Avis : Elle s'appelait Sarah - Page 9

Voilà un énième film sur le douloureux épisode de Vel d'Hiv. Encore un très bon film sur une histoire dont notre gouvernement de l'époque est responsable et qu'il ne faut pas oublier, mais il faudrait essayer de trouver de nouvelles idées de films... Car le sujet est tout le temps traiter de la même façon...

Je n'ai pas pleuré. Mais ce film est vraiment poignant, voire bouleversant (surtout la première partie). Certaines scènes vous prennent de l'intérieur et vous retournent complètement. Ça se noue, ça se tend.. En résumé, ça fait mal.
Mais c'est important de se rendre compte des évènements de l'histoire. Et même si on sait ce qu'il s'est passé, on n'a jamais vu de nos yeux les horreurs qui se sont déroulées. Ici, tout est montré en finesse, on vit l'histoire comme si on y était, et c'est si douloureux.
La réalisation est d'une justesse incroyable, pas de flan, pas de surjeu, juste ce qu'il faut pour nous donner des émotions intenses; et les acteurs, particulièrement la petite fille et Kristin sont tout simplement parfaites.

Touchant.
Une interprétation remarquable de Sarah jeune.
Christine Scott Thomas, comme toujours, excellente actrice.
Une fin émouvante.

Pas lu le roman de Tatiana de Rosnay. Pas voulu en savoir trop à l'avance. Une histoire qui trouve sa source dans la rafle du Vel d'Hiv. Ah, mais on a déjà vu ça dans La rafle, non ? En apparence, seulement. C'est le lien entre le passé et le présent qui fournit la trame d'Elle s'appelait Sarah. Oui, mais quand même, diront les esprits chagrins, encore un film, une fiction totale, qui plus est, qui s'intéresse à cette période sombre de notre histoire, n'est-ce pas trop ? Un esprit moins chagrin répondrait que cela compense l'étrange silence du cinéma français, à quelques exceptions près (Les guichets du Louvre), sur cette période et ces événements qu'il est tellement pratique de rayer de la mémoire collective. Passons.
Elle s'appelait Sarah est avant tout un récit sur la vérité, et ses dommages collatéraux. Dans la forme, le film de Paquet-Brenner prend un gros risque en montrant en parallèle deux époques. Et, effectivement, le procédé semble parfois artificiel, et brutal, tant les deux histoires, celle de la petite fille qui se trouve en plein coeur de la barbarie, et celle de la femme d'aujourd'hui qui enquête sur le passé, ont un poids bien inégal. La sobriété de la mise en scène compense, autant que faire se peut, cette construction bancale.
Le film avance, le mélodrame, car c'en est un, se modifie, devient suspense psychologique : Sarah s'en est-elle sortie et comment a-t'elle pu vivre après une enfance pareille ? Le film répond, en partie, mais a l'intelligence de laisser notre imagination prendre le relais. Tout n'est pas explicable et le mystère d'une vie peut rester voilée. Ce qui n'est pas montré est ce qui est le plus beau et émouvant, dans le destin de Sarah, et appartient à jamais à elle seule. Comme à tous ceux qui ont connu l'horreur, que des mots et des images sont incapables de restituer.
Malgré quelques facilités de scénario, surtout dans la partie moderne, Elle s'appelait Sarah bouleverse et interpelle l'essence de notre humanité. Au côté de Kristin Scott Thomas, intense et vibrante, la petite Mélusine Mayance est incroyable. Leurs deux personnages, séparées par plus de soixante ans de distance, ne peuvent évidemment pas se rencontrer. C'est étrange, mais à la fin du film, on a l'impression qu'elles se donnent la main. Une image qui n'existe pas, entraperçue à travers la brume des larmes. Les nôtres.

Mieux fichu et moins larmoyant que La Rafle qui voulait nous entraîner sur tous les pathos possibles et inimaginables qu'un tel sujet puisse engendrer, Elle s'appelait Sarah est un drame de plus sur la déportation des juifs qui réjouira ceux qui ne s'en sont toujours pas lassés. Pas un mauvais film, juste un film de plus noyer dans la masse et qui n'arrivera pas à se démarquer.

Elle s'appelait Sarah et elle avait 10 ans en 1942, elle était juive et ne comprenait pas ce que cela signifiait jusqu’à ce qu'on la déporte au Vel d'Hiv .
J'avais peur de voir ce film, non pas que le sujet me traumatise mais qu'en France on a du mal a savoir l'aborder, surtout avec le désastreux "La Rafle" .
J'avais peur de voir un pseudo film usant de ce sujet non pas pour nous ouvrir les yeux ou le dénoncer mais pour le vendre, faire pleurer et ne jamais aller plus loin .

Pourtant ce n'est pas le cas car ce film traite intelligemment le sujet avec sa maitrise passé/présent et ses multiples questionnements .
Dénonciation du nazisme et des camps bien évidemment mais pas que, le film ouvre les yeux sur notre passé, sur les gens qui préfèrent y fermer les yeux, sur des vies oubliés, sur la vie tout simplement .
On est pas dans un simple film pathos bien que le coté larmoyant soit présent mais jamais trop appuyé . Touchant a sa juste valeur pour un film qui n'use pas des cordes habituels .
Les costumes, les figurants ou tout simplement les acteurs sont vraiment bons .

On découvre avec "Elle s'appelait Sarah" un drame intelligent et fort qui touche et questionne mais surtout qui n'use pas de clichés ou de pathos, on découvre aussi un réalisateur qui sait faire autre chose et ça fait du bien ( réalisateur de daubes commerciales pas drôle ), une bonne surprise .

Doté d'une histoire très touchante, "Elle s'appelait Sarah" se démarque donc par un scénario très bien écrit. En effet, ce dernier nous permet d'être entraîner pleinement dans un récit mêlant parfaitement faits historiques et une histoire émouvante. Par ailleurs, certains des acteurs sont très bons tel Niels Arestrup, Kristin Scott Thomas ou la jeune Sarah. De plus, la réalisation fait son travail correctement et offre une bonne mise en scène. Ainsi, le film est très réussi par sa capacité à captiver le public du début à la fin.

La narration alterne scènes du passé et scènes du présent, et on ne peut pas dire que ce choix se soit révélé très pertinent car si les passages concernant Sarah sont relativement intéressants, surtout le début en fait et la rafle du Vél d'Hiv, l'enquête de Kristin Scott Thomas, elle, ne l'est pas du tout, ce qui induit donc une dynamique extrêmement mauvaise puisqu'à chaque scène un tant soit peu correcte, s'en suit une autre assez ennuyante. Quoiqu'il en soit, le scénario dans son ensemble semble tailler à l'emporte-pièce et une superficialité certaine se dégage du film, qui ne convainc pas du tout. Même les performances des acteurs n'ont aucune saveur, aucune puissance, un peu à l'image de l'histoire qui nous est servie. Elle s'appelait Sarah ne restera donc pas dans les annales, d'autant que le thème de l’holocauste a déjà été traité de bien meilleure manière.

Ce film intelligent a l'originalité d'aborder un épisode douloureux de la guerre (la rafle du Vel d'hiv) tout en le raccrochant à notre époque. Son sujet n'en est que plus fort, car ce qui aurait pu n'être qu'une "histoire ancienne" parmi tant d'autre prend ici un relief bien plus saisissant. Tous ces personnages qui évoluent aujourd'hui (et donc par ricochet, vous et moi) ont un lien, connu ou non, avec ce passé, avec des histoires d'hommes, de femmes, d'enfants, qui ont souffert, qui ont vécu ou qui sont morts. Les secrets de famille ressortent au fur et à mesure que la journaliste avance dans son enquête (épatante Kristin Scott-Thomas). Et la vie de Sarah qui s'entrelace à l'écran n'en prend que plus de force. Au final, c'est une histoire qui est donné à Sarah, une vie qui est révélée... pour mieux perdurer dans la mémoire des vivants. C'est beau, tout simplement. L'image finale de Kristin Scott-Thomas, Aidan Quinn et la petite fille est à pleurer.

Très beau film, dur et poignant à la fois, il faut avoir les nerfs solides pour le voir.
Kristin Scott Thomas est excellente dans son rôle, elle est touchante, naturelle, elle joue avec justesse et brillance, elle a un charme et une beauté superbe.
Le scénario est très bon, tout comme les décors et lieux de tournage qui sont extrêmement bien choisis, les musiques sont prenantes, l'histoire nous prend aux tripes, on se sent concerné par cette tragique histoire, on a envie de découvrir la vérité, de savoir que malgré tout, quelques-uns ont pu s'en sortir, s'échapper de ces camps de la mort.
Aidan Quinn est également impressionnant dans son rôle, il est très charismatique, avec ses beaux yeux bleus, il joue avec retenue, subtilité et émotion, il est génial.

Gilles Paquet-Brenner a fait le choix audacieux pour son film de raconter deux histoires parallèles qui ont pour point commun la Rafle du Vel'd'Hiv' de 1942 . Le problème c'est que si l'une met en avant un travail de reconstitution et une jeune actrice convaincante ( Mélusine Mayance ) . L'autre on s'en fout totalement : une journaliste américaine émigrée en France cherche à faire éclater la vérité sur cette histoire . Le film s'embourbe alors dans des débats inutiles sur sa personne : doit-elle avorter ou non ? Et délivre au final une morale douteuse et qui nous arrive en pleine face comme si c'était le scoop du siècle : la vérité a un prix . Le réalisateur aurait mieux fait de se concentrer sur la période de 1942 et peaufiner la troublante histoire de cette Sarah , qui en voulant bien faire a fait la pire des bêtises !

une autre vision des camps de concentration (par un enfant) mais surtout nous rappelle à quel point l'homme est un loup pour lui meme...

je ne savai pas du tout de quoi parlai ce film en entrant dans le cinéma.
Et puis l'histoire commence et je comprends tres vte que je vais voir une autre version, ou point de vue de "la rafle"...
c'est dommage... le plus dmmage est que j'ai préféré de loin celui ci à la rafle, mais dans "elle s'appelai sarah" il n'y a pas de stars au casting, et ce film restera plus confidentiel aux yeux du public.
scott-thoms joue divinement bien, c'est une sacré actrice, belle sensuelle et juste.
l'histoire est poignante et réaliste, je trouve plus que dans l"a rafle", et cette double histoire est tres "sympa" si je puis dire à suivre.
les images sont belles.
j'ai beaucoup aimé de ce film qui a été une belle surprise pour moi.

Un sans faute: acteurs parfaits, réalisation impeccable, sujet fort.
Et pourtant difficile de rentrer vraiment dans l'émotion.
On en sort trop facilement.

Très beau film plein d'émotions, de suspense, d'images choc... et de surcroit, très bien interprêté par Scott-Thomas. A voir, bien mieux que la rafle !