Derniers Avis : Only God Forgives - Page 9

Je souhaitais mettre 0 étoile mais impossible.
Autant Pusher était une trilogie nerveuse, autant là on s'ennuie ferme.
Et le mot est faible.
Des longs plans séquences sans intérêt.
Un scénario inexistant.
A ÉVITER (surtout pour ceux qui avaient aimé DRIVE et pensaient y voir une continuité).

De nos jours, le cinema est souvent vu comme un blockbuster, divertissant et bourré d'effets spéciaux, par les spectateurs. Ce qui en soit, est plutôt mon cas, en effet, en tant que cinéphile, j'ai toujours été bercé par les blockbusters, ou films du genre fantastique, héroic fantasy ou science fiction, étant plus jeune je jugeais juste en tant que divertissement, là où je mettais de coté le cinema d'auteur. Lorsqu'on s'adresse à nous jeunes spectateurs, et qu'on nous demande, ce qu'on pense du cinema d'auteur, le mot qui nous vient le plus à l'esprit, est " chiant ". Cela se justifie, par le fait, qu'on ait été habitué à être diverti par des blockbusters, et que lorsque qu'on se retrouve face à un film d'auteur, on s'ennuie. Et après m'être maté un bon nombre de ces films, mon avis a changé, bon la plupart du temps je me suis ennuyé devant, mais c'est un genre très intéressant à découvrir. Certes, ce sont parfois des films lents, voir même chiants, mais ça permet de découvrir les talents artistiques d'un réalisateur, et ça apporte beaucoup de choses, dans le domaine du cinema. Si je devais citer, un réalisateur de films d'auteur, je dirai Nicolas Winding Refn, je ne suis pas fan de son cinema, mais si j'ai quelque chose à avouer, c'est que c'est un génie. Cet homme aime le cinema, et il fait tout pour le montrer, on ne peut ne pas adhérer à son travail, mais on ne peut pas dire que c'est mauvais, les techniques de réalisations qu'il utilise sont très proches de la perfection. La raison pour laquelle vous devez connaître ce réal, c'est bien sur pour " Drive " (qui après réflexion est un grand film), on peut dire ce qu'on veut, mais pour moi c'est un film culte, mais pas le film le plus personnel de Refn. Autant dire que l'accueil critique de son dernier film, à savoir " Only God Forgives " a été très mitigé, ce qui a provoqué un mélange entre les applaudissements et les sifflements des spectateurs. Après l'avoir visionné, je ne sais vraiment pas quoi en penser, ce n'est pas un mauvais film, c'est même magistral sur certains points, mais je n'ai pas été pris dedans, ce qui fait que je trouve le film bon, sans l'avoir aimé. Le scénario m'a un peu déçu, pas parce que c'est mauvais, très loin de là, mais parce que c'est très différent de ce que j'espérais. Après avoir été conquis par " Drive ", je m'attendais à voir la même chose mais à Bangkok, et bon sang qu'est ce que j'ai eu tort, c'est dingue de voir à quel point, la différence est énorme entre " Drive " et " Only God Forgives ". Dire que l'histoire est mauvaise, serait faire preuve de mauvaise foi, car au fond, se cache un message fort intéressant, rendant le long-métrage très intelligent. Le problème, c'est j'ai du mal avec la façon, dont Refn exploite son message, je ne dis qu'il le fait mal, je dis juste que je n'adhère pas, à sa façon de le faire. L'écriture en soit est bonne, mais il manque un petit quelque chose, pour que je sois vraiment dedans, notamment vers la fin. La réalisation de Nicolas Winding Refn atteint la perfection, c'est du génie, moi même qui ne suis pas un fan, ai de quoi applaudir son travail, tellement que c'est maîtrisé. Visuellement, le film est une véritable oeuvre d'art, le jeu des lumières est exceptionnel, le cadrage est sublime, sérieusement, on ne peut pas dire du mal sur le visuel, j'ai rarement vu quelque chose d'aussi beau. La violence est présente, elle nous est pas toujours montrée, mais les dégâts, eux par contre le sont. Mais le problème, c'est que lorsque Refn nous montre ses magnifiques plans de caméras, il ne raconte pas quelque chose auquel je me suis intéressé, bien qu'il y ait une tension fortement maîtrisée. Le rythme est très lent, ça permet au réalisateur de mettre en valeur ses plans, mais vu que ce qu'il raconte, ne m'intéresse pas, j'ai du mal à entrer dedans, qu'à certains moments, je finis par m'ennuyer. Les inconditionnels de l'univers de Refn ne seront pas dérangés par le rythme, vu qu'il fournit un travail des plus personnels. La direction des acteurs est excellente, Ryan Gosling est comme toujours très bon, mais son personnage m'a assez déçu, vu que j'en espérais autre chose, c'est à dire un personnage identique à celui de Drive, ce qui n'est pas du tout le cas. Gosling a beau être très bon, par contre, je n'ai pas du tout trouvé son personnage intéressant, le fait qu'il ait très peu de dialogues ne gêne pas, le problème c'est que je n'y vois aucunes évolutions, je n'ai rein appris sur lui. D'ailleurs je suis même prêt à dire, que Ryan Gosling n'est pas le héros du film, mais plutôt Chang, interprété par Vithaya Pansringarm, un policier à la retraite, à la fois justicier et bourreau. Kristin Scott Thomas est bluffante, et offre une interprétation très différente de ce qu'elle a pu jouer auparavant, son personnage a tout pour être déplaisant. Les compositions n'ont bizarrement rien de marquantes, contrairement à celles de " Drive " devenues cultes, excepté une seule, qui je l'avoue est géniale, utilisée lors du combat entre les personnages de Gosling et Pansringarm (combat très bien foutu au passage). En conclusion, " Only God Forgives " prouve le génie qu'est Nicolas Winding Refn, mais ce n'est pas un film fait pour moi, c'est pas mal, mais je n'y adhère pas. Le film ne me marquera pas, mais je vous le conseille tout de même, ça reste une oeuvre intéressante à découvrir, et à voir au moins une fois dans sa vie.

Si l’esthétisme et la mise en scène très lynchéens sont irréprochables, le scénario convint peu. C’est vraiment dommage, car Ryan Gosling donne une énergie et une tension grâce à sa prestance et Kristin Scott Thomas sort des sentiers battus avec son premier rôle de mère haïssable et limite incestueuse. La bande originale est absolument fabuleuse, elle crée une agitation dans nos tripes. Mais celle-ci fait espérer beaucoup, alors que le scénario n’est pas vivace. En bref, si tout est réussi, Nicolas Winding Refn échoue à cause d’une histoire plate et sans conviction.
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Le rythme est lent, l'ambiance lourde, moite, à l'image du climat thaïlandais, mais une photographie superbe et une mise en scène parfois minimaliste, parfois quasi mystique, confère à cet OFNI qlqch d'impalpable, d'électrisant, qui vous scotche littéralement à l'écran. A noter la prestation exceptionnelle de Kristin Scott Thomas, totalement envoûtante en mère subversive, véritable mante religieuse... 4/5

Esthétique parfaite, film complètement fou avec cette plongée dans les bas fonds de Bangkok. Ambiance très particulière pour un film violent. Une curiosité !

"Only God Forgives", ce n'est pas un film psychologique. Ce n'est pas non plus un film d'action au sens propre du terme : le rythme très lent et le silence omniprésent pourront en déstabiliser plus d'un. Mais passées les premières minutes du film, qui posent le décor dans le quotidien de voyous dans le milieu populaire Thaïlandais, on se laisse emporter par l'univers cruel, inquiétant et violent, mais aussi esthétique et fascinant de "Only God Forgives".

Côté acteurs, le trio formé par les personnages principaux est loin d'être décevant : Kristin Scott Thomas devient alors, dans un scénario particulièrement épuré, la figure féminine du trio de tête, entre son fils Julian (Ryan Gosling) et leur ennemi juré, le policier thaïlandais incarné par Vithaya Pansringarm. Et quelle figure ! Elle est fascinante de cruauté et on adore la détester ! En mère castratrice, elle domine complètement Julian et les jeux des deux acteurs sont du coup en totale opposition : si Kristin Scott Thomas remplit toutes ses scènes d'une présence incroyable, Ryan Gosling, lui, est empreint d'une expression monotone qui lui collera au visage tout au long du film, à l'image de la passivité de son personnage, soumis et sous la coupe de sa mère. Leur ennemi, le policier, est incarné par un Vithaya Pansringarm excellent, précis, charismatique et inquiétant. Si le scénario nous laisse sur notre faim, au moins les acteurs savent redresser la barre et combler les vides avec brio.

Côté visuel, c'est une vraie claque. Du Los Angeles bleuté de "Drive", on passe à un Bangkok rouge, comme l'enfer qu'il incarne. Les décors sont ahurissants, le réalisateur Nicolas Winding Refn a su dénicher des perles et joue avec les codes de la culture Thaï sans les trahir : karaokés, omniprésence du kitsch, boxe, rues et restaurants pittoresques et sans fioritures, le réalisateur reste fidèle au Bangkok populaire et nous fait voyager. Connu pour son sens de la mise en scène (Drive a reçu la Palme d'Or dans cette catégorie), Nicolas Winding Refn remet le couvert avec des images très travaillées.

Si "Only God Forgives" pourra en décevoir plus d'un, il vaut le coup d’œil au moins pour en prendre plein la vue.

Une image extrêmement belle, une musique et une ambiance adaptés, un jeu d'acteur épuré, un désir de briser les conventions et de se positionner différemment par rapport à une histoire.
Pourtant cette intention louable m'a détaché de la trame principale. On est dans un univers tout à fait onirique ponctué par des retours à la réalité très durs.
Le résultat un film déroutant, magnifique aussi bien au niveau du cadre que de la lumière, mais une nouvelle fois dur, terriblement dur.

À regarder seulement dans le bon état d'esprit.

Inintéressant au possible et bien inférieur à Drive, je ne sais pas si c'est que j'ai mal compris ce film ou que je m'attendais à autant adorer que "The places beyond the pines"... Mais je n'ai vraiment pas apprécié ce film, je sais que j'ai vu pire dans ma vie mais là franchement... L'histoire se déroulant à Bangkok présageait du bon et des séquences palpitantes, puis non en fait ( idem dans VBT 2).

C'est plutôt malsain , je n'ai rien contre ça mais en plus l'intrigue est floue et je n'ai pas tout compris alors qu'en général je n'ai pas de problèmes dans ce domaine, bref ce film est, en mon opinion, plutôt dispensable et ne plaira pas à tout le monde, il n'y a pas de réel intérêt à le visionner... Tant mieux alors.

De nombreuses scènes sont pas mal, mais il manque trop de choses pour les lier et donner de la consistance au film : un scenario, une psychologie pour les personnages, des dialogues, du rythme. Only God Forgives mise tout sur l'esthétisme (oui la photographie et la lumière sont très étudiées, oui les musiques sont belles), mais un esthétisme creux car il ne s'appuie sur rien. Pas terrible au final.

Visuellement on le dira pas assez, le film est superbe et les plans sont parfaitement travaillés, mais là où il y a un hic c'est côté scénario.. Il y a pas mal de trucs non expliqués, on sait pas ce qui se passe et il reste assez basique, surtout que la violence reste inexpliquée et gratuite, ce qui pourra en repousser plus d'un. Only God Forgives est attirant uniquement sur son plan visuel, car côté scénario et personnages.. C'est pas ça.

Only God Forgives s'adresse avant tout aux amoureux du cinéma.

Ceux qui aiment se sentir bousculés, enivrés par une ambiance hors du commun, découvrir un film que personne n'a jamais fait. Le dernier né de Nicolas Winding Refn est fait pour vous.

Celui-ci est sûrement plein de petits défauts pour certains, comme sa violence exacerbée, ses dialogues minimalistes, son intrigue classique, son symbolisme lourdingue. Mais l'approche est tellement personnelle et artistique qu'elle ne peut laisser insensible.

Avec ce film, Refn s'impose de plus en plus comme un visionnaire incontournable, où le cinéma ne se limite pas qu'à délivrer un pseudo message ou divertir, il fait vibrer...

Film sans interet, parait interminable. Quasi pas de dialogue. Scenario sans interet aussi...

Les moins :
Ce film est l'exemple type du genre de film que Thomas Beyroune (cinéaste reconnu) aime à appeler "branlette intellectuelle". Ne chercher pas en regardant Only God Forgive un film d'action, un thriller, une comédie romantique, un reportage sur les crustacé... Le mieux c'est de ne rien chercher du tout sinon vous allez etre déçu. Ryan Gosling interprète "son role" à la perfection dans le sens ou il ne joue pas très bien. Pas qu'il joue mal non mais il ne joue pas et il le fait très bien ! (Chapeaux bas devant une telle performance). Le film ne dure qu'une misérable heure et demi mais je n'avais jamais trouver le temps aussi long au cinéma. En sortant du Seigneur des anneaux trois (dans les 3h20) j'avai en effet un peut mal aux fesses à force d'etre assis mais en sortant d'only god forgive j'avais carrément l'impression de m'étre fait pénétré brutalement par Nicolas W Refn et son cher collègue Ryan Gosling.
Le film raconte l'histoire de deux frère l'un débile et l'autre muet et de leur mère aux tendances incestueuse.

Les plus :
3 scène de karaoké très mais alors très prenantes !!!
De beaux éclairages et plan par ci par la. (La je le pense vraiment).

En bref le film est vide, dénué de sens et incroyablement ennuyant. Je tiens finalement à présenter mes plus sincères excuse aux amis qui sont aller voir ce film à cause de moi, je sais que j'irais en enfer pour ca mais je le mérite.

Ce film est une vraie purge. Sans aucun intérêt. On se demande même s'il y a un objectif. La violence est gratuite, les acteurs mous du genou, la musique mal choisie et pour finir, on réussit à avoir des longueurs sur un film d'1h28. A éviter absolument.

Time to meet the devil... est un bon résumé finalement...