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    Only God Forgives
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    2,4
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    1 602 critiques spectateurs

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    Félix F
    Félix F

    204 abonnés 2 423 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 mai 2013
    Un anti Drive, un film assez dur, pauvre en dialogue mais d'une rare intensité. Un genre qui ne plairait pas à tout le monde, mais qui à vraiment un personnalité hors norme et hors du commun par rapport au cinéma du moment.
    Damien Chainel
    Damien Chainel

    18 abonnés 25 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 23 mai 2013
    Même Dieu ne pardonnera pas cette daube ! (Ce n'est pas de moi, mais c'est exactement ce que j'en pense !). Un film à ne SURTOUT pas aller voir, même gratuitement, même saoul, même stone, même endormie, même dépité, même pour combler un jour de pluie ! Même les fans de l'excellente Kristin Scott Thomas (dont je fais partie) n'en auront pas pour leur plaisir, tant la belle (qui ne trouve même pas ici son salut) n'apparaît que de manière succincte (mais que diable est-elle allé faire dans cette galère ?????) ; il me semble d'ailleurs que la presque quasi-totalité de ses scènes marquantes sont dans la bande d'annonce ! Je n'ai rien contre la violence au cinéma, celle-ci ne me dérange pas quand elle s'inscrit dans un grand ensemble, quand elle se veut troublante et se justifie par la mise en abîme ou la mise en avant d’un écueil de psychologie ou de réflexion ! Là c'est de la violence bête et méchante, sans intérêt, sans histoire, sans fond, sans forme et inutilement gore, de quoi faire passer « Hostel » pour un vulgaire cartoon ! Les dialogues sont soit absents, soit RIDICULES ! Le film ne raconte rien et est d’un ennui à peine croyable au vu de sa courte durée. Enfin, l’acteur, Ryan Gosling, qui transcendait « Drive » et lui donnait toute sa dimension dramatique et sensible, est ici d’une nullité quasi improbable. Il ne joue pas, il n’interprète pas, il n’a aucun charisme, il se révèle seulement pitoyable ! Les seuls éléments positifs, les seuls points d’accroches tenables, restent : la musique (quoique trop présente, mais il fallait bien combler les vides béants de ce nanar cinématographique), mais comme cette critique juge d'abord et avant tout le film, je ne prendrais pas en compte cette BO dans ma note finale ; deuxième point plutôt réussi, la photographie et le choix des lumières qui soulignent un travail esthétique. Mais ce travail technique acharné m’a plongé dans la perplexité tout au long du film, plutôt que de faire joujou avec une dizaine de spots et trois quatre néons, le réalisateur n’aurait-il pas pu prendre le temps d’écrire son film, de soigner sa réalisation et de chercher à diversifier ses pistes d’inspirations pour la mise en scène, qui est d’une platitude consternante et vomitive, surtout quand on voit ce navet juste après « Le Passé » d’Asghar Farhadi dont la mise en scène est magistrale et magnifiée ! Bref, j'avais adoré « Drive » (parmi mes films préférés de cette année-là, 2011), autant celui-ci n'a franchement pas volé son zéro pointé ! Circulez, il n'y a rien d'autre à voir ici qu'un embouteillage au feu rouge ! Mais pire que tout, encore, le film s’offre le luxe d’être d’une prétention à la limite du supportable et du concevable, tel un très mauvais élève qui n’en fichant pas un rond, trouverait l’incongru moyen de se payer le luxe d’accuser et de mettre en cause son professeur. Affligeant et consternant !
    jujutiti14
    jujutiti14

    9 abonnés 196 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 23 mai 2013
    J'aimerais que ma critique soit aussi violente que le film ! On s'emmerde pendant 1h30, et détourne les yeux de quelques horreurs ! On attend une demie heure pour que Ryan Gosling sorte une phrase de sa bouche ! Des décors et des images sombres, des dialogues inexistants, et une musique angoissante pour combler !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 23 mai 2013
    Refn renoue avec sa fibre bizzaroïde de "Inside Job", mais plutôt que de nous balancer de la pure abstraction déstructurée dans nos cerveaux, il équilibre cette approche formelle par des scènes de violences originales (un peu à la cinéma coréen), et d'autres de froide ironie cinglante, notamment le dîner entre Gosling, sa fausse fiancée, et sa mère à la fermeté castratrice dans un maquillage de velours (sorte de blonde peroxydée d'Animal Kingdom, téléportée en Thaïlande, avec quelques années en moins au compteur). Comme dans Drive, où le beau héros blond rebelle était un pur psychopathe quasi dépourvu d'émotions humaines, il s'amuse avec les codes du genre : ici le vrai personnage principal est le méchant thaï, chef policier épris d'un véritable sens de l'honneur juste, à priori moins barré dans sa tête que toute la galerie de profonds névrosés qui compose le film, mais qu'il applique à sa manière, sadique, folle, avec une impitoyable souplesse. Gosling incarne le pur produit d'un inconsolable manque d'amour parental, et d'une culpabilité liée à la manipulation d'eux sur son esprit qui le mènera au bout de lui-même, nulle part. De l'art d'être un paumé... Et d'en faire un film. C'est réussi de ce point de vue là, un ovni anti bling bling pourtant à paillettes made in Thaïlande, les cow-boys sont allé trop loin à l'ouest... Only God Forgives, comme un dragon qui dort, à voir dans la pénombre, pour ne pas le réveiller, avant de retourner à l'air du dehors sur la pointe des pieds.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 16 juillet 2013
    Refn avait fait frémir avec "Drive" dont il n'avait pas signé le scénario (un signe?) et c'était avec énormément d'impatience et de joie que l'on s'apprêtait à retrouver toute l'équipe sur un nouveau projet. "Only god forgives" est, après l'avoir enduré une heure et demi, un total échec. Une œuvre arrogante destinée à promouvoir les métaphores scénaristiques pour desservir une toile de fond peu intrigante. Des personnages sans saveur, une mise en scène étouffante. Une œuvre qui s'auto proclame complexe dont on parvient aisément à comprendre le sens. Ce qui énerve finalement, c'est la volonté du cinéaste à vouloir rendre incompréhensible une histoire dont on perçoit tous les enjeux dés la première demi heure passée. Il y a de l'idée, mais pas de recherche. Ryan Gosling passe complétement à coté de son sujet et oublie de faire ce pour quoi il est payé : interpréter. Ses silences répétitifs épuisent. Aucune émotion ne parvient jamais à se lire dans son regard. Bref, aussi captivant qu'un caillou sur une montagne. Une totale arnaque.
    Martin P.
    Martin P.

    42 abonnés 263 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 juillet 2013
    Eh bien !...

    C'est le genre de film quand t'en sors tu sais pas quoi penser tellement t'as pris une claque à tous les niveaux. D'abord tu te dis que Refn se fout un peu de ta gueule quand même qu'il fait chier à ne pas tout nous donner tout de suite (je dois admettre un léger manque de rythme) quand t'en as envie (façon Drive qui était LA tuerie de ces dernières années) PUIS quand t'y repenses reste les scènes chocs rares certes mais la rareté fait aussi la préciosité ! Et puis un danois produit par Hollywood qui fait un film thaïlandais en se foutant de la gueule des ricains c'est pas tous les jours !

    Gosling (anti héros à la recherche de réponses) n'est pas fulgurant mais efficace, le méchant Chang (qui est le héros // le "Dieu" du film) est cool mais la mention spéciale de perf' d'acteur revient à Kristin Scott Thomas, caricature de la Godmother ricaine.

    Reste aussi la beauté de l'ensemble, avec des plans millimétrés, une photographie kubrickienne 2.0, une musique rythmant parfaitement le tout et très bien choisie et la conviction d'avoir passé un moment de Cinéma privilégié et surtout INEDIT.
    BlueSkull
    BlueSkull

    58 abonnés 523 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 25 mai 2013
    Voilà un film que j'attendais déjà depuis un petit moment. Nicolas Winding Refn nous avait offert un très bon Drive et un Bronson plutôt sympa. Ce que je connais donc de sa filmographie était relativement positif. Et le réalisateur revenait donc avec ce Only God Forgives qui s'annonçait excellent. Si l'on y retrouve un esthétisme travaillé comme ses long-métrages précédents, ce film est cependant un royal échec. Pourquoi ? Déjà une première indication : où est le scénario ? Honnêtement, cela ne tient pas debout, le déroulement de l'histoire n'a ni queue ni tête. Mais comment ne pas parler de ce montage hallucinant de mollesse ? Certains plans longs peuvent servir l'intrigue (on sait que c'est l'une des marques de fabrique du réalisateur Danois), mais ici ils n'ont aucune utilité. Le nombre de plans s'attardant sur un personnage immobile ou seulement en train de marcher est affolant. Rien ne fonctionne. On peut également parler des dialogues qui tiennent facilement sur un ticket de métro. J'adore Ryan Gosling, mais son personnage d'autiste dealer étant inintéressant au possible, ce dernier fait pâle figure. Les autres personnages sont sûrement tout aussi ridicules entre le policier chanteur/samouraï et la mère castratrice, le casting est gratiné. Même la photographie avec l'éclairage aux néons devient très vite lassante passé le premier quart d'heure. Il n'y a pas grand chose à garder de ce film, Nicolas Winding Refn est une parodie de lui-même. Une énorme déception...
    AlphaWolf
    AlphaWolf

    61 abonnés 805 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 4 octobre 2013
    Winding Refn est resté fidèle à lui-même avec ce Only God Forgives, et cette fois le public commence à réaliser que le Danois est certes un très bon technicien visuel, mais que pour raconter une histoire — ce qui est quand même le but premier d'un film — il ne vaut pas grand chose.
    Et même ici, la forme devient par moments presque caricaturale, pour ne pas dire ridicule, avec ces effets de style poussés à l'extrême (ralentis, pénombre, entre autres) qui servent à masquer un vide scénaristique certain.
    Car c'est bien là où le bât blesse comme toujours chez NWR. L'intrigue est ultra basique, étirée à outrance, et la narration pénible car trop hachée notamment par des transitions brutales qui cassent la dynamique du récit. Le film ne dure à peine que 1h30, mais on s'ennuie, il ne se passe pas grand chose et le peu de développements offerts est prévisible au possible. Et par-dessus tout, on doit encore une fois subir cette violence exacerbée qu'on a toujours du mal à justifier.
    Rida B
    Rida B

    23 abonnés 17 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 22 mai 2013
    j'y reviens et considérant "drive" comme un chef d'œuvre que j'ai visionner une dizaine de fois, je peut vous dire que "only god forgives" est une daube monumental!!
    mais putain qu'est ce qui c'est passer dans la tête de refn pour oser nous sortir ce truc que je n'arrive même pas à définir. J'avait envie de traverser l'écran pour baffer Ryan et de botter les fesses du caméraman pour qu'il accélère le pas!!
    ok avec drive refn à su maitriser avec brio ce genre de mise en scène ralenti qui monte en pression pour exploser autant là mais putain que c'est mou mais que c'est mou et incompréhensible même Ryan (tu veut te battre... WT!!!)n'a pas su élever se film et personne ne l'aurait pu d'ailleurs... Donc à éviter si comme moi vous étes fan de l'acteur et que vous voulez continuer de le soutenir car pour le moment j'ai envie de le fracasser pour se mauvais choix de film... tu m'étonne qu'il ne c'est pas pointer à cannes...
    Ps: refn tu me doit 20€ enfoiré
    Valerie M
    Valerie M

    25 abonnés 192 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 22 octobre 2013
    Enorme deception pour ma part... Meme la photographie et la bande son remarquables ne peuvent sauver ce naufrage... De plus je pense que le film va longtemps souffrir de sa comparaison avec (l excellent) Drive... Bref, on s ennuie ferme!!!
    ConFucAmuS
    ConFucAmuS

    472 abonnés 920 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 octobre 2013
    Enfonçons d'emblée une porte ouverte: si en allant voir Only God Forgives, vous vous attendiez à un erzats de Drive, la déconvenue sera de mise. Car dès les premières minutes, le ton est donné. Si le précédent film de Nicolas Winding Refn épousait une ambiance nocturne presque onirique, ce nouvel opus tend plutôt vers le rouge sang et le cauchemar. On a peut être l'impression de retrouver le même personnage mutique dans les deux longs-métrages, mais son chemin diffère radicalement de l'un à l'autre. Drive élevait son héros au rang de créature hypersexuée et mythologique, Only God Forgives décide de mettre à mal sa masculinité. Julian (Ryan Gosling) est chargé par sa mère - Crystal (Kirstin Scott Thomas, mémorable dans un contre-emploi qui ne l'est pas moins) - de venger le meurtre de son frère ainé. Sa route va rapidement croiser celle d'un mystérieux Chang, policier adulé par ses collègues pour son intransigeance. Un pitch qui sent bon le sang, la sueur et la testostérone? Winding Refn parvient à respecter le "cahier des charges" dirons-nous tout en donnant un sacré uppercut au genre. Julian est le contre-point parfait du Cascadeur de Drive, tant son périple va lui en faire baver. Là où le déjà cultissime conducteur à la veste ornée d'un scorpion semblait invincible, Julian lui semble complètement impuissant face aux rouages de l'intrigue (aussi mince soit-elle). En dire plus serait dommage, tant la surprise de le voir ainsi amoché (au propre comme au figuré) nous saisit. Winding Refn nous gratifie une nouvelle fois d'une réalisation absolument superbe, d'une élégance folle. Le problème du film? Ce côté très hermétique, laissant finalement peu de place à l'émotion, empêchant presque le spectateur de s'immerger complètement dans cet univers froid et glauque. Une expérience très intéressante, à défaut d'être fascinante comme Bronson ou...Drive.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 24 mai 2013
    Je suis vraiment bon public, et pour tout type de film, du genre la personne pas compliquée qui aime tout.
    Mais là je ne peux pas! C'est lent, lent, lent et long!
    Les personnages se déplacent à 2 à l'heure, les blancs sont énormes, il doit y avoir 4 répliques dans le film, on ne comprend rien.
    En même temps il n'y a rien à comprendre. Même la scène finale qu'on attend... n'arrive pas, c'est le générique...
    Une vrai merde, gardez votre argent!
    Louis Morel
    Louis Morel

    37 abonnés 850 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 juin 2013
    Dans un pure exercice de style, Nicolas Winding Refn nous propose une relecture contradictoire de ce qui put être "drive" s'il avait été un cauchemars. Visuellement sublime, le film n'a aucune autre prétention que de dépasser le stade d’expérience sensorielle unique, et en cela il est une réussite.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 17 juillet 2013
    Pour commencer, je n'ai pas encore vu le fameux Drive. Il me sera donc difficile de faire une comparaison entre les deux films, tant mieux. Bon, on adore Ryan Gosling. Il est beau, dégage un truc en plus, a un charisme stellaire indescriptible, ok ! L'esthétisme est plutôt soigné, quoique qu'un peu dégueulasse parfois à mon goût. Les tapisseries aux grands motifs, les néons rouges et les statues dorées, c'est sympa cinq minutes mais le visuel devient vite surchargé, lourd, trop coloré, sucré, gluant,... On en refait presque une crise d'épilepsie. Le scénario est quasi inexistant, oui. Cela ne me gène en rien, je suis même très adepte des scénarios simplistes, notamment avec Tarantino. Seulement, quand on a une histoire aussi courte, on se doit d'assurer derrière. Et là, ce n'est pas le cas. J'ai adoré les scènes de "trans" avec ses longues périodes sans dialogue et ses musiques envoûtantes. D'ailleurs, si vous ne savez apprécier un film que dans le fond et pas dans la forme, j'entends par là, si vous n'êtes pas vraiment sensible au visuel d'un film, n'allez surtout pas le voir. Bref, je disais que j'adorais ces longs temps-mort de planes intenses. Je pense d'ailleurs que c'est pour cela que le film a une aussi mauvaise critique. Les gens n'ont pas su apprécier cette beauté plastique. Ils ont donc trouver le film interminable. Les raisons pour lesquels je n'aime pas ce film sont totalement différentes. D'ailleurs, je ne me suis pas ennuyé une seconde. Le problème est donc dans la narration, cette histoire qui ne prend jamais fin, avec des virages incessants, pour rien d'ailleurs. C'est d'un classique alarmant, sans originalité, sans réel extravagance alors le réalisateur a voulu rajouter des délires bizarres pour nous berner. Mais qui veut n'est pas Kubrick. L'auteur reste figé dans son esthétisme, et le peu d'avancées scénaristiques ne tiennent pas la route. Lorsqu'il y a un dialogue, c'est juste pour balancer de la fausse provoc, genre la mère raconte à sa "belle fille" que son premier fils en a une plus grosse que le deuxième. Mh... pertinent. Les ralentis sur les scènes "gores" sont aussi très lourds. Cette façon de filmer une plaie ouverte au ralenti, boyaux et tripes se balançant dans le vide, histoire d'inspirer du dégoût au spectateur, c'est un peu racoleur quand même. On veut tellement montrer le côté dramatique de la situation que ça en devient caricatural. L'auteur aurait gagné en prenant un certain recul sur l'histoire, sans en faire des caisses à chaque cadavre.
    De plus, la fin est risible. Je ne fais pas parti de ces puristes qui pensent qu' "un film doit toujours bien se finir, sinon, c'est ridicule" mais il faut quand même que la boucle soit bouclée, de façon ironique, cynique, n'importe comment mais il faut apporter un sens certain. Ici, on part dans des délires grotesques où le gars spoiler: ouvre le bide de sa mère, plonge les mains à l'intérieur, pour montrer qu'il n'a pas franchi son complexe d’œdipe
    . Du moins, à ce que j'ai compris. Après, il est vrai que chacun doit se faire sa propre interprétation, mais l'auteur aurait du légèrement être plus explicite. Ici, il passe pour un prétentieux : "Non mais vous ne pouvez pas comprendre mes choix, l'art est subjectif".
    Bref, tout est pompeux, lourd, trop baroque, même si ce film est bourré de scènes incroyables. Certains défendront ce film en prétendant qu'il est underground, contre culture. Peut-être, mais ce n'est pas parce qu'un film n'est pas commercial qu'il est forcément bon. Ce film, c'est de l'art à l'état pur, oui. Mais du mauvais art. Après, à vous de juger ! Contrairement à d'autres critiques, je ne vous conseillerais pas d'éviter ce film. Je crois qu'il est beaucoup trop personnel pour cela. Les interprétations peuvent vraiment être différentes. Je peux même comprendre que l'on considère ce film comme un chef d'oeuvre. L'auteur teste notre sensibilité, c'est déjà une bonne chose.
    +1 pour la bande son qui, comme celle de Drive, est extraordinaire.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 22 mai 2013
    Qu'elle épreuve c'est de surmonter sa crainte quand on se retrouve menacé d'un coup. Avec Only God Forgives je m'attendais à un film coup de poing, alors dès la première séance possible je me suis pressé d'aller prendre ma place dans la salle que j'espérais voir se transformer en ring de boxe. Mais l'arène est restée pleine de rangés de sièges et le combat promis n'était finalement que le miens contre l'ennui. La salle de cinéma est restée salle de cinéma (pourtant les spectateurs étaient sages) et le réflexe de regarder l'heure est revenu. Comme Cronenberg avec Cosmopolis l'année dernière, Refn arrivait sur la croisette avec un projet emballant et plein d'espoirs pour son acteur vedette devenu super star et idole des jeunes. Voila donc de nouvelles promesses non tenues.
    Des couleurs fluorescentes, des ralentis et une ambiance musicale électro, voilà les outils qui faisaient l'une des forces de Spring Breakers et qui sont à nouveau utilisées cette année. L'image est très belles et les décors bien utilisés. La photographie est précise et visuellement c'est très joli. Pour les autres procédés c'est raté. Avec la musique comme les ralentis, l'abus alourdit le film. Quand elle couvre la réponse à une question intéressante ou carrément une chanson, la musique est de trop et nous extirpe du film. Quand une scène happe par son charisme elle se retrouve gâchée par de ralentis grossiers et inutiles.
    Only God Forgives ne raconte rien de plus que son pitch de départ. La faute à des scènes trop abstraites car voilées par un montage parfois trop appuyé, la faute à des personnages qui manquent de volume. Ryan Gosling ne sort pas de son registre inexpressif, certes délicieux dans Drive mais inutile dans cette histoire qui fait appel justement à l’extériorisation des sentiments. Sa violence monte crescendo mais seul son corps parle car ni ses paroles ni son visage ne dégagent quoi que ce soit. Kristin Scott Thomas rempli ce vide par une prestation impeccable et un personnage captivant (le seul) par sa perversion et son érotisme muselé.
    La violence frappante est tout de même là, superbe scène de combat aux poings et au point. Un scénario vide de propos et des propositions maladroites pour 1h30 qui en parait deux interminables.
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