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    Le Dernier Tango à Paris
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    Starwealther
    Starwealther

    48 abonnés 1 161 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 février 2023
    "Le dernier tango à paris" est un film emblématique des années 70, film très subversif pour l'époque, il a marqué l'histoire du cinéma par des scènes osées. Bien que désormais dépassé, ce long métrage demeure mythique par la présence de Marlon Brando en acteur principal, jouant un américain alcoolique et dépravé mais aussi par l'interprétation de Maria Schneider qui sera marquée à vie par ce rôle, la scène avec la motte de beurre n'étant pas prévue et décidée le matin même par Bertolucci et Brando lorsqu'ils beurraient leurs tartines. Le film est puissant en sentiments humains passant par l'amour, la haine, le remord, le chagrin, la passion. De plus, la musique de Gato Barbieri est absolument sublime, elle embellit le film d'une manière extraordinaire. En résumé, c'est un excellent film avec beaucoup de qualités malgré qu'il puisse être parfois très ennuyeux et manqué de rythme.
    jroux86
    jroux86

    6 abonnés 43 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 juin 2021
    Condamnée à être honnie voire moquée, on oublie la singularité de cette passion amoureuse, dans un Paris langoureux d’hiver et de jazz.
    Tentative désespérée de réhabilitation : les airs de saxo entêtants de Gato Barbieri, le diptyque de Francis Bacon en ouverture (parfaite traduction, en peinture, de l’atmosphère du film), le charme des appartements haussmanniens, les mouvements de caméra épousant les soubresauts du couple Jeanne-Paul, la dualité de la photographie (chaude en intérieur, froide en extérieur, expression en lumière des règles du jeu particulières de leur relation), la scène avec la défunte, celle de la dernière danse...
    Et Brando. Immense acteur plus magnétique que jamais. Alors rare et vieillissant, il est en quasi roue libre. Se laissant porter par les situations, jouant au gré de ses inspirations, souvent géniales (et une fois malheureuse, hélas). Et Maria Schneider, enfin, dans la fraîcheur de ses 20 ans. Dont la complicité affichée avec Brando, lors de scènes où les deux acteurs batifolent comme des enfants insouciants, partageant avec nous la plus stricte intimité de cet appartement hors du monde et du temps, reste et restera précieuse et rare, malgré ce que l’on sait aujourd’hui des conditions de tournage de la tristement célèbre scène avec le beurre. Dernier tango est un film qui nous poursuit longtemps après visionnage.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 374 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 7 mars 2021
    Le film controversé de Bertolucci ne vieillit pas bien il est comme un catalogue d'excès des années 70. L'errance impénétrable comme intrigue est un échec. Un travail de caméra improvisé avec un mauvais éclairage. Brando joue son sociopathe habituel dans cette étude de personnage sans érotisme. Tout ce que vous avez à faire en tant que spectateur est de savoir si une histoire qui implique du sexe transgressif est titillant ou si l'art consiste à échanger la fille sexy et à l'imaginer avec une nana douillette et accueillante. Si vous ne voulez pas regarder ce film vous aimez ça parce que ça vous excite c'est la même chose pour des films comme Mulholland Drive et d'autres. Je ne suis pas un fan de Bertolucci mais j'aborde chaque film avec un esprit ouvert. J'aime le fait que cela pousse très fort les limites jusqu'alors inviolables du cinéma conventionnel mais je n'aime tout simplement pas ce film dans son ensemble. Le regarder est aussi épuisant que de passer deux heures dans une maison de retraite. J'avais l'impression que mon cerveau se transformait en bouillie. Je n'ai pas peur que les films soit sérieux mais il occupe aussi un espace très rebutant, morose et très important. L'actrice Maria Schneider n'a pas été informée de la scène sois disant choquante. Le réalisateur Bertolucci a admis que Brando et lui en avaient déjà parlé et ont décidé d'utiliser un bâton de beurre pour violer Maria Schneider. Bertolucci prétend l'avoir fait ca dans un but artistique. Le fait que le réalisateur ait fait cela et qu'il s'en soit tiré est absolument dégoûtant. Une femme a été exploitée à des fins artistiques donc pourquoi voudrais je regarder un film où une femme est littéralement violée et dégradée...
    Danny_1952
    Danny_1952

    4 abonnés 28 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 février 2021
    Si le film s'en était tenu à cet appartement vide où seuls s'agitent le corps d'un homme et d'une femme en rut au milieu d'un Paris agité, je lui aurais donné 5 étoiles. Mais dès qu'on sort de ce cadre, on a l'impression de sortir d'une toile de maître. Il n'y a plus que des observateurs dont les commentaires, plus vides que l'appartement, démontrent leur incompréhension et leur futilité..
    theyoguishow
    theyoguishow

    7 abonnés 71 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 20 juin 2020
    Un film horrible à regarder, sans sens, sans histoire (quelle fin affligeante), des protagonistes sans consistance, des scènes frôlant le ridicule, des dialogues parfois exaspérant. Une torture de 2h que j'ai mâté pour faire plaisir à ma femme (on a même pas parlé du film après tellement on été consterné).
    Brando a peut-être du charisme mais son personnage est complètement absurde dans ses réactions. Maria Schneider finit par être exaspérante à répéter tout le temps la même chose... su ce film est connu pour une certaine scène, quand elle arrive, ben... on se dit juste maintenant qu'on le sait que c'était comme un viol... mais si on a vu ne serait-ce que Basic instinct, ça fait pitié c'est sûr... (ok c'est pas la même époque). Bref, un des pires films que j'ai vu. J'aurais préféré regarder les bidasses en folies c'est dire...
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 28 janvier 2020
    J'ai re-visionné hier (janvier 2020) ce vieux standard des années 70 que je n'avais plus revu depuis 30 ans. J'ai retrouvé l'atmosphère mélancolique qui m'avait glacé à sa découverte, ses décors glauques, promis à la démolition, d'un Paris de grisaille où le soleil n'apparaît jamais.

    Hors des scènes d'extérieur où un Jean-Pierre Léaud monté sur ressort se prend pour Truffaut, flanqué d'une équipe technique qu'il malmène, occupé qu'il est à tourner un film d'art et d'essai sur Jeanne (Maria Schneider) sensée être sa petite amie, on ne sait jamais vraiment où on se trouve dans ce film, on hésite entre soûlographie, bad trip et cauchemar consécutif à une mauvaise digestion.

    Brando campe ce qu'on appellerait aujourd'hui, poliment, un marginal et moins poliment un cassos'. On ne comprend pas trop ce qu'il fiche accagnardé dans un recoin de l'appartement à l'état de ruine que visite la pulpeuse Jeanne. Elle le surprend là, pas plus effrayée que ça, au coin de la cheminée où elle se propose d'installer un fauteuil. Lui oppose qu'il verrait plutôt le fauteuil face à la fenêtre. A cela, plutôt qu'à son accent, elle comprend qu'il est Américain. La scène s'achève dans une sauvage étreinte où la seule dimension véritablement érotique tient au craquement du collant de Jeanne, que Paul (Brando) arrache.

    Le reste du film est à l'avenant. On saisit laborieusement que Paul s'est arrêté un jour dans un hôtel borgne dont il a épousé la tenancière, laquelle vient de se suicider dans une baignoire qu'une employée (Catherine Allégret) débarrasse consciencieusement de ses taches de sang. Hôtel borgne dont l'unique occupant est l'amant de la disparue, un type pas clair qui découpe des articles de journaux, dont la seule fonction dans ce scénario quasi psychédélique est d'induire le doute chez le spectateur qui ne s'est pas encore assoupi. La dame s'est-elle suicidée, ou Paul, par dépit amoureux, lui aurait-il tranché les veines au moyen du rasoir-couteau dont il se sert pour se raser ? Où est-ce l'amant qui aurait commis le crime avec ses ciseaux ?

    On range l'amant dans sa boîte, on remise la belle-doche dans ses préparatifs de funérailles et on pose la morte sur le lit d'une chambre d'hôtel, cernée de fleurs, comme s'il n'existait pas à Paris, en 1971, une morgue dûment équipée. La scène de la vieille prostituée et de son micheton qui s'enfuit par les ruelles sordides jouxtant le chantier de la tour Montparnasse - micheton que paul s'en va, sans raison logique, passer à tabac -, les inserts montrant un car de CRS en faction sous le viaduc où passe et repasse le métro, semblent les composants d'un cauchemar de malade sous l'emprise d'une forte fièvre.

    Brando passe la majeure partie du film allongé, affalé, accagnardé, à soliloquer, à grignoter. Le reste du temps, il tripote Jeanne. Jeanne après qui courrent Léaud et son caméraman, son éclairagiste, son preneur de son. Léaud qui cherche à nous convaincre, à la convaincre, à se convaincre, que Jeanne est sa petite amie qu'il va épouser. Léaud qui joue faux comme Léaud a toujours joué faux de sa voix de fausset qu'il semble n'avoir jamais réussi à placer correctement. Maria Schneider joue faux aussi. Elle dénoncera longtemps après la fameuse - et pour tout dire répugnante - scène du beurre, qui ,n'aurait pas figuré dans le scénario et dont elle dira n'être pas sortie intacte. Si longtemps après que c'est à se demander pourquoi elle ne l'a pas fait à la sortie du film, pourquoi elle a attendu tant de temps pour le faire - on intentait déjà des procès pour viol dans les années 70.

    Au seuil de cette décennie où la libération des moeurs concerna davantage le cinéma et la littérature que la vie réelle et les vraies gens, Maria Schneider ne fut pas la seule actrice à aborder une carrière sous l'angle d'un érotisme mal ficelé.

    "Le dernier tango à Paris" apparaît aujourd'hui comme un malentendu. Le film fit scandale à sa sortie, mais ce fut un scandale concerté, organisé autour d'un film qui se voulait délibérément dérangeant et qui n'est que dégoûtant. Jean-Claude Brisseau tourna par la suite des films vraiment dérangeants et qui ne dérangèrent qu'après coup. Jean-Pierre Mocky se risqua sur ce même terrain avec talent, sincérité et humour. "Le dernier tango" aurait pu avoir été signé par un Max Pécas. Sa dimension historique tient à la présence de Brando, et ça s'arrête là.
    Serge K
    Serge K

    10 abonnés 347 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 janvier 2020
    On est en 2020 et je revois ce fil de 1971 , qui a bien vieilli, Marlon Brando excellent Maria Schneider aussi, le vrai Paris, ces destins croisés, 2 h de bonheur
    DaftCold
    DaftCold

    12 abonnés 213 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 octobre 2019
    Il est très bien réalisé, ça ne faut aucun doute. Mais le film est désagréable par sa narration qui change tout le temps de rythme, les acteurs qui ne sont pas toujours très juste... Et surtout, les gens qui chuchotent, on ne comprend rien, on mets plus fort et la boom, Marlon Brando gueule, alors on mets moins fort. Et ça, tout le long du film. Quand les personnages parlent à voix basse, à moins de mettre vraiment fort, on entend pas ce qu'ils disent... Sans parler de l'histoire franchement pas folle.
    Soit j'ai pas dutout aimer, mais je dois bien reconnaître que les plans, traveling etc sont bien foutus.
    Gregory S
    Gregory S

    16 abonnés 498 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 mai 2019
    Un film qui a très mal vieilli, j'ai déjà eu l'occasion de le dire mais en général les films subversifs sont les films qui vieillissent le plus mal. Aujourd'hui quand on revoit ce film on n'y trouve que du blablabla inintéressant et comme la scène du beurre n'est plus tabou il n'y a plus rien de subversif donc il ne reste plus grand chose hormis le talent des acteurs.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 16 mars 2018
    LE film qui m'a le plus marquée...j'avais 17 ans en '73, le film faisait scandale ...Il m'a transformée par sa beauté... ses images , la musique, les corps, le souffle, le désespoir et l'amour physique, tout cru, tout brut, avec le sublime et le sordide... avec le rêve innocent écrasé, sali, détruit par le désespoir porté par la mort. Je l'ai revu 100 fois, ça reste le film le plus magnifique qu'il m'a été donné de voir
    Max Rss
    Max Rss

    168 abonnés 1 713 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 22 mars 2019
    En voilà un film qu'il a fait parler de lui. Serait-il utile de rappeler le tollé qu'a provoqué cet objet lors de sa sortie en salles ? Je ne crois pas non. Seulement, il y a une question (primordiale ou non) à se poser : un film autour duquel il règne un parfum de scandale est-il forcément un bon film ? La réponse est très clairement non. Et ce "Dernier tango à Paris", en est une preuve parfaite. Réalisé par Bertolucci (en gros pas n'importe qui), ce film s'avère être une parfaite alternative à la consommation de somnifères. Bon sang, qu'est-ce que ça peut être long, lent et surtout sans le moindre intérêt. Où a voulu en venir le cinéaste italien ? Montrer jusqu'où peut aller une relation qui n'est que charnelle et fusionnelle? Jusqu'où peut-aller une histoire d'amour impossible ? Si telles étaient les questions (bonnes d'ailleurs) que se posait Bertolucci, il faut quand même avouer qu'il se prend les pieds dans le tapis et s'éclate méchamment la caboche par terre. En tout et pour tout, trois scènes de sexe ( spoiler: dont celle où une certaine plaquette est utilisée comme lubrifiant
    ), qui n'ont d'ailleurs rien de vraiment choquant. Le reste ? Du vide, encore et toujours. Du blabla qui devient vite saoulant et des scènes qui tirent en longueur jusqu'à l'extrême. Et puis, y a pas à tortiller, ça fait quand même mal au cœur de voir Marlon Brando dans un truc pareil. Et le charme de Maria Schneider n'y change rien non plus. Mon avis est sans doute définitif : ce film est purement et simplement une horreur à fuir comme la peste.
    Carlos Stins
    Carlos Stins

    69 abonnés 657 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 9 avril 2017
    Dernier tango à Paris est typiquement le genre de films où les relations sexuelles sont filmés avec beaucoup de réalisme et où le sexe féminin est exposé en permanence pour dire que "c'est un film controversé". Or il ne suffit pas d'afficher des relations sexuelles à l'écran pour un films provocateur d'autant plus qu'à côté de ça, le métrage est vide. La relation entre les deux amants n'est pas crédible une seconde, les dialogues sont plats et l'intrigue incroyablement molle. Ce film est un grand raté et ne représente que deux heures d'ennui pour le spectateur.
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    158 abonnés 2 421 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 23 mars 2017
    Dernier Tango à Paris est un film qui ne m'a pas du tout séduit.
    Je n'ai jamais vraiment aimé ce genre de film, où il est assez difficile de déterminer dans quelles mesures les relations sont consenties, ce qui peut laisser perplexe, voire perturbé.
    Les acteurs sont assez intenses dans leur jeu. Marlon Brando est excellent. Maria Schneider se débrouille plutôt bien même si elle est dominée (sur le plan du jeu d'acteur) par Brando.
    Mais en dehors de ça, je n'ai pas accroché du tout. Les personnages sont très peu appréciables, pour ne pas dire détestables dans le cas du personnage de Brando. Du coup, aucun ne m'ont vraiment intéressé.
    Les scènes de sexe sont plus dérangeantes qu'excitantes, et par ailleurs peu intéressantes sur le plan narratif ou psychologique. Donc, elles n'ont aucun intérêt.
    L'histoire est plutôt absente, ou alors assez incompréhensible. Il n'y a pas vraiment de drame. À force de jouer entre le drame et l'érotique, le film ne se trouve pas.
    Bref, un classique qui n'est pas du tout à mon goût.
    Wagnar
    Wagnar

    63 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 25 février 2017
    Ça, une grande histoire d'amour ? Ça un chef-d'oeuvre ? Vraiment, ce film ne mérite pas toutes ces critiques dithyrambiques qu'on lui accorde. Ce n'est rien qu'un film déprimant, obscène, vide, inutilement cru et complaisant. Quant à la scène du viol avec le beurre, c'est juste d'un mauvais goût achevé et je pense que c'est tout ce que la plupart des gens ont retenu de ce film. Faut arrêter de croire qu'un film provocant et polémique est par déduction un chef-d'oeuvre.
    Matis H.
    Matis H.

    11 abonnés 162 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 janvier 2017
    Au final, "Dernier Tango à Paris" se révèle bien loin de sa réputation sulfureuse. Alors, j'ai beau ne connaitre absolument pas le cinéma de Bertolucci, si ce n'est des vagues souvenirs de "Innocents", je m'attendais tout de même à largement mieux.
    Car il faut le dire, ce long-métrage est extrêmement inégal.

    Pour commencer, la narration est problématique car elle semble s'articuler autour de saynètes, qui ne semble pas avoir de lien logique entre elles et donc l'impact se trouve souvent diminué par ce qui se trouve avant ou après ce que l'on vient de voir.
    Il est toutefois impossible de ne pas trouver la relation entre Brando et Schneider passionnante, car elle est vraie, sans fioritures bien que Brando semble être absent durant certains instants.
    Cependant, le cinéaste prend une telle distance avec ces protagonistes que rien ne parvient à émouvoir, nous les observons avec un voyeurisme malsain sans jamais vraiment être concerné par l'impact que ce qui ce passe aura sur eux.
    Et c'est cette distance qui rend aussi tout les passages qui ne concernent pas ce couple si ennuyeux et superficiels, la relation entre Schneider et son compagnon est risible au possible tant tout suinte le faux, alors même que le propos du film est là.

    Car oui, c'est de cela dont parle "Dernier Tango à Paris", le redécouverte de l'amour, dans ce que cela a de passionnel, très loin de l'image mortifère et fonctionnelle que l'on peut en avoir.
    Alors certes l'exécution est parfois hasardeuse, comme avec Tom, mais elle se révèle aussi fabuleuse dans certaines scènes, à l'image du dit Tango, moment du grâce durant lequel tout ces couples déshumanisés et figés comme des automates se choquent de voir l'amour volatile de Brando et Schneider.
    C'est dans ces instants que Bertolucci réduit la distance entre nous et les protagonistes, bien plus que dans la représentation répétitive des scènes de sexe.

    Toutefois, sur ce point, on ne peut pas enlever à l'italien son sens de la mise en scène lorsque cela concerne deux corps qui se désirent, il parvient à faire ressentir toute cette tension, c'est fabuleux.
    Le long-métrage est donc tantôt touchant, tantôt ennuyeux car tout devient étrangement plat et artificiel, et, bien que cela puisse être un choix afin de renforcer son propos, la trop grande distance prise par le cinéaste rend le décalage trop important pour s'y intéresser.
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