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Hotinhere
416 abonnés
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4,0
Publiée le 4 février 2024
Un polar jubilatoire dans lequel une héroïne badass incarnée par la lumineuse Pam Grier, balade tout un petit monde de flics et voyous, porté par un casting truculent et rythmé par une BO soûl entêtante.
Sans doute le moins Tarantino des Tarantino. S'il n'y avait pas ce casting improbable ni ces plans insistants sur des pieds on pourrait croire à un film des frères Cohen ou de Soderbergh. Le style est différent de ce qu'il a fait précédemment, plus sage. Cette fois il joue la blaxploitation à fond avec la star de ce genre et à grand renfort de musique soul. L'histoire met du temps à se mettre en place mais on la suit sans difficulté. (Pas mal)
"Jackie Brown" est un bon film mais j'en attendais plus de son réalisateur. Le scénario, bien ficelé, demeure tout de même convenu et la réalisation trop impersonnelle déçoit quand l'on connait un minimum le talent de Tarantino et la patte qui le caractérise. Et même si l'on retrouve ses thèmes qui lui sont chers, cela reste le film le moins surprenant de sa carrière.
Quentin Tarantino est sans doute l’un des réalisateurs les plus sincèrement amoureux du cinéma, et plus particulièrement des séries B qu’il consommait sans modération du temps où il travaillait dans un video club. Après les braqueurs de "Reservoir Dogs" et les tueurs de "Pulp Fiction", c’est à une hôtesse de l’air black que le réalisateur a décidé de s’intéresser, lui permettant ainsi de rendre un hommage très personnel à la blaxploitation. Pas évident quand on sait que le film est une adaptation du livre "Rum Punch" de Elmore Leonard et qu’il avait pour héroïne en femme blanche ! Mais peu importe pour un réalisateur qui voulait visiblement se frotter à l’exercice et qui ressort d’ailleurs des cartons l’actrice Pam Grier, ex-icône black des années 70, depuis oublié de tous, qui s’offre un come-back fracassant à l’image de John Travolta dans "Pulp Fiction" (la longévité en moins). L’actrice est au centre de toutes les attentions du réalisateur… peut-être trop d’ailleurs puisque le rythme du film pâtit des scènes intimes entre Jackie Brown et son soupirant. Le rythme est sans doute le principal problème de la mise en scène de QT qui, comme à son habitude, s’est fait plaisir sur les longs plans séquences et les dialogues à rallonge mais qui n’a pas réussi à rendre ses scènes aussi cultes que pour ses 2 précédents films. Résultat : beaucoup de longueurs et de trous d’airs dans la narration qui aurait pu être évités. La faute à une histoire au potentiel moins évident ? A une carence sur le plan esthétique (point des costumes noirs ici) ? Difficile à dire. Une chose est sûre : "Jackie Brown" est, à ce jour, le film le moins abouti (ou, en tout état de cause, le moins osé, et donc le moins excitant) de la filmographie de Tarantino ("Boulevard de la mort" et son exercice de style très spécifique, mis à part). Ce qui n’empêche pas le film d’être bourré de qualités, à commencer par ses dialogues déments (les tirades d’Ordell sur son "business", l’excellent "Puis-je - Non, tu puis-je pas !"...), des scènes complètement démentes (les films de démonstrations d’armes à feux visionnés par Ordell, les scènes où Mélanie répond au téléphone…) et une galerie de 2nds rôles comme d’habitude époustouflante avec un Samuel L. Jackson énorme en trafiquant d’armes frimeur au look improbable (incontestablement le meilleur rôle du film), Michael Keaton excellent en flic (rôle qu’il reprendra dans le "Hors d’atteinte" de Steven Soderbergh), Bridget Fonda torride en blonde camée, Robert Forster épatant de charisme sans oublier l’inattendu Robert de Niro en minable truand. Moins culte certes mais plus abordable que les "Kill Bill".
En quelque sorte, Tarantino me devait une (grosse) revanche. En effet, son fameux « Boulevard de la mort » m'avait ennuyé à mourir. En gros, fallait vraiment rattraper le coup, sinon je foutais le père Quentin à mon banc des réalisateurs bannis. Et pendant un petit moment, je vous garantis que je n'y ai pas vu beau du tout. Fidèle à son style, le bonhomme nous ressert ses longs dialogues incisifs et décalés, mais j'arrivais pas vraiment à rentrer dedans. Sans m'ennuyer pour autant d'ailleurs. Et puis lorsque Pam Grier se pointe et que je vois enfin l'embrouille qui se dessine, ça y est, ça me branche un peu plus. Mais c'est vraiment à partir du moment où les choses se corsent (c'est à dire à partir du premier échange) que je me suis senti concerné. Sans prendre un pied d'enfer malgré tout. A partir de là, Tarantino déroule son truc bien ficelé tranquillement et nous emmène sans difficultés jusqu'au dénouement. Truc bien ficelé et bien rythmé par une bonne musique et une réalisation de bonne facture et servi par des acteurs qui s'impliquent (Grier, Jackson et Forster en tête). En résumé, « Jackie Brown » n'a rien d'un grand film (et n'avait sans doute pas la vocation de l'être) mais assure le divertissement.
Après cet excellent polar Quentin Tarantino n’a cessé de se fourvoyer à produire des œuvres certes non dépourvues de qualités techniques, mais parfois de purs produits alimentaires (« Alias, Les Experts »), et souvent de purs exercices d’épate (les « Kill Bill, Grindhouse », et autres furoncles filmiques). Dans ce film, le cinéaste part d’un scénario un peu tarabiscoté mais solide et sans esbroufe stylistique. Il semble en plus se délecter avec nous d’acteurs de renom qui distillent des répliques et des prestations d’ontologie. Par ce film, Tarantino a aussi le mérite de faire revenir en pleine lumière la magistrale Pam Grier qui depuis des années était scandaleusement et stupidement boudée par Hollywood.
Pam Grier esy superbe magnifique trop belle , c'est mon film culte de tarantino devant inglorious basterdz , un Samuel jackson en mac vendeur de flingues epoustoulfant , une Bridget fonda sexy et à croquer , à noter les pieds sexys de Brdiget fonda, une des scènes cultes du film, tarantino est un fétichiste du pied féminin et dans la plus part de ses films il le met en scene , scénario béton , De Niro est trop marrant ex tolard défoncé , Keaton est acteur sous estimé dans ce film il rpouve encore son super talent , et bien entendu une B.O de ouf avec en ouverture une chanons de ouf de Bobby Womack bref un film de ouf
apres 1h30 plutôt plate où il ne se passe pas grande chose, le film accélère en 1 heure est devient très intéressant, avec une excellente Pam Grier qui tient là le plus grand rôle de sa vie !!! c'est quand même sans doute le moins bon Tarantino malgré une casting hors norme !!!
Plus sage que les deux premiers films du célèbre réalisateur, Jackie Brown est aussi beaucoup moins réussi, en fait probablement moins aussi que tous les films de QT qui l'ont depuis rejoint dans la vidéothèque de ses nombreux fans. Il reste malgré tout un très bon film noir grâce à une réalisation toujours ingénieuse et un puzzle très plaisant à assembler. Peut-être un peu plus facile dans son écriture (des flics un peu trop naïfs ?) il est aussi moins percutant niveau dialogues et moins violent qu'à l'habitude. Ne seraient un zoom sur les pieds de Bridget Fonda et des thèmes cultes savamment choisis, on se demanderait en fait presque s'il s'agit d'un Tarantino, qui oublie quelque peu son amour ostentatoire de la culture pop pour s'essayer à un projet plus sérieux. Et ça n'est qu'à moitié réussi. Jackie Brown est un film appréciable, mais le premier Tarantino qui ne soit pas un chef-d’œuvre.
Tarantino et sa marque de fabrique toujours au rendez-vous. Le film jouit d'une intrigue bien ficelée, d'acteurs charismatiques, d'une mise en scène soignée et originale (scènes filmées sous plusieurs angles). Trop de longueur malgré tout nuisant au rythme et un scénario trop alambiqué.
Quel surprise ! Un bon divertissement réalisé de main de maitre avec un casting du tonnerre ! J'ai passé un bon moment devant ce film entrainant et drôle (les dialogues sont excellents). 15/20