Avis sur ABC contre Hercule Poirot

Vous être fan de comédies policières, fuyez ; vous êtes fan de la subtilité dans la comédie, fuyez ; vous êtes pas forcément accroc à la subtilité dans la comédie tant que cette dernière vous fait rire, fuyez ; vous êtes fan de l'univers d'Agatha Christie et en particulier de son personnage le plus célèbre Hercule Poirot, renoncez à la société de consommation et barrez-vous sur une île déserte (ou alors éteignez tout simplement votre télévision !!!). Que l'excellent roman de Christie ne bénéficie pas d'une adaptation fidèle, OK, mais si c'est pour ce machin balourd avec des gags éculés jusqu'à la moelle et une interprétation tout simplement catastrophique c'est pas la peine. Le jeu de Tony Randall dans le rôle du détective belge est un acte terroriste à lui tout seul. Un nanar qui n'a rien de poirotien, sans matière grise en plus.

Parodiant une enquête d'Hercule Poirot (d'après un véritable roman d'Agatha Christie) voici une piètre comédie policière qui ne décolle jamais. Mollement réalisé et utilisant des gags bien pauvres qui peinent à nous faire sourire ABC contre Hercule Poirot avait pourtant tous les éléments pour être un agréable et sympathique film du genre. Dommage.
Parmi les acteurs on peut reconnaître Patrick Newell, Mère-grand dans Chapeau melon et bottes de cuir.

Une nouvelle médiocre et pathétique adaptation d'un roman d'Agathie Christie, auteure qui se prête décidement mal à la transcription cinématographique. On peut être amusé un temps de retrouver les tronches d'acteurs du cinéma et de la télévision britannique vus dans Chapeau melon et bottes de cuir et Amicalement votre (ou celui pulpeux d'Anita Ekberg) mais c'est tout. L'humour est souvent involontaire, un Franck Tashlin plus inspiré quand il dirige Jerry Lewis, et le suspens nul. L'intrigue est alambiquée et ne capte que très peu l'attention du cinéphile. Hercule Poirot venu à Londres, c'est aussi drôle que le commissaire Maigret chez les chinois .... Les scènes au restaurant sont caricaturales, les situations improbables et les personnages ridicules véritablement méprisés par le cinéaste.

Comédie policière teintée d'humour anglais semble t-il , auquel nous sommes restés imperméables. Poirot faisant le clown ne nous plaît pas. Mais ce n'est que question de goûts. Chacun les siens.

Complètement foutraque, et complètement raté.
Que vient faire dans ce film Tony Randall, qui plus est grimé avec une fausse calvitie ?
Un seul sourire (le double strike au bowling) et un seul frémissement cinéphile : un cameo de Margaret Rutherford (plusieurs fois miss Marple à l'écran) qu'on voit ici croiser Poirot et qui dit --difficile de lui donner tort-- combien ceux qui mènent l'enquête sont nuls.