Avis : Event Horizon: le vaisseau de l'au-dela - Page 6

J'avoue bien aimer cette tendance à la réévaluation des films qui auraient été sous-estimés lors de leur sortie. La critique se rachète une conscience, les petits cultes voués à certaines pépites sortent de l'ombre, les films connaissent une seconde jeunesse... En ce sens, ce film du tâcheron Paul W.S. Anderson a été réhabilité, non seulement en tant que chef-d'oeuvre de son auteur (jusque là, rien d'excessivement flatteur...) mais également comme une petite pépite enterrée, trop en avance sur son temps et dont la sortie s'est soldée par un échec commercial et critique! Personnellement, il s'agit également d'un échec artistique, brouillon et grossier, qui ne mérite absolument pas d'être réhabilité!

L'ambiance et les personnages sont impeccables, mais comme dans tous les films de ce type l'intrigue met un temps fou à se dévoiler (du teasing à outrance). Et puis une fois qu'on est au courant du secret caché, bah tout part en cacahuète, ça va dans tous les sens avec spoiler: morts en cascade, trahisons, comportements incompréhensibles, dispersion des groupes...

Je ne comprends pas ceux qui disent que ce film est un des rares SF à foutre les chocottes, dans le même genre je préfère "abimes" qui est tiré de faits réels donc forcément c'est d'une autre envergure question pétoche. ^^

Paul W. Anderson à la réalisation, on pouvait craindre le pire. Rappelons qu'il est tout de même responsable de "Mortal Kombat" et autres "Resident Evil". Ici, il se frotte à la science-fiction macabre avec un certain style. Sa mise en scène semble inspirée par les superbes décors qu'il met largement en valeur avec de très beaux plans. Du coup, l'ambiance est plutot réussie: mystérieuse et assez angoissante parfois.
Malheureusement, c'est à peu près tout. Le scénario ne brille pas par son originalité, globalement c'est du déjà-vu: une vague ressemblance à "Shining" pour le climat, beaucoup de mystère et de fantômes à la "Solaris" de Tarkovski; et un soupçon de gore et d'enfer à la "Hellraiser" sur la fin. Tout ça en plus fade.
Les acteurs semblent ne pas être suffisemment dirigés pour donner davantage d'ampleur aux personnages ce qui est dommage vu le sujet. Le réalisateur ne leur donne pas les moyens ni le temps de le faire, les scènes sont courtes, le jeu expéditif. Finalement, le projet manque d'ambition et se limite au simple film de genre avec son quota de meurtres, de scènes d'action et d'épreuves héroïques. Dommage.

Un film de SF peu connue qui vire au gore sur la fin. Le début est pas mal avec des théories physiques intéressantes. En revanche, à vouloir s’appuyer sur l’action Event Horizon se perd dans une certaine stupidité (avec un scénario très fantastique) et surtout sur beaucoup de sang et un côté gore plutôt malvenu. La deuxième partie du film n’est pas très intéressante et se laisse à peine regarder, concluant assez mal le film. Dommage donc car il y avait moyen de faire nettement mieux.

Sûrement le meilleur film de Paul W.S. Anderson jusqu'à maintenant (je compte le chapitre final de Resident Evil dans le lot). Ce n'est ni un chef d’œuvre de science-fiction ni un film inoubliable, mais pour une fois on sent qu'Anderson a vraiment travaillé sur quelque chose. Ce n'est pas non plus hyper abouti, mais on sent qu'il a réfléchit à l'ambiance et à l'atmosphère avant de faire trop de conneries. Ce qui donne un résultat dont il n'a pas à avoir honte : du début à la fin on est happé à l'intérieur de ce mystérieux vaisseau, en compagnie des personnages (bien interprétés en passant). Anderson, plus inspiré que de coutume, nous propose une mise en scène nerveuse et retorse et un scénario assez consistant jusqu'au dénouement du film, honnête. De manière générale, on a beau critiquer le réalisateur pour ses choix futurs, il faut cependant reconnaître, pour ce film en tout cas, qu'il s'en sort bien. A voir.

Un petit film de série B et un grand chef-d’œuvre peu connu, cette histoire de science-fiction horrifique m’a fichue la trouille du début jusqu’à la fin, une musique techno diabolique bien bruyante comme mise en bouche. Le must des moments terrifiants est la scène de reconstitution complète de l’enregistrement vidéo, le volume à fond en embarquant le défibrillateur cardiaque pour le grand boo au hurlement intensément effréné, une orgie infernale. Superbe ligne de scénario au niveau psychologique, l’équipage en tant qu’entité individuelle reflète la tristesse de l’âme, des volontaires participants à ce voyage intersidéral aussi loin de la planète terre, le vide stellaire en destination de l’orbite de Neptune pour combler l’esprit tracassé. Une mission d’investigation sur le devenir des prédécesseurs qui ne donna plus aucun signe de vie, menant droit à des expérimentations de la matière noire. L’origine inconnue dispersée sur le vaisseau maudit a ouvert une porte de l’enfer, le mal est libéré pour tourmenter dans une mare de sang, le passé revient au galop pour s’accrocher au présent, un mystère de l’extrême limite de l’univers interdit.

Bien que nanardesque par moment j'ai tout de même bien aimé ce film... Il y a de bonnes idées dans le genre horreur SF mais qui n'ont pas pu êtres développées correctement... On sent que le film a été amputé d au moins 20 bonnes minutes au montage et que les réal n'ont pas pu sortir ce qu'ils voulaient à la base... Du coup on a l'impression que le film n'est pas fini ou qu'il manque des passages... C'est dommage car l'intrigue de base était géniale... Bref j attend de voir une version Director Cut non censurée si ça sort un jour...

Le seul film valable d'Anderson, mais c'est un peu normal vu qu'il a siphonné l'essentiel ailleurs, chez Ridley Scott (Alien, Blade Runner), John Carpenter (L'Antre de la Folie), Wolfgang Petersen (Das Boat) et Peter Weir (Outland). Un exercice de style, en somme, mais plutôt bien réussi avec une distribution d'acteurs tout à fait honnête. Sam Neil nous rejoue "L'Antre de la folie" version SF et Fishburne est très crédible en capitaine. Et puis il y a ce vaisseau impossible, cette "tronche" de navire stellaire, un personnage en lui même qui pèse sur le film. Autre avantage, le flou. En effet, dans ce film, rien ne sera explicité, il n'y aura aucune réponse rationnelle. Et ça c'est le top !

Paul W.S. Anderson livre ici un bon petit huis clos spatial, proche de l'esprit de "Sunshine", sorti bien plus tard et dont il n'atteint quand même pas le niveau de tension. Le réalisateur américain a fait appel à un casting plutôt confirmé, l'interprétation est donc à la hauteur. L'intensité monte crescendo, jusqu'à un final en forme de feu d'artifice.

Un croisement entre horreur et science-fiction pas franchement original et parfois bancal mais au final, une bonne petite série B sans prétention et techniquement soignée qui se laisse regarder avec plaisir.

Vouloir mixer deux genres comme la science-fiction spatiale et le film d'horreur infernal était une bonne idée... très mal exploitée. Les décors ne sont pas très intéressants et surtout les éclairages ne sont pas assez travaillés pour créer une ambiance digne des objectifs... et ce sont les défauts moindres du film, le pire étant à l'évidence son scénario. Si pendant une heure ça tient plutôt la route, passé ce cap, on tombe dans un grand n'importe quoi affligeant. Ce qui aurait été une bonne petite série B devient une mauvaise série B.

Encore une fois , Sam Neill est épatant dans le rôle d'un personnage machiavélique. S'appuyant sur un scenario correct et intéressant , le cinéaste signe un film qui fait vraiment froid dans le dos. L'atmosphère horrifique est un sans faute. La réalisation est efficace , les effets -spéciaux sont soignés et le casting est bon. Laurence Fishburne impressionnant du début à la fin. Le film est bon , original est ressemble " Huitième Passager " de la saga Alien. Un film réussi pour l'époque , pour autant il soit encore.

A premiere vue , je me disais "un film d'horreur de 1997,ouais bof!!" Mais j'ai été agréablement surpris, Fishburne en capitaine de vaisseau de secours impassible, et Sam Neil en scientifique qui veut retrouver sa navette perdue à des milliards d'année lumiere, non bravo le film a bien vieillit, alors d'accord il y a 4-5 décors dans le film, l'histoire est bizarre (mais dans quel film d'horreur il n'y en a pas?), mais c'est assez beau( le fim a 12 ans quand meme!!), mélange d'histoire d'espace et d'enfer, il faut pas oublier que c'est un film d'horreur et sérieusement avec un casting comme sa, si on est amateur il faut foncer!!! Mon seul regret pas de suite apparement et le film est court (1h30), je comprends que certain detruisent ce film, si t'aime pas les films d'horreur tu ne peux pas aimer!!!

Assez septique à l'diée de voir un mélange de SF et d'horreur. J'avoue tout de meme que le résultat est très réussi. Apres un début, qui peut paraitre long; on est emmené petit à petit au fin fond de l'histoire... Certains passages sont meme flippant! Le scénario est bien exploité meme s'il reste tres "simpliste" et si quelques fois; des incohérences sont à relever... LEs acteurs jouent juste et sont par conséquent assez convainquant. Donc pour résumer, du tres bon film; qui meme si le début laisse apparaitre un film "bas de zone"... la suite nous montre qu'en réalité; c'est tout à fait autre chose et que l'on est pas au bout de nos surprises! A voir sans hésiter (pour les amateurs du genre bien sur^^)

Event Horizon est un film de science-fiction horrifique, racontant l’aventure d’une équipe de sauvetage ralliant le vaisseau « Event Horizon » perdu dans l’atmosphère de Neptune, après un voyage dans « l’enfer », suite à un problème de fonctionnement de la machine permettant de voyager plus vite que la lumière. Pour commencer, ces sauveteurs ne sont pas crédibles du tout, par leur manière d’agir et l’organisation de la mission. Plus globalement, c’est l’histoire qui est totalement invraisemblable ! De plus, tout est prévisible et certains dialogues sont très pâles. La mise en scène n’est pas terrible et la musique encore moins. On se demande franchement ce que Sam Neill et Laurence Fishburne sont venus faire là-dedans… Malgré tout, on ressort du visionnage avec l’agréable sensation d’avoir été diverti, en particulier dans la deuxième moitié du long-métrage. En effet, certaines touches comiques et le bon rythme limitent l’ennui. A prendre au second degré !