Avis sur Héritage

un film reprenant des sujets maintes fois évoqués à savoir les conditions des femmes dans le Moyen Orient, le poids des traditions.
On y voit une famille avec ses conflits, ses secrets. Chaque personnage est bien disséqué mettant en lumière les failles et les forces de chacuns .
bonne interprétation de Hafsia Herzi

Héritage est un drame familiale complexe et douloureux. Une famille en Palestine se réunit pour un mariage tous ont été éduqué de la même manière mais chacun à son problème... Pas facile ! Un film sensible sur la vie et sa liberté.

Ce film est vraiment tres beau avec des comediens qui joue juste.

Dans son premier film en tant que réalisatrice, la superbe interprète qu'est Hiam Abbass tenait à faire passer un maximum de messages sur l'identité palestinienne. En vérité, beaucoup trop. Comme symbole, elle choisit un petit village à la frontière du Liban, en temps de guerre, et une famille aux ramifications compliquées. Le résultat est hélas peu probant. D'un point de vue thématique et esthétique, Héritage est un mélodrame qui ressemble assez à un soap opera, bien lourd, lequel passe allègrement d'un personnage à l'autre, sans transition. L'interprétation, globalement figée, contribue à cette impression de suivre un feuilleton empesé qui voudrait traiter tous les sujets du monde en un seul épisode, de moins de 90 minutes. Héritage mérite sans doute un peu d'indulgence mais rien n'empêche de le trouver plus pesant que prenant.

Hiam Abbass me convainc à chaque fois en tant qu'actrice (qu'elle était formidable dans "les Citronniers"). Mais là, le passage à la réalisation est décevant. Le rythme est poussif et la dénonciation du poids de la tradition (dure condition que celle de la femme dans cette société du moyent orient) n'excelle ni par sa forme ni par le fond. Désolé de le dire mais l'ennui m'a gagné. Hiam, reviens-nous vite dans ton registre d'excellence - actrice ! ...

Un des films qui tente de rebrasser les thèmes conflictuels( palestine, situation des femmes) moyens orientaux avec une volonté méritoire d'élargir les points de vue , mais qui n'évite pas quelques lstéréotypes : A voir pour enrichir et soutenir les tolérances réciproques mises à mal régulièrement.

Pour la première fois, la grande actrice israélienne Hiam Abbas passe derrière la caméra. Si l'ensemble est parfois un peu maladroit, on sent là une vraie volonté de raconter une histoire (celle d'une famille au bord de l'explosion) sur fond d'Histoire (une guerre israelo-libanaise). Mais c'est avant tout à l’histoire familiale que l'on assiste. Une famille finalement comme les autres, avec ses joies, ses drames, ses trahisons, ses amours et ses haines...
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Quand je pense à certains navets (de toutes provenances) que j'ai vus ces dernières semaines, je ne peux que me réjouir d'avoir découvert aujourd'hui cette petite perle, moins pétaradante que les poids lourds actuellement à l'écran, mais qui bénéficie apparemment d'une bonne publicité par le "téléphone arabe" (celle-là, je ne pouvais pas ne pas la placer...). L'histoire ici racontée est bien décrite dans le résumé du film. Cette chronique, assez lente, mais pas trop finalement, est magnifiquement jouée par des acteurs vraiment très crédibles, à commencer par la magnifique Hafsia Herzi, toujours aussi talentueuse dans ce rôle de cadette refusant de se faire enfermer dans la prison de la tradition culturelle, religieuse, et de l'ostracisme omniprésent dans cette région du Moyen-Orient. L'atmosphère du film, qui aurait pu être pesante, est heureusement émaillée de petites touches d'humour très réussies. A découvrir d'urgence : ce film n'est pas commercial et je crains qu'il ne revienne pas en 3ème semaine...

Une très belle surprise que je recommande vivement ! La presse en parle peu mais le bouche à oreille peut fonctionner. C'est un film intelligent et dynamique, mélangeant habilement modernité et traditions au sein d'une grande famille musulmane dont le patriarche accorde une importance vitale à l'Islam, sur fond de conflit israélo-palestinien (peu abordé dans le film). Lorsqu'une de ses filles tombe amoureuse d'un anglais (non musulman), en même temps que le mariage d'une des petite-filles, le poids de la religion va apparaître et les divers problèmes de chaque membre de la famille vont nous captiver jusqu'à la fin. A voir en VO impérativement, pour l'utilisation de l'anglais et de l'arabe (avec un sens particulier).

Hiam Abbas réalise son premier long-métrage en traitant de thèmes déjà tant de fois utilisés dans le cinéma israélo-palestinien, à savoir le mixage interculturel et le drame familial face à la situation géopolitique. Il n’y a rien d’innovant non plus dans la mise en scène, sinon cette scène d’explosion suggérée en plein mariage, un pivot scénaristique malheureusement inexploité. Le nombre de personnages permet une multiplication, peut-être parfois confuse, des pistes narratives, dressant, à travers ces relations de familles ambigües, un portail vaste de cette société déchirée par une interminable guerre, au risque de maladresses en matière d’intensité émotionnelle et de maintien du rythme. Un coup d’essai peu probant donc, mais la grande actrice qu’est Hiam Abbas mérite amplement une seconde chance.

Bon en me trompant de film et de salle par la même occasion je dirai que finalement ce film n'est pas mal même si c'est unpeu du déjà vu et Hafsia hersi unpeu moin mauvaise comédienne que d'habitude

Un nouveau film sur la difficile condition des femmes musulmanes, allez-vous me dire ? Après " Caramel", " Délice Paloma" ou "La Source des femmes", voire " Rengaine", que peut apporter de plus cet "Héritage", au titre assez limpide ? La réponse se trouve sans doute essentiellement dans la localisation particulière de l'intrigue : un village arabe israélien en Galilée, c'est à dire cette partie de la Palestine devenue israélienne dès 1948, et dont d'ailleurs on désigne en arabe les habitants sous le vocable d'"Arabes de 48". Cette particularité se manifeste de plusieurs façons dans le film de Hiam Abbass : d'abord par la situation de guerre subie, manifeste dès l'ouverture du film par le survol des collines de Galilée alors que rugissent les réacteurs des F16 de Tsahal. Les Arabes irsraéliens ne sont pas tenus à faire leur service militaire ; ils peuvent s'engager, mais seuls 4 % d'entre eux le font. Littéralement, le conflit leur passe au-dessus : ni enrôlés côté Israël parce qu'Arabes, ni impliqué côté arabe parce qu'Israéliens.

Hiam Abbass a expliqué qu'elle n'avait pas souhaité situer précisément la date de l'action, la situation de cette guerre subie l'intéressant plus que les raisons mêmes du conflit. La guerre est omniprésente, par les bruits surtout, ceux des chasseurs, des hélicoptères, des explosions ; les dégâts se voient au loin, comme cet incendie sur la grande ville côtière, certainement Haïfa. Et quand une explosion se produit sur le village lui-même, elle est juste suggérée par l'image figée d'une photographie de mariage, ou par la panique qui saisit les habitants qui cherchent à fuir. L'autre particularité de cette localisation est l'effet de la mosaïque des peuples dans cet espace si restreint : arabes musulmans, chrétiens, juifs, druzes. Ainsi un des frères, avocat et candidat à la mairie, passe-t-il de l'arabe à l'hébreu, a pour maîtresse une juive, et compte sur ses appuis israéliens pour en faire bénéficier le village, au risque d'être traité de collabo. Un autre frère a épousé une chrétienne, et sa stérilité est considérée des deux côtés comme un châtiment de ce mariage mixte ; et pourtant, sa femme "au moins, elle est arabe".

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Les premiers pas derrière la caméra de la formidable actrice qu’est Hiam Abbass ne pouvaient susciter que le plus grand intérêt. Grande spécialiste du chaos israélo-palestinien, elle nous offre une fresque familiale où les différents personnages poursuivent en vain une quête du bonheur individuel et collectif, contrarié par le carcan des traditions religieuses et des interdits sociaux qui minent l’épanouissement de chacun. Sur fond de guerre permanente, symbolisée par le ballet sonore et lugubre des avions de chasse, elle dénonce avec une belle sincérité et un réalisme sans outrance les blocages d'une société aliénante dans son conformisme et son intolérance. Si chaque scène est d’une puissance évocatrice étonnante, on reprochera à son film une foisonnance pas toujours maîtrisée et une narration parfois confuse. Reste que pour un coup d’essai, c’est une réussite prometteuse signée par une femme exceptionnelle aux dons d’écriture incontestables.

Je n ai pas accroché tout simplement. Le film est une nouvelle variation sur le poids de la famille sur les mariages plus ou moins forcés, le poids des traditions, des conventions et de la religion aussi. Malheureusement j ai trouvé que ce film n apportait pas grand chose par rapport à d'autres ayant déjà exploré ces thèmes. En revanche un aspect intéressant de ce film est le fait que le conflit et la guerre est installé depuis tellement longtemps qu ils semblent incorporés dans chaque personnage qui vit cela de manière quasiment banale.

Film poussif et ennuyeux qui n'apporte rien de nouveau sur le sujet hyper exploité du poids de la tradition au moyen orient ! Je me suis ennuyé et j'en ai vu des biens meilleurs ! Une déception !! Hiam Abbass est une excellente actrice mais son premier film derrière la caméra n'est pas convaincant ! Dommage !