Avis : Happy Few - Page 4

Le film traîne un peu en longueur mais l'idée d'explorer l'échangisme sous cet angle est plutôt intéressante. Bien que cela ne soit pas de l'échangisme au sens où on l'entend habituellement: il s'agit plus ici d'amour que de sexe pur et dur. En tout cas, c'est ce que j'ai ressenti. Quelques scènes sont carrément grotesques, comme celle de la farine et des téléphones portables (quand ils se font écouter les bruits environnants) mais les dialogues, toujours justes, et les acteurs, excellents, font que ce film original et brut s'en sorte plutôt bien.

Après le triangle (film précédent) voici le carré, Mesdames et Messieurs ! Deux couples échangent simultanément leurs partenaires, dans la sérénité et le consentement quadrilatéral sur une longue période et cela essentiellement pour le plaisir et le bonheur de chaque couple de souche. Un sujet intéressant et peu débattu, une réalisation réussie et des acteurs au poil. Sans jeu de mot.

Ni mauvais ni bon film... On ne sait qu'en penser... Pas essentiel donc.

Un film très intéressant, qui montre la difficulté d'une relation à plusieurs sans que personne n'en souffre. Les acteurs sont excellents et tous très beaux. Pour ceux qui n'ont vu que des scènes de nus, ils n'ont pas compris le sujet du film, qui est "peut-on aimer plusieurs personnes à la fois".

Intellectualiser le cul rend toujours le cul triste. Le film est grotesque et sombre rapidement dans le ridicule. Mieux vaut un bon porno. Marina Foïs joue extrêmement mal en plus d'être laide. Les autres ne semblent pas plus à l'aise. C'est pathétique !

Ce film aurait pu être considéré comme sulfureux si on ne s'arrêtait qu'au simple exposé du thème général du film, deux couples de trentenaires qui décident de mélanger leur vie sexuelle. Or le metteur en scène parvient à montrer que l'union qui se crée en surajoutant deux couples à ceux existants procède de la loi de l'union des ensembles que l'on apprend en mathématiques modernes. Passé le temps de la découverte et de l'enchantement de vivre quelque chose d'unique en transgressant les tabous, les travers du couple resurgissent très vite à la surface. Ce qui est fascinant dans cette expérience relativement peu banale c'est de voir les nouveaux partenaires parler entre eux du couple que forment leur conjoints respectifs comme si des cloisons étanches s'étaient dressées dans cette quadruple relation qui finit par tourner un peu à la schizophrénie. Comme tous ces jeunes adultes sont responsables, ils finissent par avoir la sagesse de mettre fin à l'aventure avant qu'elle ne soit gâchée par le pire qui est sans doute à venir après qu'ils se soient aperçus que dans cet hédonisme sans limite ils avaient oubliés de protéger leur enfants. Le film est adroitement construit et nous fait les accompagner dans ce voyage hors norme aux frontières de l'amour , même si au début on a la désagréable impression d'être un peu voyeur. Le film qui aurait pu paraître un peu vain sans le traitement tout en finesse d'Anthony Cordier nous confirme que la relation amoureuse ne peut se jouer qu'à nombre pair et que ce qui est compliqué à deux l'est aussi à quatre. A noter que jamais le propos n'est racoleur, ce qui a sans doute facilité le difficile travail des acteurs.

Ridicule, c'est le premier mot qui vient à l'esprit après avoir vu Happy few.

Résumons : A est avec B, C avec D. Lors d'une soirée A couche avec D, B avec C. A couche aussi un peu avec C (les femmes !), mais sûrement pas B avec D : on n'est pas ici dans un porno gay style Honoré.

C'est que dans cette histoire d'adultère organisé, tout le monde est bien sage. Il ne s'agit pas de faire n'importe quoi : dans cette scène ridicule de sexe dans la farine (ouah, le fantasme !), chaque partenaire est avec son non-légitime et il ne s'agit pas de regarder à côté, et encore moins de toucher. Les corps eux, ne semblent pas trouver ça super rigolo, la sensualité et le libertinage se sera pour une autre fois. C'est de l'adultère tristounet.
Le dénouement est particulièrement savoureux dans le genre idiot. A est vexée parce que C avait couché une fois avant le fameux repas avec D : pas bien du tout !

Si on ne croit pas une minute à cette histoire improbable de bobos qui ne semblent jamais devoir travailler, on croit encore moins au contexte socio-culturel des personnages. Les enfants sont filmés, sans donner l'impression d'être présents dans le film. Les professions et le passé des uns et des autres sont esquissées sans profondeur : imaginer Elodie Bouchez en ex Nadia Comaneci, c'est comme imaginer Delarue en ex moine boudhiste. D'autres critiques sur Christoblog : http://chris666.blogs.allocine.fr/

Bref tout cela n'a ni queue ni tête (dans tous les sens), et plus que ses acteurs, ce sont les spectateurs que le film roule dans la farine.

"Happy Few" est un film ayant comme thème l'amour, la vie de couple et la liberté d'aimer. Se profile alors quatres personnages, soit deux couples menant une petite vie sympa, chacun ayant des enfants à charge. Mais ces deux couples vont pimenter leurs existence en volant un baiser au partenaire de l'autre et s'enchainent alors les liaisons, les combinaisons, affirmant ainsi une liberté de penser et de vivre qui peut paraitre choquante à première vue. Au début, je trouvais le film dérisoire autant par ses voix-off inutiles et neuneus que par ses scènes de cul qui tournent la chose au voyeurisme (et au fond, c'est pas utile d'en faire des tonnes comme ils le font)... Les quatre acteurs ont tous un gros défaut, c'est qu'ils ne vont pas ensemble physiquement donc on a un peu du mal à y croire. Et je ne supporte pas Roschdy Zem, qui, pour moi, ne sait vraiment pas jouer... Les trois autres sont potables, surtout Marina Foïs qui arrive bien à assimiler son corps de femme mûre avec une liberté d'être plus frivole... Beaucoup de scène de nu où les corps se meuvent, parfois çà sonne juste, parfois çà sonne faux, on a du mal à saisir les personnages, mais se comprennent-ils eux mêmes? Je crois que c'est un film qui amène à se poser des questions, alors qu'il serait plus judicieux de ne pas s'en poser car il n'y a justement rien à comprendre. C'est une histoire humaine, la scène finale entre les quatre personnages en est la preuve. C'est une histoire complexe aux situations ambigües, aux sentiments rares et certaines scènes étant dérisoires; cela constitue un film centré sur des attirances interdites considérant l'espace amoureux comme seul lieu de liberté...

Le scénario n’est pas à la hauteur de l’ambition du sujet traité. Les acteurs font ce qu’ils peuvent. Mais la pauvreté des dialogues et la voix off finissent par plomber l’ensemble.

Happy Few est un film sans intérêt qui manque cruellement de rythme et de profondeur. Et pourtant au début cela s'annonçait intéressant, le film promettait d'être osé, novateur et poétique. Et bien pas du tout. Mais quel ennui ! Aucun rythme, aucune émotion, tout est creux, on a juste l'impression d'assister à un film érotique un peu plus élaboré que la moyenne. Hormis des scènes de sexe c'est le vide absolu et même si certains vont réussir à voir des points positifs là dedans je ne vois pas ce qu'il y a d'intéressant. Les corps se frottent les uns contre autres, les partenaires s'échangent, se rejettent voir se frappent...Eu d'accord mais je trouve ça un peu léger. Nous montrer l'histoire de deux couples qui s'aiment on pense d'abord que c'est naïf et utopiste et pourtant le film ne voit pas tout en blanc, loin de là. Au début tout est beau puis ils perdent le contrôle de leurs sentiments. Mais tout est terriblement mal exploité et il aurait peut-être fallut d'avantage développer le rythme et la psychologie des personnages plutôt que de mettre plein de scènes de sexe inutiles. L'une de ces scènes se démarque quand même à savoir celle avec la farine qui est belle et très bien filmée. Le casting est bon et même si Marina Foïs et Élodie Bouchez sont à croquer le tout est soporifique à souhait. Le film s'annonçait comme un long métrage jeune et rafraichissant et même s'il nous change des films français habituels le résultat est raté.

Happy Few est un film sur l'amour à quatre avec accord pour les deux couples. Un scénario osé mais qui ne marche même si les acteurs sont actifs... nous sommes dans l'imoralité et à la limite du X...

L'introduction tout en caméra à l'épaule est de très mauvais goût mais je n'en tiendrai pas trop rigueur à Antony Cordier qui se rattrappe dans une mise en scène osée et originale pour nous dévoiler cette exploration du désir et de l'extase de ces 2 couples très convaincants...

Le film a le mérite d'interroger le spectateur sur sa propre morale et bénéficie de la présence de comédiens impliqués mais fini malheureusement par tourner vite en rond, altérant l'impact de son sujet.

Le moins que l’on puisse dire c’est qu’Antony Cordier n’a pas peur de parler des sujets tabou et d’un en particulier dont il fait état dans ses films. Après "Douches Froides" dans lequel il abordait les relations conflictuelles entre adolescents une fois que le sexe s’en mêle et des triangles amoureux, il réalise ici un film autour de l’échangisme et tout ce que ça implique. Si le bonheur que procure un nouveau partenaire dans sa vie est largement présenté, ce qui manque à ce film c’est clairement le mal que l’on peut ressentir à voir son conjoint heureux avec quelqu’un d’autres. Une personne qui lui conviendrait peut-être mieux et malgré un dénouement bien traité et réussit c’est ce point-là qui fait défaut à cette histoire qui démarrait plutôt bien grâce à une banalisation de cette pratique qui devient quelque chose de presque naturel. Interprété par un casting impeccable (mis à part Roschdy Zem qui se met à l’écart) ces personnages qui vivent une histoire qu’ils ne contrôlent pas sont très attachants. Quelques regrets car "Happy Few" n’a pas été étudié assez en profondeur.

Un film décevant malgré l'intention de vouloir appréhender un sujet sensible et peu fréquenté. Le manque de passion et de force est patant dans cette mise en scène plate et froide. Le couple Bouchez Duvauchelle semble improbable ou l'nterprétation franchement neutre n'est pas en adéquation avec les personnages. Pas fondamentale.