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    Sur les quais
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    110 critiques spectateurs

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    SYNEPHIL
    SYNEPHIL

    39 abonnés 1 134 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 mai 2017
    Sans la présence de Brando ,ce film ne serait certainement pas resté autant dans les mémoires car le scénario ne fait pas preuve d'une grande originalité.Kazan dépeint l'univers des docks, certes avec talent,mais ce portrait social d'une Amérique gangrenée par la pègre apparait trop manichéen avec d'un coté le méchant (parfait Cobb) mafieux qui détient le "pouvoir" de choisir ceux qui peuvent travailler et de l'autre les rares gentils s'opposant a ce systeme ou les dés sont pipés.La scène finale complètement aberrante reflète bien l'ensemble de cette oeuvre bénéficiant par ailleurs d'excellents comédiens dont la jeune et jolie débutante Marie Saint qui se debrouille plutôt bien face au beau Marlon qui irradie chacun de ses plans par sa classe naturelle.Il donne a ce personnage de tocard/mouchard une troublante dualité du fait d'une carrure imposante allié a un regard empreint d'une infinie douceur.La musique de Bernstein est classique et trop forte par moment ,surement mieux en VO.
    Parkko
    Parkko

    134 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 octobre 2010
    La mise en scène n'est pas ratée, certains plans sont vraiment réussis esthétiquement parlant.
    Le film est intéressant aussi pour son côté immersion dans le milieu des dockers. C'est aussi pas mal pour une approche plus sociologique, sur les comportements acceptés ou non par une communauté, sur la façon qu'un groupe a de se comporter, son besoin de leader etc.

    Le problème c'est que ça ne suffit pas à oublier un scénario assez convenu, attendu, et où le tout manque très grandement de subtilité pour parvenir à intéresser réellement.
    Flying_Dutch
    Flying_Dutch

    62 abonnés 770 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 mai 2011
    Ce film d'Elia Kazan contribue grandement à la légende de Marlon Brando, et pour cause, l'acteur est excellent dans ce film absolument fabuleux qui dénonce avec justesse et maîtrise les magouilles des dockers.
    vinetodelveccio
    vinetodelveccio

    52 abonnés 802 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 août 2011
    Plein de bons sentiments, mais terriblement nerveux, ce film est un classique. Marlon Brando est magistral.
    Yoloyouraz
    Yoloyouraz

    29 abonnés 566 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 juillet 2008
    Un tel scénario avec un tel M.Brando suffisent pour donner à l'oeuvre d'E.Kazan une puissance extraordinaire. Les quelques lourdeurs de la réalisation passent presque inaperçues.
    cylon86
    cylon86

    2 247 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 mai 2011
    Impossible de ne pas voir la vision du Maccarthysme par Kazan dans cette histoire où un jeune docker (Marlon Brando, fabuleux dans un de ses meilleurs rôles) est tiraillé entre son devoir de justice et celui du milieu des dockers où rien ne doit être dit. La mise en scène est irréprochable et le scénario très bien écrit jusqu'à nous offrir une scène finale poignante. Tous les second rôles sont soignés et superbement interprétés.
    stebbins
    stebbins

    458 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 janvier 2009
    Marlon Brando change de registre après le magnifique A Streetcar Named Desire, autre film phare dans la filmographie d'Elia Kazan. Après avoir porté le célèbre débardeur de Stanley Kowalsky, l'acteur se voit attribuer la fameuse chemise à carreaux de Terry Malloy. Il est d'ailleurs intéressant de comparer les deux personnages : alors que Stanley incarnait l'amoralité et le mépris des femmes et des bonnes manières dans A Streetcar Named Desire, Terry représente l'aspiration à la rédemption, au rachat de l'âme dans On the Waterfront. Si Stanley est un homme machiste bel et bien inséré socialement ( ouvrier entouré de sa femme et de ses amis ), Terry est un tocard sans attaches. Chose étrange : les deux films se terminent sur la victoire du personnage ( Stanley affirme son pouvoir sur Blanche tandis que Terry dénonce courageusement son patron ) mais leur tonalité est différente. En effet, si la première victoire n'a rien d'un happy end ( Blanche se retrouve à l'asile ), la deuxième est totalement optimiste ( Terry travaille honnêtement ). A mon avis, cette comparaison permet de mettre en valeur les multiples facettes du jeu de Marlon Brando, décidement capable d'incarner des personnages radicalement différents. Elia Kazan signe là un film efficace et constructif, une oeuvre baignant dans un Noir et Blanc contrasté mais somptueux. Un très bon film qui inspira certainement Scorsese pour New York, New York. A voir absolument.
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    158 abonnés 2 417 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 décembre 2018
    Encore un film génial d'Elia Kazan (réalisateur d'Un Trawmay nommé désir, Le Mur Invisible et A l'est d'Eden).
    L'histoire est parfaite. Difficile de ne pas se sentir oppressé dès le début du film par l'omerta ambiante. La mafia semble indélogeable des quais. Le personnage de Brando est extrêmement émouvant avec ses failles et ses problèmes de conscience. Un personnage tragique magnifiquement écrit. spoiler: La mort de Charley est poignante (on partage la tristesse de Brando).

    Marlon Brando est remarquable spoiler: (notamment lors de la dernière scène qui ressemble fortement à un chemin de croix)
    .
    La composition de Leonard Bernstein est très agréable.
    Un très bon classique qui mériterait davantage de postérité.
    Caine78
    Caine78

    5 991 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 mars 2008
    C'est un fait : Elia Kazan était un grand réalisateur. Rarement un cinéaste aura montré autant d'habileté et d'aisance à aborder des sujets graves, sombres avec autant de talent. C'est à nouveau le cas avec ce "Sur les quais", qui il est vrai a quelque peu du mal à trouver son rythme. Mais une fois lançé, il est vrai qu'il est difficile de résister à ce film, tant par la puissance de la mise en scène que par le traitement du scénario, en général assez rigoureux. De plus, "Sur les quais" a la qualité de rendre plus intense, plus poignant chaque séquence, que ce soit les affrontements entre les dockers et la pègre que l'histoire d'amour entre Marlon Brando et Eva Marie Saint. De plus, la fin (et même si l'on pourra la trouver complaisante quant à l'action de Kazan durant le Maccarthysme) n'en demeure pas moins un immense moment de cinéma, d'une violence et d'une puissance rarement égalée, soutenue qui plus est par la sensationnelle partition de Leonard Bernstein. Et au final, c'est incontestable :
    "Sur les quais" a la force des grands films.
    Spiriel
    Spiriel

    29 abonnés 318 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 février 2008
    Après avoir dénoncé pendant la chasse au sorcières, Kazan tournera deux classes de films : ceux où il semble se justifier (comme Sur les quais) et ceux où il semble regretter (comme son meilleur film, The arrangement). Cependant c'est un faux procès qu'on (surtout les critiques, sûres ce qui est bien et ce qui est mal, qui portent des jugements de valeurs dénués de réflexion comme s'ils étaient Dieu) fait à ce film. Kazan ne justifie pas ses actes. En effet, lui qui est (était?) communiste sait qu'il n'y a pas de communes mesures entre tuer pour perpétuer son business et être communiste (ce qui était reproché aux gens inquiétés par le maccarthysme fou pendant la guerre froide). Ce que Kazan dénonce, c'est cette puérilité de refuser la délation quoiqu'il arrive, par "honneur". Ceux qui crachent sur ce film et sa supposée apologie de la délation (pourtant une accumulation importante de choses amènent Brando à balancer son mentor) sont les mêmes qui méprisent les cyclistes et footeux pour leur loi du silence. D'ailleurs ce film a quelque chose de communiste, mais l'idéologie, pas la politique. En effet, le syndicat maintient son pouvoir en menaçant les dockers individuellement, car ils ne sont rien sans les dockers. C'est en s'unissant contre le pouvoir oppresseur qu'ils s'en débarrassent. Il faut reconnaître à Kazan la maîtrise de sa mise en scène et l'évolution de la situation sans raccourcis, et crédible. Ce qu'on peut lui reprocher par contre, c'est sa conviction et son manque de recul et d'analyse globale. En effet, il y a fort à parier qu'après cela, un nouveau syndicat va progressivement prendre la place de l'ancien. De plus, si l'aspect mafia du syndicat est crédible, Kazan oublie qu'il fait aussi contre-pouvoir et que sans lui les dockers sont exposés à une autre menace. Un peu trop optimiste donc. Mais dans l'ensemble, vraiment un bon film, qui est plus complexe que ce que veulent voir les "bons penseurs".
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 9 septembre 2017
    Un très bon film bien que je le place, contrairement aux classements Allociné, bien en deça de "Un tramway nommé désir"; moins lugubre, moins torturé, moins intense et aussi moins énigmatique, beaucoup plus terre à terre et classique finalement dans la trame scénaristique. Il y a quand même du très bon et pour tout dire, j'ai été saisi et captivé tout le long par l'ambiance et le jeu d'acteur. Il y a bien sûr le mythe Brando mais aussi tout cet univers prolo des quais qui ressort avec panache et authenticité. En parallèle de l'intrigue, il y a aussi le jeu de séduction entre Brando et Eva Saint Marie joliment fait, sensible sans être miévreux. Tout cela est très réussi avec une belle image mais disons le, l'intrigue reste assez simple et linéaire (peut-être un peu trop), heureusement que l'ambiance extra nous permets d'être indulgent sur ce point. Par contre, la fin est excellente, et m'a fait sortir du film avec fascination et enthousiasme. Bref, on peut donc trouver ce film très bon sur bien des points mais il manque selon moi deux choses : une intrigue un peu plus forte ou boostée (là, minimum syndical mais ça passe) et malgré tout un peu plus de profondeur dramatique.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 27 juillet 2011
    Un film marquant sur la révolte qui en a inspiré bien d'autre. Des émotions saisissantes et une interprétation parfaite. Une bonne leçon de vie et de cinéma. Merci pour tout monsieur Kazan, ce que vous faites est merveilleux.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 17 avril 2012
    Tout le charisme du beau Marlon explose dans le film
    Julien D
    Julien D

    1 099 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 mai 2013
    Ce grand classique du cinéma américain signé par l’excellent réalisateur Elia Kazan profite du charisme étincelant du jeune Marlon Brando, dans le rôle le plus emblématique du début de sa carrière, et du charme transperçant d’Eva Marie Saint dans son premier grand rôle. Son scénario bien écrit autour du thème délicat qu’est le lien entre les milieux syndicaux et mafieux fut toutefois mal accueilli par beaucoup de spectateurs qui y virent un reflet du rôle de dénonciateur qu’eut le réalisateur face à la politique maccarthyste en vigueur. L’académie des oscars a cependant su y trouver nombres de talents à récompenser, dont le casting mais aussi la modernité, aujourd’hui désuète, de sa mise en scène ainsi que la splendide photographie noire et blanche qui donne une beauté romanesque à ces décors naturels. L’émotion et la violence qui se dégagent de cette œuvre phare des années 50 pallient largement le rythme inégal qui démarre difficilement pour s’achever dans une conclusion culte.
    Sid Nitrik
    Sid Nitrik

    43 abonnés 416 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 février 2015
    Elia Kazan retrouve Marlon Brando et nous emmène au cœur de la pègre new-yorkaise qui avait, dans les années 50, infiltré les syndicats de dockers dans le but de faire main basse sur cette activité particulièrement lucrative. Se basant sur des faits réels ayant défrayé la chronique au milieu du siècle dernier, Kazan prend le sujet à bras le corps pour bien faire ressortir le côté pourri de ces organisations mafieuses (meurtres, intimidations, chantages...). Mais « Sur les quais » est dans le même temps un vrai film sur la rébellion des opprimés, figure campée par le repenti Marlon Brando, dans un rôle, comme souvent, taillé sur mesure. Kazan arrive également à bien mettre en exergue l'aspect misérable et désespéré de la condition de dockers à cette époque. Rarement un contexte de récession économique n'aura été si bien mis au service d'une intrigue. De plus, on relève un travail approfondi sur la psychologie des personnages, notamment Brando, tiraillé entre ses désirs d'émancipation, de rédemption, et son attachement à la « famille », dans laquelle son propre frère, campé par Rod Steiger, fait figure de numéro 2. Ajoutez à cela la touche de romance complexe avec le personnage sublimement joué par Eva Marie Saint, ainsi que Karl Malden dans un second rôle magistral et vous obtenez une très bonne réalisation à l'intensité dramatique travaillée.
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