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    Macadam Cowboy
    Note moyenne
    4,0
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    179 critiques spectateurs

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    insomnia35
    insomnia35

    12 abonnés 309 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 13 mars 2011
    Malgré un scenario plaisant et des acteurs convaincants, le film se prend dans des écueils pourtant facilement évitables. Prenant rapidement du côté du mélo, on a du mal à s’attacher à ce duo charmant, mais trop pathétique. Et pourtant, la prostitution masculine était vraiment un thème fort à aborder avec moins de tragédie et plus de réalité, de dureté. Un revêtement global plus sombre aurait sans doute encore plus pris le spectateur aux tripes. Selon moi ce film ne va donc pas au bout de ses pensées, et est donc raté dans ce sens.
    Benjamin A
    Benjamin A

    647 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 mars 2014
    D'abord classé comme film pornographique à cause de la censure Américaine (très) sévère, "Macadam Cowboy", il fut reclasser en "Interdit au moins de 17 ans, après avoir gagné l'oscar du meilleur film. Il s'avère que l'academy a eu l’œil juste cette fois-ci, tellement l’œuvre de John Schlesinger se révèle puissante, dure et complexe. Il nous montre l'envers du décors du rêve Américain alors en proie à l'enlisement au Vietnam, la paranoïa post JFK ou encore les débuts d'une forte contestation intérieur venant de toutes sortes de communautés. Il filme les rues de New-York entre les marginaux, homosexuels, prostitués, la jungle rurale... à travers la relation d'amitié de deux anti-héros, l'un est un présomptueux gigolo sans le sou et l'autre un petit escroc boiteux et tuberculeux, qui se révéleront très bien écrit et très attachants que ce soit les personnages eux-même ou les liens qui les lient. Il rend son film réaliste et on croit à ses deux personnages, le récit est bien rythmé et la narration composé parfois de flash-back pour rappeler un passé douloureux est fluide. L'histoire est bien construite, intéréssante et belle, Schlesinger capte parfaitement les enjeux dramatiques qui sont de plus en plus fort au fur et à mesure que le récit avance. Les interprètes sont excellent, d'une sobriété exemplaire et sachant s'effacer derrière leurs personnages. On notera aussi une excellente bande-originale dont l'utilisation est toujours juste. Un très bon film, touchant, intelligent, puissant et finalement bouleversant, un film qui, à l'image de certaines scènes, reste gravé en mémoire.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 3 janvier 2017
    Deux excellents acteurs, l'un dans le rôle du péquenot bouseux du Texas aussi naïf que l'enfant consanguin qui vient de naître, l'autre dans celui du petit escroc minable baratineur qu'on appelle "rital". Un duo inattendu Voight-Hoffman décidément brillant dans sa décadence...

    Les deux "losers" à la dérive la tête pleine de rêves se retrouvent en butte à la dure réalité de la vie sinistre du monde implacable et déshumanisé, égoïste et hypocrite, taré etc (et on peut rajouter tous les épithètes qui vous passent par le ciboulot ou à travers tant le message répété est d'une lourdeur sans commune mesure sur les presque deux heures du film...).

    En effet, il s'agit bien d'un film "rebelle" et "social" et d'une critique résolument amère de la société, dépressive et glauque puisque le cow-boy fait le tapin (pour ces messieurs aussi) de temps à autre alors qu'il espère faire "carrière" en tant que gigolo de ces (vieilles) dames mais sans succès... car trop idiot pour ça ; l'autre rapineur est turberculeux en plus d'avoir un pied bot, résultat sans doute d'une poliomyélite passée.

    Bref, la coupe est déjà pleine mais ça ne gêne pas les auteurs qui en rajoutent encore et encore, le tout sous une musique pleurnicharde ringarde à s'ouvrir les veines en direct sur youtube. Le film est par ailleurs trop long, ce qui n'arrange pas ses affaires aussi miteuses que nos deux épaves qui subissent le "rêve américain" de plein fouet.

    Maladroit et sans recul, ce Macadam Cowboy gaspille les ressources de ses deux talents et les éparpille au vent, un vent mauvais qu'on s'empresse de chasser de son esprit.
    caro18
    caro18

    137 abonnés 2 213 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 16 août 2010
    Les désillusions d'un jeune homme naïf à New-York. Rien d'interessant.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 23 juin 2007
    L’intérêt du film réside lors des apparitions de Dustin Hoffman, après difficile d’adhérer au frêle Jon Voight.
    Starwealther
    Starwealther

    48 abonnés 1 161 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 27 janvier 2008
    Film novateur en 1969, Macadam Cowboy n'est plus, de nos jours, qu'une formalité. La liberté sexuelle, de pensée et de se comporter était à son commencement à l'époque. Vivre c'était choisir de faire les choses dans la folie sans se soucier de la morale. Schlesinger retranscrit ce phénomène de belle manière, il faut l'avouer. Les tabous les plus frappants tels que le sexe, la prostitution, l'homosexualité ou la drogue sont abordés sous tous les angles. Parallèlement, Téchiné a fait un peu de la même chose dans son film "J'embrasse pas" où un jeune homme de la campagne décide de partir pour Paris qui est pour lui paradisiaque, une vie rêvée. Téchiné a vu ça, malgré tout, d'une autre manière. Le point de vue était plus contemporain et donc moins axer sur cette envie de révolutionner le mode de vie. Malgré la performance de Dustin Hoffman, je n'ai pas réussi à adhérer à ce portrait d'une époque novatrice. Le fond n'est pas assez creusé, on reste trop dans la banalité et les dialogues sont souvent sans queue ni tête. On peut simplement féliciter la BO plus qu'agréable, le reste ne m'a pas touché plus que ça. Une oeuvre qui a terriblement vieillie. Dans un genre presque équivalent, je préfère très largement "Easy Rider" qui retrace de manière beaucoup plus intéressante et jouissive cette vie marginale propre à une génération.
    mehdi2610
    mehdi2610

    21 abonnés 925 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 juillet 2015
    Un film très moderne pour son époque qui réunit deux acteurs exceptionnels formant un duo touchant. Un conte de fée ou les héros sont un faux cow-boy et un pauvre type perdus dans le New-York de la belle époque.
    AMCHI
    AMCHI

    5 034 abonnés 5 934 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 décembre 2009
    Une descente aux enfers malsaine dans ce beau film de la fin des années 1960 qui laisse présager ce que sera le cinéma dans les années 70. Un film qui vous interpelle et qui nous montre la misère dans nos sociétés de consommation, Macadam cowboy reste toujours aussi puissant et réaliste. John Schlesinger a su mettre du rythme dans cette belle histoire de 2 losers (sans tomber dans la mièvrerie ou le mélo) qui vont connaître une belle amitié malgré leur déche totale, les 2 acteurs en question Jon Voight et Dustin Hoffman (ce dernier avec le même réalisateur jouera aussi dans l'excellent Marathon man) sont tous les 2 formidables. Très belle B.O. pour un film dur mais magnifique avec une fin émouvante mais l'humour est aussi présent avec la scène où Rico s'imagine avec Joe les rois de Floride.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 31 mai 2013
    film culte,Jon Voight avec sa gueule de jeune premier , taillé pour ce role, à l'époque ça devait faire jaser la prostitution masculine , le monde la nuit psyché les pd, les lesbos ,les transs,ma solitude, la misere humaine et sociale , hoffman était déjà una cteur surdoué mais là il transcende le role de petit loser arnaqueur , j'ai bien aimé la photo de Maryline monroe seins nus quand Voight se met devant le miroir , ce film est accompagné par une B.O de folie composé par John Barry , un vrai film quand Hollywood savait faire des films
    selenie
    selenie

    5 431 abonnés 6 015 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 février 2008
    L'histoire d'une amitié entre un rital handicapé mourrant et un faux cowboy gigolo beauf joué par deux acteurs géniux et à leur apogée. Dustin Hoffman est parfait et Jon Voight en tombeur un peu niais à l'encontre ses rôles depuis 20 ans. La force du film vaut par le lien entre l'optimisme un peu bête du cowboy loyal confronté à un ami cynique et mourrant. La fin est émouvante et réussie.
    scorsesejunior54
    scorsesejunior54

    138 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 22 mars 2008
    J'avoue être personnellement assez fan de l'époque du Nouvel Hollywood, de laquelle je suis nostalgique de par la liberté de ton qu'elle dégagea et des nouveautés artistiques qu'elle apporta au cinéma. A la fin des années 60, plusieurs films ont joué un rôle-déclencheur et il faut croire que "Midnight Cowboy" fait partie de ceux-là... Il faut croire parce qu'honnêtement, j'ai eu beaucoup de mal à percevoir ses qualités. Certes, il s'agit d'une chronique sombre et désespérée où l'on parle de prostitution (masculine pour une fois), de sexe, de drogue... Cela en fait-il pour autant un bon film ? Je ne le crois pas et ai fortement envie de remettre en cause les qualités de mise en scène de John Schlesinger. Si faire preuve de finesse, c'est multiplier les flashs-backs inutiles (enfin si, expliquer un minimum des personnages qu'il n'est pas fichu de décrire autrement) ou en faire des tonnes dans les effets visuels gratuits, alors je n'ai pas la même conception des choses. On a durant quasiment deux heures une multiplication des plans assez irritante, des couleurs très et trop marquées, une photographie un peu grossière (soit c'est tout sombre, soit c'est flashy), des séquences pseudo-psychédéliques qui sont surtout les fondements de clips crétins genre "Requiem for a Dream", des mouvements de caméras pas réfléchis (et vas-y que je te balance des zooms et que je te mets l'objectif sur mon épaule pour que ça tremble parce que ça donne un côté un peu underground), bref du très très lourd... Jon Voight surjoue sans cesse, Dustin Hoffman n'est pas dans sa meilleure forme (à part boiter et tousser, il est totalement inexpressif), les seconds rôles en rajoutent... Pourquoi s'emballer ? Alors oui on pourra apprécier quelques scènes réjouissantes de par leur humour noir bien barré mais dans l'ensemble, on a tendance à s'ennuyer devant cette overdose de style et de sentiments pas toujours maîtrisés. D'autant plus regrettable que certaines idées auraient mérité meilleur sort.
    Angela Ki La
    Angela Ki La

    51 abonnés 586 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 juillet 2014
    Eprouvant et impressionnant en même temps. Arriver à nous tenir en haleine avec une histoire aussi banale, c’est le signe d’une maîtrise sans faille. Un des meilleurs films sur la désillusion que je connaisse. Et un des rares films que j’ai vu ces derniers temps, qui me laisse une impression de maturité du réalisateur. Pourtant il est vieux le film, mais il ne prend pas une ride. Un loser déguisé en cowboy, va à New-York tenter sa chance, et tombe sur un autre loser qui l’entraîne dans sa chute. C’est l’histoire de deux losers. Le coup de génie du réalisateur, c’est son montage à la fois extrêmement « réaliste » et expérimental en même temps, entre fin du rêve américain, et capitalisme triomphant. Un montage qui en a inspiré plus d’un, de Oliver Stone à Darren Aronofsky, et j’en vois même des résurgences dans le Magnolia de P.T Anderson. Un New-York sale et miséreux, loin des images glamour de 90 % des productions hollywoodiennes. La forme très expérimentée, libre et débridée ne l’emporte pas sur l’histoire car le scénario semble s’écrire tout seul, et grâce a un duo d’acteurs dirigés de façon formidable ; John Voigt entre candeur et générosité, et un pur talent, Dustin Hofman. Parler de misère, de prostitution masculine, de fraternité, de rêve d’une vie meilleure sans des tonnes de dialogues, juste avec des flash-back, des anecdotes qui font mouche, des flash-forward ou des prémonitions, des rêves éveillés, des cauchemars issus de cet enfer urbain, tout un attirail cinématographique utilisé à très bon escient. C’est très fort émotionnellement, et ouvertement documentaire dans l’intention. Ici, certaines scènes de la vie courante frappent comme un uppercut. Et ce détour inattendu, par une Party très psychédélique, où nos deux compères volent de la nourriture, et servent de bêtes curieuses chez les bobos de l’époque, ça semble tout con, mais c’est génial. Seule solution, la fuite vers une chimère, le soleil de la Floride, mais…
    GodMonsters
    GodMonsters

    1 218 abonnés 2 645 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 avril 2010
    Un bon film dans le fond (plein d'humanité) mais pas dans la forme...
    Eselce
    Eselce

    1 200 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 4 février 2016
    Des longueurs dans tous les sens, un scénario qui s'égare. C'est finalement l'histoire d'un cowboy qui cherche à vendre son corps auprès de femmes riches. Il est habillé kitsch et le film nous lance des sortes de flash-back extravagants qui n'ont pas de sens. Les dialogues ne volent pas hauts et les scènes d'amour entre le cowboy et ses femmes sont ridicules. Je n'ai rien aimé même si Dustin H. joue bien.
    Kilian Dayer
    Kilian Dayer

    96 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 décembre 2013
    Prostitution au masculin, homosexualité, squat, traîne misère, Midnight Cowboy, signé John Schlesinger, 1969, fût, à l’image du célèbre Easy Rider de Dennis Hopper, un film hautement provocateur dans l’univers alors très policé du cinéma américain. Contesté et contestable, le film fût pour autant chaudement accueilli dès sa sorite par un public et des critiques impressionnés par le culot de son metteur en scène, par les prestations presque dérangeante, de son temps, de Dustin Hoffman et Jon Voight, pour rappel tous deux nominés à l’oscar du meilleur acteur. Débarquant de son Texas profond, Joe Buck espère profiter du vivier féminin de la métropole New-Yorkaise pour vendre son corps. Très vite endetté, crève la faim, Joe se lie d’amitié avec Rizzo, petit tuberculeux italo-américain qui l’entraînera, dans son malheur, vers un nouvel exil.

    S’il n’est dès lors pas dans mon intention d’accabler le film sous le poids de critiques acerbes et irréfléchies, je n’ai pour autant jamais accordé crédit au long métrage, révélateur d’un nouveau dynamisme à la fin de années 60 mais cruellement désuet au jour d’aujourd’hui. Si parfois, les films sont des témoins immortels d’un temps révolu, souvent passionnant culturellement, ici l’écart social entre 1969 et le 21ème siècle terni allègrement la lecture d’une œuvre qui n’est plus ni choquante ni entraînante. Que Jon Voight et Dustin Hoffman, surtout le second, soient excellents n’y changent rien. L’on accède dès lors à une narration déphasée qui fit mouche à son époque mais qui ennuie de nos jours. Témoin d’une Amérique crasseuse en pleine restructuration, John Schlesinger avait pourtant le potentiel pour inscrire son film dans l’histoire.

    Encore une fois, à l’image du film contemporain de Dennis Hopper, le trip, la folie des personnages tue dans l’œuf toute réelle volonté de faire du film une plateforme culturelle. Si John Schlesinger parvient toutefois à faire ressortir divers éléments dans son film, le plus singulier d’entre tous est cette description miséreuse du New-York des années 60 et 70, crasseux, gris, immensément peuplé de la lie humaine comme de la fortunée classe première. Les deux personnages de Macadam Cowboy ne sont pour ainsi dire pas intégrés à cette énormité culturelle qui semble pourtant englober tout un chacun. Ne trouvant pas leur place dans la Grosse Pomme, nos deux compères s’enfuient, en dernier recours, vers le soleil de Floride. Pour être honnête, si le film aurait duré une heure de plus, la Floride aurait elle aussi été symbole d’enfer pour ce texan complètement paumé.

    Critique dissidente, oui, mais peu objective car se basant sur une vision d’aujourd’hui d’un film d’hier. Si bon nombre de classiques du cinéma ont vieillis avec les honneurs, prolongation de leurs époques, témoins de l’histoire, d’autres sont désormais à archiver, aussi cruelle que cela puisse paraître. Macadam Cowboy était peut-être un chef d’œuvre il y bientôt 45 ans mais ne l’est indéniablement plus aujourd’hui. Son propos est mort et enterrés. Un film vieux comme le monde qui n’aura pas percer les âges. Seuls Dustin Hoffman et Jon Voight sont les témoins de cet ovni télévisuel qui n’emballe malheureusement plus grand monde. 07/20
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