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    Trilogie Bill Douglas : My Childhood et My Ain Folk
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    18 critiques spectateurs

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    Tumtumtree
    Tumtumtree

    150 abonnés 508 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 octobre 2013
    Malgré la beauté des images et la force de l'histoire, le spectateur reste étranger à cette enfance tourmentée. On trouve là les lacunes du cinéma social anglais. On ne peut qu'être attristé par une vie si triste mais ça ne forme pas œuvre d'art... Pialat avec "L'Enfance nue" ou Jodorowsky avec "Danza de la realidad" vont bien plus loin et émeuvent davantage. Bill Douglas pèche aussi par une mise en scène austère, parfois artificielle et toujours lente. Résultat : on s'ennuie souvent. Cette trilogie reste cependant une œuvre intéressante, notamment pour documenter le cinéma anglais.
     Kurosawa
    Kurosawa

    512 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 10 septembre 2014
    Il faudrait être de mauvaise foi pour ne pas admettre que ce Bill Douglas possède quelques qualités en tant que cinéaste, à commencer par son sens du cadre. L'ennui, c'est que son enfance, le vent de l'Ecosse et les animaux maltraités, je m'en fous royalement. "My Childhood" et "My Ain Folk" ne m'intéressent pas parce que l'action n'est jamais transcendée par du cinéma. La multitude de plans fixes plus ou moins longs donnent au film un côté décousu pour le moins gênant et la présence dérisoire de dialogues ne permet jamais de s'identifier aux personnages (qui n'ont de toute façon a priori pas grand chose à dire). Misérabiliste, plombant et ennuyeux, ces deux moyens-métrages présentent bien peu d'intérêt...en attendant de voir si "My Way Home" relève le niveau.
    GnAwA
    GnAwA

    88 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 12 août 2013
    Pourtant ouvert à toute forme de cinéma et ayant une grande tendresse pour les films de K. Loach, ces moyens métrages sont sans intérêts. De belles photos n&b de l'Ecosse miséreuse d'après guerre que l'on verrait avec plaisir exposées dans une galerie. La mise en scène est celle d'un appareil photo sur trépied. Le gamin n'offre qu'une seule pose famélique et boudeuse. Plate succession de situations pathétiques ne suscitant aucune émotion.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 1 août 2013
    De l'ordre de l'irregardable... Film insupportable qui avant d'être le portrait d'une enfance tragique est l'autoportrait en creux d'un réalisateur terriblement convenu et prétentieux à la fois ... Film qui peine mais n'émeut pas 2 secondes... Grande souffrance pour ceux qui se feront avoir par ce piège a cinéphile...
    Plume231
    Plume231

    3 471 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 9 février 2015
    C'est fou... Il suffit d'apposer les termes de "maudit" et d'"intransigeant" derrière celui de "cinéaste" pour que les critiques fondent et qualifient immédiatement l'oeuvre du réalisateur concerné de "chef d'oeuvre". C'est mon impression pour Bill Douglas et cette trilogie autobiographique composée de deux films de 45 minutes et d'un autre de 75 minutes.
    Je pourrais écrire une critique pour chacun des trois films mais étant donné qu'elles seraient parfaitement identiques, ça n'en vaudrait pas la peine.
    Donc l'enfance de Bill Douglas, une enfance qui sent bon les cheminées de mines, la saleté, le désespoir, la violence, l'alcoolisme, l'extrême dénuement ; bref tous les ingrédients pour faire une oeuvre forte et réaliste sans pour autant que le lyrisme soit négligé.
    Mais le réalisateur préfère un style très elliptique et filmer quasi-constamment en plans fixes ce qui a pour conséquences que les différentes scènes qui se suivent ne sont jamais approfondies tout comme les personnages, ce qui rend impossible la moindre empathie pour le protagoniste (en plus il tire constamment la gueule, même dans ses quelques moments de bonheur, donc pour le rendre un minimum attachant c'est vraiment foutu !!!), et que l'ensemble donne une impression d'immobilisme.
    Conséquence, malgré quelques rares petits instants réussis par-ci par-là, comme la séquence où le personnage principal verse de l'eau chaude dans une tasse avant de la vider et la mettre entre les mains de sa grand-mère maternelle pour les réchauffer, la trilogie Bill Douglas m'apparaît au final comme une oeuvre creuse et prétentieuse.
    Léa H.
    Léa H.

    30 abonnés 225 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 décembre 2013
    Une vraie proposition de cinéma, qui retrouve toute la force d’évocation (et de fascination) du cinéma des origines (on pense autant à Borzage qu’à Von Stroheim ou Chaplin), mêlé à une vision hautement politique, à un vrai regard social. Cette chronique d’enfance et d’adolescence, dont l’âpreté rugueuse cache une immense tendresse, touche à une vérité humaine profonde, à une solitude et à une détresse ontologiques. A une immense force de vie, aussi. Quant on voit la puissance d’évocation dont fait preuve le cinéaste, refusant toute linéarité narrative et figurative (le film est une succession de cassures, de micro-ellipses, de jeu sur le hors-champ), refusant aussi toute dictature de la psychologie (le personnage garde son mystère), pour atteinte une justesse absolue dans la peinture d’une individualité, on comprend bien l’erreur dans laquelle s’embourbe la quasi-totalité des biopics qui cherchent à évoquer une existence par la reconstitution factuelle et l’étude appliquée de caractère. Ici, tout se joue au niveau des sensations (une rencontre décisive peut se faire en hors champ ou un voyage s’illustrer par un simple plan-séquence sur l’eau), tout est laissé à l’imaginaire et au ressenti du spectateur, et le protagoniste garde autant son mystère que sa force. Rares sont les évocations de l’enfance aussi bouleversantes. Naissance d’un immense cinéaste, malheureusement empêché dans la suite de son œuvre.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    913 abonnés 4 837 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 mars 2019
    Le cinéaste filme l’abandon par les longs silences qui en disent tellement plus que les dialogues, par les regards comme ceux de l’enfant qui observe les adultes passer comme la douleur de voir son avenir dans ces gens.
    Bien sûr le sujet est assez dur, voire déprimant mais il y a une recherche du cadrage, des gros plans lourds de sens.
    La misère est aussi dans la mise en scène.

    Dans le deuxième volet, la vie devient plus rude car l’enfant n’est plus. La réalité ne peut plus être masquée.
    C’est vraiment filmé avec une tristesse qu'on remarque dans les longs plans sur l'enfant assis. Les adultes sont méchants, ils aiment peut-être à leur façon, mais c'est terrible. Toujours aussi tendu comme cinéma qui ne laisse pas de place à l'évasion.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    111 abonnés 1 577 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 juin 2016
    Un cinéaste inconnu, à part des cinéphiles très avertis ; une œuvre réduite, 12 films courts métrages compris ; aucune œuvre marquante, mort dans l’anonymat à 57 ans en 1991 ; mais un auteur reconnu post mortem qui fait parler de lui depuis quelques années : Bill Douglas. Rien de tel pour titiller mon âme de baroudeur cinéphile.
    Son fait de gloire est sa trilogie autobiographique tournée entre 1972 et 1978 et composée de 2 moyens pour finir par un long court ; 3 films pour 2h45 d’images chocs. Jamie a 8 ans en 1944, la guerre en est à sa fin. Mal fagoté, sale ; il vit dans une cité minière britannique; une rue triste, une maison délabrée au confort inexistant, il subit la malnutrition et vit avec une grand-mère aimante… Ca ressemble à du Dickens déjà ; mais ce n’est pas fini : sa mère à l’hôpital psychiatrique, son père vit dans le même village mais ne l’a pas reconnu et son frère a un autre père… Jamie vit comme un petit sauvage entouré d’adultes défaillants et confrontés dès son plus jeune âge à la misère matérielle, mais pire encore à la misère affective… une enfance gâchée bien visible dans les yeux résignés de ce jeune garçon. Pas de sourire sur son visage mais pas de larmes non plus ; à quoi bon, la misère, il n’a connu que çà ; la plainte connait pas, il n’a que peu conscience de son sort. Et le bonheur, il ne le voie que très peu autour de lui ; la première scène nous donne à voir des mineurs remontant du fond et accueilli par leurs enfants heureux… mis à part çà, rien durant 45’. Donc le petit bonhomme va chercher et trouver ce besoin d’affection auprès d’un prisonnier allemand jouant le rôle de père par substitution qui donnera un des plus beaux « je t’aime… Helmut » du cinéma. De belles scènes autour de ces enfants laissés à eux-mêmes, il y en a d’autres. Autant protecteur de leur grand-mère que leur grand-mère d’eux, la scène où Jamie réchauffe les mains de sa grand-mère avec une tasse est magnifique. De plus le film est quasiment muet ; au point qu’il fait une belle transition entre le muet par son noir et blanc (voir noir et gris) et le parlant par le traitement social si britannique de la misère. Un des films les plus bruts sur l’enfance humiliée et laissée pour compte.
    Et pour interpréter les deux personnages principaux, les deux jeunes demi-frère, ce sont deux non professionnels qui s’y collent ; deux jeunes comédiens en herbe au destin peu enviable à l’image de leur personnage. Budget dérisoire pour ce film, mais véritable volonté artistique aussi, Douglas ne faisait que trois prises maximum afin de cerner au mieux les moments de vérité et de sincérité. Et puis à l’image par souci d’économie de moyen, il utilise des ellipses sèches et des plans fixes contemplatifs.
    Un film injustement méconnu qui donne envie de voir les deux autres opus de la trilogie.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    46 abonnés 733 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 août 2016
    Objet atypique, cette trilogie est un témoignage, quasi statique, autobiographique de l'écosse minière des années quarante. Bill Douglas tourne de beaux plans souvent réussis avec des bouts de chandelle , à l'image de ce qu'il probablement vécu. A déconseiller pour soigner une déprime, à recommander pour connaitre la veine du cinéma réaliste anglais sans scène d'action façon Ken Loach. Intemporel dans le fait que le monde de la pauvreté absolue qu'il évoque n'a pas disparu de la Terre, il suffirait de changer le nom du village où il se déroule pour le rendre actuel. Parmi les temps forts retenons les brusques et courts excès de violence après de longues périodes de mutisme et de résignation. Poignant et crédible.
    Le deuxième volet « Le retour » fait sortir le héros de son univers sans futur : pension puis armée, les seuls exutoires possibles pour se bâtir un futur à condition de tomber sur un encadrant avec un peu d’humanité, capable de détecter les éventuels talents sous la crasse.
    Film extrêmement dépouillé, qui pourra en rebuter plus d'un, dont vous ne pouvez attendre ni de leçon de courage individuel, ni de grand développement social, simplement un témoignage d’une réalité qu’a connu Bill Douglas. Un exutoire personnel à respecter.
    TV vo - Aout 2016
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    73 abonnés 1 737 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 août 2016
    Mon enfance / My childhood

    D'une cinquantaine de minutes, cette première partie de la trilogie Bill Douglas – qu'on devine très autobiographique – raconte une partie de l'enfance de deux très jeunes frères dans l'Ecosse rurale et pauvre de 1945. Taiseux, austère et poétique, le film est construit comme un mélange de souvenirs, d'impressions, de sentiments du cinéaste sur une période de sa vie qu'on imagine à la fois touchante et d'une grande dureté.

    Ceux de chez moi / My ain folk

    Deuxième épisode de la trilogie de Bill Douglas, Ceux de chez moi s'inscrit dans la droite ligne de Mon enfance. Le cinéaste parvient avec une grande finesse et une vraie intelligence à nous faire partager, souvent par le biais d'évocations furtives et de petits détails, une atmosphère de pauvreté et de dureté, et aussi parfois de tendresse et de rêve propres au monde de l'enfance.
    Jmartine
    Jmartine

    149 abonnés 652 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 novembre 2013
    Trilogie,de Bill Douglas. Royaume-Uni, 1972-1978, 2h55 (reprise). Version restaurée de la trilogie . Film autobiographique . Dans My Childhood, My Ain Folk et My Way Home, il retrace son enfance malheureuse dans une cité minière d’Écosse. Jamie vit dans des conditions misérables avec son frère et sa grand-mère maternelle. Il est ensuite recueilli par la famille de son père qui le traite avec dédain. Un des films les plus crus et bruts sur l’enfance, digne de Dickens, sauf que Dickens se situe un siècle auparavant. Bill Douglas a peu tourné en dehors de cette trilogie puisque décédé à 57 ans...deux des acteurs du film ont aussi eu des destins tragiques... C'est du noir et blanc, noirceur du charbon qui imprègne les deux premiers épisodes, noirceur des sentiments et blanc qui tourne trop souvent au gris...seule la troisième partie avec le service militaire en Egypte, coté désert des tartares apporte de la lumière.. rythme lent , parfois trop lent..peu de paroles.. une façon de filmer qui date quand même...j'ai pensé que Ken Loach peut s'inscrire dans cette lignée...
    jeanmarcd
    jeanmarcd

    9 abonnés 174 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 août 2013
    une trilogie qui, utilisant un minimum de moyens: noir et blanc, peu de dialogues , sonne juste à chaque instant dans sa description de l'enfance dure et cruelle, mais sans aucun larmoiement inutile .
    A voir absolument, en une seule fois !
    Gn0me
    Gn0me

    8 abonnés 29 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 novembre 2013
    Deux films autobiographiques de courte durée, secs mais poétiques, déchirants, très réussis et ne tombant jamais dans le misérabilisme. Pas de musiques grandiloquentes accompagnant le pathos, un cinéma très dépouillé, très pur. De ces films ressortent une sincérité absolue de l'auteur. La restauration est de plus superbe. A découvrir absolument!
    Fabien N.
    Fabien N.

    5 abonnés 56 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 août 2013
    Disons-le d'emblée, la trilogie autobiographique de Bill Douglas est un pur chef d'oeuvre! Chaque scène est poignante, bouleversante. Magnifique récit d'une enfance privée de tout, et surtout d'affectation! Bien sûr, on pense à Dickens, à Chaplin, auxquels sont rendus des hommages explicites. Mais si le sujet est classique, le traitement ne l'est pas du tout. L'art de l'ellipse, la sobriété du film lui donnent une force exceptionnelle. Superbement filmé, magnifiquement interprété. Courrrez-voir ces films si vous le pouvez, vous n'oublierez pas de sitôt le petit visage chiffoné de Stephen Douglas (l'acteur principal au tragique destin)!
    fornasetti
    fornasetti

    2 abonnés 41 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 août 2013
    J'ai écrit la même chose sur "My Way Home" :
    La trilogie de Bill Douglas (My Childhood et My Ain Folk, d'une part et My Way Home d'autre part) est un pur chef d'oeuvre comparable aux 400 cents coups de Truffaut ou à L'enfance nue de Pialat pour ne citer que des cinéastes français. Le découverte de ce cinéaste écossais qui à travers ces 3 films réalisés entre 1972 et 1978, va nous faire revivre les étapes de la vie de Jamie (Bill Douglas enfant?).
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