Avis sur Un été suédois

Le film est un joli portrait d'une petite fille qui apprend la vie. Observe les adultes et forge sa vision personnelle des gens.
C'est doux et joli. Parfois taiseux mais pudique sur les sentiments.

La pré-adolescence d'une gamine qui se sent exclue des idéaux de ses parents, passe un été solitaire et découvre l'amour. Un sujet archi-rabâché mais filmé avec délicatesse. Les adultes du film sont incapables d'empathie à l'égard d'une fillette qui devient ado sous leurs yeux. Livrée à elle même, seule et mélancolique. Un beau personnage, très bien écrit et interprété. Dommage que la fin du film laisse un goût d'inabouti, on aurait aimé que le sujet soit traité avec un peu radicalement. Et puis on se dit que la conclusion choisie est finalement la plus naturelle, la plus vraie. Pas mal.

Blanca Engstörm : un nom à retenir et une carrière prometteuse.

Pas mal, c'est pas un chef d'oeuvre, mais ca tient la route.

Après le danois "Revenge", voilà un autre film scandinave centré autour de personnages d'enfants dont les parents sont partis en Afrique pour la bonne cause. "Un été suédois" est bien plus décevant, car il ne raconte pas grand chose, ou du moins pas grand chose qui n'ait été déjà vu ailleurs. Aucune surprise, pas vraiment de rythme, pas mal de clichés : l'ennui s'installe dès les premiers plans d'un film qui ne décolle jamais. Malgré une jeune actrice plutôt douée et une belle photographie, "Un été suédois" reste très médiocre.

Attention, objet très fragile. Trop ? Un été suédois est la captation de quelques semaines dans la vie d'une fillette, 9 ans et demi, aux cheveux roux et à la peau diaphane. Il y a peu de dialogues dans ce premier long-métrage de Fredrik Edfeldt et de péripéties, pas davantage. La vérité est que l'on flirte un long moment avec l'ennui à l'image de sa fluette héroïne, le plus souvent seule ou alors mal accompagnée (par des chipies de son âge ou des adultes sans intérêt). Le réalisateur insiste pourtant dans son traitement pudique et délicat et il a raison. Non qu'il se passe quelque chose d'extravagant, mais la mise en scène est douce comme un ciel d'été et le fait qu'elle effleure les sentiments de cette fillette sans insister (on a tellement l'habitude des messages martelés dans la production courante !) nous fait nous intéresser à son regard sur le monde qui l'entoure, dans une innocence qui s'évanouit peu à peu. Beaucoup y verront une sorte de passage de l'enfance à l'adolescence, disons simplement qu'elle grandit durant cet été où elle est livrée à elle-même. On peut s'amuser au jeu des comparaisons et trouver des points communs avec d'autres films qui ont, ce n'est pas une coïncidence, le même mot dans leur titre : Le dernier été de la Boyita, Un été en Louisiane, L'été où j'ai grandi etc. Et pour en revenir à Un été suédois, il serait malhonnête de ne pas souligner la superbe photo de Hoyte van Hoytema, également responsable des (magnifiques) images de Morse.

Un film joliment filmé, avec tendresse et subtilité et de belles images. Les acteurs sont tous excellents, sobres et justes. Seulement là où le bas blesse dans cette découverte des premiers émois et questionnements adolescents, c'est le scénario. Tout se veut dans la sensation, au point qu'il n'y a pas vraiment d'histoire, plutôt un enchaînement de séquences plus ou moins réussies, parfois laborieuses, qui finalement sont souvent interchangeables à force ne ne pas entrer dans un schéma narratif et de progression. Dommage, car on sent une réelle sensibilité du réalisateur servi par des acteurs habités. A voir... avec patience...

Un Film trés sensible, qui prouve que le jeune cinéma suédois arrive peu a peu a produire de belles oeuvres d'une rare intensité depuis le décés du Géant I.B

A Tilda Swinton-look-like teenage actress.extremely talented.
Love the childhood loneliness that the film convies.