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    De rouille et d'os
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    Selingues G
    Selingues G

    59 abonnés 951 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 juillet 2013
    Après le succès d'un prophète, Jacques Audiard signe une nouvelle œuvre choc. De rouille : le sang ( on peut extrapoler au sang rendu par Marion Cotillard dans la scène avec les dauphins.) et d'os ( Les os perdus au combat par Mathias Shoenart. Le film dresse le chemin de deux êtres qui s'attirent et souffrent à deux. A la foie dure et poignant, le film de Jacques donne une leçon sur la vie et la survie des laissés pour compte.
    Clingo
    Clingo

    47 abonnés 128 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 janvier 2013
    Cinéaste jusqu'alors un peu trop sûr de sa maîtrise et de sa virtuosité technique, Jacques Audiard trouve avec De Rouille et d'Os un matériau à la mesure de son talent. En adaptant le recueil de nouvelles de Craig Davidson, le réalisateur parvient enfin à se mettre au service de son histoire, plutôt que d'y étaler ça et là quelques bribes de démonstration formelle qui dans ses précédents films, gâchaient un peu l'ensemble. Et pourquoi, ici plus qu'ailleurs, la sauce prend-elle ? Peut-être parce qu'il est ici question, principalement, de mélodrame, d'une histoire exceptionnelle qu'il est difficile de raconter au cinéma sans susciter la méfiance et l'antipathie du spectateur. Puisqu'ici les malheurs s'accumulent - inutile de rentrer dans des détails trop révélateurs - on se dit que la gourmandise plastique de Jacques Audiard s'épouse à merveille aux circonvolutions du récit. Le trop-plein d'une histoire qui pourrait sembler misérabiliste est vite étouffé par la concordance de la forme au fond, et le style du cinéaste domine sans souci ce qu'il enveloppe. Mais, surtout, il y a aussi dans De Rouille et d'Os le contraire du mélo, soit une approche naturaliste des faits. Comme toujours chez le réalisateur français, le scénario est un modèle de vraisemblance par le biais de dialogues d'une justesse inouïe, qui couplés à l'authenticité des acteurs font qu'on ne voit plus ces derniers, sinon simplement les personnages qu'ils incarnent. Si le film parvient à rendre possible ce tour de force qui est de crédibiliser le peu vraisemblable, c'est grâce à l'assemblage de ces éléments, bien plus forts que tout le reste. Tout paraît véritable, jusqu'à un récit tellement peu ostentatoire dans son déroulement qu'on a l'impression qu'il pourrait prendre n'importe quel chemin sans qu'on s'y désintéresse. La force du film est aussi là, dans sa capacité monstrueuse à brasser les genres, dans l'habileté de ses transitions invisibles, dans la puissance discrète qu'il a, non pas de passer du drame social à la romance en alternant avec le film noir, mais bien de mêler tout ça sans y faire trop de distinctions. De Rouille et d'Os n'est pas un film qui s'affiche, il ne décrit jamais son cahier des charges ( parce qu'il n'en a pas ), comme il ne fait pas dans le pathos quand il s'agit d'observer, par exemple, la nouvelle vie de Stéphanie ( le handicap n'est jamais souligné pour faire pleurer ). C'est un film humain, plein de compassion. Mais cela ne veut pas dire que son personnage principal, Ali, vise toujours juste, et il n'y a qu'à voir son inaptitude à nourrir des relations profondes, qu'elles soient familiales ou amoureuses, pour se rendre compte que De Rouille et d'Os est un film dur, poignant, rempli d'aspérités. Déjà, De Battre mon coeur s'est arrêté évoquait l'existence contradictoire de la violence et la grâce. Ici, elles sont sans cesse imbriquées, et ça n'est pas un hasard si la photographie du film est radieuse, lumineuse, comme pour ne pas perdre l'espoir et éclairer les zones obscures que traversent les personnages ( il n'y a qu'à voir la séquence où Ali, en mauvaise posture lors d'un combat, l'emporte finalement après avoir vu Stéphanie ). A l'image de ce mélange des tons, de cette capacité à établir un portrait amer et désabusé de la société tout en y injectant de l'espoir, De Rouille et d'Os est un film d'unions, faisant se fondre les uns dans les autres des éléments disparates : son esthétique sèche, brute, se mêle ainsi à sa lumière, de même que les deux personnages principaux se complètent. Et pour mettre en place ce projet d'imbrications - autant mentales que physiques - il y a encore une fois des acteurs formidables chez Audiard : Mathias Schonaerts, bloc compact, épais, insubmersible, face à la fragilité de Marion Cotillard qui trouve enfin un rôle à sa mesure. Loin du mimétisme et de l'excès de la Môme, l'actrice française est dans la plus totale sobriété, dans une interprétation au summum de l'épure. Jamais Cotillard n'avait été aussi bien, mais voilà la réussite à l'oeuvre dans le film : capter des mutations difficiles à accepter, et pourtant, nous y faire croire profondément.
    reymi586
    reymi586

    399 abonnés 2 444 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 février 2017
    Jacques Audiard nous gratifie encore d'un grand film. De rouille est d'os est un film à la fois fort et plein de douceur. Cette alchimie fonctionne très bien, d'autant plus que tous les personnages ne sont ni tout blanc ni tout noir, comme dans la vie après tout. Je pense que la prestation de Marion Cotillard a fait taire ses détracteurs parce que là c'est un gros boulot. Mais la révélation du film, c'est quand même Matthias Schoenaerts qui est juste excellent. Ça aurait été plonger dans la facilitée de se concentrer seulement sur le personnage de Marie, là c'est beaucoup plus intéressant d'observer la renaissance de ces deux protagonistes au contact l'un de l'autre. Bref, je ne suis pas étonné de la qualité du film quand il y a un Jacques Audiard derrière la caméra. A noter, la très belle musique tout le long du film.
    Charles G
    Charles G

    31 abonnés 627 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 juin 2012
    Un nouveau film de Jacques Audiard, c'est toujours un évènement. Un film en compétition à Cannes pressenti pour remporter la palme d'or, c'est toujours excitant. Alors quand on rassemble ces deux critères, on est en droit de s'attendre à un chef d’œuvre. Depuis Sur mes lèvres, chacun des ses films était meilleur que le précédent, et Un Prophète touchait selon moi déjà l'excellence. Vous l'aurez compris, c'est donc l'eau à la bouche que je me suis installé dans la salle obscure. Le film commence, et déjà, Matthias Schoenaerts éblouit par son charisme, sa force naturelle, son jeu, sa présence. Pendant deux heures, le film repose, au sens propre comme au sens figuré, sur ses larges épaules. En deux longs métrages, cet acteur s'est imposé comme un très grand, et il faudra sans hésiter compter sur lui à l'avenir. Le mélange de bestialité, d’icône sexuelle et d'homme perturbé et paumé fonctionne à merveille et nous transporte dans la vie du personnage principal, imparfait et fascinant. Vient se greffer dessus une Marion Cotillard au meilleur de sa forme (au niveau du jeu), avec un personnage qui pimente le récit de notre baroudeur. On apprécie de passer vite fait sur son accident, puisque ce qui importe est ce qu'il en résulte et non la façon dont ça s'est passé. Toute la première moitié du film est passionnante, jusqu’à ce que nos deux cascadeurs couchent ensemble (scène remarquable par ailleurs). Après ça, le film plonge dans un méli-mélo d'histoires secondaires et semble ne pas savoir où s'attarder et quoi traiter : les conditions de travail des petites gens par l’intermédiaire de la sœur trahie par son frère, les difficultés pour un bonhomme de l'envergure de notre boxeur d’élever seul un enfant, la difficulté à entretenir une relation sentimentale quand elle a commencé par "potes de baise", le milieu de la boxe clandestine, la dépression post-accident quand on se retrouve handicape... On se perd dans cet océan d’idées. Dommage, car ça commençait fort bien. En fait, le personnage de Cotillard prend trop d'importance et nuit au récit qui devrait rester concentré sur le personnage de Matthias, largement suffisant pour tenir le film. On passe quand même un excellent moment, et il ne fait aucun doute que De Rouille et d'Os est un des films à voir de cette année.
    Loskof
    Loskof

    365 abonnés 688 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 décembre 2014
    J'en attendais peut-être un peu trop et du coup je suis un peu déçu de ne pas m'être pris la claque annoncée. Je l'ai trouvé un peu trop simple, c'est ce qui fait sa qualité mais aussi sa faiblesse. La simplicité est de mise, il n'y a pratiquement pas d'artifice, Audiard ne sort pas les violons à chaque scène émouvante, c'est super sobre dans les moments de drame. La scène de l'accident au Marineland est à ce titre une merveille, parce qu'on sait tous ce qu'il va se passer, il suffit de lire le synopsis, mais Audiard arrive quand même à créer de la tension. J'ai beaucoup apprécié le fait que les personnages ne soient pas manichéens, on est loin d'intouchables ici. Ali a un gros coeur mais est aussi un père raté, un dragueur, un hors-la-loi. Idem pour Stéphanie qui cherche à plaire aux hommes. Et tout ça donne une histoire vraie, loin des clichés, on ne va pas chercher à nous dire des trucs faux sur le handicap. Mais il m'en a manqué un peu, car finalement le personnage de Stéphanie n'occupe pas tant de place que ça, et en voulant sortir des sentiers battus je trouve qu'il manque une touche d'émotion supplémentaire, en tout cas sur la fin. Car le début est très bon et on n'atteint pas ensuite ce niveau. Je reprocherai aussi à Audiard des tic de réalisations assez malvenus, des choses un peu trop appuyées, comme les ralentis à gogo, le plan sur un hélicoptère. Tout ces artifices assez lourds, ces images appuyées, ça m'a fait un peu sortir du film qui n'était pas du tout sur le ton du grandiose.
    MC4815162342
    MC4815162342

    364 abonnés 1 489 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 janvier 2013
    Très beau film, mais aussi très dur, avec une Cotillard parfaite et un Schoenaerts excellent !
    Un très bon Audiard !
    BlueSkull
    BlueSkull

    58 abonnés 523 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 mai 2013
    Comment transformer un récit en apparence simple en un petit bijou dramatique ? Jacques Audiard a apparemment trouver la réponse. Il a littéralement sublimé cette histoire par une superbe réalisation. Les deux heures s'écoulent à une vitesse folle. Peu d'action ne veut pas dire manque rythme, ce que prouve ce De rouille et d'os. Le gros point fort du film, selon moi, réside dans l'intensité de ses scènes dramatiques, je pense notamment à la séquence sur la glace à la fin du film qui m'a vraiment subjugué tellement elle alliait parfaitement tension et émotion. La réussite du film est également due aux excellentes performances du casting. Marion Cotillard, quoi qu'on en dise, démontre une fois de plus l'étendue de son talent, touchante dans ce rôle de dresseuse d'orques, qui suite à un accident, se voit se faire amputer de ses deux jambes et reprend petit à petit goût à la vie. Et je découvrais Matthias Schoenaerts, l'étoile montante belge, qui m'a vraiment impressionné de par son jeu à la fois brut et émouvant. Un beau drame, bien filmé et bien interprété, qui nous donne une petite perle poignante à la française, qui ne sombre jamais dans le pathos.
    favincen
    favincen

    2 abonnés 13 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 décembre 2013
    Fantastique ! un film d'une rare intensité, et d'une rare justesse. J'en suis sortie sonné !!!
    B-Lyndon
    B-Lyndon

    68 abonnés 45 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 avril 2013
    Parfois Audiard laisse vivre ses personnages. Il les regarde sans rajout, sans effets inutiles, sans petites coquetteries esthétisantes. Il les perçoit, les entrevoit, les fixe dans des angles différents qui se mouvent et s'entrechoquent. Une larme coule, des têtes se baissent, un homme regarde la poitrine d'une femme puis referme les yeux, des mains caressent un orque à travers une frontière de glace - gestes qui disent les blessures de la vie et le renfermement des êtres sur eux-mêmes.
    Alors le film est magnifique.
    D'autres fois, le cinéaste subvient à ses autres prétentions : il lui faut donc raconter la misère sociale, doublée de ses cris et de ses pleurs assourdissant, mais dans quel but ? Il lui faut aussi hurler son statut à chaque plan : Jacques est, on le sait, le plus grand cinéaste français en activité. Que celui qui l'ignore encore sorte de ce pas. Amen.
    Alors le film est tout de suite moins bon. La misère, il la dit, la montre, la crache et la hurle mais n'explique jamais pourquoi. Et pour le confort de son fameux statut ? Des effets scénaristiques en béton armé : ça donne le pseudo-suspens final, en forme de craquement de verglas du cœur d'un monstre que l'on croyait sans. Alors que le film n'a pas besoin de ça. Le film sait être magnifique, il faut le savoir. Nul besoin de se faire caisse de résonance de ce monde trop sale lorsque le but en reste définitivement abscons, nul besoin de s'offrir ce bouquet final dégueulasse de calcul émotionnel... Jadis, le cinéma d'Audiard résistait à cette facilité pour une fois atteinte en suivant un principe cinématographique sublime : la mise en scène montre ce que les mots ne peuvent dire, traduit sur les visages les sentiments refoulés.
    Avec De Rouille et d'Os, Audiard s'applique à ce principe autant qu'il le délaisse.
    maxime ...
    maxime ...

    195 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 avril 2015
    Je me replonge dans la filmographie - dans le désordre - de Jacques Audiard. Après Un Prophète je visualise le dernier film en date ( après Dheepan projeté le mois prochain à Cannes ) De Rouille et d'Os. Je l'avais découvert en salle à sa sortie, j'avais été séduit mais légèrement déçu tant celui-ci s'éloigne de l'univers de son auteur. 3 ans plus tard c'est exactement le contraire puisque je l'apprécie surtout pour sa différence, un mélo unique en son genre, porté par Matthias Schoenaerts ( révélation de Bulhead ) brute de décoffrage et maladroit mais aussi plein de délicatesse. Sa partenaire Marion Cotillard signe une de ces plus belle compositions d'actrice. Elle m'a beaucoup ému, elle c'est totalement réinventé et à laissé le superflus de coté pour ce concentrer sur l'essentiel ... Les secondes lames tiennent plus que la dragée haute à commencé par Bouli Lanners que j'aime de plus en plus, mais aussi Corine Masiero et Armand Verdure. La photographie est magnifique, la musique d'Alexandre Desplat prend sa part de réussite mais ce qui m'époustoufle le plus est bien entendu la mise en scène de Audiard et surtout la sobriété avec laquelle il se dépatouille de son histoire pour évité de tombé dans le pathos et la surenchère, beaucoup de dignité et de beauté !
    Alain D.
    Alain D.

    490 abonnés 3 201 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 décembre 2014
    Ali et Sam, son garçon de cinq ans, sont dans le besoin. Ils descendent dans le midi voir sa sœur Anna espérant qu'elle pourra s'occuper de l'enfant. Mais Anna travaille dans un supermarché. Ne pouvant garder l'enfant, elle lui trouve une place à l'école. Ali, ancien boxeur, trouve un job de videur dans une boite de nuit. A cette occasion il rencontre Stéphanie. Il fait beau à Antibes et tout semble donc s'arranger et puis c'est le drame. Stéphanie, éleveuse d'orques, a un accident de travail. Le réveil à l'hôpital est brutal : elle se retrouve en fauteuil mais Ali va l'aider à revivre.

    Ali et Stéphanie se mettent ensembles, et pourtant ils sont deux paradoxes : contrairement à Stéphanie qui est romantique et tendre, Ali est un personnage qui manque totalement de délicatesse ; il est violent, égoïste et de plus mauvais père. S'en suit une relation houleuse, de nombreuses scènes de sexe brutal et de violents combats de boxe thaï.

    Malgré de bonnes interprétations de Marion Cotillard dans le rôle de Stéphanie et de Matthias Schoenaerts dans celui d'Ali ; ce film de Jacques Audiard comportant trop de brutalité gratuite donne un résultat moyen.
    Shephard69
    Shephard69

    279 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 janvier 2013
    Un film très puissant, profond, porté par deux acteurs magnifiques, même si je n'aime pas du tout Marion Cotillard. Des moments grandioses même si je trouve la mise en scène d'Audiard plus froide que dans "Un prophète". Solide.
    geronnimo
    geronnimo

    13 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 14 mars 2013
    Jacques Audiard nous livre un film creux profondément mysogyne (les femmes sont vraiment réduites au rang de vulgaires filles faciles tout au long du film), pimenté de quelques scènes de sexe et de violence. Il y avait pourtant matière à faire un bon film (sur le handicap et sa perception chez les valides, p. ex). Mais, à mélanger les genres, Audiard, qui n'a décidémment pas le talent de son père se mélange les pinceaux et nous livre un film fade et creux. A fuir.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 6 mars 2013
    Tout le monde sait que le requin a souffert d'une mauvaise réputation après les "dents de la mer" et aujourd'hui on fait ça aux orques, en plus pour un film vide et plat !!!
    Je ne comprend pas comme le parc d'antibe a laissé faire ça ... en même temps que peut on demander a des êtres capables de les mettre en bocal !!!!
    NUL !!!!!!!!!!
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 17 mai 2012
    Je décerne la palme d'or du film le plus sinistre à "de rouille et d'os", incroyablement plat, sans émotions, et sans intérêts !!!!! passez votre chemin...
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