Avis sur Biker'Street

Amusant s'il en est, mais j'ai toujours confondu Charlie Sheen et son Martin de père; non pas que les eux soient exactement les mêmes, mais faut quand même leur concéder une ressemblance vraiment troublante. Disons juste que quand je regardais "Apocalypse Now", j'étais persuadé de voir un film avec Charlie Sheen ( d'où l'étrange impression, dans ma tête, que le type était immortellement jeune ); et pis, quand je me matais "Platoon", je pensais en visionner un autre avec ce bon vieux Martin. Sauf que non, c'était l'exact inverse. Et là, par une brave matinée d'un dimanche ensoleillé, mon père vint me voir avec un sale argument : j'ai un film avec Martin Sheen qui joue le rôle d'un biker. J'acquiesce, non sans un grand sourire. Mieux, j'adhère sans aucun problème. Mais finalement, c'était pas ( doc? ) Martin. Non, c'était son Charlie de fils, sa moitié moins vieille. Et c'est pas moins bien, non, c'est juste que le charisme n'est pas le même suivant que c'est le père ou le fils qui joue. Mais c'est pas grave, no problemo. Et puis, pour me renseigner, je cherche si des gens connaissaient ce film; moi même, j'en avais jamais entendu parler. Aucune surprise, personne n'en a jamais rien eu à carrer; en même temps, c'est qu'on l'a trouvé par hasard sur Youtube, en fait; fallait donc pas s'attendre à la réputation du dernier Emmerich; heureusement qu'il ne l'a pas, d'ailleurs... Résultat, je le mate sans rien en attendre; non parce que des films pourrave des années 90, y'en a une vraie flopée, tellement que ça fait mal au bide de devoir les voir si tu tombes dessus par hasard, ou si tu les attends simplement depuis longtemps et qu'au final t'es plus déçu que les fans de Marvel devant Civil war, parce que ton âme d'amateur de petites séries b minables ( du style Virtuosity ) te chatouille les méninges pour que tu craques enfin et que tu pousses le film jusque vers ta télé, et ce dans l'espoir d'enfin tomber sur une bonne série b. Et là, bim, surprise ( mother fucker ) ! Le film est bon. Sérieux qu'il est bon, ce film ! Certes, j'avoue que c'est plutôt imparfait, que c'est bourré d'incohérences et que la première partie manque de consistance, mais mince, qu'est-ce que c'est jouissif, sérieux. "Arizona Rider", c'est un film de mecs, un film de couillus, de types qui portent leurs burnes et tabassent leurs ennemis en sous-nombre évident. "Arizona Rider", c'est l'apogée d'une violence motarde, c'est le respect de la loi bafoué par un millier d'hommes en fureur. Oui, "Arizona Rider", c'est Charlie Sheen avec une belle gueule de dur à cuire, mais un poil trop propre, peut-être. "Arizona Rider", c'est une histoire vraie qui marque, malgré le manque de constance de l'oeuvre entière, et certains acteurs pas très convaincants. "Arizona Rider", c'est Michael dans sa période post-Tarantino, et ça, c'est bon. En bref, "Arizona Rider" c'est bien, à condition de ne pas se prendre la tête pour la moindre broutille. Bike me this, Biker's Street.

Super interpretation de "Charlie Sheen" et "Michael Madsen" ! tiré d'une histoire vrai, on poursuit la déscente aux enfers d'un adjoint de sheriff d'une petite bourgade dans les resaux de trafficants organisés aux sein des motards. Cet agent à permis l'arrestation de 200 motards à lui tout seul !
Le scénar est bien fiscelé, image de qualité et bande son impecable.
Excelent !

L'infiltration réussie d'un flic dans un gang de motards et ses défits d'intégration. Rôle parfaitement tenu par Charlie Sheen. J'aime beaucoup le casting : Michael Madsen et Linda Fiorentino. Les looks font très années 90 sans être ridicules. Aujourd'hui, beaucoup de films d'infiltrations sont meilleurs, comme "Les infiltrés" pour ne citer que lui. Mais celui-ci reste correct.

Voici une série B de derrière les fagots. Charlie Sheen a vraiment fait ses armes dans les 80’s et a vu son statut passé à celui d’icône pendant les années 90. Tous ces vieux films éprouvés des 80’s sont probablement tombés aux oubliettes pour certains car datés et mal réalisés mais ce n’est pas tout à fait vrai… En effet, il faut des défenseurs pour faire face aux détraqueurs. Alors certes, ce n’est pas le meilleur polar de cette époque bien nostalgique mais il vaut le coup de s’y pencher d’un peu plus près. A la ‘Serpico’, on suit l’opération d’infiltration d’un ex-flic fraichement viré dans le milieu de contrebandiers motards plongeant dans à peu près tous les trafics. Evidemment, le scénariste de ‘Risque maximum’, ‘Rollerball’, ‘Highlander’ ou encore ‘Alien 3’ n’est (jamais) inspiré et on comprend vite que ce changement de vie va peser lourdement sur son état psychologique (tensions, flashs liés à son passé douloureux, folie, comportement violent ou suicidaire). Michael Madsen ne se foule pas, peu de présence féminine avec une Linda Fiorentano ailleurs. Pas mal de caricatures il est vrai, un acteur principal qui aurait pu cependant se donner plus de mal dans la chute vers la folie et des seconds rôles au rabais. Le milieu des bikers est vraiment mal exposé, des gros bras qui plongent dans la plus totale illégalité, c’est vu et revu ! Cependant, cela reste tout de même dix fois meilleur que la série ‘Sons of anarchy’. De même, la qualité de la photo et des costumes font prendre un coup de vieux de 10 ans au film, on ne se croirait pas dans une sortie de l’année 92. Mais tout ceci est en (petite) partie excusé par le fait qu’on aime approfondir nos connaissances concernant la filmographie souvent inégale de Charlie Sheen –et l’inégalité est belle et bien présente ici. Enfin, le dénouement est à la hauteur, reconnaissance et héroïsme comptent clairement parmi les thèmes de prédilection du cinéma hollywoodien.

On découvre, petit à petit, le "héros" sombrer dans l'illégalité qu'il devait combattre. Une histoire vrai, plutôt masculine; avec sa dose d'armes, drogues et grosses motos...