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Un visiteur
2,0
Publiée le 16 avril 2012
C'est dommage, on sent de la bonne volonté mais le scénario ne décolle pas.
Des bons éléments sont la malgré tout, les personnages sont intéressants ( Lindon en coach sportif, le jeune couple assez agréable à suivre....). Mais on a du mal à s'intéresser au combat de cette jeune femme. Déjà parce qu'on ne comprends pas grand chose au vocabulaire du droit, et ensuite le rythme n'est pas très bon, on n'arrive pas à sentir où le réalisateur veut nous faire aller.
Une Marie Gillain convaincante et impeccable, Lindon égal lui-même (j'entend très bon), dans un film touchant et vivant. Une fois l'émotion du (des) sujet(s) traité(s) mise de côté, en quittant la salle de cinéma, on peut aussi revenir froidement sur la technique, le scénario et la démarche du film et se demander si Philippe Lioret n'a pas été un peu trop gourmand en traitant des thèmes réaliste et contemporains qui s'enchevêtrent, comme cela arrive dans la "vraie vie" certes, mais à mon goût de façon trop arrangée et chirurgicale dans le cas présent : à la dénonciation (?) des abus d'une surconsommation, à la maladie grave, à la quête inconsciente du père, la réponse apportée par le film est que "les gentils gagnent à la fin" (malgré....ce que vous savez) et là est le problème....Dans la vraie vie, ce sont en fait les méchants qui gagnent. Et pour longtemps encore j'en ai peur.
deux aspects contradictoires: on nous a vendu un film social sur l'endettement. Ce thème m'a semblé bien traité; le combat de la justice pour défendre le "faible" contre la société de consommation et les sociétés de crédit, en particulier.
Mais je dis: le combat pour la vie, préparer sa mort, gagner son dernier combat, avant de disparaître; tout cela est-il bien nécessaire ? Il m'a semblé que tout cela, brouillait le thème initial.
Heureusement, Philippe Lioret a beaucoup de savoir-faire. Le rythme du film, l'évolution de la relation Lindon/ Gillain, tout cela parvient à nous toucher. Lindon est encore parfait, Gillain fragile et forte comme la chèvre de Mr Seguin. On pardonne davantage de nous avoir trompé sur le thème du film. J'ai apprécié Amandine Dewasmes.
Et puis, il nous fait redécouvrir, Rickie Lee Jones (musique), alors........
Un "mélo citoyen" tout à fait honorable dans ses intentions (Faire l'éloge du lien social, dénoncer l'arnaque des crédits à la consommation), mais plus inégal dans son exécution. Lioret est certes efficace dans sa charge politique et sait donner de l'intensité à une scène intimiste, mais ses personnages demeurent trop figés dans leurs moules pour faire décoller le film. Que ce soit la mère courage qui affronte la mort avec un aplomb quasi surhumain, le bon samaritain plus que parfait et la victime expiatoire d'une docilité édifiante, on n'est jamais très loin de la caricature... Heureusement que les acteurs amènent de l'humanité dans ces figures trop lisses... Dommage donc que l'on reste un peu trop dans une "ligne claire" ou tout doit être souligné (voir l'insistance mise en œuvre pour nous faire comprendre que Marie Gillain, héroïque jusqu'au bout, se trouve une "remplaçante" auprès de son mari et de ses enfants). Mais il faut reconnaître que le duo Lindon/Gillain ne manque pas de charme...
J'avais pourtant adoré "je vais bien..." et "welcome" , mais là c'est long,lent, en mélangeant 2 histoires bien differentes qui du coup met bien en avant Marie Gillain, mais trop en avant et toujours version yeux de coker ou plutot saint bernard Vincent Lindon qui commence à me saouler dans ce genre de role! et puis Yannick Renier est du coup largué alors qu'il aurait pu avoir un beau role! Donc j'ai été ému 1 ou 2 fois mais pas plus que ca, et rien n'est surprenant, je me suis donc ennuyé!
Très bon film qui met en scène un combat contre le surendettement d'une jeune juge à la poursuite de la justice. Elle va former un duo avec un juge désabusé et à eux deux, ils vont remettre en question le système. Parallèlement, le personnage de Marie Gillain (que je découvre dans ce film et j'ai trouvé excellente) souffre d'une tumeur au cerveau, ce qui renforce sa volonté de mener à bien son affaire dans le temps qu'il lui reste. Un film humain et touchant, une belle réussite pour un cinéma français qui ne cesse de démontrer sa valeur en cette fin d'année.
Un film qui ne paye pas de mine comme ça, mais qui se révèle être un long métrage de qualité, très fin et sensible. Il permet aussi la renaissance de Marie Gillain, excellente ici.
Toutes nos envies est moins bon que ses deux précédents films mais c’est encore une fois du très bon Lioret. Il excelle dans la défense de cause perdue et dépeint une réalité sociale à merveille. Ses films ont toujours un coté chevaleresque sous jacent qui leur donne une force et une émotion particulière. Gillain et Lindon sont parfaits !
D'abord il y a l'émotion, puis l'admiration et enfin une petite frustration. Je l’aime cette Claire, que campe Marie Gillain, sensible, juste et pleine de force malgré les épreuves. J’ai acheté son parfum le lendemain, il lui ressemble je l’ai senti et il m’accompagne maintenant depuis 2 jours. Vincent Lindon est quant à lui viril, troublé et délicat. Encore un film qui parle de gens qui aiment leur métier, quand ils peuvent l'exercer. J’ai été durant le film souvent au bord des larmes, mais ici pas d'effet mélo, on est loin d’Hollywood (voir « Tendres Passions », un vieux film des années 80). Juste un sentiment d'urgence et la nécessité d'organiser la vie de ceux qu'on aime, sans forcement leur expliquer, comme dans « 2 jours à tuer », mais ici sans coup d’éclat. Quand on sait que la mort est proche, comment vivre le temps qui reste, avec quelle intensité et que veut-on laisser ? Enfin la petite frustration : Dans ce film, pas de revanche éclatante, pas de joie d’avoir gagné finalement contre les méchants... Mais bon c’est la vie quoi et c’est un excellent film.
Un bon film un peu long de facture très classique j attendais mieux le scénario est sans surprise je trouve que lioret charge quand même un peu la mule au niveau du pathos je répète trop long dommage et trop prévisible bons interprètes ça sauve
On n'a peut-être pas ici un chef d'oeuvre, et l'idée de mêler les thèmes du surendettement et de la maladie n'est pas forcément bonne, en ce sens que chacun des deux aspects nuit à l'autre tout en le servant... Toujours est-il que l'émotion est là, pour peu qu'on veuille bien se laisser faire, et que si le réalisateur nous emmène dans du franc mélodrame, il n'est pas exempt de délicatesse. J'aurais préféré ne pas voir la bande-annonce, qui en raconte trop.