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1,0
Publiée le 22 avril 2021
Je me suis senti piégé dans ce film et pour moi c'était une misère à regarder. C'est quatre vingt minutes du même mauvais gadget répété jusqu'à la nausée. Mais c'est malheureusement un gadget que le public comprend dans les cinq ou dix premières minutes et ensuite nous sommes prêts à passer à une autre blague. Mais il n'y a pas d'autre blague ce n'est qu'une répétition sans fin et abrutissante de la même chose une blague qui n'était pas drôle (enfin pour moi) au départ. Si le fait que certaines personnes sont des caméléons sociaux alors ces personnes peuvent peut-être apprécier ce film tous aussi gadget que sont concept...
Pourquoi l'homme caméléon Zelig se protège-y-il en devenant ce qui l'entoure? La vie inventée d'un personnage, qui prend la forme d'un reportage intégrant astucieusement des documents d'archives. La vie de cet homme se trouve changée quand il redevient normal.....avec son lot de scandales à l'américaine. Très original et suspense un peu comique vers la fin....
Après plusieurs drames intimistes, Woody Allen revenait à la comédie, sa spécialité d'origine. Rien à voir avec les irrésistibles bouffonneries des années 70, "Zelig" est un faux documentaire sur un homme-caméléon cherchant à se fondre dans la masse à tout prix. L'occasion d'aligner les situations rocambolesques à la portée comique sans bornes. 1h20 hilarante et émouvante, car comme toujours le comique de situation et des dialogues est doublé d'une aventure sentimentale intelligemment touchante. Une merveille, dont se démarque Mia Farrow, toujours délicate et en parfaite adéquation avec l'univers de son compagnon d'alors. Indispensable.
Il s’agit d’un faux documentaire sur Leonard Zelig qui a la particularité de “devenir” les gens qu’il côtoie (d’un musicien mexicain à un médecin, en passant par un nazi ou un pilote d’avion). Cette faculté folle crée des situations drôles et improbables. Le côté documentaire est vraiment très bien fait, on a vraiment l’impression d’être face à de véritables images d’archives en termes d’images mais aussi de ton. J’ai trouvé que cela avait été un peu lent à démarrer, j’ai tardé à vraiment m’intéresser à ce cas étrange. Ce côté documentaire crée un léger manque de rythme. Malgré tout, les montages sont très bien faits et il y a plusieurs scènes amusantes, comme lorsque Zelig, d’origine juive, s’assimile à des nazis et prend part à l’histoire de l’Allemagne, c’est l’absurde poussé à l’extrême mais cela crée du coup une situation vraiment improbable, donc amusante.
Zelig de Woody Allen. Ce film (faux documentaire) est assez extraordinaire ! d'une originalité qui est tellement rare ! Que c'est agréable ! C'est extrêment bien réalisé. Bon, ce n'est pas non plus un chef d'oeuvre mais ce Woody Allen est bordé s'imagination ce qui donne au film ce coté peu hors du commun ! A voir, c'est farfelu (un peu comme ce mot)
Woody Allen pond une farce au scénario remarquable, sa composition la plus inspiré et une des plus agréable. Les exploits de sa mise en scène sont époustouflant, son partit pris encore plus ! Pourtant, je ne suis pas totalement convaincu. Son stratagème ( ingénieux ) m'a au final un peu ennuyé dans sa dernière demi-heure ...
Ce film qui se présente comme un OVNI dans la filmographie de Woody Allen prend l'aspect d'un faux documentaire mêlant des images d'archives, réelles ou fictives, avec les témoignages de protagonistes inventés ou de réelles personnalités. Mais tout cela est nécessaire pour rendre ce « Zelig » crédible car figurez-vous que cet homme serait un véritable caméléon, capable de changer sa physionomie et sa personnalité au contact d’autres personnes ! Ainsi, il prend soudainement du poids en côtoyant un homme obèse ou bien encore il change de couleur de peau dès qu'il entre en contact avec un Afro-Américain ! Mais plutôt que de trouver tout cela grotesque, le spectateur se retrouve complétement embarqué dans cette histoire fantaisiste qui laisse à réfléchir. Car au final, Zelig c’est un peu monsieur-tout-le-monde qui fait cela pour être aimé et accepté des autres sans avoir de personnalité propre et en brimant ses réflexions ! Allen critique alors le comportement du citoyen lambda bien trop passif et se laissant manipuler, notamment par les médias, influençant l’opinion publique qui change d’avis comme de chemise ! Mais qu’on se rassure, cela reste un long-métrage très agréable à suivre, avec une petite touche de romantisme et des scènes cocasses délectables (Zelig qui est juif et se retrouve chez les nazis, Zelig qui est subitement catholique et déclenche une bagarre avec le Pape en personne !) !
Woody Allen innove avec film, c'est une sorte de documentaire fictionnel où il est suivi l'histoire de Zelig, un homme étrange, qui est capable de prendre l'apparence physique de ceux qu'il côtoie. Zelig, interprêté par Woody en personne, devient une attraction populaire, il fait la une des journaux. Jamais, on avait vu auparavant un homme qui se métamorphose de la sorte, on finit d'ailleurs par le surnommé l'homme caméléon. Une psychiatre se passionne pour le cas Zelig et finit par en tomber amoureuse. Il est encore une fois question de la psychanalyse dans ce film. Est-ce que Woody y croit vraiment ou est ce qu'il se moque de cette théorie? Difficile à dire sachant que l'homme à lunettes dans la vie réelle suit une thérapie psychanalytique depuis plusieurs années. Cette histoire ressemble à celle de Freud et à ses expériences sur des personnes souffrant d'hystérie. Certaines anecdotes sont cocasses, toujours soucieux du détail. Woody est un petit génie, même si Zelig peut paraître mineur dans sa prolifique filmographie.
L'ensemble du procédé faux docu et vrai fiction fait long feu...Cette forme retenue crée une distance à l'image de la voix off omniprésente, et empèche une narration fluide. C'est dommage car outre l'excellente idée originelle (qui vaut un rapprochement intéressant avec le nazisme), les scènes de dialogues sont vraiment les meilleures, notamment celle ou le docteur Fletcher-Mia Farrow- feinte d'etre une usurpatrice devant Leonard Zelig-Woody Allen-, pour mettre à nu sa personnalité et qui vaudra à ce dernier un malaise total.
Zelig est un faux documentaire extrêmement jouissif en de nombreux points. D’une part évidemment la reprise de tout les codes du genre documentaire avec images d’archives, interviews, narrateur et d’autre part l’apport humoristique de Woody Allen très inspiré ici. Beaucoup de moments drôles dans ce film où Allen intègre son personnage dans les images d’archives ou tout simplement en crée avec un souci du réalisme très poussé en terme d’image et de son. Bref, Zelig représente 1H15 de plaisir et en profite pour nous faire un rapide tableau de la première moitié du 20ème siècle. Un petit bijou.
Très original ce film tourné comme un documentaire du début à la fin, en noir et blanc pour l'essentiel, et la couleur pour marquer les moments présents. Cet homme caméléon se transforme et prend l'apparence des gens à côté de lui, c'est un problème de personnalité, ou d'absence de personnalité, d'invisibilité. Ça pose des questions intéressantes, et très amusante, lorsqu'il se retrouve à côté de son pire ennemi.
Alors que l’œuvre du petit génie lunetteux commençait à m’être familière, je suis tombé sur Zelig. Et le moins que je puisse dire, c’est que ce film m’a étonné, dérouté même. Sous forme d’un faux documentaire à la crédibilité époustouflante, Zelig nous plonge dans les années 30, à travers les aventures d’un homme-caméléon atteint d’un trouble psychologique profond. Je ne vous en dévoile pas davantage, mais sachez que cet étrange cas créera les acclamations et les polémiques les plus folles, dans la société mouvante de l’entre-deux-guerres. Profondément psychanalyste, ce film évolue entre l’humour loufoque et décalé des premiers Woody, et entre le biopic factice et intellectuel. L’histoire est assez complexe, la voix-off a un débit assez impressionnant et l’ensemble est très cohérent et professionnel. N’étant pas connaisseur en psychanalyse (le grand dada de Woody, pour sûr !), j’ai toutefois pu apprécier à sa juste valeur l’aspect technique du long-métrage (qui est court : 1h10 et des poussières !) : détournements d’archives historiques (Woody près d’Hitler … hilarant !), montage « image-son-vidéo » très travaillé, le tout baignant dans un effet « film ancien » des plus réussis. Chapeau Mr Woody, c’est du très bon boulot ! Ce « faux » film est absolument étrange et osé. Woody s’est fait plaisir en le créant. C’est du travail de passionné, cela se sent. Zelig est une drôle de bête, pas forcément drôle, qui divisera la foule tant elle s’adresse à un public spécifique et réceptif en matière de psychanalyse. J’ai au final moyennement apprécié le film, mais c’est là un avis entièrement subjectif, car force est de constater que Zelig est brillement conçu, bien interprété (Woody et Farrow sont excellents, comme d’habitude) et très riche en informations. 13/20
La filmographie de Woody Allen, comporte, il est vrai, une dizaine de films qui se ressemblent tellement qu'ils en sont quasiment interchangeables. "Zelig" apparaît donc parmi ses oeuvres les plus singulières, et également les plus réussies. Tout d'abord, son faux documentaire a tout l'air d'un vrai documentaire. Ensuite, "Zelig" est un film très drôle, à l'image des premiers films burlesques d'Allen. Enfin, comme il est quand même question d'un personnage souffrant de troubles d'identité, quelques scènes plus sérieuses apparaissent ça et là, comme l'excellente scène où Mia Farrow confronte le personnage d'Allen face à ses mensonges. Mais, évidemment, ce qui est le plus extraordinaire dans ce film, c'est qu'Allen s'introduit dans des images des années 20 et 30, et ce bien avant que cela devienne un jeu d'enfant avec le numérique. C'est ainsi qu'on peut croiser Allen et Farrow aux côtés de Joséphine Baker ou Charles Chaplin... mais également du pape Pie XII ou d'Adolf Hitler. Pur exercice de style et néanmoins très bon divertissement, "Zelig" est tout simplement un des meilleurs films de Woody Allen.