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    Rampage - Sniper en Liberté
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    147 critiques spectateurs

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    conrad7893
    conrad7893

    258 abonnés 1 679 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 octobre 2012
    film retraçant l'histoire d'un jeune rebel, qui va commettre l'irréparable
    à savoir tirer sur toutes les personnes se trouvant sur son chemin dans sa ville
    Dans la verve de tueurs nés
    l'acteur est froid glacial
    dire que cela s'est déjà produit dans la réalité
    Dr. La Peloche
    Dr. La Peloche

    40 abonnés 242 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 avril 2011
    Inouï ! Ce film est inouï !
    Un film direct en vidéo et c'est bien normal, vu que la majorité des gens n'auront pas la maturité (ou capacité, au choix) intellectuelle d'en comprendre le message et la porté sans se limiter à la violence visuelle. Un film. Rien qu'un film. Mais quel film !
    La première partie rend bien le temps de poser le contexte et les personnages, d'un point de vue psychologique et idéologique, tout en suivant le même cheminement qu'un thriller. Loin d'être ennuyeuse, le réalisateur à eu la très bonne idée de laisser ses acteurs en totale impro et le résultat est criant de réalisme, de naturel. Ensuite, vient la partie du massacre, tournée comme un film d'action avec une très bonne utilisation de la "caméra à l'épaule". Un usage intelligent de cette technique puisqu'il évite l'écueil du mal de crâne au profit d'un vrai souffle, d'un réel élan à l'action.
    Mais ce qui marque vraiment ici, c'est le propos. Autant "Elephant" est d'une lourdeur et d'un ennuie sans nom, vulgaire prétexte à la mise en avant du pédantisme et des fantasmes de son réalisateur, autant "Rampage" va plus loin et ne se contente pas de montrer que l'Amérique (et le monde en général) à les monstres qu'elle fabrique. Le tueur est un produit issu de ce mode de vie que nous prônons, que tout beaucoup dénoncent tout en faisant son apologie. Nous en sommes tous responsable. Non, ce produit n'est pas la cause de notre mode de vie mais également une de ses solutions. Une solution parmis les plus brutales mais pas plus que ce que nous infligons aux autres espèces, à notre planète. Un pamphlet qui nous sort de notre nombrilisme et de l'importance que l'Homme se donne par rapport aux reste du monde. Un Homme qui n'est plus qu'un engrenage du systéme qu'il a créé et qui le détruit. Une sorte de deus ex machina à la fois rédempteur et amoral. Mais est-ce vraiment une délivrance ? Est-ce vraiment amoral ?
    Uwe Boll, qui a pourtant commit les pires horreurs du cinéma a était capable de nous offrir une des oeuvres les plus brutales et profondes qui soit ! Une réalisation inventive et soignée (la scéne du bingo est prodigieuse et pourrait résumer le message du film à elle seule !) portée par un acteur plein de ressource et dotée d'une réflexion poussée mais abordable, si tant est que l'on ne se limite pas aux scénes d'action barbares. Je vous rappel que c'est un film. Pas la réalité.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 2 novembre 2012
    A partir du moment où vous optez pour du Uwe Boll, vous savez à quoi vous attendre. Comme à son habitude, le réalisateur met en image les fantasmes de son esprit malade d'adolescent révolté. C'est bête, méchant et gratuit, un jeu d'acteur collé à la truelle, une mise en scène psychédélique à vous donner la nausée... mais c'est ça la magie Uwe Boll! T'es pas content? Ben tu regardes pas et tu m'emmerdes pas. Haha!
    Horacle
    Horacle

    7 abonnés 658 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 août 2010
    Quel film! Après une première partie un peu lente dans laquelle on apprend à connaitre la vie du personnage et à le comprendre, on rentre dans l'action pour ne plus jamais en sortir. Tout n'est pas misé sur le gore, certaines scènes étant très bien faites et ingénieuses (dont celle du bingo qui est géniale). La fin est plus que satisfaisante. Bref ce film, dans la lignée d'"elephant" mais bien mieux, est tellement réussi qu'il va donner de mauvaises idées (politiquement et socialement incorrectes) à certains. A voir absolument par tous (les fans d'action bien sur mais même les autres en tant que fiction de reconstitution sur les fusillades)!
    AMANO JAKU
    AMANO JAKU

    296 abonnés 797 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 novembre 2013
    Uwe Boll continue une fois de plus à explorer l’être humain et son âme torturée avec "Rampage" (oubliez le stupide sous titre français «Sniper en Liberté» qui n'a rien à voir avec le film, n'existe pas en version originale et ne sert qu'à faire vendre plus de dvd). Nous suivons Bill Williamson, un bon petit WASP («White Anglo-Saxon Protestant», comprenez l'archétype de l'américain blanc favorisé des classes moyennes) vivant encore chez ses parents et qui rage contre tout : contre ces parents qui veulent qu’il se tire de chez eux, contre ses potes qui ne tiennent jamais parole, contre l’économie qui s’écroule, et contre tous les «parasites» peuplant la planète qui épuisent ses réserves énergétiques sans aucune contrepartie (finalement, Bill serait plutôt un WASP façon Ku Klux Klan : «White Race, Anti-Semite & Puritan», c’est-à-dire race blanche, antisémite et puritain…un vrai petit extrémiste raciste donc). Son ras-le-bol va alors prendre une forme assez inattendue et radicale. Uwe Boll s’attaque donc à l’ultra-violence et en particulier les meurtres de masse ; mais au lieu de raconter une histoire comme celles dont on a parlé aux informations internationales qui se déroulent fréquemment dans un établissement scolaire, Boll choisi d’orchestrer le méfait de son «héros» au milieu d’une ville ce qui représente un tableau de chasse beaucoup plus important et dramatique. Et là, Boll se fait plaisir : Bill se lâche totalement et laisse derrière son passage un cortège de débris ( spoiler: son « plan » commence par la destruction à l’explosif d’un bâtiment complet !
    ) et de cadavres et personne n’est épargné : hommes, femmes, ados, vieux, enfants, le «soldier of fortune» ne fait pas de pitié et est impartial…après tout, quelque soit son âge ou son sexe, un parasite reste un parasite ! Sur ce point, le titre du film est tout sauf mensonger puisque «rampage» peut être traduit par saccage, frénésie, se déchaîner ou se comporter comme un fou. En outre, «l’escapade urbaine» de Bill est soutenue par la mise en scène assez simple certes mais très efficace ici : caméra à l’épaule pour suivre le périple, avec un montage très cut rendant l’action par moment très vive à l’écran mais sans jamais être illisible (et ça c’est bien car Hollywood en ce moment crois qu’il suffit d’agiter une caméra à l’écran lors de scènes d’actions pour les rendre mémorables : NON, ce n’est pas un bon effet de style, c’est juste vomitif pour le spectateur !!). Boll arrive même à créer une certaine tension lorsqu’il fait des gros plans des yeux de Bill nous laissant juste entendre un mix sonore entre sa respiration haletante, les tirs de ses armes et les cris de ses victimes sans aucune image : tout est dans la suggestion. Et ces petits moments claustros nous laisse donc penser que Bill ira jusqu’au bout de son plan et que seul la mort pourra l’arrêter, nous poussant à croire à une fin dramatique mais assez classique pour ce genre d’histoire. Mais attention, vous êtes dans un film d’Uwe Boll, toute logique est donc à proscrire ! C’est ainsi qu’arrive la scène du bingo spoiler: : Bill rentre dans une salle où de nombreux personnes (plutôt âgées dans l’ensemble), les yeux rivés sur leurs cartons, écoutent avec religiosité les nombres énumérés par l’organisatrice. Bill continue son chemin, se faufilant entre les tables et personnes ne le remarque !! Il part boire un coup à la buvette, intervient lors de la sortie d’un numéro mais tout le monde reste bouche bée sans aucune réaction, comme s’ils attendaient qu’il parte pour pouvoir continuer leur jeu. Désespéré, Bill s’en va s’en rien faire en lâchant : « Je ne peux rien pour vous, vous êtes déjà morts… »
    Cette scène inattendue voire surréaliste nous permet de remettre enfin "Rampage" dans son vrai but : il ne s’agit pas de violence gratuite à l’écran mais de critiques sincères de notre société et de l’individualisme qu’elle engendre. Depuis le départ, Bill n’est pas véritablement en guerre contre tous ce qui l’entoure, il a certes quelques griefs à déclarer mais son geste est totalement calculé : tout n’est que pure préméditation. Celà se voit lorsque que Bill achète pièce par pièce son «armure» et si les colis n’arrivent pas chez lui, ce n’est pas par hasard (la fin du film répondra à cette question). Si Bill commence son plan en faisant sauter un bâtiment précis ce n’est pas pour rien ( spoiler: c’est le commissariat de police : ainsi il peut trucider en ville pépère puisque les flics toujours en vie s’occupent de leur établissement en flammes
    ), s’il suit un chemin précis c’est parce qu’il a une destination précise…Et pourquoi ? Mais dans le seul et unique but de servir son propre intérêt, provoquer son destin pour vivre sa vie. L’individualisme prôné par notre société dans toute sa splendeur : vous ne pouvez faire confiance qu’à vous, c’est bouffé ou être bouffé, si tu veux quelque chose, prend le par n’importe quel moyen !!! Et c’est pour cela qu’on se retrouve avec une fin bien différente de celle classique à laquelle on s’attendait à voir arriver depuis un moment. Finalement, le nouveau film d’Uwe Boll est bien plus malin qu’il n’y paraît : Bill n’est pas comme ces «autistes meurtriers» qui ont causé les tueries de Columbine, de Virginia Tech ou encore de Winnenden.
    Film coup de poing, violent, implacable et machiavélique, "Rampage" est un objet nihiliste au possible où la mort et la violence sont tellement naturelles qu’il en devient à la fois terrifiant et marquant. Avec une aisance subtile, Boll arrive à nous manipuler pour mieux nous envoyer en pleine tronche le but réel d’un esprit vil. Une vraie réussite, aussi surprenante (c’est un film d’Uwe Boll quand même !!) qu’agréable.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 16 avril 2011
    Un film qui effectivement va exciter la controverse. Bien entendu, le réalisateur n'a certainement pas voulu représenter son idée de la société à travers ce personnage sociopathe, révolutionnaire et néo-fasciste. Rampage, qui porte bien son nom, est juste une conséquence de la société spectaculaire américaine. Violent, certes, mais surtout étonnant par son dénouement et sa profondeur politique. Il ne s'agit pas là d'apologie de la violence mais d'un état des lieux clairvoyant et visionnaire. Bon travail!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 14 mars 2011
    On y croyait plus et pourtant Uwe Boll l'a fait. Le Razzie Award 2008 est revenu en force avec ce film qui freeze le génie. La réalisation est sans artifices, le jeu d'acteur est juste et le scénario génial.
    Oubliez Bloodrayne, Alone in The Dark et autre King Rising. Là, on ne parle plus du même réalisateur.
    MaCultureGeek
    MaCultureGeek

    1 031 abonnés 1 224 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 juillet 2014
    Le cinéma est à la fois un art et une industrie, une économie, même. Certains prétendent que c'était mieux avant, d'autres trouvent qu'il n'existe plus que pour le pognon, et que la créativité n'existe plus. Il est parfois vrai que le recyclage est utilisé de manière trop récurrente, mais le sujet n'est pas là. Comme dans tout art, il existe un homme qui, de par son travail, dégoûte autant qu'il répugne. Et cet homme ci, c'est Uwe Boll, réalisateur allemand qui, par l'intermédiaire du génial gâchis qu'est "House of the Dead", pensait s'introduire dans le cinéma américain. Essai raté. Puis vinrent d'autres daubes, "Alone in the Dark" et autres "Bloodrayne", qui plongèrent sa carrière dans le néant le plus absolu, qui rendrait jaloux le noirâtre espace profond et angoissant de "Gravity". Et après ces innommables fours, il y a eu comme un revirement dans sa vie : le mec s'est dit : "Puisque personne ne peut m'encadrer, je vais tous leur chier à la gueule." Importante révélation que voici, cet atroce metteur en scène complètement dénué de talent à dès lors commencé à faire à peu près tout ce qu'il voulait. Et la pire des choses, dans tout cela, vous savez ce que sait? C'était le commencement du rehaussement du niveau de ses films! Oui, au visionnage d'un Uwe Boll, on ne risquait plus de mourir d'asphyxie du vomit que l'on n'était pas parvenu à expulser! Dès lors, plus personne ne pouvait crier à l'étron filmique, à la catastrophe cinématographique, et autres insultes que j'oublie. Il fallait à présent se concentrer sur le fond de ses long-métrages, et les traiter avec toute l'attention qu'ils méritaient. Sans atteindre l'apogée d'un Scorcese ou d'un Carpenter, il avait fait son trou dans le 7e art, sans que beaucoup de spectateurs ne le connaissent, seulement ceux qui se concentraient également sur l'autre partie du cinéma, les sorties directement en vidéo. Et "Rampage" est peut être le métrage qui confirme le plus le revirement de carrière de ce réalisateur de pacotille. Jamais je n'aurai pu penser ne pas haïr un Uwe Boll avant celui ci. Bon, je ne dis pas qu'il est bon, car aux vues de ma note finale, vous avez déja pu constater qu'il ne m'a pas particulièrement plut. Sauf qu'il est loin d'être catastrophique. Si je ne l'apprécie guère, ce n'est pas parce que rien n'y est bon, c'est principalement pour une question de goûts, contrairement à "House of the Dead" et "Alone in the Dark", preuve que celui ci s'approche de très près du cinéma, du vrai, celui artistique et non fait par soucis de rente. Bon, ce n'est bien sur pas pour sa mise en scène que j'ai retenu ce "Rampage", tant elle est mauvaise et bâclée. Là, c'est sur que le mec ne change pas. Il nous sert encore et toujours la même daube, éternel mélange de found footage et d'effets sortis de l’imagination d'un mec peu commun, pour ne pas dire complètement étrange. Les zooms sont par contre ignobles, et tellement nombreux que même en étant optimiste, on ne peut passer outre et ne pas les retenir. A par quand on s'appelle Tarantino ( quoi qu'on en dise, ce mec est un monstre ), on évite ce genre d'astuces dégueulasses. La caméra bouge et tremble assez pour vous en filer la migraine, et les multiples images visiblement sans rapport avec l'action se déroulant à l'écran viendront bouleverser la logique et la tension du film. Mais si vous êtes assez patient pour attendre et passer outre cela, vous ne pourrez qu'être surpris par le message du tout. Parce que oui, Uwe Boll sait également faire du cinéma qui n'est pas que superficiel, qui possède un message derrière, suffisamment profond et approfondi pour avoir un minimum d'impact sur le spectateur. Bon, le scénario ne casse pas non plus trois pattes à un canard, mais il est plutôt bon. Rares sont les films assez fous pour libérer un psychopathe dans la rue, dans l'unique but qu'il fasse un massacre et nous fasse gicler à l'image violence et malsainités gratuites. Encore moins courants sont ceux d'entre eux qui nous propose une fin aussi peu moralisatrice et autant immorale. Suivre ce mec péter autant les plombs sera à la fois horrible et fun, un peu comme si le gars nous montrait les conséquences de se faire un petit GTA dans la vraie vie. C'est à la fois dérangeant et étrange. Certains penseront ce film comme un véritable défouloir, d'autres comme une oeuvre perturbante et sans moralité aucune. Le pétage de câble de notre héros ( qui n'en est pas un ) est plutôt bien pensé et bien amené, et parait très crédible et réaliste. "Rampage", c'est un peu si Uwe Boll se faisait son propre "Fight Club", avec l'action et le gore en plus. Il n'est pas mauvais mais n'est pas bon non plus, et c'est pourquoi je lui mettrai tout juste la moyenne. Mais je vous le conseille tout de même parce que c'est un Uwe Boll qui n'est pas catastrophique. Ainsi, vous pourrez assister et comprendre toute l'étrangeté de son art, car maintenant, son cinéma, c'en est bel et bien devenu un.
    stebbins
    stebbins

    458 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 septembre 2009
    Une expérience indescriptible. On ne peut pas dire que le long métrage de Uwe Boll mettra tout le monde d'accord - du moins s'il sort un jour dans les salles françaises - mais une chose est sûre : Rampage est un film qui touche là où ça fait mal. Si la télévision occupait déjà une place importante dans Amoklauf - oeuvre antérieure du même Uwe Boll -, elle finit de représenter la société actuelle dans ce petit bijou. Bien entendu, la critique socio-politique de Rampage pêche un peu sur le plan de la finesse : en effet, entre spéculer sur le malheur de 500 personnes et dézinguer un nombre équivalent de quidams de manière parfaitement gratuite, il y a de la marge. Uwe Boll semble donc jouer la carte de la provocation... Il confère à son film une atmosphère virtuelle, à la fois énergique et terrifiante, tout sauf inefficace. Même si le contenu de Rampage semble s'avérer douteux ( le film peut effectivement être mal interprété par un public trop influençable ), il s'en dégage une telle force que mon impression première l'emporte. Un futur film culte, un peu comme Fight Club en son temps...
    mollywood
    mollywood

    4 abonnés 66 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 janvier 2012
    Excellent film, simple et ultra efficace, Brendan Fletcher joue parfaitement. Le film tire tout son intérêt du fait qu'il ne juge absolument l'auteur du carnage mais met l'accent sur le conditionnement qu'il l'a amené à tout péter.
    DarkgothBTZ
    DarkgothBTZ

    48 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 12 mars 2011
    NUL Ca mets 10 ans pour se mettre en route, et finalement ça n'a pas grand intérêt.
    Freaks101
    Freaks101

    126 abonnés 619 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 mai 2011
    Un jeune débile pète un plomb et se transforme en mass murderer. Uwe Boll nous fait son « Chute libre » version hardcore, ou son « Elephant » mais en plus drôle et plus cynique. En tout cas c’était mon premier Uwe Boll et moi j’ai trouvé ça pas si mal.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 24 mars 2012
    Uwe boll signe ici un film honnête, mais avec beaucoup de défauts . Le film est filmé caméra à l'épaule pour renforcer le coté réalistes du film, mais on aurait très bien pu s'en passer pour certains plans ... Le film a quand même un certains nombres d'incohérences, et les musiques ne sont pas très variées . Alors pourquoi cette note ? Parce que Uwe Boll prouve qu'il est un réalisateur qui a du cran, qui sort des productions habituelles, en ne délivrant pas de vraie morale, mais juste en exposant le parcours d'un jeune qui pète les plombs .Le sujet aurait mérité d'être mieux traité, mais l'essentiel est là . Rampage mérite d'être vu, même si ce n'est pas un grand film .
    Malevolent Reviews
    Malevolent Reviews

    892 abonnés 3 207 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 février 2013
    Après avoir essuyé des échecs incommensurables et s'être fait nommé pire réalisateur des temps modernes, le réalisateur prétentieux et maladroit Uwe Boll continue d'enchainer des films plus différents les uns que les autres, se rattachant de temps en temps à ses fidèles adaptations de jeux vidéos ratées (BloodRayne II, Far Cry) tout en continuant ce qu'il sait faire de mieux : les petits films-choc indépendants. Ainsi, après son remarqué Seed et son surprenant Stoic, Boll réitère dans l'outrage irrévérencieux et signe en 2009 Rampage, film qui allait (enfin) prouver que le nouveau Ed Wood n'était pas si mauvais qu'il paraissait. Le pitch est simple : un jeune homme sort dans la rue tout de Kevlar vêtu et tire sur tout ce qui bouge, éradiquant sa petite ville sans état d'âme. Dit comme ça, ça a l'air aussi incongru qu'alléchant. Et pourtant... Rampage est une réussite, bourrine, irrévérencieuse, violente, sans concession, pleine de logique et d'actualité. En effet, aujourd'hui, n'importe quel Américain moyen peut se commander des armes en douce sur Internet, peut s'armer jusqu'aux dents et tuer de façon invincible ses concitoyens. Et lorsque Bill (Brendan Fletcher, le rôle de sa vie) en a marre d'essuyer des échecs et de se faire rabaisser, il pète un plomb, prémédite un carnage et passe à l'acte. Le début du film n'est pas très réussi : une demi-heure de présentation un poil poussive entremêlée hélas de flashforwards inutiles qui nuisent finalement au rythme et empêchent de pleinement savourer l'hécatombe telle qu'elle est : inattendue. Les frissons interviennent donc après pour ne plus jamais faiblir : Bill sort de chez lui dans sa combinaison et dézingue hommes, femmes et enfants avec un calme terrifiant de platitude. Parfois, il blague, prend son temps pour tuer une serveuse maladroite, débarque en plein milieu d'une partie de bingo pour grabataires et demande son café tranquillement. Filmé caméra à l'épaule, le réalisme se mélange à l'impossible autour d'une réalisation nerveuse, terne, froide et explosive, Boll arrivant à se contenir suffisamment pour ne pas tomber dans le burlesque. Si on aurait donc préféré un début moins foutraque et un message anti-guerre pro-humaniste mal intégré, Rampage demeure toutefois le meilleur film d'Uwe Boll à ce jour, prouvant ainsi que le réalisateur allemand peut tout aussi bien enchainer des navets ennuyeux à mourir comme de petites perles burnées et diablement efficaces. Un film à moitié-choc qui fera taire ses détracteurs.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 21 avril 2011
    Un film choc plutôt bien réalisé. Les bonnes idées sont là pour effrayer le spectateur. On assiste donc impuissants au combat d'un désoeuvré contre la société de consommation. Le plus effrayant est en effet le fait que l'on ne puisse pas prévoir ce genre de choses et que l'idée de base du tueur est une idée que nous avons tous : faire quelque chose pour changer la société. Boll livre donc son premier film réussi, mais je ne crierai jamais "j'adore ce film" car ce serait immoral.
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