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AdriBrody
7 abonnés
557 critiques
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3,5
Publiée le 1 novembre 2023
Macadam Cowboy ou comment briser le rêve américain. Film très efficace qui, avec une grande sobriété et simplicité de réalisation, dépeint le New-York des années 1960, des rêves impossibles et de la constante pauvreté. Dustin Hoffman et Jon Voight sont tous deux excellents dans cette histoire d'une amitié ambigüe. Le film est fluide, rythmé et les personnages ont chacun une évolution cohérente. Le genre de films qu'on voit de plus en plus, qui essaient de montrer le rêve américain irréalisable (et qui le font souvent avec tellement d'effets de montage que c'est parfois risible) mais ici c'est simple. C'est peut-être d'ailleurs l'une des grandes forces du film, montrer une réalité triste et morose avec une histoire et une réalisation simples sublimés par le très bon duo d'acteurs.
Je ne vais pas le cacher, je m'attendais à mieux de ce film, je m'attendais à un autre univers, mais c'est pas si mal, ce film montre à quel point la vie peut être dure et surtout cruel. L’univers de Macadam Cowboy est assez varié, il y de l'amitié, de la tristesse...Et aussi cette étrangeté. Ce film est assez étrange mais il n'empêche pas qu'il est bien, mais je suis déçu.
On a frisé le Grand Film ! Dérangeant à l'époque, superbement interprété, il manque un "monteur" à ce film, capable de laisser sur le plancher maints plans trop longs (la scène d'orgie, l'échec sexuel du Cow boy au départ de sa première vraie "relation")et un pathos psychanalitique trop lourdingue. Une demi-réussite.
Un absent très étonnant du top 250 d'IMDB. Ce film est le premier à avoir poser le regard sur une certaine réalité sociale avec une vraie justesse, sans romancement, sans tabou. Il dresse un portrait touchant de la misère, sans jamais tomber dans le pathos, ni dans les clichés en général inévitables quand on aborde le sujet (du style : le père qui a un boulot de misère mais qui cherche à faire bonne figure devant sa famille, l'enfant en mauvaise santé, la mère désespérée par leur malheur commun,...). En effet, on évite à raison de nous présenter les deux protagonistes, tous deux criant de naturel, comme des victimes innocentes accablées par le destin ; le ton ne s'éloigne d'ailleurs jamais trop de la légèreté. Autant de choix artistiques qui paient. Très belle œuvre.
Chef d'oeuvre et trésor cinématographique. Comment passer à côté de deux rôles fabuleux, de deux personnages fascinant. Puissant, troublant à voir absolument. Un imensse bravo à dustin hoffman
Je redécouvre ce film en 2013, et j'avoue qu'il s'y dégage une telle poésie, que les personnages sont si touchants, qu'en dépit de son côté sombre et désenchanté, cela reste un réel plaisir de le revoir. Les prestations des acteurs sont évidemment excellentes, et la mise en scène est d'une liberté bien caractéristique de la fin des années soixante et des années soixante-dix. Un must.
Film d'atmosphère, s'il en est, Macadam Cowboy nous promène au sein d'un New York malade et déluré, nous servant ainsi son lot de personnages atypiques, comme le gigolo débonnaire ou le magouilleur claudicant. La bande originale, relaxante, porte la réalisation tranquille, accentuant d'autant plus la dichotomie entre celle-ci et le réel social qui nous est dépeint : extrême pauvreté, survie citadine, habitation clochardesque.
Pas un éveil de tous les instants, mais assurément un bon film, en dehors des normes viriles hollywoodiennes de l'époque.
Stop chef d'oeuvre. Une plongée dans la pauvreté, l'échec, la déchéance. avec un regard plein de compassion sur les destins brisés. Servi par un duo d'acteurs au sommet, Voight à contre-emploi complet, et Hoffman qui prend les tripes directement.
Un film à ne manquer sous aucun prétexte. Un des meilleurs du cinéma américain des années soixante: un générique inoubliable, des acteurs exceptionnels, avec en prime un passage mythique inspiré du cinéma underground d'Andy Warhol avec justement la participation d'autres personnalités "underground", telles que Paul Morrissey, Joe Dallessandro et Sylvia Miles.
tout simplement un des meilleurs films de tous les temps, poignant, drôle, émouvant, acteurs extraordinaires, et surtout, surtout, n'a pas vieilli d'un pouce ...
Film émouvant qui nous interpelle sur la misère dans la société de consommation, hormis cela j'ai trouvé le scénario ridicule avec une fin plus que prévisible. Seule l'excellente B.O et le super duo d'acteurs rattrape le tout. Je n'ai pas accroché à l'histoire que j'ai trouvé assez ennuyante, de plus les quelques flashback n'ont rien apporté aux films (surtout ceux avec Annie). Une grosse déception, mais ça n'en reste pas moins un classique que je ne regrette pas d'avoir vu.
Un de mes films préférés. Une musique mythique, deux interprétations inoubliables...Dustin Hoffman "Rico" et Jon Voight "Joe Buck" sont touchants, l'un en tant qu'infirme miteux et l'autre comme "provincial" charmant et naïf. Les flash-backs chaotiques, les moments de rêverie et la fête underground apportent une touche originale, spéciale bienvenue dans ce film, voire dans le cinéma de l'époque. L'instant où Rico imagine de façon optimiste sa future vie est une sorte d'envolée lyrique. Ce film a un aspect artistique indéniable. Mais le scénario est avant tout réaliste: le rêve américain y est sérieusement abîmé, voire cassé, ainsi que la vie dans les grandes villes (telles que New York ici). Un peu comme "Taxi Driver", ce film est très représentatif d'un cinéma dépeignant la société US des années 70 sous ses aspects les moins glorieux. "Macadam Cowboy" était même en avance sur ce sujet. Sans parler de certaines scènes assez osées pour l'époque...Tous ces éléments ont font donc un chef-d'oeuvre à voir (ou à revoir) absolument. Absolument!
Joe Buck, fier de ses principes et de ses acquis naturels, endosse une de ses chemises pimpantes et pleines de rêves. Et, comme John Wayne partait à la conquête de l'Ouest insoumis, il part à la conquête de l'Est, terre conquise et de New York, gargantuesque. Mais son costume de héros ne lui ouvrira aucune porte, et partout, ses bons sentiments se confronteront à l'égoïsme acide d'une société désabusée et individualiste. Paradoxalement, ce sont celles du milieu underground, où les valeurs humaines persistent sous de nouveaux codes, qui s'ouvriront à lui. Le froid de New York et de ses habitants contrastent avec la chaleur des espérances et des idées. "L'Emeute tempêtant vainement à ma vitre/ Ne fera pas lever mon front de pupitre;/ Car je serai plongé dans cette volupté/ D'évoquer le Printemps de ma volonté,/ De tirer un soleil de mon coeur, et de faire/ De mes penser brûlants une tiède atmosphère." Baudelaire Restent aux rêves brisés et aux malheurs, l'amertume et ,surtout, la même réalité impitoyable.