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    La Rumeur
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    68 critiques spectateurs

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    ElAurens
    ElAurens

    61 abonnés 585 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 février 2011
    Pour sa deuxième adaptation de la pièce de Lilian Hellman après Ils étaient trois, William Wyler choisit deux grandes actrices en vogue après les succès de Diamants sur canapé pour l'une et de La garçonnière pour l'autre. Si le film ne m'a pas particulièrement plu, je peux dire qu'heureusement il y avait Audrey Hepburn et Shirley MacLaine, des actrices peu talentueuses auraient été catastrophique vu le nombre de scènes mélodramatiques. Le véritable problème c'est que le thème de l'homosexualité n'est pas bien traité, il faut bien replacer le film dans le contexte de l'époque parce qu'aujourd'hui cela paraîtrait ridicule. Shirley MacLaine considère même que William Wyler était pris de panique à l'idée de traité une histoire de lesbiennes et qu'il coupa toutes les scènes ou l'on sentait l'amour entre elles. Ma note est peut-être sévère, mais si on a peur de choquer, on s'abstient et on fait autre chose et je dis ça sachant que mon film préféré (Orange Mécanique) a choqué à sa sortie, imaginez Kubrick se disant « non je ne peux mettre cette scène, la critique ne va pas l'apprécier ». Dire que ce film suit Ben-Hur dans la filmographie de Wyler, si l'un est un pure chef-d'œuvre, l'autre ne peut être considéré comme tel, un remake plus audacieux serait intéressant à voir aujourd'hui.
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    35 abonnés 1 076 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 juin 2023
    Wyler tourne ce film après l’immense succès (11 Oscars) de « Ben-Hur » (1959). C’est un remake de « Ils étaient trois » (« These three ») (1936), son 20e film à 34 ans, les 2 films étant adaptés de la pièce « The children’s hour » (« Les innocentes ») (1934) de Lillian HELLMAN (1905-1984). Un superbe mélodrame d’une grande noirceur où la rumeur [de lesbianisme, concernant 2 directrices d’un pensionnant privé pour jeunes filles, Karen Wright (Audrey HEPBURN dont c’est la 2e collaboration sur 3 avec le réalisateur), fiancée au médecin hospitalier Joe Cardin (James GARNER) et Martha Dobie, célibataire (Shirley MACLAINE)], lancée par Mary, gamine menteuse et manipulatrice, n’épargne personne. C’est aussi un film politique, à une époque où l’homosexualité était bannie, même en paroles, d’où le talent de William Wyler qui en parle sans en parler (scènes filmées à travers une vitre de la maison ou de la voiture de la tante). Avec beaucoup de scènes d’intérieurs, la qualité de la mise en scène (long travelling au début du film et après le retrait des élèves) n’en fait pas du théâtre filmé, sans oublier la belle photographie de Franz PLANER (1894-1963) (2e collaboration sur 3 avec le réalisateur).
    Henrico
    Henrico

    132 abonnés 1 267 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 novembre 2008
    Pour une fois que la traduction du titre en français était plus judicieuse que le titre original, elle ne respecte pas celui trouvé par Lillian Hellman, l’auteur de la pièce dont est tiré le film. En effet le titre original « The Children’s Hour », fort ironique, dénonçait les dangers de croire en l’innocence automatique des enfants et de porter des jugements basés uniquement sur leur parole. Le choix de « La Rumeur » comme titre de cette histoire, en revanche rend mieux compte du phénomène que voulait dénoncer Hellman. Un, le caractère futile et insignifiant de la source de la rumeur, deux ; la rapidité extrême et exponentielle de sa propagation ; trois, l’aspect disproportionné et dévastateur de ses conséquences. On serait tenté de croire que le film est dépassé, de par le thème qu’il aborde, l’homosexualité supposée de personnes respectables, ce qui aujourd’hui ne soulèverait pas le sourcil d’une concierge. Pourtant si l’on remplace dans le film cette accusation par celle de pédophilie, le film devient l’illustration d’une brûlante actualité : l’affaire d’Outreau. L’emprunt intelligent par William Wyler de procédés Hitchcockiens (divulgation du secret, imminence du suicide) ajoute un autre intérêt au film : l’excellence de son suspense. Tout cela couronné par le jeu extraordinaire de Hepburn, MacLaine, Garner, et Miriam Hopkins, les quatre principaux acteurs adultes, et par le jeu non moins admirable des deux fillettes. Certains critiques ont cru devoir percevoir en cette histoire une métaphore illustrant les accusations dont a été victime Lillian Hellman durant les six ans de MacCarthysme. Il n’est en revanche pas non plus incongru d’y voir aussi une métaphore illustrant l’incrédulité féroce, malveillante et prolongée de Hellman vis à vis de ses collègues auteurs, qui tels Soljenitsyne, témoignaient des crimes de Staline, et du communisme en général.
    Bruno François-Boucher
    Bruno François-Boucher

    93 abonnés 161 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 mars 2015
    Un film que j'ai voulu voir durant des années, enfin découvert il y a peu. Gloire à Wyler pour cette ode à la différence, mis en scène de main de maître et brillamment interprété. Bien sûr il faut le remettre dans le contexte de l'époque. Mais je crois que ce qui renforce le film, soutenant le personnage de Shirley MacLaine, est celui campé par d'Audrey Hepburn. Karen va jusqu'au bout de sa détermination à combattre toute forme de soumission à l'ordre moral, aux codes en vigueur d'une société conservatrice qui détruit et annihile l'individu. Elle puisera dans la force de son amie, à travers le sacrifice de celle-ci, pour trouver sa propre voie en tant que femme, en tant qu'être humain. En deux travellings sublimes, celui accompagnant Martha au début, et le même, haché, entrecoupé, sur Karen à la fin lorsqu'elle court pour secourir son amie, Wyler crée un parallèle déchiré entre ces deux êtres unis par une amitié indéfectible et qui pourtant ne pourront jamais totalement se rejoindre. Du grand art. On n'est pas prêt d'oublier non plus le regard perdu de James Garner dans le cimetière à la fin, emprisonné dans sa propre condition et qui suit la magistrale sortie d'Audrey Hepburn avançant tête haute parmi les silhouettes fantomatiques venues rendre un dernier hommage à Karen. Miriam Hopkins qui joue le rôle de la tante est également remarquable.
    halou
    halou

    100 abonnés 1 532 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 novembre 2013
    Excellent Wyler qui aborde le sujet délicat à l'époque de l'homosexualité en démontrant l'effet dévastatrice d'une rumeur relayée à tort. Des actrices rayonnantes de crédibilité, une mise en scène soignée et un sujet toujours d'actualité.
    Nelly M.
    Nelly M.

    81 abonnés 525 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 septembre 2009
    Lesbianisme dans un pensionnat de jeunes filles de bonne famille = arrière toute ! Cela vous a un parfum de soufre à chuchoter dans le creux d'une oreille avec le "oh !" d'usage : réservé aux artistes, ces insatiables... Force est de reconnaître que, depuis 1961, le saphisme en milieu juvénile éducatif reste rarement abordé au cinéma (pédophilie réputée masculine encore en 2009). Le fait est qu'après propagation de cette "rumeur" de relations ambiguës des deux directrices, la bonne société ne peut douter de ces chers petits si purs, aux grands maux les grands... En plus du brillant tandem Audrey Hepburn / Shirley MacLaine achevant de troubler, on assiste à un suspense hitchcockien facilité par deux autres comédiennes complémentaires, Fay Benter dans le rôle de la vieille aristo et la jeune Karen Balkin en petite peste... Les pensées homosexuelles à elles seules constituent donc le crime des crimes... Magnifique gros-plan que ce visage regardant vers le haut, la photo en noir et blanc est ici un atout. Autre pépite, l'irrésistible marchant d'un pas léger vers son avenir, la musique est presque martiale, c'est une image qui libère et oppresse à la fois.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 19 août 2019
    Une charge encore timide contre les préjugés homophobes (deux institutrices accusées par une élève d’entretenir des relations sexuelles), mais aussi une histoire relativement osée pour l’époque et qui conserve une certaine puissance. Le scénario est malheureusement trop prévisible, mais Wyler est un cinéaste de l’intensité et parvient quand même à nous captiver grâce à quelques scènes sous forte tension, principalement dans la dernière partie. La réunion de McLaine et Hepburn à l’écran ressemble à un fantasme de cinéphile et leur prestation ne déçoit pas, même si on est un peu frustré de les voir cantonnées au registre dramatique alors qu’elles sont tellement brillantes dans la légèreté. Pas au niveau de L’Héritière, le chef-d’œuvre de Wyler, mais un bon film quand même.
    Parkko
    Parkko

    134 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 décembre 2010
    La rumeur est un film au scénario intéressant, et qui évoque des thèmes dont on ne s'attend pas forcément à avoir traité dans un film datant du début des années 1960. Ça permet d'avoir un aperçu également de cette société. Le scénario parvient à tenir la route tout du long, en parvenant à se renouveler régulièrement. C'est donc assez bien écrit, on a l'impression que William Wyler a fait le tour du sujet. Même si globalement la mise en scène reste classique, je trouve, il y a des scènes vraiment bien filmées.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 25 mai 2010
    La transition entre une introduction tranquile et la mise en place de la rumeur par la petite peste (bluffante) crée un vrai contraste et est particulièrement réussie. Le film joue aussi sur l'ambiguité des rapports entre les 2 héroines, la fin est tout de même prévisible.
    Pascal
    Pascal

    117 abonnés 1 387 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 novembre 2022
    Wyler est un cinéaste dont l'oeuvre n'a été que très rarement défendue par les tenants de la politique des auteurs.

    Pourtant, outre Atlantique, c'est le cinéaste le plus capé de la cérémonie des Oscars et même Woody Allen en fait son cinéaste compatriote préféré.

    Lorsqu'on visionne " la rumeur "(63) , on est en droit de partager l'avis de Roger Leenhardt, connu aussi pour sa défense farouche de la filmographie de Wyler dans l'Hexagone.

    Tiré d'une pièce, transposée pour les besoins de l'écran par Lilian Hellman ( compagne de Dashiel Hammet) avec qui il avait travaillé avant-guerre pour " rue sans joie ", c'est un des fleurons de la filmographie du réalisateur.

    A travers, l'histoire de deux fondatrices associées, d'une école privée et poursuivie par " la rumeur ", selon laquelle elles ont toutes deux une relation intime, c'est une réflexion sur le poids des préjugés, une défense des minorités homosexuelles, une critique du poids parfois donné trop vite à la parole socialement sacralisée des enfants ( ici symbole de la présence consubstantielle du mal chez certains Hommes).

    L'interprétation est admirable, Audrey Hepburn interprète son rôle le moins enchanté de sa collaboration avec le cinéaste ( elle joua dans trois de ses films) Shirley Mac Laine est elle aussi formidable dans son jeu d'introvertie dissimulée.

    La réalisation, la photo et les décors contribuent à faire de ce film, dont la force et la résonnance retentissent avec acuité encore aujourd'hui, une des réalisations majeures du cinéma américain des années 60,
    Kubrick's Club
    Kubrick's Club

    36 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 mars 2011
    Bavard comme un Mankiewicz, mais avec le suspens et le talent en moins. William Wyler pourra faire un nouveau remake pour atteindre enfin la perfection, ou du moins un semblant de. En effet, mise à part le dernier quart d'heure, où le coupable et ses véritables mobiles sont enfin connus, donant au film tout son intéret. Tout ce qui précéde est fort ennuyeux, à commencer part la plongée dans le quotidien monotone de la première heure, puis l'hystèrie du au sentiment d'impuissance qui suit l'accusation. Alors on retiendra de ce film cette folle calomnie, où une femme est prete a jeter sur elle une des rumeurs les plus honteuses, mais non sans fondements, afin de préserver ce qui lui est le plus cher au monde, sa collègue et amie.
    Alolfer
    Alolfer

    86 abonnés 868 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 février 2023
    Voir Audrey Hepburn dans un rôle + dramatique que d'habitude montre qu'elle sait tout faire. Excellent film, une très belle histoire spoiler: parlant vers la fin de l'homosexualité
    . Une fin très choquante et qui peut en émouvoir certains !
    ygor parizel
    ygor parizel

    200 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 septembre 2012
    Film assez audacieux pour l'époque (même si par moments le propos tenu par ce film est tendancieux). Long-métrage sur les préjugés de l'époque (les deux personnages accusés sont aussi peu tolérante), refoulement et c'est intéressant de voir les moeurs coincés d'avant la libération sexuelle (c'était une des premières fois que l'on parlait de ce genre de sujet). L'interprétation d'ensemble est bonne mais j'ai beaucoup aimé Mac Laine en particulier.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 13 février 2011
    Un sujet sulfureux pour l'époque pour un scénario et une mise en scène tout ce qui a de plus classique. Wyler s'évertue à ne pas choquer les spectateurs et évacue tout ce qui pourrait clairement étayer la nature des relations entre les deux femmes. Shirley MacLaine l'a d'ailleurs souligné. Le film, ayant un demi-siècle, et les mentalités ayant (fort heureusement) évolué, apparaît du coup maintenant comme, sinon ridicule, du moins un peu réactionnaire, et c'est bien le comble pour un sujet pareil... Même s'il n'en demeure pas moins passionnant, ce film est donc également un peu agaçant. Audrey Hepburn, et plus encore, Shirley MacLaine (dans la scène d'aveu, notamment), sont en revanche absolument grandioses.
    fabrice d.
    fabrice d.

    22 abonnés 1 378 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 juillet 2023
    C'est au moins mon troisième film de Wyler en quelques temps et autant ou presque avec A. Hepburn.
    Le couple et c'est le cas de le dire Hepburn-Mc Laine fonctionne bien.
    J. Garner moins connu est le troisième personnage clé de l'histoire.
    La petite fille manipulatrice à souhait est aussi très bien malgré son jeune âge.
    C'est elle qui va lancer la rumeur qui va conduire à la tragédie du film.
    La fin est un peu rapide et brutale, ainsi que l'origine de la rumeur.
    Le réalisateur s'intéresse surtout à l'avant et aux conséquences brutales mais ne décrit guère les fondements avoués ou non de cette rumeur.
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