Un film d’une incroyable niaiserie, qu’avait heureusement évité le roman de Cronin. Le jeune Nicholas n’est un bébé soumis, son père, le diplomate sans avenir, est totalement ridicule dans son apparence physique, ses propos et naturellement, toute sa façon d’être, les personnages espagnols sont, eux, de véritable caricatures, tel Garcia, le chauffeur malfrat. La mise en scène évoque, de façon consternante, les pires réalisations de l’époque soviétique. Reste uniquement Dirk Bogarde, un véritable acteur qui s’est efforcé de donner vie au personnage du jardinier. C’est trop peu pour sauver du désastre cette lamentable leçon de morale, telle qu’on les pratiquait dans les écoles primaires de la Troisième République.