Avis sur Ça détourne

Comme "Derrick contre Superman ou Eine Grosse Fünf", "Ça détourne ou Le Triomphe de Bali-Balo ou La Splendeur de la honte ou L'Invasion des Pervers polymorphes ou Le Lapin connaît la musique" aborde plusieurs types d'humour par le prisme du détournement. C'est donc de temps en temps très drôle, d'autres fois de mauvais goût, mais il s'agit dans tous les cas d'un document prouvant la vivacité et l'originalité de l'humour Canal, capable du meilleur comme du pire. Ici, c'est réussi : si l'histoire ne mène à rien, les situations sont variées et l'ensemble peut paraître sympathique aux yeux de n'importe qui.

Ça détourne ou de son vrai nom : "Le Triomphe de Bali Balo ou L'Invasion des Pervers Polymorphes ou la Splendeur De La Honte", est le petit frère du généralissime "la classe américaine". Réalisé par la même bande de trublions, le film reprend le concept de "la classe américaine" et de "Derick contre Superman", pour nous raconter l'histoire de Bugs Bunny qui cherche a créer un programme pour enfant. Destiné à un public plus jeune, le flim est moins drôle que que ses deux homologues mais tout aussi débile. Et puis on retrouve avec plaisir le capitaine Flirt (celui qui baise les ménagères et s'achète des sous pull de chez yohji yamamoto)

Ça détourne (1992), également intitulé "Le Triomphe de Bali Balo" ou "La Splendeur de la honte" ou "L'Invasion des pervers polymorphes" ou encore "Le lapin connaît la musique", est un énième détournement réalisé par Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette & Daniel Lambert.

Un moyen-métrage de 30 minutes avec lequel, le trio a détourné entre 60 & 70 films provenant du catalogue de la Warner Bros. Un subtil mélange de films en prises de vue réelle et différents cartoons, mêlés à des séquences spécialement tournées pour l’occasion, mettant en scène les deux animateurs de l’émission pour enfants "Ça Cartoon" de Canal+.

On s’attendait à en rire au point de se pisser dessus, à l’image de leur autre détournement : La Classe américaine. Sauf qu’il n’en sera rien. Certes, c’est original & amusant, mais pas au point de se bidonner, la faute aux fameuses séquences tournées pour l’occasion. Valérie Payet & Philippe Dana n’étant pas acteurs et leurs dialogues inintéressants au possible, résultat chacune de leur apparition s’accompagne d’une baisse de rythme.

Heureusement, on gardera en mémoire les nombreuses apparitions de l’hilarant Burt Lancaster, Steve McQueen, Al Pacino ou encore Sylvester Stallone.

A noter que le film fait partie d’un ensemble appelé "Le Grand Détournement", comprenant aussi Derrick contre Superman (1992) et le cultissime La Classe américaine (1993).

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"Ça détourne" est un court métrage composé d'extraits de séries, de films et de dessins animés de Warner Bros, sur une toile de fond composés d'extraits de l'émission "Ça cartoon". C'est sans doute le détournement le moins drôle des trois du "Grand Détournement".

Après Derrick contre Superman, Michel Hazanavicius et Dominique Mézerette (cette fois, accompagnés par Daniel Lambert) continuent leur cycle Le Grand Détournement en passant du court au moyen métrage. Diffusant ce nouveau volet à la période des fêtes de fin d’année, ils décident d’adapter leur technique du remontage d’images d’anciens films à l’émission Ça cartoon. Le résultat donne donc Ça détourne également intitulé Le Triomphe de Bali-Balo ou La Splendeur de la honte ou L'Invasion des pervers polymorphes : Le Lapin connaît la musique et crée une histoire où des séquences originales mettant en scène les présentateurs de l’émission (Philippe Dana et Valérie Payet) mélangés avec des extraits redoublés de dessins animés, de films français et étrangers, en couleurs ou en noir et blanc, et de séries télévisées. Le résultat, comme Derrick contre Superman, est sympathique et fait souvent sourire mais reste peu marquant. Le résultat sera nettement plus convaincant quand Hazanavicius et Mézerette clôtureront ce cycle en passant au long métrage avec La Classe américaine.

Des calembours, des détournements irrévérencieux à gogo, des blagues parfois vulgaires, mais qu'est-ce que c'est drôle ! En plus d'un montage très subtil, les scénaristes Michel Hazanavicius, Daniel Lambert et Dominique Mezerette font un excellent travail d'écriture et de doublage.
Ils réalisent des mashup géniaux en reprenant de vieux films cultes et en remplacent les dialogues originaux par des répliques hilarantes pour les "Grands" du cinéma comme Marlon Brando, Yves Montand, Al Pacino, Steve McQueen, Jean Gabin, John Wayne, Sylvester Stalone ...