Avis sur C'est arrivé entre midi et trois heures

Une sorte de comédie western, ou une sorte de western assez orienté comédie, un film certes assez amusant parfois, mais franchement le cul entre deux chaises, et Bronson ne semble pas super à l'aise dans ce registre. Comme il a été dit dans d'autres critiques, c'est un film plutôt original, notamment pour Bronson, mais on ne peut vraiment pas le qualifier de très bon film, c'est franchement moyen, même médiocre. Ca se laisse regarder une fois.

Rares sont les films ayant réussi l'audacieux pari de mélanger western et comédie, « C'est arrivé entre midi et trois heures » en fait partie. Peut-on cela dit vraiment parler de comédie? La réponse est positive pour les deux premiers tiers où, sans tomber dans la grosse rigolade, Frank D. Gilroy parvient à instaurer une ambiance étrange, décalée quant à la relation entre les deux héros, la construction du récit rendant ce dernier à la fois émouvant et ridicule. Il est d'ailleurs vraiment étonnant de voir un western montrer autant de décontraction avec les codes du genre, s'offrant même quelques moments coquins plutôt réjouissants. Mais ce sentiment va ensuite laisser la place à quelque chose de beaucoup plus ironique, pour ne pas dire méchant. C'est qu'il est rudement habile ce scénario nous amenant vers quelque chose de totalement inattendu, à la fois très beau et profondément injuste, sorte de mise en abime cruelle et implacable. Je n'en dirais pas plus afin de ne pas vous gâcher le plaisir, et ajouterais simplement que cette oeuvre surprenante, drôle et triste à la fois est l'un des westerns les plus originaux de l'Histoire du cinéma, l'occasion au passage pour Charles Bronson et Jill Ireland de signer deux belles performances. Chapeau!

on s'attend à un western pur mais on doit vite s'étonné devant un western décalé où Bronson fait montre d'un certain humour bien différent de son habitude. Le début commence comme un western classique avant de virer dans une sorte de road-movie de l'ouest avec une dose de comédie sentimentale qui ne manque pas de sel. Les quelques baisses de régimes au milieu du film font perdre par moment l'intérêt du spectateur mais dans l'ensemble c'est assez original pour passer un bon moment inhabituel en compagnie de Charles Bronson.

Epatant, original, drôle et profondément éducatif au second degré. Cela est du au scénario et au couple Bronson/Ireland qui prennent un grand plaisir à jouer ensemble cette histoire extravagante mais profonde pour tous ceux qui s'intéressent aux comportements humains. Le cadre du western se prête bien aux diverses péripéties et la superbe maison sudiste y participe aussi beaucoup. En vérité, il s'agit plutôt d'une fable surréaliste, les deux personnages étant incapables de vivre un amour sincère et profond. Gilroy se débrouille assez bien malgré un sens de l'espace assez médiocre sauf dans les plans fixes, il a en tous cas le mérite d'avoir fait ce qu'il lui plaisait (en plus c'est un des ses romans), le film n'ayant eut aucun succès. Les changements de rythmes et les surprises pourtant ne manquent pas. Après un départ en fanfare, l'ambiance change et on passe successivement de la violence à l'humour, de l'humour au mélodrame puis du mélodrame à la folie. C'est même parfois assez dérangeant. On peut considérer ce film comme un ''OVNI'' au même titre que ''Le cavalier noir'', ''La vallée de la peur'', ''Joe Dakota'' classés parmi les westerns et qui sortent largement du cadre sans tomber dans la parodie. Gilroy n'ayant pas hélas la réussite de Bartlett ou le talent de Walsh.

Si la 1ère demi-heure est celle d'un véritable western après le film vire vers un certain humour mais tout cela devient peu convaincant voire maladroit malgré la présence d'un bon Bronson accompagné de sa femme Jill Ireland C'est arrivé entre midi et trois heure m'a déçu. Certes l'originalité est là mais ici elle ne suffit pas à transformer C'est arrivé entre midi et trois heures en un bon film.

Un western certes, car il se passe au Far West et qu’il ressemble un peu au genre dans la première demi-heure. Puis il vire à la comédie sentimentale pour finir sur la naissance des légendes, bien plus tenaces que la vérité.
Mise en scène très convenue et rythme assoupissant, le tout arrosé de dialogues mièvres qu’il faut prendre au deuxième degré. Mais le film demeure intéressant pour la qualité du scénario et de l’interprétation des deux premiers rôles dont celui de Charles Bronson dans une composition inhabituelle chez lui.

"From Noon Till Three" est un western parodique particulièrement inspiré, qui casse de nombreux codes du genre. Loin de ses rôles d'action man, Charles Bronson incarne ici un bandit poltron, refusant de participer à un braquage après avoir eu un cauchemar, et préférant se "sacrifier" pour surveiller une charmante jeune femme afin qu'elle ne donne pas l'alerte. Outre le tandem complice Charles Bronson / Jill Ireland (alors époux à la ville), l'intérêt du film est son scénario très original. Les deux premiers tiers sont un mélange réussi de parodie et de comédie romantique, tandis que le dernier acte offre des rebondissements très audacieux, qui risquent de désarçonner quelques spectateurs ! Ainsi, bien que réalisé de manière très standard, "From Noon Till Three" est un western unique en son genre, qui vaut le coup d'oeil.

Jill Ireland (Amanda), et Charles Bronson (Graham) sont efficaces, mais ont bien du mal à convaincre dans cette histoire certes originale et multi-facettes, mais vraiment trop proche d'une romance à l'eau de rose.

Je connais pas mal de gens qu'auraient rêvé d'écrire un scénario pareil... Sans rien dévoiler, c'est franchement bluffant, inventif, et ne cesse de surprendre jusqu'à la fin... Voilà vraiment une curiosité, l'un des westerns les plus originaux qui soient. Qui plus est un très grand rôle ambigu pour Charles Bronson. Peut-être son meilleur. Voilà. J'engage fortement à le découvrir sans tarder parce que From noon till Three aussi méconnu soit-il n'en est pas moins une des plus belles et fines réflexions qui soient sur les grands mythes de l'Ouest, la façon dont on a de tous temps su les fabriquer de toutes pièces (pour entretenir le mythe nourricier) malgré une époque où l'industrie des medias était sans aucune commune mesure avec ce qu'elle est devenue aujourd'hui... Un Must See. Vraiment !

quand on commence ce western on ne s'attend pas du tout a ce genre d'histoire mais je dois avouer que j'ai passé un très bon moment et il y a même quelquefois ou j'ai bien rigolé ! Bon jeu des acteurs même si bien évident Charles Bronson et Jill Ireland (sa femme dans la vraie vie) restent quand même les principales vedettes du film !
A voir et même a revoir si l’occasion se présente ;)

Un western particulièrement original. Sortant rapidement des sentiers battus, ce film nous fait oublier les habitudes du genre, notamment avec le personnage principal incarné par Charles Bronson, loin de l’image du héros de l’Ouest. Mais au-delà du seul contexte, toute la réflexion se porte sur l’aptitude à créer des mythes et faire naître des légendes, lorsque la petite histoire finit par occulter la grande, quitte à renier ses sentiments et oublier ses engagements. Bref, un résultat particulièrement abouti et bien plus profond que ce que l’on pouvait initialement imaginer.

Voilà ce que donne un scénario bâclé et profondément mysogine avec une mise en scène soignée et très inventive. Dommage q'un tel potentiel soit gâché par une romance absurde... J'attends un remake plus actuel