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    De rouille et d'os
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    3,9
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    1 583 critiques spectateurs

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    Gwen R
    Gwen R

    39 abonnés 529 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 mai 2013
    des beaux et bons interprètes pour ce film âpre dont la fin aurait mérité plus de déploiement comme si Audiard avait trop peur d'être sentimental...
    Mathieu Dumont-Roty
    Mathieu Dumont-Roty

    35 abonnés 988 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 janvier 2013
    Une histoire d'amour entres deux grands accidentés de la vie mise en scéne impeccablement. Cotillard est impeccable, mais Matthias Schoenearts créve l'écran. 14/20
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 1 décembre 2014
    Comment ne pas mettre 3 étoiles pour un Jacques Audiard ? "De rouille et d'os" n'y échappe pas, fort heureusement, et c'est avec une délectable et langoureuse habitude que je viens d'attribuer ma note.
    Encore une fois incritiquable (j'en regarde de ces films, franchement !), Audiard fils signe et soigne ce petit chef d’œuvre.
    De son style visuel épuré et de sa niac personnelle, Jacques nous fait rentrer de plein fouet dans les personnages qu'il décrit. Marion "Piaf" Cotillard étincelle dans ce qui est pour moi l'un de ses meilleurs rôles. En dresseuse d'orques amputée, elle impressionne et montre d'une force tranquille la continuité de vivre face aux coups du sorts. Face à elle, Matthias Schoenaerts (Verhoeven l'avait engagé pour son "Black book" en 2006 dans un mini-rôle. Revu dans "Bullhead" depuis) se fait plus petit, et ce malgré un écart d'interprétation, je trouve. Ce dernier arrive néanmoins à se rendre crédible en étant ici l'essence du cinéma d'Audiard. Dans le personnage du marginal qu'il est et accro aux combats de rue, on le suit tout doucement dans cette descente aux enfers, magistralement bien filmé par le maestro.
    Ce duo, Cotillard-Schoenaerts, se consumant par moment ne tombe jamais dans le larmoyant, car Audiard perçoit toujours à merveille les pépites qu'il tient en main. De même pour la musique d'Alexandre Desplats qui trouve en Audiard son alter-ego.
    Audiard-Desplats-Cotillard-Schoenaerts, ou tout simplement la quintessence du cinéma français... .
    Spectateurs, direction Marineland !
    ocelot
    ocelot

    19 abonnés 927 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 juin 2012
    Très très bin film ! Agréablement surpris même ! A voir !
    titicaca120
    titicaca120

    347 abonnés 2 179 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 mai 2012
    un très grand film,empli d'émotions,avec des acteurs au top de leur forme.
    on pleure mais le film n'est pas triste.
    Matthias Schoenaerts est prodigieux et son petit garçon est à croquer dans
    un rôle au combien difficile.
    à ne pas rater sous aucun pretexte.
    ygor parizel
    ygor parizel

    200 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 novembre 2012
    Un drame intense et super réalisation. Dans un style éthéré par moments et avec des scènes intimes forte, Audiard offre encore un grand film. Matthias Schoenaerts et Marion Cotillard sont tout deux formidable et criant de vérité.
    laurence l
    laurence l

    116 abonnés 1 088 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 mai 2012
    Toujours fidèle à Jacques Audiard pour ses films si fort je suis convaincue par De rouille et d'os. Un histoire toute simple en apparence qui nous réserve tellement plus, des acteurs tellement convaincants, magistral
    ninilechat
    ninilechat

    68 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 mai 2012
    Jacques Audiard a été scénariste de nombreux films, des bons (Baxter....) et des moins bons. Il a réalisé une excellente première oeuvre, Regarde les hommes tomber; un sympathique polar, Sur mes lèvres, et depuis, il se prend pour un grand cinéaste.

    Il filme bien: ça, c'est sûr. Il filme le mouvement, les ombres et les lumières, ces moments aveuglants (ça se passe dans le Midi) où toute vision s'abolit dans un flash de lumière. C'est un très bon technicien image. Ca ne fait pas, hélas, un cinéaste.

    Les associations de défense des animaux détestent les Marineland. Ils disent que c'est une honte de rabaisser des animaux aussi intelligents que des dauphins, qui cherchent la communication avec les hommes, en leur faisant faire des tours de cirque. Ce qu'on voit dans le film leur donne raison: le spectacle encadré par des pom pom girls se déroule au son de musique disco, et les montreurs se tortillent en mesure. Franchement, faire écouter du disco aux dauphins, ils ne méritent pas ça! Ici ce sont des orques -gros bestiaux- il y en a un qui se rate (ou se venge? Va savoir.... Vas y pèpère!) et détruit une partie de la passerelle, emmenant en même temps les gambettes de Marion Cotillard. On est contents!

    Après, il y a un documentaire sur les prothèses pour les amputés des gambettes (juste au dessus du genou), mais on a en vrai les athlètes Oscar Pistorius et la ravissante Aimée Mullins, alors on sait déja que la chirurgie fait des merveilles! La technologie des effets spéciaux aussi, puisqu'en affublant l'actrice de chaussettes vertes qui seront ensuite gommées sur l'image, on nous fait croire à son handicap...

    Notre Marion sans gambettes (on savait déjà qu'elle n'a pas tellement de cerveau puisqu'elle fait partie de ceux qui croient que le 11 septembre n'a pas existé) rencontre Ali (le formidable Matthias Schoenaerts, qui a lui seul vaut le voyage), employé de sécurité, chargé de famille (un fils de 5 ans), qui a le QI d'un orang outang (pardon, les orang outangs). Pour gagner un peu d'argent, comme il a fait de la boxe, il s'engage dans ces matchs clandestins de lutte libre où, sur la caillasse d'une arrière cour, les hommes s'affrontent, tous les coups sont permis, au milieu d'une horde d'abrutis bavants. Ali n'est pas mauvais, il trouve Stéphanie bien jolie (c'est vrai qu'elle l'est), il est pret à l'aider, l'emmène à la plage, et lui propose de tirer un coup quand elle est en manque d'homme, et que lui même a le temps, il suffit d'envoyer un SMS: OPE? OPE pour opérationnel, naturellement. Ali n'est pas mauvais, il essaye de faire "bien" pour son fils, même s'il le rudoie souvent, et se décharge généralement sur sa soeur, qui les a recueilli, l'épatante Corinne Masiero.

    Audiard a de commun avec Bertrand Blier, autre grand surfait du cinéma français, de se complaire dans la bassesse. Ses bas-du-front n'existent pas. Vous les voyez lire? Ecouter de la musique? Ouvrir un journal pour s'informer sur la politique? Rien. Baiser semble être la seule solution qu'ils connaissent pour se divertir....

    Imaginons le même sujet traité par un GRAND cinéaste. Eastwood, par exemple, c'aurait été tout à fait un sujet pour lui. On serait sortis sans dessus dessous. Parce qu'Eastwood filme toujours la part d'humanité de ses héros, fut-ce des salauds (le kidnappeur d'Un monde parfait par exemple). Audiard filme des bonobos. On se désintéresse donc très vite de leur sort....

    Donc, vous pouvez éviter sans mal. Ca vous fera des économies.
    Flying_Dutch
    Flying_Dutch

    62 abonnés 770 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 mai 2012
    Audiard surprend, parce qu'il abandonne ses mises en scène coup de poing, percutantes, pour prendre le soin d'installer une sensibilité palpable dans le récit, et le rend par la même occasion au moins aussi percutant et fort. Il peut déstabiliser ceux qui s'étaient habitué à un film comme l'excellent Un Prophète, mais Audiard c'est comme ça que je l'aime aussi. Dans une approche naturaliste sans fioriture, en dépeignant des anti-héros brisés par la vie. Cotillard est géniale, malgré l'empathie que suscite dès le départ son personnage handicapé, elle en fait une femme à la fois énervante et touchante. Schoenaerts quant à lui transporte une tension paralysante et démolit tout sur son passage, confirmant ainsi qu'il est l'un des gros espoirs de ces prochaines années. De rouille et d'os est une réussite totale qui sait allier sensibilité et violence avec brio.
    Cluny
    Cluny

    65 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 octobre 2012
    La première fois que la caméra de Jacques Audiard découvre le personnage de Stéphanie joué par Marion Cotillard, on voit d'abord ses jambes, le reste du corps étant caché par une poubelle derrière laquelle elle s'est effondrée après une bagarre sur le parking de la boîte de nuit où Ali officie comme videur. D'emblée, dans ce film d'un pur réalisateur pour qui le langage de l'image passe avant les dialogues "à la française", ce qu'il nous montre des corps est au coeur du récit. Ici, introduire Stéphanie par ce qu'elle va perdre a un sens, de même que le film s'ouvre sur les pieds de Sam, le fils d'Ali, qui trotte sur le macadam à la suite d'un père qui le trimballe comme un objet.
    Les corps sont au premier plan, parce que c'est la transformation brutale de celui de Stéphanie qui ouvre la voie à un autre changement, à la sortie de cette rage qui habitait déjà la jeune femme, et parce que c'est la puissance de celui d'Ali qui lui vaut sa place dans cette société brutale, que ce soit sur le versant officiel, son boulot d'agent de sécurité, ou sur le versant clandestin, celui de boxeur de full-contact pour paris clandestins. Il faut dire que cette puissance physique contre-balance l'inaptitude affective et sociale d'Ali, qui manifeste la même animalité instinctive dans ses combats que dans ses relations.
    Le film raconte donc le parcours croisé des deux personnages principaux vers la découverte de son humanité pour lui, vers sa reconquête pour elle, dont les blessures semblent bien antérieures à son accident. Ce parallèlisme est symbolisé par la place de l'eau dans ces basculements, celle chaude du Marineland pour elle, celle glacée d'Alsace pour lui. Tous deux partagent cette trajectoire brutale avec d'autres personnages des films d'Audiard : Paul dans "Sur mes lèvres" et Tom dans "De battre mon coeur s'est arrêté" pour leur dureté, voire Albert Dehousse dans "Un Héros très discret" pour la forme de rédemption que prennent leurs parcours.
    Comme dans la prison de "Un Prophète", ou le milieu des marchands immobiliers véreux de "De battre mon coeur s'est arrêté", le monde qui sert de toile de fond à cette histoire est marqué par la violence et l'injustice sociale, et peuplé de personnages qui vivent de l'exploitation des autres comme celui de Martial, joué par Bouli Lanners, qui installe des caméras pour espionner les employés afin de piéger les délégués du personnel, et qui sur son temps libre organise des combats clandestins où de pauvres gars jouent le rôle de coqs ou de pitt-bulls.
    Pour filmer ses deux personnages qui vivent chacun dans sa bulle, Audiard joue de toute la gamme des outils du cinéma : une photographie souvent surexposée et au grain apparent, les ralentis, l'alternance de caméras fixes et de steadycams nerveuses, le jeu sur la profondeur de champ symbolisé par le plan où Ali fait un jogging avec son casque sur les oreilles, indifférents aux ambulances qui foncent vers le Marineland. Dans ce plan comme dans d'autres, on retrouve le travail sur le son qu'il avait déjà fait dans "Sur mes lèvres", décalant le son et l'image et créant ainsi un sentiment de perception voilée.
    "De Rouille et d'os" manifeste une nouvelle fois la maîtrise narrative de Jaques Audiard, avec cette capacité à réduire un événement à un plan, comme celui des caméras de Martial débusquées et jetées par terre. Dans n'importe quel autre film, on aurait eu une première scène pour nous montrer Stéphanie en reine des bassins, puis plus tard, une autre pour raconter son accident. Ici, pas besoin, ces deux moments sont réduits à un seul, avec un jeu subtil de dédoublement de l'image à la De Palma avec l'écran géant qui permet de voir la concentration de Stéphanie, alors que le plan d'ensemble permet de mesurer la fragilité de la jeune fille, avant qu'un plan subjectif sous-marin fasse naître le sentiment du danger à venir.
    Les lecteurs de ces critiques le savent : je n'ai pas attendu " La Môme" pour souligner le talent de Marion Cotillard ; ici une nouvelle fois, elle donne corps à ce personnage à la fois fermé et rayonnant, et réussit à faire passer avec émotion des tirades casse-gueule comme celle de la délicatesse. Matthias Schoenaerts, encensé par la critique (je n'ai pas vu "Bullhead") m'a moins convaincu, tant son rôle de primate inconscient nécessite moins de finesse dans le jeu. C'est d'ailleurs dans l'aspect si monolithique de ce personnage d'Ali qu'il faut trouver les raisons de mon 7/10, apparemment en-deça de tout le bien que je peux dire par ailleurs du film ; je ne sais d'ailleurs pas si c'est la dimension si peu sympathique de sa personnalité (avec sa soeur, avec son fils), ou la fascination d'Audiard pour ce genre de personnage qui me gêne le plus, et qui fait que quatre jours après avoir vu le film (à la sortie, j'hésitais entre 8 et 8,5), le malaise prend le pas sur l'émotion.
    http://www.critiquesclunysiennes.com/
    Sildenafil
    Sildenafil

    63 abonnés 1 028 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 mai 2012
    "Par pudeur et par instinct, Audiard exprime l'essentiel entre les lignes et entre les images. Avec une évidence que l'on rencontre rarement, il capte des morceaux de vie dans un hasard organisé (...). A bien des égards, Audiard envisage le cinéma comme une réinterprétation du monde. Son inspiration est sombre, son art lumineux." (Excessif)
    petitbandit
    petitbandit

    75 abonnés 614 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 mai 2012
    Du très grand Audiard, où comment un réalisateur sait magnifier ses acteurs. Matthias Schoenaerts que je ne connaissais pas (comme le jeune magrébin d'un prophète) est sublime, cet acteur tire le film vers le haut par sa justesse et son interprétation hors norme. M Cotillard donne une prestation haut de gamme digne de la "môme". Si l'on ajoute tous les seconds rôles, une réalisation parfaite, un scénario béton, on obtient du très grand cinéma.
    A ne pas manquer....
    Starwealther
    Starwealther

    48 abonnés 1 161 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 mai 2012
    Vraiment un très bon film! Marion Cotillard et Matthias Schoenaerts y sont tout bonnement excellents. C'est toujours très prenant avec Jacques Audiard mais je trouve que ce film est encore mieux que "Un prophète".
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 2 janvier 2013
    Ha Marion Cotillard.. sa façon de mourir, de surjouer, ses airs niais... En allant voir De rouille et d'os je m'attendais à voir une belle leçon de vie, à ressortir en me disant que j'avais de la chance d'avoir la vie que j'ai etc. Que nini! Déjà le film est long mais long! On met 40mn avant d'apercevoir les seins heu Marion Cotillard (oui parce que c'est un peu comme monica bellucci elle peut pas faire un film sans montrer ses seins) et l'histoire ne porte pour ainsi dire que sur son "mec". Comprenez par là son plan cul, parce que dans De Rouille et d'Os vous trouverez aussi plein de scènes de culs vulgaires et qui ne servent à rien. C'est découpé, c'est long, on ne voit que sa vie à lui, ses combats de boxe dans la rue et son gamin qu'il brutalise. A EVITER ABSOLUMENT.
    Alasky
    Alasky

    284 abonnés 3 080 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 juin 2012
    La rencontre de deux écorchés vifs; Cotillard et Schoenaerts sont irréprochables et on a même une bande son de qualité. De Rouille et d'Os, ou comment faire le plein d'émotions en 1h30...
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