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chrischambers86
12 198 abonnés
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3,0
Publiée le 15 janvier 2024
Sans doute le plus rèaliste des segments du classique à sketches, "L'Amour à 20 ans", qui en comprend cinq au total! Celui-ci a une saveur particulière puisqu'on y retrouve le Antoine Doinel des « 400 coups » . Toute la complexitè de la vie amoureuse, des êtres est là, dans un court d'une extrême simplicitè apparente! Jean-Pierre Lèaud et Marie-France Pisier irradient de jeunesse! il èmane une certaine nostalgie d'une èpoque (le 18e arrondissement de Paris au temps des Yèyès et des cinèmas de quartier). Nostalgie aussi de l'adolescence et de l'innocence parfaitement rendue à l'ècran par des acteurs sincères et vrais! La fin est une petite rèussite...
court-métrage de 30m de 1962 très plaisant surtout si comme moi on a regardé les 3 films suivants, racontant la suite de la vie du héros Antoine Doinel (malheureusement je n'ai pas encore regardé "Les 400 coups".
Quelques remarques éparses:
- Etonnant qu'un couple des classes populaires (le beau-père de Colette est mécanicien) possède une grande télévision d'excellente qualité en 1962, année où quasiment personne n'en avait.
- La musique classique est partie intégrante du court-métrage. Parfois, elle est jouée même par-dessus les dialogues ; ça fait tout le charme de ce morceau de civilisation.
- A 19:00, le figurant devant Antoine Doinel fixe en marchant la caméra qui le suit. Détail amusant, comme si cette scène de quelques secondes était filmée à l'insu des passants d'une avenue de Paris. Une autre dame, figurante aussi, qui marche dans la direction opposée regarde également la caméra. Toujours avec ce même regard étonné, caractéristiques des films d'époques en noir et blanc où les passants n'ont pas l'habitude de voir des caméras comme aujourd'hui. Par conséquent, ce ne sont probablement pas des figurants !
« Antoine et Colette » fait partie d’un film à sketches (très à la mode en Italie à cette époque) : « L’amour à 20 ans » (1962) réunissant s’il vous plait Shintaro Ishihara, Marcel Ophüls, Renzo Rossellini, Andrzej Wajda et François Truffaut avec entre chaque saynète des photos d'Henri Cartier-Bresson. Antoine Doinel (Jean-Pierre Léaud) a maintenant 17 ans et travaille dans la maison de disques Philips. Il est toujours passionné par les livres et la musique. Abonné aux Jeunesses Musicales de France, il remarque lors d’un concert Colette (Marie-France Pisier) et va déménager pour habiter devant sa maison … et les parents (Rosy Varte et François Darbon) de l’« adopter » en l’invitant fréquemment à diner alors que Colette n’est souvent pas là et arrivera un soir avec Albert, son futur mari ! Un petit film de 29 minutes mélancolique qui est clairement un film de transition annonçant le film suivant de Truffaut de par l’attitude d’Antoine face aux filles, sa passion d’écrire des lettres et de téléphoner, ses relations singulières avec les parents de ses conquêtes … On y revoit René (Patrick Auffay), son inséparable copain des 400 coups.
Antoine et Colette fait suite au film "Les 400 coups", et on retrouve toutes les qualités de ce dernier : un Paris montré d'une très belle façon et un rythme très vif qui fait que le film n'a pas pris une ride et se regarde encore super facilement. Le tout ne dure en plus que 30 minutes, mais le scénario avance tellement fluidement que ça ne paraît pas trop court, ce film n'est pas juste un petit bonus aux 400 coups, c'est un vrai métrage avec une amourette de jeunesse assez touchante. La soundtrack est en plus excellente ! Bref, un très bon court métrage, je recommande !
Evidemment il ne se passe pas grand-chose, (mais c'est la lot des courts-métrages) mais n'empêche que la narration cinématographe est géniale, une véritable petite leçon de cinéma que dis-je une maitrise de la mise en image ! Et puis il y a cette bande son magnifique ! Le seul reproche que je ferais vient de la voix de Marie-France Pisier (curieux que Truffaut ait laissé passé ça) sinon nous avons là 30 minutes de bonheur.
Suite des aventures d'Antoine Doinel qui a maintenant 17 ans, un moyen-métrage sympathique et attachant sur les premiers émois amoureux de l'adolescent.
“Antoine et Colette” est un moyen-métrage réalisé par François Truffaut et sortit en 1962 en tant que segment du film à sketches “L'Amour à 20 ans”. On y retrouve le personnage d'Antoine Doinel, quelques années après “Les Quatre Cents Coups” et avant “Baisers volés”. Antoine a maintenant 17 ans et travaille chez un fabricant de disques. C’est lors d’un concert qu’il tombe amoureux d’une jeune fille. Antoine ose aborder Colette et obtenir son numéro de téléphone. Il lui rend alors régulièrement visite chez ses parents qui l’invitent à dîner. Ces derniers apprécient beaucoup Antoine, mais Colette ne partage finalement pas les mêmes sentiments. Antoine fait alors face à sa première déception amoureuse. Quelle joie de retrouver Jean-Pierre Léaud dans son rôle mythique. L’enfant est devenu grand et nous offre une autre consistance à son rôle. Si “Antoine et Colette” est assez pauvre dans son intrigue due à sa durée de moyen-métrage, il n’en reste pas moins un beau témoignage du passage de l’adolescence à l’âge adulte. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Ca se regarde bien. Le film est tout de même un peu en dessous des 400 coups. Il y a quelque chose de charmant pour ce film. Par contre, ça reste un film qui ne me parle pas. Je ne sais pas si c'est à cause du personnage qui est assez plat dans ce métrage.
Quel plaisir de retrouver Antoine Doinel dans ce court-métrage de 30 minutes dommage je pense qu'il aurait été intéressant de développer un peu plus l'histoire chose qu'a sûrement regretter François Truffaut. Contrairement aux 400 coups c'est un Antoine Doinel timide qu'on retrouve en face d'une Colette qui joue avec les sentiments d'un Antoine complètement perdu.
Après "Les Quatre Cents Coups" où Truffaut avait livré un portrait solide sur l'enfance, et avait ainsi révélait l'un des acteurs les plus talentueux de la nouvelle vague.
C'est en 1962 que Truffaut revient pour continuer le périple de son personnage iconique, maintenant dans une nouvelle phase de sa vie en tant que jeune adulte. Antoine vit maintenant seul et trime pour vivre sainement, on suit ses quêtes amoureuses qui tombe en ruine, et comment un jeune adolescent fait face à ses premières déceptions !
Tout ça est manié avec brio, bien écrit, et un Jean-Pierre Léaud toujours aussi sensationnel. Un bon portrait de l'adolescence, un "Teen-Movie" de la nouvelle vague, signé Truffaut.
Antoine et Colette est issu du film à sketch l'amour a vingt ans, mais vu que c'est bien et que ça fait également partie de la saga Antoine Doinel de Truffaut, c'est un peu le segment le plus prestigieux et qui a droit à une diffusion indépendamment du reste du film.
Et c'est pas mal. C'est un film sur ce que l'on appellerait la « friendzone ». Alors bien sûr il y a quelques maladresse, je pense à l'analepse montrant une scène des 400 coups pour resituer un personnage, il y avait moyen de faire plus subtil ou de ne pas faire du tout étant donné que ce n'était pas grave si l'on ne remettait pas ce personnage.
Mais sinon j'ai trouvé ça atrocement réaliste, ce gars qui essaye de draguer une fille, qui déménage dans sa rue et où finalement les parents de la fille aimée semblent plus l'aimer que la fille en question. Et là c'est réellement gênant, tout plein de situation qui empestent un malaise profond entre un jeune homme amoureux et une fille qui s'en fout un peu et c'est terriblement triste parce que mine de rien c'est assez vrai tout ça et c'est la faute à personne.
La fin est vraiment très belle avec ses photos qui s'enchaînent avec un petit air de déception.
En une demi-heure Truffaut a réussi à toucher quelque chose de juste sur les relations homme-femme et c'est peut-être ça le plus beau.
Suite des aventures du jeune Antoine Doinel après "Les quatre cents coups" dans cette initiation compliquée à l'amour, où le coup de foudre du garçon précède la relation tumultueuse qu'il entretient avec la fille qu'il aime. Truffaut filme magnifiquement le contraste entre le désir et l'indifférence, jusqu'à une fin cruelle qui introduit un enjeu passionnant, dont on aurait aimé qu'il soit traité; en somme, "Antoine et Colette" est trop court puisqu'il s'arrête au moment où ses personnages gagnent en épaisseur. Mais ce regret ne doit pas faire oublier la beauté de ce court-métrage qui met en évidence la capacité de Truffaut à représenter la fausse évolution de son personnage, plus calme en apparence mais toujours aussi passionné à l'intérieur.
Très amusant de voir Jean-Pierre Léaud de nouveau dans la peau d'Antoine Doinel, 3 ans après les quatre cents coups qui est super encore une fois et éclipse une Marie-France Pissier qui est complètement effacer et forcément détestable dans le personnage de Colette dont tout ce qu'elle dit de sa bouche sonne faux. Antoine fait sa connaissance aux jeunesse musicales et voulant faire sa conquête fait celle de des parents de Colette.
Plaisant à regarder la joie, la maladresse, l'humour et la sensibilité avec une très belle musique classique.
Un amour d'adolescent bien traité, ni niais et ni fioriture.
Doinel était avide de liberté mais enfermé par l'autorité parentale dans le premier film de François Truffaut. Il est ici libérer de cette dernière mais emprisonné par l'amour qu'il porte à cette jeune femme qui ne partage pas ses sentiments. Une histoire cruelle sur le papier, une cruauté qu'on a tous plus ou moins vécu.
Les deux appartiennent à un monde différent et Antoine ne fait pas partie du même cercle d'amis de Colette que celui: avec laquelle se défoule en soirée.
Un petit film mélancolique et de tendresse non partagé.