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    Boogie Nights
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    3,8
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    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    579 abonnés 2 748 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 novembre 2018
    Avec son premier film, Paul Thomas Anderson célèbre le cinéma sur pellicule qui n’a d’autre réceptacle que la salle dans laquelle il est projeté ; ainsi croise-t-il d’une manière très intelligente la naissance de la VHS et donc de la consommation cinématographique individualisée avec la mise à mort d’une tradition dont les tenants s’exposeront par la suite aux pires déviances. Car la pornographie avant les années 80-83 s’apparente à une bulle protectrice où il fait bon vivre ; nous y sommes comme en famille – chaque protagoniste entretient avec sa propre famille une relation périlleuse et trouve une échappée dans cette vaste villa dont chaque couloir semble la branche d’un arbre généalogique gigantesque. La caméra virtuose embrasse l’enchaînement logique des actions par un goût prononcé pour le plan séquence au passage incroyablement réalisé qui reproduit l’effervescence des années 70. On apprécie également le regard presque enfantin avec lequel le réalisateur aborde l’univers pornographique, ne montrant que très tardivement au spectateur ce qu’il meurt d’envie de voir, proposant une galerie de personnages-sketchs aussi drôles que touchants. Voire tristes. Car à mesure que le film avance s’installe en bouche un arrière-goût rance : quelque chose ne fonctionne plus, l’âge d’or semble révolu, les choses sérieuses commencent et, avec elles, le malheur. Pour incarner cette lente descente, Anderson s’entoure d’un casting incroyable, Mark Wahlberg en tête, qui donne de la chair à une écriture polyphonique intéressante quoiqu’un peu trop chargé de symboles. Tragicomédie monumentale, œuvre qui veut en mettre plein la vue au risque peut-être de se répéter ou d’enfoncer des portes ouvertes, Boogie Nights capte l’homme dans sa folie et ses étoiles intérieures sans jamais se poser en moralisateur.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 12 janvier 2008
    Si l'on s'en tient au cinéma dans sa finalité technique c'est à dire la recherche d'une mise en scène adéquate au scénario proposé, "Boogie Nights" (1998) est une excellente oeuvre. En effet tout les superlatifs sont insuffisants pour décrire à juste titre ces longs plans séquences d'une fluidité exceptionnelle, dont la merveilleuse scène d'ouverture où l'on découvre tous les protagonistes du film qui va suivre, ou la scène de l'instant festif autour de la piscine qui paraît presque documentaire tant ce voyage de l'objectif est réaliste en particulier lorsqu'il plonge puis ressort de l'eau. Tout ce petit monde paraît véritablement se connaître, et nous, spectateurs, restons éblouis. Cependant, l'ennui peut s'inviter. Ce fut le cas en ce qui me concerne, alors la fascination éprouvée s'essouffle, je reprocherai donc à Paul Thomas Anderson une irrégularité dans le rythme tout simplement, rythme qui sera le point d'orgue de son film suivant. Peu importe je le conseille vivement à tous cinéphile car c'est une oeuvre à part entière qui mérite le coup d'oeil et son statut de film culte tant il aborde un milieu que tout autre cinéaste aurait indéniablement mal traîté. Car le point fort ici, et avant tout, c'est le traitement de ces deux décennies dans le monde de la pornographie, de ses années de gloires à ses déboires, traitées sous fond d'humour, par une interprétation sans fautes, et des répliques décapentes.
    CINÉ FEEL
    CINÉ FEEL

    40 abonnés 192 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 mai 2022
    Waow. Moi qui adore Paul Thomas Anderson , j’étais passé à côté de ce joyau ! Une mise en scène éblouissante, des morceaux de bravoure à la pelle, un casting rutilant , bref bien des similitudes avec Liquorice Puzza salue cette année. C ´est revigorant, irrévérencieux , drôle, terriblement libre et fort peu politiquement correct. Ça nous entraîne dans les coulisses d’une boîte de production du potin des années 70 au travers le portait de sa star maison incarnée avec vigueur par Mark Whalberg. Deux scènes formidables ouvrent et clôturent le film En ouverture, un plan sequence d’une splendide maestria qui n’est pas sans rappeler cette des Affranchis de Scorsese, et en clôture un plan fixe o combien audacieux.
    Une réjouissance de chaque minute :: n’hésitez pas, faites vous plaisir !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 30 décembre 2013
    Paul Thomas Anderson nous entraine dans le monde merveilleux de l'industrie pornographique des années 70-80, au tournant de la révolution VHS. Un film, qui traite d'un sujet sulfureux, où l'on peut facilement tomber dans le putassier bien crade. Le réalisateur nous en ressort un drama très poétique ou la pulsion sexuelle n'est plus et les liens d'amour-amitié-attirance sexuelle se confondent et se mélangent. Le complexe œdipien appliqué tel quel. Très sobre dans ses effets et dans l'interprétation, on y retrouve une très belle dissertation sur le "succès", les recettes de celui-ci, les limites de ce succès et les conséquences de tout ça. C'est un long film, mais il n'est pas long en durée, Anderson sait jouer de sa temporalité pour laisser des moments en suspens, comme hors du temps. C'est fascinant, et le plan final très bien trouvé. Car ce coquin de réalisateur montre au final l'objet de fascination initial, ce qui régit le film, le personnage principal, ce qui fait de lui ce qu'il est et ce qu'il sera. Très philosophique, la marque des grands réalisateurs.
    liamsi
    liamsi

    11 abonnés 474 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 octobre 2018
    Le film le plus dynamique de Paul Thomas Anderson, visuellement c'est toujours aussi soigné et contrairement à ses autres films il y a une petite touche d'humour très bienvenue. Le dernier chapitre du film est brillant voire culte !
    Extremagic
    Extremagic

    54 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 juillet 2015
    Je suis pas un grand fan de PTA, après j'aime bien certaines de ses idées, de ses parti pris. Bon là c'est pas mal, mais c'est quand même vu et revu, tout ce qu'il montre, sauf un peu le début avec le monde du porno, c'est marrant, mais ce genre de milieu c'est souvent présent au cinéma. Après le coup de la décadence des personnages c'est déjà vu 36000 fois. Pis la manière dont il le montre n'apporte rien de nouveau, on a toujours le même genre de répliques, les concordances, genre la crise qui touche tout le monde en même temps... Après je suis pas très sensible à son humour, j'adore les moments totalement décalés, certains personnages mais bon globalement c'est pas vraiment ce que je préfère... J'ai pas grand chose à dire sur ce film, j'ai trouvé ça long, déjà vu, bien fait, pas trop mal écrit sans être magistral, la photo d'Elswit est sympatoche voilà ça se regarde sans être folichon...
    QBN
    QBN

    23 abonnés 147 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 avril 2010
    Un film long, comme celle de Marky, mais on en voudrais encore... OH OUI C'EST BON
    _Royal_
    _Royal_

    108 abonnés 1 600 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 juillet 2011
    Pour ceux qui doutent encore du talent de Mark Wahlberg, Boogie Night dévoile au moins ce que cet acteur à de grandiose.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 24 février 2011
    Un incroyable voyage dans l'industrie du cinéma pornographique des années 70 et 80. Paul Thomas Anderson réalise un chef d'oeuvre, à la manière d'un Scorsese ou d'un Tarantino. Il prend des risques en nous montrant cet univers fait de sexe, de violence et de drogues. Mark Wahlberg campe ce Dirk Diggler avec une étonnante facilité. Julianne Moore est excellente, mais celui qui casse la baraque est sans aucun doute Burt Reynolds en réalisateur et patriarche qui ne veut pas faire de film sur vidéo. Plus qu'une évocation du cinéma porno, Anderson nous parle du problème de la vidéo qui remplace le cinéma. Un grand moment, ancré dans une période exceptionnelle, un très grand film.
    ClockworkLemon
    ClockworkLemon

    22 abonnés 222 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 juin 2011
    Grand admirateur de Monsieur Paul Thomas Anderson, m'étant enfin procuré le plus rare (sans compter "Sydney", malheureusement introuvable en France) de ses films, je dois dire que ce "Boogie Nights" est une bombe ! Dire que Paul Thomas Anderson n'a que 27 ans lorsqu'il entreprend ce projet hallucinant qui dépeint l'envers du décor du cinéma X sur deux générations. De la gloire des années 1970 à la déchéance des années 1980. "Boogie Nights", c'est avant tout, comme dans toutes ses œuvres, un scénario démentiel, très abouti et réellement captivant. Toujours auteur donc, il livre là une critique aiguë, une fresque ironique du monde du showbizness du cinéma pornographique. "Boogie Nights" est drôle, cruel, dérangeant, totalement cynique, mais aussi d'une beauté hallucinante. En effet, c'est aussi visuellement qu'Anderson prouve tout son talent en livrant une photographie somptueuse et des cadrages audacieux. Possédant les ingrédients du film choral, en suivant les aventures de plusieurs personnages à la fois, la mise en scène est très intelligente. Le montage totalement réussi. Des scènes marquent, comme celle de la première fête chez Jack Horner, dans laquelle le déplacement de la caméra entre tous les personnages est totalement jouissif ou encore l'incroyable enchainement, très bien pensé et carrément dérangeant, des chutes, des descentes aux enfers des personnages dans la deuxième partie. Deux parties scindent en effet le film : une première sur l'ascension et la période de gloire, une deuxième, très sombre, sur la déchéance, physique, morale et sociale. Construction que l'on retrouve d'ailleurs dans "There Will Be Blood". On y retrouve ses thèmes principaux, comme la famille, ses rapports difficiles, la famille, aussi à l'instar de l’industrie, on y retrouve son style, celui proche d'Altman, celui du film choral, on y retrouve aussi son excellente direction d'acteurs, car "Boogie Nights", c'est aussi ça, un grand panel d'acteurs époustouflants. Wahlberg tient par ailleurs un des meilleurs rôles de toute sa carrière, et Burt Reynolds est très troublant en réalisateur porno renommé. La dernière scène est une idée de génie, l'"objet" central, cause de toute cette histoire, caché pendant une heure et trente minutes, est enfin dévoilé ! Un mot sur la bande originale tout simplement excellente, que ce soit dans les morceaux sélectionnés ou dans la composition. Au final, "Boogie Nights", le deuxième (et à ce jour sûrement meilleur) film d'Anderson est une œuvre brillante et mémorable qui dresse le plus intéressant et le plus intelligent tableau de l'univers de la pornographie, et qui a définitivement une allure de chef d’œuvre du cinéma contemporain.
    Julien D
    Julien D

    45 abonnés 696 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 novembre 2013
    Second long métrage et premier chef d'oeuvre de Paul Thomas Anderson (il y'en aura d'autres...). Ce film est une véritable démonstration de mise en scène, très scorsesienne, avec de nombreux plan-séquences, et une maîtrise incroyable. Le monsieur, ne manquant pas de talents, a aussi signé l'excellent scénario qui narre la grandeur du milieu du porno des années 70, avant sa décadence dans les années 80. On dira se qu'on veut du porno, cela reste un milieu intrigant. L'histoire ne manque pas d'humour et nous propose une bande de beautiful losers très bien croqués et admirablement interprétés par un casting 4 étoiles (Julianne Moore, Marc Walhberg, Philip Seymour Hoffman, Don Cheadle, Burt Reynolds, Heather Graham, John C. Reilly, Alfred Molina, William H. Macy, ouf... certains étaient alors à leurs tout débuts et sont devenus des acteurs importants à Hollywood...). Ah, et puis j'oubliais : la B.O. est d'enfer !
    Benjamin Le Coniat
    Benjamin Le Coniat

    12 abonnés 61 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 octobre 2014
    Un film inspiré de la vie des pionniers des films porno. On traverse toutes les époques, bande son et mode associée: 70-80 le gros pied! Le casting est top (Burt Reynolds en producteur de films de boules!!! Philip Seymour Hoffman en cadreur gay!!!), le scénario et la mise en scène sont excellents et sans concession.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 septembre 2016
    Film d'une très grande maîtrise pour le jeune PTA (27 ans à l'époque). C'est du très bon "rise and fall" dans la pure lignée "Scorsesienne" avec une dizaine de personnages aux enjeux dramatiques intéressants.
    Un film à voir absolument comme ma vidéo en lien ci-dessous qui présente le film aux personnes ne l'ayant pas encore vu ;-)
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 4 mai 2013
    C'est fun, la réalisation est bien sûr géniale, le film allie la forme et le fond sur un thème osé.

    Bon, faut le voir, voilà.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 décembre 2009
    Un film qui n’a malheureusement pas la popularité qu’il mérite. Film complexe d’Anderson dont l’ambition n’a d’égale que le style. Long métrage dont la réalisation démembré s’accommode parfaitement avec l’époque dont traite l’histoire. Histoire qui n’a pas besoin d’être détaillé pour ne pas égratigner le plaisir. N’ayez pas peur de vous plonger littéralement dans les 2h30 que peuvent durer se film. Les années 80 et son libertinage comme si vous y étiez !
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