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    Un après-midi de chien
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    294 critiques spectateurs

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    Alasky
    Alasky

    284 abonnés 3 080 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 mai 2020
    Film phare de sa décennie. Une atmosphère oppressante et une réalisation de maître. Un grand rôle pour Al Pacino. J'ai eu l'impression de regarder un documentaire de l'époque, vu les thèmes abordés. C'est vrai, on vit vraiment ces deux heures avec les personnages.
    Charlotte28
    Charlotte28

    90 abonnés 1 728 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 août 2020
    La prestation du duo principal donne son sel à ce film dans lequel deux bras cassés aussi grotesques que pathétiques jouent aux braqueurs malgré une impréparation stupéfiante. Le burlesque inséré en filigrane tout du long empêche une réelle implication tant nerveuse qu'émotionnelle de la part des spectateurs, d'autant que des longueurs s'immiscent parfois ainsi qu'une bien-pensance peu subtile. Louons toutefois la maîtrise impeccable de la mise en scène en ce quasi huis clos.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    46 abonnés 733 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 juin 2023
    Depuis le temps que je courrai après ce Lumet, j'y ai découvert pas seulement une grande performance de Al Pacino, et aussi de Cazale, mais qu'il s'agissait d'un fait divers véridique. Dans le Brooklyn crasseux des années 70.
    Un braquage minable, dans lequel tout marche de travers dès le départ, un huis clos poisseux et désespéré, par deux branquignoles qui ne veulent pas retourner en prison.
    Lâchés par leurs ex, femme ou rares amis. Par un ventilo défectueux, ou apeuré par une fuite en avion! Bref, "a fucking afternoon", le genre de journée où l'on ferait mieux de rester couché, car il fait lourd cet été là.
    Lumet aime ces rôles de personnages et y reviendra avec le braquage de 7h58 en fin de sa carrière.
    Ici les malfrats sont des amateurs, les losers de l'Amérique qui gagne, alors il ne leur reste plus que le panache avant de sombrer: et c'est là que Al Pacino devient grandiose, haranguant la foule amassée à l'extérieur, et Lumet devient politique en faisant référence à la mutinerie de la prison de Attica.
    Devant des dizaines de fusils, mais surtout de caméras TV, il fait la star, spoiler: donne des interviews, commande des pizzas pour nourrir les nanas sympas qu'il séquestre! Et rêve de s'enfuir en… Algérie!

    La foule applaudit le clown, l'envie un peu, mais dans d'autres circonstances serait peut-être la première à le lyncher! Lumet maitrise avec brio le mélange des genres, la comédie qui devient thriller puis se termine quasiment en charge politique contre l'incurie et le cynisme de la police.
    Cinetek - juin 23
    djacno T.
    djacno T.

    32 abonnés 858 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 décembre 2013
    Un film drôle dont la magie ne marche qu'une fois. A voir au moins une fois.
    NeoLain
    NeoLain

    4 231 abonnés 4 741 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 août 2011
    Al Pacino une fois de plus dans toute sa splendeur. Sidney Lumet lui offre un rôle mémorable, une histoire vraie d'un homme qui prend le risque de braquer une banque pour ensuite fuir son pays avec son compagnon, le tout est même assez cocasse vous comprendrez par vous même. Un homme aimant ses proches et que les issus de la vie ne vont pas l'aider pour autant.
    Eselce
    Eselce

    1 200 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 janvier 2016
    Ce qui est excellent, dans ces films américains, c'est la démesure de la police. Pour deux gangsters qui braquent une banque, plus de 250 policiers mobilisés, sans compter les médias et les gens curieux. J'ai aimé les prestations d'Al Pacino et de John Cazale (Disparu trop tôt). Mais également les quelques scènes face à la police, à la population et les quelques essais et face à face entre policiers, gangsters et inconnus. Les dialogues sont bons, mais la fatigue nerveuse atteint autant les personnages que le spectateur lorsque la nuit tombe suivie de quelques confessions "au cas où". Excellent final !
    Acidus
    Acidus

    617 abonnés 3 647 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 novembre 2015
    "Un après-midi de chien" est un très bon film de braquage qui sent bon les années 70 avec ces thématiques réccurentes. Adapté d'un fait réel, ce long métrage de Sidney Lumet a ce qu'il faut pour maintenir les sens du spectateur en éveil. Pour un film de braquage - synonyme de violence - Sydney Lumet et son scénariste abordent ce fait divers avec une certaine légèreté, n'hésitant pas à y incorporer quelques touches d'humour ici et là. A l'instar des otages, on se prend de sympathie pour ces deux braqueurs du dimanche et l'on finit même par s'inquiéter de leur sort. Il y a d'ailleurs une bonne dose de suspens dans ce film qui nous tient en haleine jusqu'à son dénoument final. Un très bon film.
    ConFucAmuS
    ConFucAmuS

    472 abonnés 920 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 juillet 2019
    Adapté d'un fait divers survenu en 1972 à Brooklyn, Un après-midi de chien s'empare du destin d'une poignée pour étendre le cadre à celle d'un pays.
    Le braquage qui dérape, ce n'est pas vraiment de l'ordre de l'inédit. Par contre, rares sont les films à avoir élevé le postulat au rang d'œuvre générationnelle.
    Ce qui rend l'histoire encore plus prenante, c'est aussi parce que le braqueur en chef (Sonny Wortzik) est désespérément sympathique. Appelez ça le syndrome de Stockholm. Mais les faits sont là : à mesure que l'intrigue avance et que le casse vire à la cohue médiatique, Sonny se défait de ses oripeaux. Révélant un homme fragilisé par le désespoir et l'incompréhension, c'est le procès de l'Amérique que fait Sidney Lumet. Prophétisant les dérives médiatiques que les années ne manqueront pas de nous servir, le film attaque - derrière le drame - le pays à la bannière étoilée. Au détour d'une réplique ("Attica", "Attica"), c'est un pays gangrené par l'intolérance et la violence auquel s'adresse le personnage.
    Pour Sonny, c'est une manière de le faire entendre aux autorités, à la télévision, à l'opinion publique. Pour Lumet, une piqûre de rappel des injustices qui sévissent toujours aux U.S.A.
    Une oppression qui pousse les malheureux, les oubliés ou les désœuvrés à la manière forte.
    Sonny en fait partie, et ce qui donne à Un après-midi de chien cette charge émotionnelle intense.
    Al Pacino trouve l'une de ses plus magnifiques performances. Traversant une gamme d'émotions avec la même justesse, l'acteur fait un vrai coup de force.
    Un classique visionnaire et intemporel.
    maxime ...
    maxime ...

    195 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 août 2019
    Une dizaine d'années me sépare du temps ou j'ai vu ce long métrage pour la première fois ... Je ne l'avais d'ailleurs jamais revu depuis et pourtant tout m'est resté ! Sydney Lumet immense réalisateur ( Douze Hommes en colère, Serpico entre autres ) magnifie son film au travers de son histoire mais aussi dans sa direction d'acteurs, tous impeccables ! Impeccable, le mot est du reste faiblard tant ils sont aux diapasons. Al Pacino bien entendu, Sonny son personnage reste une de ses compositions mythiques. Ce dernier trouve toute les parades, il se rend sympathique à nos yeux, son authenticité et son mal-être résonne de minute en minute. Constat similaire pour John Cazale, lui aussi bouleverse, ses regards, ses hésitations ... Un immense acteur ! Penelope Allen, Charles Durning, Chris Sarandon et les autres sont aussi à salués. Le long métrage en soi est aussi à applaudir. Sydney Lumet comme tout excellent réalisateur filme se qui l’intéresse et délaisse ou du moins ne se sert qu'a minima de son cadre pour servir ce qui lui chante. Ici les tourments de ses êtres en perdition. Un film profondément humain, ou les paradoxes règnent, les histoires se confondant ... Un Après-Midi de Chien est un Film Culte, rien ne sert d'attendre 10 piges avant de le revoir !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 octobre 2012
    Une histoire vraie et édifiante pour l'un des braquages les plus absurdes de l'histoire du cinéma. La réalité incarnant le pilier d'une fiction solide, simple et magistralement interprétée. La vie c'est aussi et surtout du cinéma et inversement.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    111 abonnés 1 577 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 juillet 2019
    Mais kesako un après-midi de chien, en anglais « dog day afternoon » ? C’est une expression pour désigner un jour d’été caniculaire. Sidney Lumet débute son film avec une succession de plans de rues dans les différents quartiers de New-York avec des gens composant avec une chaleur écrasante que l’on ressent jusque derrière l’écran. Et puis sa caméra s’arrête sur une voiture dont les trois occupants s’apprêtent à commettre un braquage. Hop en 10’ le tour doit être joué. Mais comme dans tous braquages montés par des branques, tout fouare et bing (encore une onomatopée) et c’est la prise d’otage du personnel de la banque. Ce film est aussi l’adaptation d’un fait divers de 1971. Voici pour le contexte.
    L’histoire de braquage est assez classique, de ce côté rien de bien neuf ; mis à part que Lumet met bien tout en œuvre afin que l’ordinaire soit bien de mise ; les personnages secondaires (personnel de la banque en tête) n’ont aucune aspérité, le commun des mortels. Mais alors où va se loger l’intérêt du film ? Tout d’abord derrière la performance habitée des deux têtes d’affiche, Al Pacino et John Cazale, qui pour l’anecdote sont des copains d’enfance… incroyable. D’un côté le jeu hallucinant entre rage et émotion pure de Pacino, de l’autre un John Cazale (décédé bien trop jeune) discret et tout en vulnérabilité. Ensuite, il y a le rythme donné au film par la mise en scène et le montage sec de Lumet ; son huis clos hyper serré quasi en temps réel (la prise d’otage dura 4 heures, le film 2) affiche un traitement documentaire (extérieur, absence de lumières artificielles,…). On ne s’ennuie pas, et on ne s’ennuie pas car Lumet ajoute aux traditionnels braqueurs, flics et otages ; les medias et le public. Et c’est bien sur ce dernier point que Lumet appuie là où çà fait mal avec un regard aiguisé et visionnaire. Difficile de ne pas voir, dans le cirque médiatique qui se met en place autour de la banque, un parallèle avec quelques réalités actuelles et le travail très peu journalistique des chaines en continu. Et Pacino lorsque sa prise d’otage prend des accents médiatiques rêve à son tour d’avoir son quart d’heure de gloire ; rêve aujourd’hui accessible à tous au travers d’émission à l’encéphalogramme plat. Mais hier comme aujourd’hui à côtoyer la bête de trop près elle vous dévore. Et Pacino de martyr de la société du spectacle, il en deviendra pour les homos son fer de lance pour finir broyé. Sidney Lumet livre là une charge sans faille contre la manipulation effectuée par les medias populaires à la recherche d’audience plus que de sujet de fonds. Un chouette film qui ne laisse qu’une trace : le jeu du duo d’acteur.
    tout-un-cinema.blogspot.com
    HamsterPsycho
    HamsterPsycho

    91 abonnés 1 180 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 avril 2019
    Ce ne serait pas inspirés de faits réels, on n'y croirait pas tellement ça paraît loufoque. Mais les faits sont là. Al Pacino porte l film et fait bien passer le caractère amateur du personnage, personnalité complexe maladroite, naïve dans le déroulement du braquage et pourtant assez clairvoyant dans sa vision de la société qui l'examine à la loupe. Par contre, on retrouve toujours le Al Pacino braillard, et le style des années 70 au cinéma, très bruyant.
    Jahro
    Jahro

    43 abonnés 684 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 avril 2018
    Il n’y a pas grand-chose à redire dans la filmo de Sidney Lumet, dont on ne compte plus les chefs d’œuvre, de Douze hommes à colère à L’avocat du diable en passant par Network, Serpico et donc cet Après-midi de chien. Comme toujours, le cinéaste y retranscrit parfaitement l’atmosphère des grandes villes d’Amérique des années 70, ce mélange de proximité, issue des bourgades du siècle passé, et de l’anonymat urbain à l’aube de sa pleine expansion. Si le décor transpire l’authenticité, l’intrigue qu’il en tire est proche de l’invraisemblable. Elle s’inspire pourtant d’un article de presse parfaitement fondé. C’est le récit d’un braquage totalement raté. Dans cette banque maudite, l’un des assaillants se dégonfle à peine entré, la police forme son siège beaucoup trop vite, le gardien fait une crise d’asthme, le dirlo diabétique d’hypoglycémie, une secrétaire a envie de faire pipi. On est sans cesse partagé entre rire et rappel amer au drame qui se déploie derrière. Al Pacino est extraordinaire en petit bandit néophyte au cœur tendre, qui tente de joindre tous les bouts pour s’en sortir indemne, c’est-à-dire sans bain de sang ni prison à vie. Une tâche qui s’avèrera tout sauf facile. La réalisation est superbe, mêlant travellings circulaires envoûtants, direction d’acteurs au top et montage brillamment rythmé. Opposé à rien moins que Vol au-dessus d’un nid de coucou, Les dents de la mer et Barry Lyndon, le film décrochera un Oscar, un BAFTA et de nombreuses nominations. Un minimum.
    Stanley-le-begue
    Stanley-le-begue

    42 abonnés 293 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 août 2010
    Après un héros dans la ville comme Serpico, Lumet s'attaque aux truands. Pauvres truands que ces deux là, plus naïfs et bêtes que dangereux. Leur sort n'en sera toutefois pas plus clément. Les médias, le public, leur permettra de connaître leur heure de gloire, et c'est peut-être cela qu'ils recherchaient plus que l'argent. Pacino et Cazale sont finalement plus victimes qu'autre chose dans cette histoire. Paumés, exclus, ils se croient considérés une fois que la télé couvrira leur braquage. Mais cette médiatisation soudaine attirera aussi la police et son équipement supérieur, et causera leur perte. Critique de ces médias avides de sensationnel, et qui déséquilibrent ainsi l'ordre des priorités , Un après-midi de chien s'inscrit dans le cinéma social américain des années 70, et résonne encore, dans le contexte actuel, bizarrement d'actualité...
    Dawasta
    Dawasta

    45 abonnés 635 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 février 2014
    Sans doute le braquage de banque le plus original du cinéma. Pourtant tiré d'un fait divers, c'est un mélange surprenant entre le drame et la comédie. On est même touché par ce braqueur complètement paumé, lui aussi victime de la guerre du Vietnam. Dans ce "presque huit-clos", Sidney Lumet met en lumière tous les travers de notre société de façon très intelligente et avant-gardiste pour son époque. Un film plein de rebondissements avec en prime une belle prestation d'Al Pacino toujours aussi énergique. (Bien)
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