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Un visiteur
4,0
Publiée le 16 mai 2015
" Parce que, dans le fond, hein, nous sommes tous des Olibrius... "
Dans ce court métrage d’une quinzaine de minutes, William Windrestin nous emmène dans son sillage. Il nous laisse la liberté à chaque croisement, dans chaque virage et dans chaque miroir de le quitter, de continuer notre route seul. Parce que seul, il l’est. En menant ce projet à son terme, avec des moyens sommaires, il veut nous amener dans son univers. Du blanc, du noir, du noir, du blanc. On y retrouve la voiture blanche des seventies, les lunettes rondes du physicien un petit peu dérangé, les boucles et les sentiers. On sent une inspiration ou des clins d’œil à Charlie Chaplin ou plus récemment un petit goût de « The Artist ». En parlant du goût, c’est comme les épinards, soit on aime soit on n’aime pas. Alors sans floper ce petit bijou, la fin n’est pas celle à laquelle vous pourriez vous attendre. Installez-vous bien à l’arrière de cette voiture, rassurez-vous la ceinture n’est pas encore obligatoire, et savourez ces 15 minutes de passion offertes par le réalisateur du coin.