Avis : Toutes nos envies - Page 3

Malgré un scénario un peu faiblard j’ai bien aimé. OK la jeune femme semble instantanément plus proche d’un juge inconnu que de son mari avec qui elle vit mais l’amour ne se dirige pas et c’est cette idée qui m’a séduite.

Trop réel.. Quelle émotion , les larmes. Bravo aux acteurs Marie Gillain , Vincent Lindon toujours aussi magnifique. Ce n'est pas seulement l'histoire d'une situation tout à fait banale juridiquement parlant, c'est aussi l'histoire de juges qui sans trop être impartiaux renversent la Jurisprudence existante et applicable. Merci.

Vu en avant première en présence de Philippe Lioret, le film est très touchant et porté à merveille par des acteurs très talentueux.

Troisième réalisation de la part de Philippe Lioret, à qui l’on doit les excellents Je vais bien, ne t'en fais pas (2006) & Welcome (2009). Cette fois-ci, il adapte librement l’œuvre littéraire d'Emmanuel Carrère intitulée ("D'autres vies que la mienne") et en restitue une fois de plus, un passionnant et déchirant drame social où il est question de crédit à la consommation (qui ne font qu’endetter les plus démunit). Le film dresse le portrait d’une juge et d’un magistrat, motivés à se battrent contre les habitudes malhonnêtes de ces sociétés de crédit afin de venir en aide à une mère de famille gravement endettée. Comme à chaque fois avec Philippe Lioret, ce que l’on apprécie ici, c’est le côté humain qui se dégage de son film, de par son histoire et plus précisément, par ses personnages qui se battent pour une cause juste mais qui paraît dérisoire pour leurs supérieurs. Le réalisateur retrouve pour la seconde fois consécutive Vincent Lindon (excellent comme toujours), aux côtés de Marie Gillain (qui se fait bien trop rare dans le paysage cinématographique ces dernières années). Sans surprise avec un tel réalisateur aux commandes, Toutes nos envies (2011) réussit à nous tenir en haleine grâce à un scénario d’actualité et des acteurs très investis.

Il y a une véritable richesse thématique dans ce film de Philippe Lioret qui amène l'auteur à s'éparpiller par moment. Mais il parvient à recentrer son film sur son personnage principal et à négocier parfaitement son final.

"Toutes nos envies" aurait pu être un bon film sur les ravages des crédits à la consommation. Malheureusement, on y croit pas! Cette histoire prévisible, longue et larmoyante (déclenchement automatique et insupportable de violons pour souligner et surligner la dramaturgie!) est mal desservie par des comédiens surjouant en permanence. En particulier l'agaçante Marie Gillain avec ses sourires exaspérants et niais au possible... Décidément, même en avocate atteinte d'une tumeur, Marie Gillain n'est pas crédible! Quant à Vincent Lindon... il fait du Vincent Lindon... les tics en moins heureusement! Et puis, toute cette fausse émotion avec ces gamins qui s'agitent dans tous les sens et prononcent des "phrases" niaises toutes les 2 minutes. Mais quelle niaiserie et manque d'authenticité! Un véritable calvaire. On est à mille lieues du très réussi "Welcome" du même réalisateur. Cette fois-ci, en revanche, Philippe Lioret coupe TOUTES NOS ENVIES d'apprécier son dernier long métrage... Dommage!

Un fil conducteur "juridique" invraisemblable (mais dénoncer les pratiques douteuses des sociétés de crédit, sirènes redoutables de notre société de surconsommation, est toujours chose bonne à prendre, même s'il faut pour cela donner du droit positif une image proche de l'enluminure d' Epinal), une histoire d'amour atypique sur fond de cancer version galopante (mais défendue par un "couple" au jeu remarquable, tout en pudeur et en humanité - "Claire"/Marie Gillain et "Stéphane"/Vincent Lindon) : voilà un film entre "social" et "mélo". Philippe Lioret est un bon faiseur et sait échapper (même si c'est d'un souffle) aux pièges du pathos, grâce à une mise en scène modeste et à des interprètes d'une grande justesse (on n'oubliera pas les rôles secondaires, comme "Céline" - Amandine Dewasmes, ou "Christophe" - Yannick Renier). Plutôt "pas mal" donc, ce "Toutes nos envies".

Après Je vais bien, ne t’en fais pas (magnifique), Philippe Lioret revient avec un nouveau drame social passionnant et bouleversant. Marie Gillain au sommet de son art, accompagnée par Vincent Lindon toujours parfait. Cependant, le film n’évite pas le larmoyant trop facile.

Oublier que Toutes nos envies est une adaptation, partielle, qui plus est, de D'autres vies que la mienne d'Emmanuel Carrère ? Non, pas entièrement, il n'y a pas trahison, la trame générale y est, le dosage n'est pas le même, c'est tout. Lioret en a tiré un film très personnel, qui est à mi-chemin de Je vais bien ne t'en fais pas et de Welcome. Avec, contrairement à ce dernier, un fonds social moins approfondi, qui laisse une plus grande place au mélodrame. Traité avec la pudeur et ce sens de l'émotion pure, tout proche du précipice du sentimentalisme que, comme toujours, le réalisateur réussit à esquiver. Et ce n'est pas un film sur le cancer mais sur la rencontre lumineuse de deux êtres, une amitié voisine de quelque chose de plus grand encore, renforcé par un double combat, contre l'injustice et contre la maladie. Mené à deux, pour trouver la force de garder espoir et l'énergie de ne pas abandonner. Toute la générosité du cinéma de Lioret, son absence de mièvrerie, aussi, est concentré en deux heures de film, moins abouti et engagé que Welcome mais justement d'autant plus poignant de par ses -petites- imperfections. Une oeuvre épidermique où l'on retrouve une Marie Gillain magnifique qui se hisse à la hauteur d'un Lindon égal à lui-même, c'est à dire d'une justesse totale. Avec des seconds rôles qui vibrent et donnent une âme supplémentaire. Toutes nos envies est investi de bout en bout. Un travail d'orfèvre, humaniste et à fleur de peau. Très beau.

Premier film de Philippe Lioret que je vois, "Toutes nos envies" ne donne pas envie de voir un autre film du cinéaste. Le scénario, malgré ses bonnes intentions, ne prend pas notamment à cause des personnages (celui de Marie Gillain est insupportable, celui de Yannick Renier décevant, seul celui de Vincent Lindon parvient à être attachant). En plus de ça, la mise en scène est froide, sans vie et plonge dans un film tout aussi glacial. La dernière demi-heure est interminable.

Il paraît que le livre est très librement voire lointainement adapté. Il paraîtrait que le livre illustrait six cas d’endettement. Là, Lioret nous en conte un avec en parallèle la maladie incurable de Claire, juge qui se bat et contre sa maladie incurable et contre les organismes trompeurs de crédits à la consommation. Dans les deux cas, elle combat avec un collègue : Stéphane. Elle finira par partager son combat avec son mari sur le tard. Elle ira jusqu’à orienter implicitement sa « protégée » sur le terrain conjugal pour la remplacer afin de donner une mère à ses petits enfants et une épouse à son mari. Je ne sais pas trop quoi penser du film. Quel est le véritable sujet du film ? Qui est quoi ? Quoi est en arrière plan ? Quoi est en toile de fond ? Il me semble, cependant, que les deux sujets sont équilibrés et l’un est bien relié à l’autre. Tout ça avec délicatesse, sans sombrer dans le pathos. Marie Gillain et Vincent Lindon portent le film avec talent et sobriété. Il est difficile de rester insensible à la maladie de Claire comme il est tout aussi touchant de constater des juges sensibles aux malheurs des endettés, qui pourtant, ont une part de responsabilité. Si, je sais quoi en penser : film sensible, engagé et intense. Mention à Amandine Dewasmes ; son personnage, Céline, est interprété avec justesse, tout en dignité, en retenu et à la fois lumineux.

Très beau et très touchant film avec une Marie Gillain formidable. Beaucoup de délicatesse, de justesse, et de justice. A voir absolument.

Un scénario contemporain ... un film vrai ... des acteurs de talent ... tout était réunit pour voir un bon film et, c'est ce qui s'est passé.
Dés la première minute on est emporté dans la vie de cette petite juge assommé par le poids de son travail, de son passé et de sa maladie ....
Marie Gillain et Vincent Lindon portent se film à bout de bras ... nous faisant espérer un peu plus jusqu'à la fin!
Un très beau film emprisonnant un des problèmes majeur de notre société : le surendettement.

Si il est difficile de ne pas être toucher par le parcours de ces deux personnages,très justement interprété par Marie Gillain et Vincent Lindon. Il faut reconnaitre que le film va tout de même trop dans le mélodramatique, toutes les tuiles du monde tombent sur les personnages,c'est un peu trop. Les dialogues et les scènes de la vie courante sonnent vraiment juste,ils sont bien écrits. Ce qui n'est pas vraiment le cas pour le coté judiciaire,Lioret vulgarise le discours des juges et ça sonne faux. Si le film est poignant il n'en reste pas moins longuet.

Déception totale..; c'est mou, chiant, pathos , lent ..on sait comment ça va se finir, bref ...