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    Only God Forgives
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    2,4
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    1 602 critiques spectateurs

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    Beerus
    Beerus

    48 abonnés 59 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 mai 2013
    Nicolas Winding Refn revient dans une veine moins grand-public, avec son nouveau film. Après Drive qui l'avait popularisé, ainsi que Gosling devenu une Star (et qui finit par se faire démolir la tronche, un retour de manivelle en quelque sorte). On est plus proche de Valhalla Rising mais sans le côté viscéral. La photographie de Larry Smith, aux teintes rougeâtres est somptueuse, la mise en scène comme toujours virtuose, quoi qu'un peu maniérée, le casting au top, Gosling donc fait du Gosling mais le fait bien, Scott Thomas en mère vacharde, Tom Burke alias le frèrot Billy complétement halluciné, puis Vithaya Pansringarm, tout simplement démentiel dans ce rôle de flic presque mystique. Le scénario tient sur un ticket de métro, mais ce n'est important. Les plans sont étirés, les dialogues, choisis, Bangkok n'a jamais été autant magnifiée. Quant à la BO de Cliff Martinez, elle est formidable.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 mai 2013
    Un film dont les personnes en parlent, que ça soit positif ou négatif, en tout cas il fait parler.
    Comme Hiroshima mon amour en 1959 ou Pulp Fiction en 1994, Only God Forgives est très fortement hué, mais il sera considéré comme un chef d'oeuvre dans quelques années.

    Ryan Gosling continue dans sa lignée d'acteur muet, après Drive et The Place beyond the Pines, il a un énorme talent et ça faut le reconnaître. Pour les autres, Kristin et Vithaya sont fabuleux dans leurs rôles.

    L'ambiance du film est dingue! Minimaliste, hypnotique on est hantés du début à la fin. Les plans sont magnifiques, ultra léchés, colorés, lumineux. Et en plus de ça la B.O. est comme pour Drive avec Cliff M. superbe, elle renforce le visuel des plans.

    Pour moi ce film est un petit bijoux, une oeuvre d'art. Un vrai tableau en mouvement. Un film presque incomparable avec les autres. FILM CULTE.
    Tarasboulaba
    Tarasboulaba

    26 abonnés 155 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 22 mai 2013
    Qui ose noter 4 étoiles un SOUS NAVET comme ça ? Les producteurs ? Dire que c'est ennuyeux serait trop soft: c'est bien pire. On baille devant tant d'inaction. Des scènes minables et interminables se succèdent dans un décor rouge (sans doute pour nous effrayer), sans lien entre elles et parfois sans aucuns dialogues. Kristin Scott Thomas grimée en pute vulgaire est aussi ridicule que le pauvre Ryan Grosse ligne qui reste de longues minutes sans rien dire, mais en souriant comme si il avait reçu un coup de poêle à frire sur la tête. Mais le plus ridicule est le kamikaze à 2 balles. Le vieux flic grassouillet qui se prend pour Uma Turman dans "Kill Bill" en ouvrant des ventres et en coupant des bras, sans qu'on n'y comprenne rien. Et après, on le voit déguisé en vieux dandy, en train de chanter un slow sirupeux dans un bar-karaoké complètement kitch. J'avoue qu'au bout d'une heure, j'ai fait comme 3 autres personnes avant moi: je me suis cassé pour ne pas subir plus longtemps le supplice d'un tel nanar de bas étage. A côté de cette merde, "Derrick" c'est "Fast and Furious". Si vous allez quand même voir cette daube et que vous voulez tenir jusqu'au bout, prévoyez 1 ou 2 litre de café, 1 tube de vitamines C et 5 ou 6 Guronsan.
    INSUPPORTABLE !!! NULLISSIME !!! INSOUTENABLE !!! BERK !!!
    Nigivir G
    Nigivir G

    10 abonnés 51 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 24 mai 2013
    Je me suis ennuyee à mourir . Pas d'histoire pas de dialogue , des plans ralentis sur ses scènes inintéressantes avec un climat de pseudo tension...certains diront ou chercheront un sens caché
    à tout ça mais je pense qu'il y en a pas ou bien qu il faudrait entrer dans le cerveau du scénariste pour comprendre car c est étonnement tordu. Et Ryan gosling qu'elle déception dans ce film .
    gunbuster
    gunbuster

    355 abonnés 1 606 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 25 mai 2013
    Certainement le film le plus décevant de l'année 2013.
    Si vous avez aimé Drive, n'allez pas voir ce film. Le long-métrage est une énorme escroquerie. Il n'y a rien à voir.
    Il s'agit d'une succession dans le désordre, de longues scènes au ralenti, le tout mis en scène avec des tonnes de style sans aucun fond.
    Pas d'histoire, si vous voulez voir un vrai film de vengeance avec des longues séquences qui mettent dans l'ambiance, voir un vrai duel entre deux hommes durant un film, avec une véritable atmosphère et une musique qui souligne naturellement la situation, regarder Il était une fois dans l'Ouest de Sergio Leone.
    Suivre deux acteurs (Ryan Gosling et le vieux thaïlandais) d'un bout à l'autre du film est sans intérêt.
    Kristin Scott Thomas est navrante, vulgaire dont le personnage est un vague prétexte à une série de violence.
    L'éclairage est à chier, l'ensemble des scènes sont tournés dans des bordels haut de gamme éclairés avec des lumières rouges, c'est laid à voir, surtout à la longue. En extérieur, l'essentiel des scènes sont tournées de nuit, sans jamais tirer partie de la géographie des lieux ou d'un quelconque travail sur les décors.
    La musique déçoit (surtout après la BO de Drive), il n'y a aucun travail sur cet élément. Sans être à côté de la plaque, il manque clairement un orchestre digne de ce nom derrière!
    Parler du jeu des acteurs serait criminel, tant la direction d'acteurs est inexistante.
    Au-delà des choix esthétiques et de style que tout le monde ou presque détestera, il manque les fondamentaux à tout film: une histoire, des personnages, des évènements, un cheminement.
    Comme pour un mauvais réalisateur débutant, Wending oublie le ba-à-ba : les scènes d'exposition. On ne comprendra jamais aucun des personnages, leur leitmotiv, leur passion, leur haine, les raisons de leur choix, leur état d'esprit. Pas plus d'explication sur l'identité des personnages ou la nature de l'histoire.
    Jusqu'au bout, Wending donne l'impression qu'on est dans le rêve d'un personnage, on ne sait pas à la fin ce qu'il y a de "vrai" ou d'imaginé par les protagonistes.
    Qui plus est, le film comporte des scènes un peu gores (amputations et tortures) qui ne sont pas justifiés, faute d'intrigue.
    Il y a aussi des métaphores sexuelles vraiment limite entre le personnage de Gosling et la fille qui l'accompagne. Est-ce que ça un sens ou ça fait parti du trip sous acide qu'est ce film?
    Akamaru
    Akamaru

    2 799 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 mai 2013
    C'est LE film que j'attendais le plus en 2013... Inutile de dire que la déception est à la hauteur de mes attentes insurpassables. Nicolas Winding Refn nous a induit en erreur. Même s'il retrouve Ryan Gosling,son thriller sordide,noir,esthétisant,abscons lorgne nettement plus du côté de "Valhalla Rising" que de "Drive". De quoi dérouter le grand public... "Only God Forgives" semble n'exister que pour sa mise en scène,envoûtante,ultra-précise faites de cadres somptueux,de lumières voilées et de gestes au ralenti. NWR plonge dans les bas-fonds de Bangbok et mêle boxe thaï,violence radicale,mythologie grecque et psychanalyse complexe. Ryan Gosling est sous-employé. Il a beau se prendre pour Paul Newman,il manque d'expressivité,de chair,même si derrière son regard fixe,on devine son insatisfaction,sa culpabilité qui le poussera au bout de ses capacités de sacrifice. Kristin Scott Thomas est effrayante en mère oedipienne,white trash,avec son art du chantage. Quant à Vithaya Pansringarm,il joue la place de l'ange de la mort,celui qui se prend pour Dieu,celui qui dégaine son sabre et disparaît comme il arrive... NWR va au bout de sa radicalité. Ses personnages sont mutiques,les poses sont évidentes. On se croit dans un labyrinthe mental dont il est impossible de trouver la sortie. A noter que la musique de Cliff Martinez,électronique,synthétique et sophistiquée est de loin l'atout principal du film. Celui-ci ressemble à une arnaque. Difficile d'être affirmatif ou négatif à ce sujet...
    Alice025
    Alice025

    1 511 abonnés 1 304 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 23 mai 2013
    C'est une énorme déception ! Only God Forgives est loin de se positionner à la cheville de Drive malheureusement.
    Le film est d'une lenteur incomparable... J'ai failli m'endormir une dizaine de fois devant tant l'histoire est lente. Prendre dix secondes pour tourner la tête dans une direction, je trouve cela un peu poussé. Le scénario est d'une extrême faiblesse. Le script de Ryan Gosling ne doit pas dépasser une demi-page. Contrairement à Drive où il n'est pas un grand bavard non plus, il réussissait à véhiculer des émotions par les traits de son visage. Ici, Ryan Gosling est mono-expressif. Il fait toujours, mais toujours la même tête. Il ne nous apporte aucune émotion, on est sans indifférence face à l'histoire qui nous est racontée. D'ailleurs, l'histoire avait une bonne base : la mère demande à son fils de venger la mort de son frère. Et pourtant, que neni. On passe d'une scène où les personnages se regardent pendant cinq bonnes minutes sans se parler, à une scène où le policier fait du karaoké, à une scène de violence avec des sabres etc, etc. Je n'ai pas du tout été conquise.
    J'ai tout de même retenu un point positif du film : l'esthétique, le visuel. Les décors sont très beaux et baignés d'une atmosphère rouge, sombre, et sanglante. Le réalisateur nous offre de bons cadrages, accompagnés de musiques frissonnantes.
    El Wray
    El Wray

    50 abonnés 184 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 juin 2013
    "Wanna fight ?" Trafiquant de drogue à Bangkok, Julian dirige un club de boxe pour assurer sa couverture. Un soir, son frère Billy est assassiné par le père d'une prositutée qu'il a massacrée sauvagement. La mère de Julian débarque des Etats-Unis afin de rapatrier le corps de son fils. Sans se soucier du léger écart de conduite de sa défunte progéniture, elle ordonne à Julian de retrouver le meurtrier de Billy et de lui faire la peau. Celui-ci devra alors s'engager dans un parcours violent dans le but de liquider Chang, le flic mystérieux et sans pitié qui a indirectement causé la mort de son frangin.
    On l'a beaucoup attendu, ce nouveau poème cinématographique de Nicolas Winding Refn, créateur entre autres de deux chefs-d'oeuvre qui ont pour titres "Drive" et "Bronson". Certains ont été déçus. D'autres non. Je fais partie de la deuxième catégorie.
    Tout en conservant son acteur fétiche et son style inimitable - une mise en scène contemplative faite de longs plans ciselés, de musique hypnotique et de violence brute -, Refn réussit, avec ce polar radical et sanglant, à ne pas se répéter et à livrer autre chose que le ersatz de "Drive" auquel certains s'attendaient. Ici, plus que dans tous ses autres films, c'est la réalisation qui porte l'oeuvre. Le scénario n'est finalement qu'une histoire de vengeance, guère originale en somme, en dépit de son immoralité sans limite. C'est pourquoi le script serait sans doute devenu, entre les mains d'un autre réalisateur, une vendetta de série B sans la moindre subtilité. Seulement voilà, Refn est un génie de la réalisation, un orfèvre, un poète. On ne pouvait s'attendre à un banal vigilante movie de sa part, et effectivement, entre les mains magiques du cinéaste danois, ce pitch basique et sans fond consistant donne naissance à un trip cinématographique d'une perfection formelle hallucinante. Le film est basé sur une atmosphère à la fois reposante et angoissante, distillée par des travellings magnétiques et des plans oniriques au ralenti (les deux étant comparables à du Stanley Kubrick), une sublime photographie qui joue sur les ombres d'une manière incroyable, et enfin des interprètes aussi envoûtants que la musique du film, moins électro que celle de "Drive" mais tout aussi captivante. Sortant du cadre réaliste de son récit pour s'aventurer dans une atmosphère proche du rêve, le métrage se montre parfois confus par les ellipses et les introspections mystérieuses du personnage de Julian. Cela peut être frustrant, mais cet aspect nébuleux a son charme, tout comme la personnalité souvent insaisissable des protagonistes, parfois tellement irréels qu'il font davantage office d'incarnations d'idées que de véritables personnages. Celui de Ryan Gosling est par ailleurs très intéressant par ses failles : aussi poseur et charismatique que dans "Drive", le beau gosse est ici dans la peau d'un personnage pourtant assez éloigné du chauffeur au grand coeur désormais culte : fils soumis, truand inefficace et boxeur pitoyable dans "Only God Forgives", il s'attire presque la presque pitié du spectateur.
    En bref, "Only God Forgives", c'est 1h30 d'hypnose cinématographique sauvage et malsaine. On en ressort sonnés, avec l'impression de s'être mangé un mur en pleine gueule. Une de fois de plus, chapeau l'artiste.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 24 mai 2013
    Pendant plus d'1h30 on cherche vraiment l’intérêt de l'histoire. Au bout de 20 minute on s'ennuie profondément mais on reste jusqu'au bout parce qu'on espère vraiment que le "héro" va soudainement se réveiller et cesser d'avoir l'air d'un débile qui ne sait pas aligner plus de 3 mots. Et en effet au bout d'un moment...c'est pire! Que se soit la mère folle a lié ou un flic sadique qui serait finalement le gentil...les scènes s’enchaînent sans aucun lien réel. On peut toujours dire que le film est rempli de sous entendu que le spectateur doit décrypter mais la je suis désolé je ne vois aucun intérêt dans des scènes gore qui n'apportent rien au film si ce n'est le réveil du public qui a surement trouvé meilleur de s'endormir.
    Bref..le pire film qu'il m'ai été donné de voir au cinéma mais dont la nullité nous aura au moins fait rire (magnifique karaoké! )
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 25 mai 2013
    Ha ! Enfin un coup de coeur, ça commençait à faire un moment que je n'étais pas ressorti chamboulé (dans le bon sens du terme) d'une salle de cinéma.
    J’adore Refn, j'ai aimé chacun de ses films, bien avant le "phénomène" Drive qui lui a permis d'obtenir une plus grande reconnaissance. Seulement là, il retourne vraiment à ce qu'il fait d'habitude. Un style particulier, lent, violent, mais beau. Donc je comprends que cela ne plaise pas. On peut être surpris, dégoûté, déçu, ou simplement adhérer à l'idée, au style, l'accepter et prendre un pied monumental pendant 1H30. C'est ce qu'il s'est passé avec moi.
    C'est vrai que le scénario est très banal mais il est bien plus profond qu'il n'y parait. Le film est métaphorique, il n'est pas réel. C'est un autre monde, une autre vie qui est montré ici. Et la lecture du film en devient passionnante. On peut trouver des sens cachés dans la plupart des actions et des gestes des personnages. C'est passionnant !
    Mais le film se suffit à lui même, pas besoin de l'analyser dans tout les sens si on ne le souhaite pas. C'est l'histoire d'une vengeance, d'une rédemption, du pardon aussi. Le thème est vu et revu, et c'est là que la forme arrive. C'est juste beau. Je m'étais fait la réflexion avec Drive, et c'est le cas ici aussi, chaque plan est réfléchi, travaillé. La mise en scène est parfaite du début à la fin. Il arrive à sublimer une violence démesurée. Car oui la violence est présente, mais certainement pas gratuite. Plusieurs fois la tension monte, elle en devient palpable et insupportable, et c'est la violence crue qui la fait retomber. Elle a un coté libérateur. La photographie, et ce filtre rouge fait son effet.
    Et pour moi, le personnage principal du film n'est pas ce cher Ryan Gosling, mais Vithaya Pansringarm. Il a le rôle central, c'est le pilier du film, lui est son sabre qui surgit d'on ne sait où. Et comme Gosling, ce n'est pas vraiment un grand rôle de composition. C'est simplement une présence, un charisme. Tout comme Mads Mikkelsen dans Le Guerrier Silencieux, ils arrivent à transmettre des émotions, des sentiments en étant là. Sans expressions sur le visage, sans paroles. Les deux personnages sont très similaires. Et bien sur leur rencontre est jouissive. LA scène du film.
    Les personnages sont habillements construits. Difficile de dire qui a raison, et qui a tort.
    Comme quoi, il suffit parfois d'un film d'1H30 avec un scénario très simple mais habilement construit, pour être bien plus complexe, profond et recherché qu'un prétentieux Cloud Atlas pour ne citer que lui !
    Nicolas Winding Refn suprend encore, et en profite pour ajouter à sa filmographie un autre film d'exception.
    lucilla-
    lucilla-

    58 abonnés 169 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 24 mai 2013
    Encore 1h30 de perdue dans le cerveau d'un psychopathe ! Prétentieux et vide, inutilement gore et trèèès ennuyeux, surtout!
    felix-cobb
    felix-cobb

    16 abonnés 54 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 juin 2013
    Ne vous contentez pas de critiques désappréciables qualifiant ce film de "daube", je cite, et réflechissez à ceci :
    Ce film est un chef d'oeuvre comme on l'entend car il signe l'avènement de toute la réflexion de Nicolas Winding Refn sur la violence des êtres humains et sur leur caractère déterminant où non dans leurs actes. Là où Le Guerrier Silencieux, Drive, Bronson et la trilogie Pusher s'interrogeaient sur les actes, Only God Forgives se plonge avant dans une exploration abyssale de l'âme.

    Or, qu'y avait-il de plus beau et de plus mystérieux que de choisir pour cela l'univers des arts (de combats entre autres qui apportent une réelle densité à l'oeuvre) et de la mythologie afin d'illustrer cette errance perpétuelle de l'homme, torturé entre ses pires cauchemars et ses désirs les plus "mortels" ?

    La réalisation patiente et très habilement conçue à travers divers procédés (travellings d'une perfection rare de nos jours), un montage très personnel, une musique cuite à point, et des acteurs sortis tout droit des enfers, permettent d'affirmer que ce film est un très grand film, surement beaucoup plus important que Drive dans la vie de Refn.

    Finalement, seul un Dieu pourrait vous pardonner d'avoir détester ce film. Or, dans le monde des hommes, il n'y en a finalement point et la soif vengeance demeure irrassasiable, ce pourquoi vous serez donc obligés d'admirer ce film.
    MC4815162342
    MC4815162342

    366 abonnés 1 489 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 juin 2013
    Oh ma dieu ! Après Drive, Nicolas Winding Refn peut encore surprendre ? Et bien la réponse est sans aucun doute OUI.
    Only God Forgives est effrayant de par son image, de par sa mise en scène, de par sa bande son qui est absolument grandiose, de par ses acteurs, de par sa réalisation etc...
    Refn a mit la barre très haute, chaque image est un bonheur pour les yeux, chaque musique est un bonheur pour les oreilles, Ryan Gosling est au summum de son talent, Kristin Scott Thomas est époustouflante, et Vithaya Pansringarm est carrément irréprochable.
    La noirceur du scénario est parfaitement géré, les personnages sont mystérieux et imposants, l'histoire est très dure en elle même, les scènes de violence sont magnifiquement justifié, l'horreur prend une place incroyable dans le film, de plus les combats sont à couper le souffle.
    Les lumières et les images sont d'une telle beauté, Refn est sans aucun doute un maître de la réalisation, il est également un scénariste rempli de talent, il sait ou il veut en venir, il fera tout pour que son film soit à son image, qu'il soit psychologique, profond, fort et bouleversant, et il y arrive parfaitement bien.
    Only God Forgives est et restera un pur moment de cinéma, une bombe visuelle, à ce point là c'est de l'art, comment ne pas ressortir complètement chamboulé de ce film ?! Il est aussi puissant voir plus que Drive, bien que les deux films soit très différents, il se ressemble beaucoup, et ce grâce à la maîtrise parfaite de Refn derrière la camera !
    A quand un nouveau film aussi beau et puissant que Drive et OGF ?
     Kurosawa
    Kurosawa

    512 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 août 2014
    Après le chef-d’œuvre "Drive", Nicolas Winding Refn revient derrière la caméra avec "Only God Forgives", thriller d'une grande violence, qui met en scène Julian ( Ryan Gosling ), jeune trafiquant dirigeant un club de boxe thai, qui doit venger son frère, tué indirectement par un flic pourri. Ce film est d'abord une grande réussite esthétique. Tous les mouvements des personnages sont pensés, le contraste des couleurs aussi. Mais l'aspect narratif n'est pas écarté pour autant. Si le film est peu bavard, la psychologie (ou non-psychologie) des personnages est montrée de manière extrêmement complexe. En effet, R. Gosling est incroyablement passif, sous la coupe de sa mère, qui lui préfère son frère mort. Cette mère, incarnée par K. Scott Thomas, est d’ailleurs extrêmement troublante dans un rôle plus autoritaire qu’à l’accoutumée. Et enfin, Vithaya Pansringarm joue ce flic énigmatique, intransigeant et redoutable figure d’ange de la mort. Il crève littéralement l'écran, et finit par voler la vedette à Gosling. Ce trio infernal va donc se déchirer pendant une heure et demi de tension insoutenable, d'une violence rare, accompagné d'une musique asiatique électrisante. Au delà de sa beauté formelle, le film veut démontrer que la frustration se libère par la torture ou par le meurtre. Personne ne ressort indemne de ce véritable film asiatique, ni les personnages, ni le spectateur. Virtuose, stylisé et envoûtant : Winding Refn n'a pas finit de nous épater.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 20 juin 2013
    Le Danois Nicolas Winding Refn nous livre ici son 9ème film et son 2ème en compétition au Festival de Cannes 2 ans après Drive.
    Ryan Gosling joue ici le personnage principal du film nommé Julian, dans la lignée de Drive. Il compose un personnage silencieux (il doit parler environ 3 fois dans le film), mystérieux et profondément inquiétant.

    Vous l'avez compris si vous avez lu l'histoire, un mot peut venir en tête : vengeance. Car finalement, le scénario est très classique et très peu mis en avant dans le film, mais on s'en fiche, la mise en scène et l'interprétation se suffisent à eux mêmes. Une explosion de lumières colorées, d'interprétations possibles pour le spectateur. Une effusion de sang, un film oppressant, violent. Une mise en scène tranchante comme le sabre de ce "Dieu" Chang (interprété par Vithaya Pansringarm) qui est le seul juge de l'histoire (auquel se réfère le titre). Personnage inhumain, inexpressif, ce n'est pas le seul antagoniste du film. Non! La mère de Julian est si condescendante envers lui et si cruelle qu'on en vient à penser que ce dernier est peut-être le moins monstrueux de tous. L'impuissance qui le caractérise est d'autant plus terrible, qu'il ne peut aucun cas contredire sa mère. On perçoit tout de même derrière son masque d'indifférence une once d'humanité au fond de lui. Elle se révèlera plus tard dans l'histoire (no spoil).
    La très bonne bande-son composée par Cliff Martinez (de retour depuis Drive) participe grandement à l'atmosphère du film et accompagne magistralement la mise en scène.

    Malgré le tourbillon de violence du film, une scène particulièrement dure choque : la scène de torture. Tout n'est pas montré, la caméra se détourne parfois un peu de l'action mais les cris de douleurs incessants de la victime de "Dieu" serrent la gorge.
    C'est un festival d'ultra-violence stylisée avec une mise en scène lente, très lente, qui en dérangera plus d'un, certes, mais qui installe un sentiment de malaise chez le spectateur : on ne sait jamais quand la violence peut reprendre, ni avec quelles armes.

    Sans rien dire de plus je vous direz : allez-y, foncez si vous avez le courage de vivre cette descente aux enfers tragique. Elle vaut la peine si tant est que vous aimez le cinéma dans sa matière la plus brute, son minimalisme et sa violence la plus crue. Ce n'est pas un film d'action, car le héros est quasiment tributaire du massacre. Ce n'est pas un western, pourtant le héros silencieux et la dimension de vengeance du film peuvent y faire penser.
    Non, c'est un Winding Refn avec sa façon si unique de filmer, de mettre en scène des histoires simples, où les dialogues sont rares, et où toute la narration se fait grâce aux cadrages si précis et bien choisis accompagnés d'une bande-son nous immergeant complètement dans son film.
    Une palme d'or, c'est peu probable, mais une place particulière dans le cinéma, c'est certain.

    Ma note : 4,5/5.
    A voir : pour vivre une expérience cinématographique violente dans tous les sens du terme.

    Pas de Kavinsky pour la musique titre cette fois-ci, et non! Pas de panique, Cliff Martinez ne connait pas de baisse de régime et a composé une très bonne BO.
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