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    Le Havre
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    309 critiques spectateurs

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    vidalger
    vidalger

    291 abonnés 1 226 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 décembre 2011
    Un moment de pure poésie sur un sujet politique d'actualité. Le Havre est filmé magnifiquement dans décors intemporels, les voitures sont des R16 et des 403, les gens sont quasiment tous bons mis à part quelques flics bornés et un Jean-Pierre Léaud plus bête que méchant en bon citoyen anonyme. Le texte clairement énoncé sur un ton de politesse disparu, les visages cabossés des habitants des quartiers populaires, les séquences de nostalgie (Little Bob le rocker!), l'humanisme des situations, l'humanité des dialogues conspirent à nous envelopper d'un nuage de bonheur naïf, plutôt revigorant pour le moral. Un seul bémol peut-être à déplorer, pour le rythme pas toujours endiablé!
    John Henry
    John Henry

    98 abonnés 704 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 janvier 2012
    Une ôde à la vie ! Kaurismaki aime les hommes, il aime ses personnages et la vie dans cet univers complètement décalé, un peu nostalgique de ces hommes d'autrefois, un peu nostalgique de ces modes de vie abandonnés, de cette solidarité, de cette générosité et complètement contemporain dans cette quête de l'ailleurs, dans ces dérives sécuritaires des sarkozystes... Dans des dialogues venus d'un autre temps, sur un rythme rare au cinéma. Profondément touchant !
    Patrick Braganti
    Patrick Braganti

    83 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 décembre 2011
    Bien sûr, Le Havre, le nouveau film du finlandais Ari Kaurismäki, dont on était sans nouvelles depuis 2006, année de sortie des Lumières du faubourg, prend toutes les allures du conte de Noël avec sa générosité et sa bonté affichées, que d’aucuns auront la tentation de qualifier de mièvrerie ou de naïveté. En ce sens, le geste de Marcel Marx, cireur de chaussures misérable, qui va héberger un jeune clandestin africain et l’aider à rejoindre l’Angleterre rejoint celui de Samantha adoptant Cyril dans Le Gamin au vélo et celui de Michel et Marie-Claire prenant en charge les deux frères cadets de leur agresseur dans Les Neiges du Kilimandjaro. Ce n’est sans doute pas par hasard que les récipiendaires de ces trois actes purs et spontanés, plus ou moins motivés, soient des enfants en perdition. Ça l’est encore moins s’ils sont commis par des gens modestes, voire précaires. Incontestablement, les frères Dardenne, Guédiguian puis à présent Kaurismäki auront tissé en cette année de crise des utopies généreuses qui laissent encore entrevoir la croyance en l’homme.
    Des trois, c’est d’évidence le réalisateur de L’Homme sans passé qui s’éloigne le plus de la réalité malgré l’actualité brûlante de son sujet : la chasse aux immigrants et clandestins. Le Havre est un film délicieusement anachronique qui (se) joue des temporalités avec délectation, donnant du coup à sa problématique une universalité logique que la multiplicité des ethnies et des accents traversant l’ensemble souligne. Â partir d’un drame en puissance, le cinéaste d’Orimattila réussit à faire pénétrer son univers habituel où l’absurdité et le décalage occupent une place de choix. Là où Le Havre s’avère le plus touchant, c’est dans les dialogues et les réactions qu’il prête aux personnages. Kaurismäki leur accorde la maîtrise du langage et l’intelligence du comportement malgré leur condition modeste, confinant presque au dénuement. Au-delà des valeurs de solidarité et d’entraide qui rassemblent Marcel et ses amis – la boulangère, l’épicier et la tenancière du bar – surnage aussi le regard respectueux et tendre, mais ni angélique ni faussement compassionnel, que le réalisateur porte sur son antihéros – interprété par le formidable André Wilms. Cette démarche de ne pas caricaturer la classe populaire en lui offrant justement l’opportunité de s’exprimer et de faire valoir sa simple existence est partagée notamment par le cinéaste de l’Estaque, et elle initiait aussi le projet de Gérard Mordillat pour Les Vivants et les Morts.
    Le Havre se présente comme une œuvre épurée qui fait l’économie de scènes explicatives ou apitoyées, à l’image de Marcel qui ne perd jamais son calme et ne semble s’étonner de rien, bonnes comme mauvaises nouvelles. Ce qui donne au film une dimension apaisée et sereine tout à fait agréable. Et puis, un réalisateur qui pense à donner des rôles, certes secondaires, à Pierre Etaix et Jean-Pierre Léaud, et à employer la vieille gloire (locale) qu’est Little Bob, ne peut pas être complètement mauvais…
    Julien D
    Julien D

    1 101 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 27 décembre 2011
    Quand le plus célèbre des cinéastes finlandais vient tourner en France (et en français !) cela mérite le coup d’œil. Et bien, si je suis sorti déçu par cette jolie histoire c’est parce qu’elle est entièrement plombée par une direction d’acteur affligeante, chose que reproche fréquemment à Kaurismäki mais jamais à un tel point. En effet, quand même Jean-Pierre Daroussin se contente de réciter un texte sans chercher à transmettre les sentiments de son personnage, on ne peut rien reprocher aux acteurs mais bien se demander si le réalisateur n’a pas fait exprès de rendre ses protagonistes, qui pourtant paraissent sympathiques, entièrement creux dès lors qu’ils prennent la parole. C’est dommage, sa manière de filmer la ville portuaire était jolie.
    Thierry M
    Thierry M

    131 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 décembre 2011
    Tres grand film, une sorte de conte de noel. Tres emouvant.
    orlandolove
    orlandolove

    113 abonnés 1 722 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 janvier 2012
    Du cinéma atypique et décalé, débordant de charme et d'humanité.
    Flying_Dutch
    Flying_Dutch

    62 abonnés 770 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 janvier 2012
    Aki Kaursismaki est connu pour ses fables modernes alliant absurdité et légèreté, mais on ne connaissait ses oeuvres que dans sa langue natale, le finnois. C'est la première qu'il tourne en France et en français, et dès le début on s'aperçoit que son style se marie parfaitement avec notre langue (il avait déjà prouvé dans Juha qu'il maîtrisait le muet). La fable est belle une fois de plus: il prend un sujet brûlant (l'immigration) et la traite avec délicatesse (voir tendresse) dans cette ville du Havre qui semble presque anachronique au vu des décors. Les interprétations sont ... "kaurismakiennes". Aucune intention n'est donné trop explicitement, pourtant tout est suggéré avec minimalisme. Une fois de plus Kaurismaki a concocté une de ces oeuvres rares dont lui seul a le secret.
    belo28
    belo28

    62 abonnés 1 130 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 janvier 2012
    Une fable solidement ancrée dans notre époque mais qui accumule les anachronisme. Entre le politiquement engagé et le burlesque moderne le film de kaurismaki nous ouvre à une tolérance sur un sujet des plus sensibles en France ces dernières années! Et quelles recherches dans la mise en scène! Ca c'est du cinéma!
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 26 décembre 2011
    Voici un film carrément atypique. Deux mondes s'y côtoient : le notre, celui des années 2000 où évoluent les personnages "normaux" du film et puis un autre qui pourrait remonter aux années 60, avec des voitures obsolètes (une R16, un taxi 403 à rideaux en dentelles...), des téléphones noirs à cadran de l'époque des PTT, des petits commerces surannés et un hôpital archi-vieillot, monde dans lequel vivent les "héros" du film. En plus, les dialogues semblent mal joués, presque laborieusement "récités" par les acteurs. Le tout traduit une atmosphère kitch, très plaisante une fois qu'on a intégré le monde dans lequel nous plonge le scénariste/réalisateur. Ce monde, c'est celui de gens très simples, vivant simplement dans un univers simple et très éloigné de la sophistication un peu malsaine de notre temps. Là-dessus vient se greffer une histoire de migrants africains arrivés par hasard (un container égaré) au Havre. Un enfant qui fait partie de ce groupe parvient à échapper à la police des frontières et profitera de la complicité de tous ces gens simples (en ce compris un commissaire de police, lui aussi "à l'ancienne") qui lui permettra de retrouver sa mère en Angleterre. Ce film est un conte de fées, une allégorie qui ne prétend pas traiter de manière objective le drame des populations migrantes désireuses de rejoindre l'Eldorado que représente pour eux l'Europe, l'Angleterre en particulier. Car ce thème est ici traité de façon assez primaire, avec les méchants flics d'un côté et les gentils bons Samaritains de l'autre. C'est un film sur la bonté, le service rendu, la fraternité et la gentillesse. C'est lent, mais pas du tout ennuyeux, je dirais même que c'est passionnant, et plein de poésie. Il y a aussi mille petits détails qui rendent ce film extrêmement attachant : je le recommande chaleureusement.
    annereporter94
    annereporter94

    47 abonnés 1 006 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 décembre 2011
    Une vraie petite merveille... Certes, il faut aimer les films qui avancent lentement mais là c'est un enchantement que la fin -magnifique- accentue encore. Un film à ne pas manquer sauf si vous aimez les films d'action...
    vinetodelveccio
    vinetodelveccio

    52 abonnés 802 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 décembre 2012
    Kaurismäki s'ouvre et réalise ici un film moins figuratif et moins lapidaire que le très radical "Homme sans passé". Du coup, Le Havre revêt une tendresse, une douceur qui permet de mieux s'approprier le film. Celui-ci est aussi plus lumineux, moins austère... j'irais même jusqu'à dire plus cinématographique. La poésie du cinéaste finlandais n'en est que mieux rendue sans altérer la satyre féroce qu'il délivre envers les politiques d'immigration. Les personnages sont superbes et les acteurs au top, notamment l'excellent André Wilms.
    PhilippeToile
    PhilippeToile

    39 abonnés 740 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 décembre 2011
    Depuis L’Homme Sans Passé, Aki Kaurismäki jouit d’une réputation flatteuse. Après quelques essais pas toujours transformés, le voici de retour à son meilleur avec cette fable sociale qui sent bon l’utopie de la générosité et de la solidarité. Son regard sur la ville du Havre et ses modestes habitants est plein de tendresse et d’émotion, mais aussi de drôlerie grâce à des personnages décalés qui survivent dans un monde de dureté et d’égoïsme. C’est aussi l’occasion de reposer le problème des immigrés clandestins avec humanité et sans parti-pris polémique. L’atmosphère de son film n’est pas sans rappeler tantôt le néoréalisme italien des années cinquante, tantôt la touche jaurésienne d’un Robert Guédiguian. On en redemande.
    Appeal
    Appeal

    135 abonnés 569 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 septembre 2012
    Un Kaurismaki mineur qui malgré son côté exagéré et trop théâtrale, se prend pour la sincérité qu'il met en scène, parfaitement incarné par ses acteurs dont André Wilms en tête. Une sorte de fable surréaliste sur ce que devrait être l'humanité, sortant toujours du registre tire-larme grâce à l'absurdité des situations et des personnages qui n'ont rien à caché, qui ont perdu toute raison pour se laisser noyer dans leurs sentiments. Une réussite.
    diehard5
    diehard5

    19 abonnés 482 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 janvier 2012
    Une parabole qui s'inspire de l'actualité brûlante (la politique répressive face aux émigrés clandestins) gorgée, dans sa mise en scène, de références au cinéma français des années trente à cinquante. Comment discerner les vrais ennemis, comment ne pas se faire grignoter chaque jour davantage, comment ne pas dégringoler de choix en choix que l'on pensait pourtant judicieux ? La réponse coule de source dans ce film cristallin. La sincérité des comédiens, l'adéquation à leurs personnages confrontés aux problèmes quotidiens les fait apparaître, dans leur détermination idéaliste, comme des frères, des soeurs qu'on a l'impression d'avoir toujours aimés. Cerné par tous ses orifices, le cireur de chaussures Marcel Marx défend sa pureté originelle. De la spontanéité vulnérable à la prise de conscience, Kaurismäki trace le portrait lumineux d'un archange sur terre qui passe de l'être à l'action.
    Héléna0510
    Héléna0510

    10 abonnés 119 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 juin 2013
    Le Havre est une petite pétite, un film singulier dont le sujet est tristement d'actualité
    Marcel, un cireur de chaussures tombe un jour sur Idrissa, échappé du container venu d'Afrique
    Le vieux va prendre le ptit sous son aile, entraîner ses amis dans son jeu du chat et la souris contre un Darroussin flic sorti d'outre tombe
    Les couleurs, les décors sont sublimes et nous emmènent dans cette histoire dont on ne saurait dire à quelle époque elle se situe
    Le havre est un film cousin du Welcome de Philippe Lioret mais ici c'est plus le registre du conte qu'a choisi le réalisateur finlandais
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