Avis : Trust - Page 8

Voilà un bon film sans fioriture, sans effet spéciaux, avec de bons acteurs et une trame vraiment intéressante.

Trust m'a étonné, je m'attendais à un thriller avec un père partant à la poursuite des kidnappeurs de sa fille dans un mélange de haine et d'enquête musclée en actions et émotions, mais pas du tout. Le film est en fait beaucoup plus spirituel axé sur un drame qui va chambouler cette famille et les relations entres ses membres.

Clive Owen est très touchant dans son rôle de père aimant et près à tout pour comprendre et protéger ses enfants.

L'histoire est assez choquante et entraine pas mal de jugements moraux, les acteurs pour le coup ont des performances très réalistes qui rendent les personnages très intéressants.

Un film qui fait réfléchir et nous retourne, peu d'action mais beaucoup de considération pour les épreuves que traverse cette famille.

Effrayant !!! comment protéger nos enfants et en meme temps les laisser libre . Les nouvelles technologies nous permettent de ne pas etre seuls mais à quel prix ? Nous invitons les prédateurs chez nous alors que faire devant tous les prédateurs pervers qui nous entourent ? Ce film nous glace le sang et nous laisse désarmés devant l'intelligence de ces manipulateurs.

Trust traite d'un sujet fort mais également très délicat à mettre en œuvre. Il s'agit de ne pas tomber dans le pathos à outrance ou dans les clichés vengeurs dont bien des productions ont pris la route. Contrairement à ces premiers a-priori, Trust a choisi une autre voie, celle de l'humilité. En effet, le film est très humble de bout en bout, conférant à cet ensemble une réalité parfois étouffante. Le réalisateur a choisi la carte de la sincérité en conférant à ses personnages (tous très bien interprétés) un comportement bien spécifique suite à ce drame. Ainsi, Trust permet de mettre en exergue de manière poignante le problème des cyber-pédophiles près à tous les stratagèmes pour influencer une jeunesse d'apparence mature mais naïve avant tout.

Le cinéma américain dans sa forme "surligne" tout et c'est un peu le problème de ce film qui mériterait une adaptation française.....Clive Owen et Catherine Keener donnent une âme à ce film, mais l'on a du mal à donner du crédit à la naiveté de la très jeune fille de 14 ans qui va tomber amoureuse et coucher en se croyant aimée avec un homme de 35 ans rencontré sur le web....les caractères sont assez manichéens et l'analyse de la famille est plutot grossière.....le film est plutot trop long et tourne un peu à vide à certains moments avec une sensation de ressassement des sentiments.... Le scénario semble mettre tout sur un même niveau sans vraiment différencier les sentiments des uns et des autres pas plus que les liens sociaux....Malgré cette longueur et cette sensation d'uniformité on pourra trouver un intérêt à cette histoire de prédateurs sexuels car elle n'a rien d'imaginaire et comporte des sentiments, des sentiments à l'américaine mais des sentiments quand même....A vous de voir.

Après avoir incarné le célèbre Ross dans la cultissimme série Friends (enfin je dis culte pour la plupart des gens parce que personnellement j'ai jamais pu m'encadrer cette sitcom et la preuve c'est que j'ai cherché le nom du personnage sur internet tellement ça m'a marqué...), David Schwimmer s'est senti poussé des ailes et a voulu devenir réalisateur. Son premier film était une comédie qui s'intitulait Run, fat boy, run et malheureusement je ne l'ai toujours pas vu malgré le fait que le pitch m'intéressait et que la présence de Simon Pegg au générique m'intriguait. Enfin bref, c'est en 2012 que sort son nouveau film qui s'appelle Trust et là ça fera pas rire (à moins que tu ais des pulsions bizarres auquel cas merci de ne pas discuter avec moi parce que tu vas me faire peur). Le pitch ? Chez eux, en banlieue, Will et Lynn Cameron se sentent en sécurité. Dans leur maison, la nuit, ils dorment avec le sentiment que leurs trois beaux enfants sont parfaitement protégés. Lorsque Annie, leur fille de 14 ans, se fait un nouvel ami sur Internet – Charlie, un garçon de 16 ans rencontré sur un forum – Will et Lynn ne s’inquiètent pas. Ils se disent qu’il est normal que des adolescents échangent grâce aux nouvelles technologies. Après plusieurs semaines de conversations en ligne, Annie se sent de plus en plus attirée par Charlie. Même si peu à peu, elle réalise qu’il n’est pas ce qu’il prétend être, elle continue à être fascinée par lui. Le masque finira par tomber et cela va déclencher un engrenage que personne n’aurait pu imaginer, mais qui changera définitivement la vie de toute la famille…Je voudrais remercier par ailleurs le mec qui a inventé la fonction copier-coller! Trève de plaisanterie et parlons du film.
Contrairement à ce que l'on pourrait s'attendre, Trust est formidablement bien mis en scène malgré le fait que le film soit réalisé par un acteur. Bah oui sans faire de mauvaise foi, la plupart du temps, lorsqu'un acteur se sent pousser des ailes et veut passer derrière la caméra c'est rarement très reluisant (on peut penser notamment à Christian Clavier. Oui bon je sais je vais chercher dans les extrêmes). Or, c'est avec grande surprise que je remarque que David Schwimmer s'avère plutôt doué pour filmer les émotions des personnages et la façon dont il retranscrit les conversations par sms/tchat fonctionne plutôt bien à l'écran. On pourra cependant lui reprocher d'être un peu trop tape-à-l'oeil par moment (quand il filme les délires du personnage de Clive Owen). J'ai bien aimé le fait que l'on s’intéresse plus aux sentiments des victimes qu'au déroulement de l'affaire en elle même. Les acteur sont quant à eux exceptionnels : Clive Owen est extraordinaire et Liana Liberato est très convaincante malgré le fait de l'avoir vu en VF - oui honte à moi - et je vous conseille vivement d'éviter la VF car la voix d'Annie est juste insupportable et on a envie de lui foutre deux paires de claques à chaque fois qu'elle ouvre la bouche.
J'en viens maintenant aux problèmes du film. En effet, malgré une idée de départ intéressante, le scénario n'arrive jamais à se hisser à la hauteur du postulat original. Certains éléments scénaristiques s'avèrent être sous-exploités alors que j'aurais beaucoup aimé les voir traités avec plus de soins. Je parle notamment spoiler: du fait que le viol d'Annie soit mis en ligne sur Internet
. De plus certaines situations sont assez clichés et répétitives (les prises de becs entre Annie et Will sont redondantes et finissent toujours de la même manière). On peut aussi reprocher au film de ne pas être assez bouleversant : la boule au ventre que j'attendais n'a finalement pas pointé le bout de son nez. Cependant, Trust comporte des moments assez terrifiants comme la scène de spoiler: viol
ou la scène finale assez scotchante. Et le fait que l'on évite le traditionnel cliché du prédateur sexuel à savoir le gars de 50 ans avec un gros bide ("COUCOU tu en as un joli lapin. Viens, je vais t'en montrer un vrai.") est toujours le bienvenu!
En bref, Trust est un petit film attachant mais qui a du mal à émouvoir totalement le spectateur.

Il est bien étendu peut évident de parler de ce genre de sujet surtout de le mettre en «  image » pourtant il s agit aisément d un phénomène contemporain avec la modernisation de nos moyens de communications les cyber pedophiles sont une terribles réalités. David schwimmer le fait plutôt avec talent et de manière sous entendu un problème terrible qui affecte chaque membres de la famille détruisant même le cocon familiale , la perte de vue du quotidien et des priorités la gestion de ce problème abjecte. Le film dérange un peu mais sans excès il montre bien les dangers du net et clive Owen est intéressant dans ce rôle d homme à fleur de peau , perdu face à cette enquête et sa soif de vengeance. Mise en scène très simple mais correcte. Je pense que le réalisateur réussit son coup celui d interpelée et de voir cette horreur du point de vue des victimes et non de la classique quête de l’agresseur. Le pour faible et son récit qui s avére très linéaire sans grande surprise.

Une bonne base de départ, prometteur et un scénario sur le fond de l'histoire excellent. Même la fin est bien, sans sur-ajouts, sobre. Par contre l'attitude de la fille tout le long à qui on donnerait une paire de claques avec une explication de texte, idem pour la mère ! Les comportements de la sorte, tellement exagérés à l’extrême font que l'on se fixe (fustige) dessus pendant 1h30 en en oubliant l'essentiel. Énorme erreur de script sur ce point et un effondrement complet de l'intérêt ! Je ne comprends pas cette erreur. 2.5/5 à cause de cela, bien dommage, tout est gâché !!!

Comme dans beaucoup de films aussi engagés et aussi personnels, Trust contient du bon et du moins bon. Le premier drame de David Schwimmer (Ross dans la série culte Friends) reste tout de même très satisfaisant.
Chez eux, en banlieue, Will et Lynn Cameron se sentent en sécurité. Dans leur maison, la nuit, ils dorment avec le sentiment que leurs trois beaux enfants sont parfaitement protégés. Lorsque Annie, leur fille de 14 ans, se fait un nouvel ami sur Internet – Charlie, un garçon de 16 ans rencontré sur un forum – Will et Lynn ne s’inquiètent pas. Ils se disent qu’il est normal que des adolescents échangent grâce aux nouvelles technologies. Après plusieurs semaines de conversations en ligne, Annie se sent de plus en plus attirée par Charlie. Même si peu à peu, elle réalise qu’il n’est pas ce qu’il prétend être, elle continue à être fascinée par lui. Le masque finira par tomber et cela va déclencher un engrenage que personne n’aurait pu imaginer, mais qui changera définitivement la vie de toute la famille. Commençons par les points positifs de Trust. Très vite, on comprend que le sujet est parfaitement maîtrisé. La mise en scène des conversations virtuelle et la mise en scène en générale sont très bonnes et très inspirées. De même, le comportement de l'adolescente, sa fascination pour Charlie, bien qu'un peu clichés comme nous le feront remarquer par la suite, reste malgré tout cohérent. De plus, on remarque certaines scènes réellement perturbantes, glauques, malsaines, tandis que d'autres demeurent poignantes et émouvantes. Notons également l'incroyable performance de Clive Owen, saisissant et très touchant en père désemparé.
Passons à présent aux points négatifs. En effet, si certaines scènes sont, comme nous le disions, poignantes et humaines, d'autres sont en revanche très fades, lisses et pour le coup totalement clichesques, la faute, en général, à des dialogues totalement niais et mièvres. Notons également quelques longueurs et quelques scènes un peu répétitives. Enfin, le film trempe souvent dans la psychologie facile et dans la caricature de surface, à l'aide de toutes ces scènes touchant de près ou de loin à l'onirisme.
Au final, Trust n'est peut-être qu'un clip de prévention d'une heure quarante un peu clichesque, mais qui reste à voir malgré tout pour sa sincérité, son honnêteté et son efficacité.

super film, bravo à David Schwimmer! on est dedans dès les premiers instants grâce à une mise en scène simple mais efficace. Le propos est carrément d'actualité et terriblement réaliste malheureusement. Elles y croient jusqu'au bout à leur prince charmant les ados et sont prêtes à croire n'importe quel mec qui sait bien tchatcher et surtout les écouter, leur faire oublier le malaise de l'adolescence où elles se trouvent moches avec ce corps qui change et toutes les incertitudes et illusions qu'on peut avoir... le jeu des acteurs y est aussi pour beaucoup dans ce constat réaliste de ce qu'est devenu notre société. Clive Owen en papa en colère est hyper crédible et même touchant quant à sa fille qui elle aussi tient son rôle très justement....Très très bonne surprise que je conseille à tous.... En sortant, on regarde un peu tout le monde d'un oeil suspect!!!!

Film dérangeant, très dur, l'image d'une réalité pourtant si juste et perturbante, la jeune actrice joue très justement et fait comprendre ce sentiment d'amour envers son "agresseur", un sentiment contraire au rationnel. Un film émouvant, poignant et psychologique ! Très bon film !

Un film assez dur, avec beaucoup d'émotion. Un sujet difficile à aborder sans tomber dans les stéréotypes, mais Schwimmer y arrive bien je pense. Une prestation d'exception du haut de son jeune âge pour Clive Owen. La chute, ou du moins les dernières minutes du film laissent à réfléchir.

Bon film, bon jeu d'acteurs mais je pense que le scénario aurait du se dérouler au début de l'erre internet, à un moment où l'on connaissait très peu les dangers d'Internet ! Malgré tout j'ai apprécié ce film

Trust commence comme un teen-movie estampillé Disney. Annie, 14 ans va au collège, vient de remporter les sélections de volley, et vit dans une famille « middle class » américaine tout ce qu’il y a de plus classique. Ses parents s’aiment, son grand frère fait craquer les filles les plus âgées du lycée et lui assure ainsi de rentrer dans le club fermé des filles populaires. Annie est amoureuse de Charlie, avec qui elle ne cesse de converser par sms ou via des chats. Le spectateur est d’ailleurs complice des messages qu’ils s’envoient, ceux-ci apparaissant à l’écran, comme dans LOL. Ainsi, petit à petit, il va devenir le témoin impuissant du piège qui se referme sur l’adolescente.

Après Hideo Nakata en 2010 avec l’excellent Chatroom, c’est à David Schwimmer (le Ross de Friends pour ceux qui l’auraient oublié) de sonder les méandres noirs des chats sur internet, et plus particulièrement ici ceux de la pédophilie et du viol modernes. Il opte cependant pour un style très différent. Là où Nakata privilégiait une hyperstylisation (qui ne desservait cependant absolument pas son propos), Schwimmer choisit une mise en scène très classique et réaliste. Mais son parti-pris est plutôt efficace. En filmant Trust comme n’importe quel teen-movie ou encore série américaine, il l’inscrit dans une banalité qui fait froid dans le dos. Personne n’est à l’abri, même pas la gentille famille hollywoodienne. Autre différence, Nakata explorait le pourquoi du comment, s’intéressait aux mécanismes de la manipulation. Schwimmer l’évoque, mais cela ne prend qu’une petite place dans le film. Il lui préfère « l’après », ou comment ce crime va faire voler en éclat l’équilibre familial, entre une fille toujours aveuglée par son amour, et un père qui le devient de plus en plus par la colère qu’il ne peut contenir.

Par le réalisme de ses situations et par la finesse d’écriture de ses personnages, interprétés par des comédiens irréprochables, Trust bouleverse, dérange, prend aux tripes, pour faire petit à petit sombrer le spectateur, aux confins de l’horreur, jusque dans son final, effrayant. S’il dénonce parfois (problème de la sécurité sur internet bien entendu, mais aussi fichage des délinquants sexuels américains laissé à la porté de tous…), Trust ne juge jamais, mais cherche surtout à bousculer le spectateur et à lui ouvrir les yeux, à grands coups de « C’est vrai et ça n’arrive pas qu’aux autres ».

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J'ai apprécié ce film avant tout pour ses vertus pédagogiques. Il montre la façon dont procèdent patiemment les pédocriminels pour s'attirer d'abord l'intérêt et l'affection de leurs victimes, puis une dépendance à la relation et enfin peu à peu une emprise et des échanges sexuels, jusqu'à la rencontre et au passage à l'acte. Il montre la dissociation traumatique, la difficulté à se reconnaître victime même face à l'évidence et l'effondrement qui s'en suit, nécessaire à la reconstruction. Il traite aussi l'angle du vécu paternel. L'impuissance de n'avoir pas su protéger son enfant, la difficulté propre à beaucoup d'hommes (coucou le patriarcat) à vivre cette épreuve dans une position de dépression et d'empathie pour la victime, de verbaliser son ressenti, la tentation (bien compréhensible cependant !) du recours à la violence et à la vengeance.
Et la dernière image, glaçante, rappelle que ces prédateurs peuvent être "de bons pères de familles"...