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    Manhattan
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    4,0
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    259 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 30 août 2010
    C'est un chef-d'oeuvre ? Ah bon ? Voilà qui m'étonne car ce film n'a trait qu'aux thématiques habituelles chez le réalisateur new yorkais. De toute façon, vous connaissez Woody Allen et son besoin perpétuel d'avoir à coeur de vous montrer l'étendue de son savoir qui, en définitive, est bien dérisoires pour ceux qui connaissent les sujets sur lesquels ce cuistre s'aventure. Au-delà de cette impulsion qui vicie tout le film, rien de beau, de flambant neuf n'apparaît à l'écran. L'intrigue elle-même n'est rien d'autre que le produit banal des intrigues policières au ton mélodramatique -quoi de plus insupportable d'ailleurs ?-. C'est définitif, je ne comprendrais jamais les adulateurs de Woody Allen.
    B-Lyndon
    B-Lyndon

    68 abonnés 45 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 décembre 2011
    Milieu du film. Plan fixe. Diane Keaton et Woddy Allen assis sur un banc. Leur corps en ombres chinoises. L'aube se pointant, traversant les arbres, remplaçant la nuit. Cette même nuit bombardée de feux d'artifices au dessus des gratte-ciel, paraissant à la fois tomber des étoiles et surgir de la terre. On est bien à New York. « Il adorait New York », nous dit le narrateur. Pour lui, qu'est-ce que c'est ? Un rêve, un fantasme en noir et blanc. Ou l'on contemple le gris étincelant de ses buildings, de ses paysages, de ses nuages, de son ciel. …Dans ce film génial qui essaime à tout vent, Woody Allen est partout. Il filme, fait l'acteur, et parle surtout. Parle, petite silhouette bondissante ou écrasée, radote, critique, sans s'arrêter, cause ciné, sexo, culture donc... Il nous touche, le Woody, et Manhattan, il en fait son miel. Lieu incontournable et imposant où se dessine un immense art de vivre, nœud des rencontres, des amitiés, des amours. On y marche, tête baissée, et on s'y bouscule. On s'y retrouve. Tant de choses qui se passent, dans des vies si monotones...…Allen conçoit, en plans fixes, caméra statique, une véritable galerie de photos inoubliables. Et des situations, mémorables, où les répliques fusent, de partout à la fois, drôles, fines et intelligentes. Des références, jusqu'à Bergman où Van Gogh, ces gens qu'il admire, qui l'inspirent. Logique, puisqu'il s'y raconte un peu, voir beaucoup. De ses gros yeux, il caresse sa ville, et de sa fine bouche, il en fait l'éloge. L'hommage. Achevant à lui tout seul de créer la magie. L'enchantement d'un chef d’œuvre mélancolique, et mieux encore : enrobé d'un ruban pailleté scintillant, le plus passionné des cadeaux qu'un cinéaste aura pu nous offrir. 18/20.
    caro18
    caro18

    137 abonnés 2 213 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 22 mai 2013
    Encore un gros ratage de Woody avec des dialogues stupides et inutiles.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 7 janvier 2013
    Commençons comme ça - Il aimait New-York, et à chaque coin de rue, chaque bout de trottoir, chaque coin de table, il se retrouvait, comme élément vivant de cette ville et ... - Non ça va pas, bon, - Il adorait New-York et son côté décor de cinéma tous les 50 mètres, son côté sombre et sale, sa chaleur étouffante bataillant avec sa rigueur hivernale et ... - Non ça c'est n'importe quoi, bon - Il était éperdument amoureux de New-York, notamment de son sein, Manhattan, cette oasis déglinguée où se mêlaient l'art et le mauvais goût, les bourgeois et les bandits, les névrosés et les sans-logis ; une cité où tout un chacun voulait écrire des romans, faire rire la terre entière, jouer dans des films, illuminer Broadway et séduire les plus jolies femmes tout en rencontrant le grand amour ; Oui, il était amoureux de New-York, tout en étant idéaliste, en somme, c'était un comique américain.
    Malevolent Reviews
    Malevolent Reviews

    893 abonnés 3 207 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 mars 2013
    Rarement New York n'aura eu droit à une aussi belle preuve d'amour que le neuvième film de Woody Allen. Tourné en noir et blanc, Manhattan suit les mésaventures amoureuses d'un quadragénaire new-yorkais dépressif et continuellement désespéré qui va quitter sa mineure de petite amie pour tomber amoureux de l'ex-maitresse de son meilleur ami. Autour d'un décor naturellement planté, l'acteur-réalisateur nous entraîne dans les méandres de sa culture composée de sexe, de problèmes existentiels et de répliques cinglantes, pour notre plus grand plaisir... Nous retrouvons donc les éléments primaires à tout bon film de Woody Allen, ici disposés de façon à la fois comique et poétique. Isaac, notre héros, est ainsi un scénariste de télévision mal dans sa peau, à la vie sentimentale chaotique, ne comprenant toujours pas pourquoi sa deuxième femme l'a quitté pour une autre femme tandis que sa nouvelle petite amie (la jeune et brillante Mariel Hemingway), éperdument amoureuse de lui, n'a que 17 ans. Sa rencontre avec Mary (Diane Keaton, transcendante), en premier lieu maitresse de son meilleur ami Yale (Michael Murphy), va de nouveau bouleverser sa vie amoureuse. D'abord réticent à discuter avec cette pimbêche prétentieuse de Philadelphie, il va peu à peu tomber sous son charme naturel et finalement dévorant. Cette histoire tragico-romantique nous titille autant les zygomatiques qu'elle nous fait rire, Allen ayant ce don pour nous asséner de répliques parfaites et de situations parfois sincèrement drôles. Mais ce qui fait aussi la force de Manhattan, c'est ce noir et blanc majestueux appuyé par la magnifique photographie de Gordon Willis, c'est cette musique jazzy entraînante, ces décors new-yorkais naturels qui nous happent dès les premières minutes (la scène introductive reste inoubliable). Ainsi, Woody Allen nous gratifie instantanément de l'un de ses meilleurs longs-métrages, quoiqu'il en dise, et nous livre une fabuleuse comédie dramatique drôle et touchante amenant à l'éternelle question : qu'est-ce que l'amour ?
    AMCHI
    AMCHI

    5 028 abonnés 5 934 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 septembre 2007
    Woody Allen rend un bel hommage à sa ville en même temps le film tourne rapidement en rond, les problèmes de relation c'est pas trop mon truc au cinéma ; heureusement que Woody Allen incarne son éternel personnage de névrosé irrésistible d'humour notamment dans ses répliques.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 28 septembre 2010
    J'acroche vraiment pas au style de Woody Allen. C'est évident que du point de vue de la réalisation et de la photographie, ce film est très bon. Seulement j'accroche pas aux personnages, à l'humour, à l'histoire, ce qui fait que je me suis ennuyé ...
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 3 mai 2009
    Ce film vaut avant tout pour sa réalisation et sa distribution. En revanche, les dialogues deviennent de plus en plus pénibles, si bien que le film tombe dans le pseudo-intellectualisme qu'il semblait pourtant vouloir critiquer. Pourquoi les personnages ne se taisent-ils pas de temps en temps ? Sur le fond, le film est finalement assez futile alors que certaines relations entre les personnages auraient pu être mieux exploitées.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 mars 2008
    Des interprètes formidables pour de grands dialogues savoureux, et une mise en scène excellente, où les décors sont en adéquation avec l'histoire, celle d'un quadragénaire un peu paumé, partagé entre sa réussite sentimentale et professionnelle, toutes deux en bordel! Une histoire sur l'amour, donc, comme seul Woody Allen sait le faire... sans oublier de nous faire partager son amour pour New York et le jazz... magnifique morceau de Gershwin!
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 6 juin 2010
    Woody Allen au sommet de sa prétention et de sa médiocrité ( mais ça on a l'habitude maintenant !)

    Des thématiques comme le jazz et l'écriture qu'il nous rabâche de manière acharnée dans chacun de ses films contribuent à le rendre fade. Les acteurs sont objectivement mauvais, des dialogues versant dans le ridicule et qui n'aurait pas dépareillé dans un Coluche ( discours sur la culture scandinave hors de propos et qui n'est en rien intellectuel), une photographie abominable, accentué en cela avec la bassesse visuelle des plans de ce film. La musique de Gershwin est tout simplement horripilante et soporifique. Un noir et blanc banal, sans relief, des scènes mélodramatiques insoutenables et filmés avec un talent proche de l'adolescent tournant son premier court-métrage. Des personnages lamentables dont un quadra qui abuse une gamine, un autre qui est obnubilé par sa maîtresse, une Diane Keaton hideuse et complètement névrosée ( et donc peu crédible puisqu'elle est censée éveiller une passion amoureuse).Un dénouement mièvre et insipide à l'image de ce film.
    Adrien J.
    Adrien J.

    41 abonnés 114 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 mars 2024
    Totalement conquis par ce très beau film qui n’a pas hésité à me prendre par les sentiments avec sa photo en noir et blanc absolument exquise ! La mise en scène est pourtant si simple, mais si efficace en même temps, c’est très maîtrisé. Et puis c’est touchant. Le film délivre une émotion sincère et ça j’apprécie !
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 159 abonnés 7 228 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 juillet 2008
    C’est avec une très belle qualité photo que Woody Allen se lance dans une énième histoire sentimentale, qui comme toujours, se passe à New York et plus précisément à Manhattan.
    Des couples qui se lient, se délient, se trouvent et se retrouvent, on ne sait jamais ce que nous réserve Allen et ici, on tombe sous le charme de ses interprètes, que ce soit Jill son ex (Meryl Streep) ou Tracy sa nouvelle petite amie, une ado adorable mais insouciante (Mariel Hemingway) ou encore Mary Wilke, la journaliste snob (Diane Keaton) avec qui il va tomber sous le charme.
    Des histoires étonnantes, aux répliques parfois percutantes, drôles et bien dosées. Une comédie dans la veine de ce que nous réalise le cinéaste, drôle, attendrissante et avec bien sur, des actrices épatantes !
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 004 abonnés 4 089 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 mars 2012
    Deux ans après "Annie Hall" Woody Allen poursuit son introspection et son analyse du milieu juif new yorkais . A partir de sujets sérieux comme en traite Bergman, son maître à filmer, Allen choisit de pratiquer l'autodérision pour continuer à faire rire en sortant de la recette du comique de situation mâtiné de splastick de ses débuts. Cette recette qui lui avait permis de se faire connaître allait tôt ou tard tourner à vide et le metteur en scène acteur a eu l'heureuse inspiration de développer son style propre, vanté depuis par toute l'intelligentsia mondiale. "Annie Hall" a brutalement propulsé Woody Allen dans la catégorie des cinéastes intellectuels ."Manhattan" creuse la même veine mais avec un parti pris différent au niveau de l'esthétisme, Allen demandant à Gordon Willis son photographe de filmer New York en noir en blanc et en cinémascope pour en faire le personnage principal de son film. La musique de Gershwin achèvera de magnifier l'entreprise. L'intrigue qui n'en est pas réellement une, consiste à se moquer gentiment des relations amoureuses au sein du milieu intellectuel juif new yorkais que Woody Allen connaît si bien. Cette bande de quadras qui passe son temps à disserter sur les problèmes existentiels de chacun ou sur la dernière exposition des artistes à la mode est en réalité bien immature, n'arrivant pas vraiment à assumer sa condition d'adulte. Le personnage de Tracy joué par la toute jeune Mariel Hemingway est très justement positionné sur le registre de la raison pour marquer encore davantage la légèreté et l'inconsistance d'Isaac qui est souvent pris en défaut par sa jeune compagne dont il essaye tant bien que mal d'être le pygmalion. Les couples se font et se défont au gré des petites trahisons de chacun. Mais le ton primesautier de toutes ces petites intrigues, proche du marivaudage nous fait dire que tout ceci n'est pas bien grave face à notre modeste condition d'humain condamné à quitter un jour son enveloppe terrestre. Car ne nous y trompons pas c'est en réalité cette condition de mortel qui hante Woody Allen en filigrane des scènes de badinage au planétarium du musée d'histoire naturelle et dans une salle de classe où trône le squelette d'un de nos ancêtres primates. Mais par dessus ses craintes obssessionnelles, Allen s'amuse et nous avec, des préoccupations qui nous encombrent souvent à tort l'esprit. L'ensemble est comme une bulle de champagne qui pétille à chaque fois que l'on regarde émerveillé ce réalisateur inspiré à l'œuvre dans ses meilleures années. Depuis les choses ont perdus de leur spontanéité et Allen trop vieux pour jouer son propre rôle qu'il habitait avec tant de malice n'a pas encore trouvé celui qui pourra prendre le témoin à sa suite . C'est sûr, ce Woody Allen là nous manque. A noter une apparition de Tisa, la sœur de Mia Farrow dont Allen fera rapidement son égérie et sa compagne.
    Akamaru
    Akamaru

    2 795 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 juillet 2010
    Une ouverture légendaire sur la ville de New York.La musique euphorisante de Gershwin.Un noir et blanc vaporeux et magnifique.Un format Cinémascope.Un réalisateur au sommet de son art:Woody Allen.Jamais aussi doué que lorsqu'il mélange sa vie privée à la fiction,Woody livre surtout une magnifique déclaration d'amour à New York.Entièrement filmé en décors naturels,"Manhattan"regorge de pépites verbales,et traduit parfaitement les éternels angoisses existentialistes de son auteur.Le badinage se mêle à une réflexion plus teintée sur l'amour.Privilégier un amour romanesque avec une lycéenne de 18 ans,ou un amour impossible avec une belle intello snob? Le dernier plan tranche de belle manière.Woody Allen,plus sobre qu'à l'accoutumée rend son Isaac des plus amicals.New York,Woody et les femmes: un cocktail ravageur à voir absolument.Vif,introspectif et drôle,"Manhattan"est resté dans la légende du 7ème art.
    calamarboiteux
    calamarboiteux

    18 abonnés 440 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 décembre 2009
    Les mésaventures amoureuses d’un quadragénaire écrivain à New-York.
    Dans chaque film de Woody Allen, il y a un élément remarquable, et cette fois, il s’agit de la très belle photo noir et blanc, magnifiée par la musique de Gershwin, et qui donnerait presque envie de visiter New-York.
    Dans tous les films de Woody Allen, il y a les mêmes défauts : narcissisme aigu de l’auteur, mise en scène presque toujours centrée autour de ses problèmes sexuels et sentimentaux, verbiage. Cette fois le verbiage est omniprésent, et assommant malgré les quelques traits d’esprit qui l’agrémentent. Et puis le scénario est d’une rare inconsistance : dénonciation du snobisme des intellectuels juifs américains plus états d’âme de femmes balançant entre deux hommes (ou l’inverse) ne suffisent pas pour construire une œuvre ; much ado about nothing…
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