Avis : L'Age de raison - Page 3

Pourquoi pas à l'histoire, mais la montée/évolution des sentiments du personnage principale (Marceau) n'est pas suffisamment perceptible. Même si elle passe son temps à pleurer, on s'y attache.

Inutile et mauvais. De l'argent gaché tout simplement.

L'enfant qui sommeille en nous se réveille doucement avec cette comédie onirique tendre. Sophie Marceau y est touchante dans son dialogue avec son personnage enfant alors que son personnage adulte mène une carrière internationale de haut vol. Enfant, face à des adultes dont j'estimais qu'ils ne faisaient aucun effort pour me comprendre, je me suis écrit des lettres à lire lorsque je serai adulte, pour m'aider à comprendre les enfants et surtout me rappeler de leur point de vue. Aussi ce film m'a ému aux larmes, avec un point d'orgue lors de l'ouverture de la 4e lettre. A voir en laissant s'exprimer ses émotions d'enfant enfouïes de longue date.

Mignonne et originale comédie romantique sur la question du devenir de son existence et de ses rêves d’enfant. Sophie Marceau et Juliette Chappey (Léonie Gratin dans Ducobu) y apportent leur fraîcheur et leurs spontanéité, Michel Duchaussoy y est savoureux. C’est poétique et on se laisse prendre au jeu.

L'age d'un demi-échec... Yann Samuell réalisateur de Jeux d'enfants manque pas d'idées, encore faut-il savoir comment il mène sa barque. Et bien L'age de raison commence excellemment bien sur une durée de 20 minutes qui est au final sur toute la longueur du film tout prend ride après ride. Pourtant doté d'une réalisation lécher et enthousiasmante, le tout donne un goût à la Jean-Pierre Jeunet mais pour l'histoire, cela laisse à désirer. C'est ambiance Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain en demi chaotique, ultra naïf mais là n'est pas trop le problème, le problème vient que c'est qu'au fur et à mesure et on se pose trois questions fondamentale ou l'on à aucune réponse. C'est dommage le tout était bien parti, il y avait de l'audace, visuellement c'est beau et puis Soso est littéralement magnifique à chaque instant, désirable, touchante, émouvante, vivante et expressive au maximum. C'est bête parce qu'à la base c'est beau franchement, il à de la consistance, c'est sucrés mais il s'embourbe dans du sous Amélie Poulain caricaturé. C'est dommageable de pas maintenir le tout, car Soso est splendide dedans tout comme la réalisation.

Pfiou, c'est enfin fini, je n'en pouvais plus. C'est creux, sans intérêt, Marceau y est pénible et on tourne en rond pendant tout le film en ne sachant pas où veut aller le réalisateur. A éviter...

Rien à dire sur Sophie Marceau qui est vraiment toujours très belle , délicieuse , et qui joue impeccablement.Mais ce scénario est trop louffoque , trop mal ficelé. On y croit pas une seconde. Cela frôle même le ridicule.Le personnage de cette Business Woman débordée est pourtant attachant et les rôles secondaires sont tous très bien joués, mais le principe de la découverte des lettres est trop naif.

Devient ennuyeux au bout de 10 mn...................................

Que dire ? L'idee de depart est tres bonne et laisse presager un beau conte moderne mais ensuite le scenario s'enlise, et on y croit de moins en moins. Neanmoins, j'ai bien aimé les acteurs.

Trop de bons sentiments... spoiler: Une cadre qui lâche tout rattrapée par ses rêves de gosse...
C'est gentillet mais un peu trop guimauve, c'est peut-être un message pour tous les enfants futurs grands...

L age de raison est un conte qui a pour but de nous faire réfléchir sur notre situation actuelle, sur nos rêves d enfant et les choses vraiment importantes de la vie. Le but affiché n est pas totalement atteint car on peine à s attacher aux personnages et l émotion prend assez peu. Pire les personnages finissent souvent par nous agacer à l exception des habitants de la campagne, peut être est ce là la volonté du réalisateur. Toutefois, le ton bon enfant, les images colorées et l intrigue calme nous font passer un bon moment. D ailleurs le début du film est très intriguant ce qui nous permet de vouloir à tout prix voir le dénouement de l histoire.

une comédie vraiment , très médiocre , et décevante aussi , je me suis ennuyée à mourir a regardé ceux film

Mouais, bof ! Pas grand-chose à dire sur "L’âge de raison" si ce n’est qu’on apprend que l’âge de raison survient deux fois dans sa vie, le premier provoquant le second. Alors que le scénario semble vouloir proposer une réflexion sur ce qu’on fait de notre propre vie, il est carrément plombé par son improbabilité la plus totale. En effet, comment peut-on oublier aussi radicalement qu’on s’est envoyé des lettres 33 ans plus tôt ? Comment cette working girl bouffie d’arrogance peut avoir oublié ses origines ? Non, on ne peut y croire une seule seconde car à ce niveau-là, ce n’est plus de l’oubli mais carrément du déni ! Et quand on est enfermé dans un tel déni, pourquoi s’adonner à la (re)découverte de ces fichues lettres ? Bien que ça puisse être amusant, c‘est prendre le risque de faire voler en éclats tout ce qui a été entrepris et obtenu jusque-là, alors que le désir de réussir sa vie et le carriérisme semblent être le moteur de cette business woman qui n’a rien d’attrayant en dehors de son physique. Pour être honnête, ça ne correspond pas avec la psychologie du personnage. Ceci dit, j’aime bien le message qui consiste à dire qu’il vaut mieux être quelqu’un en phase avec qui on est vraiment. En soi, ce n’est pas nouveau, mais il est toujours bon de le rappeler de temps en temps quand on voit tant de gens et la société en général perdre le sens des priorités en s’éloignant de plus en plus de l’essentiel. Seulement comme je l’ai dit plus haut, on n’y croit pas et limite je me demande même si on ne prend pas les spectateurs pour des neuneus en voyant Sophie Marceau penser que si l’autre naïf devait creuser des trous toute sa vie, il serait aimé pour toujours. Non mais oh ! Qui sait vraiment ce qu’il veut faire à l’âge de 7 ans ? Sans compter qu’au final, à cet âge-là, la petite fille semblait être bien plus futée, plus intelligente, plus sage, plus lucide que durant sa période adulte. Pire, Sophie Marceau ne dégage rien : ni empathie, ni sympathie, et encore moins une quelconque émotion. Tout juste regardable (et je suis gentil).

Bon Sophie Marceau fait ce qu'elle peut et même plutôt bien le job en apportant sa présence, son charisme et son charme toujours aussi présent, mais avec un scénario et un rôle écrits au pays des bisounours on ne peut guère attendre de miracles de ce film un peu gnangnan et non avare de bons sentiments et clichés poncifs. La petite fille de 7 ans qui s'écrit à elle même par des lettres à recevoir de façon hebdomadaire, façon puzzle et jeu de piste, lettres confiées à un vieux notaire qui s'acquittera de sa tâche lorsque celle ci aura 40 ans, c'est le début de l'incohérence et de la mièvrerie pour cette working girl, femme d'affaires implacable, délaissant ses sentiments au profit de la réussite, de l'argent et du pouvoir sur les autres. Son autre moi de 7 ans se rêvait autre chose, avec d'autres valeurs et le film va tourner autour de cette confrontation entre les 2 moi, par flash backs et même rencontres, dialogues sur réalistes pour au final dire que vouloir réussir à tout prix en écrasant les autres, en oubliant ses proches et en oubliant d'où on vient et qui on est réellement, c'est pas bien. ...
Tout est dit par cette morale désuète et triste à pleurer d'ennui.

"L'Age de Raison" est une comédie sympathique qui se laisse regarder. Cependant, je ne pense pas que l'on pourrait la qualifier de romance car pour moi, ce n'est vraiment pas le cas. Avant tout, je dois dire que Sophie Marceau, qui au départ du film, m'agaçais un peu, devient par la suite très convaincante et transpirant le naturel. La jeune Juliette Chappey, qui joue son rôle étant enfant à la tête de l'emploi et joue vraiment très bien, un possible espoir du cinéma français. J'ai trouvé l'histoire un peu lice mais jolie. Un peu simple mais assez efficace pour qu'au final, je ne sois pas spécialement déçu, même si il faut le dire, ce n'est pas du grand cinéma. Se qui me dérange, comme toujours, c'est le côté, sans cesse moralisateur auquel nous avons le droit du début à la fin. Dans la vie, on nous rabache qu'il faut faire des études pour avoir un bon métier et gagner de l'argent pour vivre et non pas survivre. C'est se que la protagoniste fait mais après on lui reproche de ne pas être se qu'elle voulait être. Mais qui aujourd'hui peut prétendre faire cela ? Il y en a peut-être 1 sur 10 000, la réalité n'est pas comme ça. Ce côté utopiste est dérangeant. Le méli-mélo de souvenirs est agréable et l'ambiance gentillette. La bande originale est douce et s'accorde parfaitement avec l'ensemble des scènes mais encore une fois, je trouve tout trop léger, pas assez de fond. En bref, un long métrage sans prise de tête. 11/20.