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    Un après-midi de chien
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    294 critiques spectateurs

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    benoitparis
    benoitparis

    94 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 septembre 2011
    Un film de braquage atypique, et c’est peu de le dire. « Un après-midi de chien » est constamment surprenant et à coté des stéréotypes. Les personnages ont des réactions ordinaires, et du même coup rendues dérisoires par la gravité exceptionnelle de leur situation. La situation sentimentale du principal protagoniste, ses motivations profondes (un père de famille marié aussi à un homme et voulant lui payer son changement de sexe) sont dans la continuité, inattendues et décalées. Lumet filme avec naturel et empathie des personnages et des situations à contre courant. La mise en scène des hystéries médiatiques, spectaculaires et policières est étonnamment clairvoyante et moderne, quand on pense qu’elle date de la fin des années 70. C’est un excellent suspense en huis clos, et en même temps un film qui nettoie le regard de la bêtise conservatrice. Al Pacino y est formidable, bien entendu
    Miamsolo
    Miamsolo

    179 abonnés 1 467 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 septembre 2011
    Un après-midi de chien est une référence en la matière de braquage dans le 7ème art. Sidney Lumet nous offre un excellent long-métrage, avec d’excellents acteurs. Al Pacino est très bon et on éprouve beaucoup de sympathie pour le personnage, même s’il s’agit d’un braqueur. John Cazale est excellent dans le rôle du complice très nerveux. Cet acteur est tout simplement extra. Même si on ne voit pas beaucoup son personnage, il réussit à le rendre culte. Le film dure à peu près deux heures. On pourrait alors penser qu’il tournerait vite en rond, car il ne se passe pas grand-chose dans la banque qui a été braquée et dans laquelle nos deux braqueurs sont coincés. Eh bien non, on ne s’ennuie pas beaucoup avec ce film. Le suspense est à son comble et on se demande comment toute cette histoire va se terminer. J’ai simplement trouvé l’histoire de Léon, le mari d’Al Pacino, un peu de trop. Ça casse un peu l’ambiance qu’on avait dans la banque. Et je ne m’attendais pas à un tel second degré dans ce film. Je pensais que ce film était très sérieux, mais il est agrémenté de situations et de répliques cocasses. Bref, une réussite !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 27 août 2011
    Comment ne pas s'émerveiller devant tant de tension, tant d'émotion, tant de talent réunis en un seul film ? Un après-midi de chien raconte l'histoire de deux amateurs qui, après une tentative de braquage ratée, se retrouvent emportés dans une roue infernale dont nul ne sortira indemne. On se laisse surprendre, au début du film, par le déferlement de situations rocambolesques dans lesquelles les deux complices se trouvent à cause de leur amateurisme quasi-ridicule.
    Le rire laisse cependant vite place à des émotions beaucoup plus fortes dues à une seconde partie bien plus noire et riche en émotions. La brillante performance d'Al Pacino (l'une de ses plus touchantes) fait de Sonny Wortzik un personnage torturé, en proie à des motivations et des sentiments contradictoires. On assiste, bouleversés, au combat qui fait rage à l'intérieur de lui-même et on est amenés à se demander : jusqu'où ira cet homme ? Jusqu'où irais-je à sa place. L'émotion ne cesse de s'intensifier jusqu'à l'apothéose de la scène finale.
    NeoLain
    NeoLain

    4 227 abonnés 4 741 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 août 2011
    Al Pacino une fois de plus dans toute sa splendeur. Sidney Lumet lui offre un rôle mémorable, une histoire vraie d'un homme qui prend le risque de braquer une banque pour ensuite fuir son pays avec son compagnon, le tout est même assez cocasse vous comprendrez par vous même. Un homme aimant ses proches et que les issus de la vie ne vont pas l'aider pour autant.
    Cohle.
    Cohle.

    45 abonnés 1 012 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 août 2011
    Sidney Lumet livre ici un polar particulier, tiré de faits réels, mais pour le moins intéressant. Tout d'abord, il faut quand même avoir les arguments pour faire tenir l'intrigue d'un film de pratiquement deux heures sur une prise d'otage, au sein d'une petite banque de Brooklyn car cela représente tout de même un challenge lorsque l'on voit le nombre de réalisateurs qui se sont cassé les dents en tenant la chose. Et bien lui, se débrouille plutôt bien, serait-ce en grande partie dû à l'interprétation offerte par Al Pacino, rien n'est moins sur, celui-ci est tout bonnement excellent et ne sombre jamais dans le pathétisme dans la peau du "gentil" braqueur qui pourrait être décrit comme "monsieur tout le monde" gardant tout son sang froid alors qu'il passe comme le titre du film l'indique "Un après-midi de chien".
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 1 août 2011
    Très bon ! Un huit-clos comme je l'aime avec un personnage travaillé. Peu de moyens mais un résultat génial !
    Xavi_de_Paris
    Xavi_de_Paris

    231 abonnés 2 851 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 juillet 2011
    Au bout du compte, que reste-t-il ? Un film bavard, peu stimulant, avec de sérieuses longueurs, et une interprétation en demi-teinte. Seul le début et la fin parviennent à éveiller l'intérêt du spectateur. Mais on a le plaisir de voir Al Pacino dans ses débuts cinématographiques, et ça, ça vaut largement le coup d'oeil.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 juillet 2011
    j'aurai appelé ça la meute, on n'a jamais vu autant de policiers cerner une banque
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 juin 2011
    Très bon film, Al Pacino assez jeune dans ce film mais démontrant déjà son talent. L'histoire de braqueurs amateurs qui vont être pris au piège.
    cylon86
    cylon86

    2 252 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 juin 2011
    C'est sans aucun doute un des meilleurs films de Sidney Lumet, cinéaste prolifique auteur de chef-d'œuvres du septième art que cette "après-midi de chien" qui repose sur un scénario absolument brillant dynamiquement mis en scène avec une maîtrise parfaite. Al Pacino est bluffant dans un de ses meilleurs rôles, incarnant en toute subtilité ce gangster minable. Bourré de tension de bout en bout, un chef-d'œuvre.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 mai 2011
    Rien à dire sur Pacino, quelque soit le genre il est bon! Adaptation d'une histoire vraie réussie. Cazale est remarquable dans son rôle. Très bon film policier mêlant humour et drame social.
    Flying_Dutch
    Flying_Dutch

    62 abonnés 770 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 mai 2011
    l'un des premiers films avec Al Pacino, le film reste simple et pourtant très prenant. A voir.
    FAUX
    FAUX

    6 abonnés 236 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 mai 2011
    Les dysfonctionnements et névroses de l'Amérique concentrés dans une banque. Brillant. 73%
    ZOGAROK
    ZOGAROK

    13 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 mai 2011
    4sur5 Un homme s'improvise braqueur de banque avec un complice ; l'opération ne doit durer que quelques minutes, elle se prolongera jusque tard dans la nuit. Il apparaît d'abord trop impulsif, trop irréfléchi pour être à la hauteur de la situation et pour gérer des hommes (et surtout des femmes) ; il n'avait pas compris qu'il allait jouer avec leur destin et plus encore avec le sien. Face aux policiers réunis dehors, sa stratégie de défense est catastrophique et le plonge dans une surenchère vicieuse et irréversible. Il joue les gros bras sans en avoir les moyens et ne parvient dans un premier temps qu'à inciter ses interlocuteurs à lancer l'offensive.
    Puis ce même homme capte, sans l'avoir prémédité, l'opinion publique. Sa prise d'otages vire à la farce anticonformiste. Iconisé en deux injures à l'ordre établi et une citation trouvant écho dans l'inconscient collectif, le héros devient une sorte d'anarchiste malgré lui, obtenant ainsi son quart-d'heure de gloire. Et il se découvre une authentique verve d'agitateur de foules, comme s'il sortait du placard pour devenir un être politique.
    Un après-midi de chien s'impose ainsi, entre autres choses, comme une critique de la triste malléabilité du public et de l'aberration de sa quête d'héroisme ; critique aussi des contradictions de ce public qui de fan devient fauve dès lors que son idole ose transgresser des tabous que pas même ces rebelles coca-cola n'auraient pensé à remettre en cause (l'homosexualité révélée du héros lui fait perdre de son aura auprès d'une partie de la foule). En quelques minutes, Sindey Lumet retourne la situation ; ce n'est pas le héros, c'est cette opinion publique, cette masse volatile, qui est stupide, si désireuse d'offrir ses louanges à n'importe quelle mode éphémère, alors qu'elle rechigne à la moindre proposition concrète d'évolution.
    Le film est mené d'une main de maître ; c'est profond et trépidant à la fois. Lumet, qui n'est plus du tout hésitant dans sa mise en scène ou pataud dans ses mouvements de caméra comme il pouvait l'être sur Serpico deux ans auparavant, a opté pour une approche presque documentaire (l'action se déroule quasiment en temps réel), sans les commentaires ni les gros plans suggestifs pour nous guider. Et alors qu'on y voit tout juste un commentaire sur la fabrication du bouffon médiatique prototypique, déjà s'immisce une dimension sociale, grave, inattendue, extrêmement audacieuse pour son époque.
    Parce que soudain, le bouffon devient héros. Un héros, un vrai, avec une cause pour laquelle personne n'oserait jamais au front. En abordant la question de la transexualité, Lumet montre jusqu'ou une condition aussi pénible peut amener ceux qu'elle concerne. Il exhibe une bravoure désespérée en même temps qu'il tente de trouver un compromis à la fatalité. Comment ne pas fondre d'admiration devant le courage, la témérité même, presque suicidaire, du film lui-même, et de son interprète principal, Al Pacino, l'une des premières vedettes hollywoodiennes à interpréter un personnage LGBT. Et lorsque ce héros doit se rendre compte qu'il a repoussé tant de limites en vain, parce que les autres ne sont pas prêts à affronter le Monde, alors il devient une sorte de martyr. Un martyr de l'intolérance d'une civilisation et des réticences des victimes d'un modèle uniforme. C'est peu dire que le geste est beau et édifiant ; Al Pacino et son personnage s'engagent, se sacrifient, pour jeter la lumière sur les parias qu'on écrase en silence et qu'on moque tout haut. Le film ne tire pas à lui cette gloire, reste humble, sans aucune démonstration, se cantonnant à un leitmotiv simple, reproduire à l'écran une aventure humaine ou les méthodes sont universelles et les motivations marginales. Ses personnages ne sont pas des caricatures, ce sont des individus avec une ''tare'' qui déborde, un accessoire dans leur construction, mais qu'on leur refuse. Le cri de la liberté qui séduit les badauds est en vérité bien plus qu'une simple image. Mais son intelligence échappe ; on pourrait n'y voir qu'un exercice de style fun par deux imbéciles dont l'un est sympathique. Pourtant Lumet n'a aucune compassion pour ses personnages (contrairement aux otages qu'on croit un moment frappé du Syndrôme de Stockholm), il les évalue et ne masque rien de leurs contradictions (l'Al Pacino de ce film est aussi déplaisant sous certains aspects ; il est peu cultivé, s'est montré violent envers celui qui l'aime...).
    Près de quarante ans après, la vision d'Un après-midi de chien révèle toujours une œuvre puissante et intense, ménageant le plaisir du spectateur (il aura sa dose d'action, de rebondissements narratifs et même d'humour) tout en lui offrant les éléments d'une réflexion indémodable. Le qualificatif est galvaudé mais il faut se rendre à l'évidence, il s'accorde parfaitement avec les films de Lumet (même les moins bons formellement) et surtout celui-ci.




    http://videodrome.over-blog.net/
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 novembre 2011
    Un très bon film, inspiré d'un fait divers. Oscar du meilleur scénario original. On est pris du début jusqu'à la fin dans cette histoire de deux gangsters débutants qui braquent une banque et on se demande comment ça va finir alors qu’il se retrouve cernés par la police, les médias et le public. Al Pacino est juste énorme dans le rôle de Sonny Wortzik et le reste du casting est pas mal du tout : John Cazale en complice de Sonny, Charles Durning, Chris Sarandon, James Broderick et Lance Henriksen.
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