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PowerKing - Les Chroniques du Cinéphile
313 abonnés
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4,0
Publiée le 10 mars 2014
Ma part du gâteau se décline comme une chronique sur le monde actuel, une fracture sociale où les inégalités sont bien présentes: les riches qui terrassent les pauvres. Le phénomène ne date pas d'hier mais le cinéaste Cédric Klapisch nous envoie ce clin d’œil tout en finesse et subtilités scénaristique. Il est vrai qu'une grande partie de la réussite de ce film repose sur la prestance et la cohésion entre Gilles Lellouche et Karin Viard, séparés d'un faussé abyssal de différences. L'un se révèle comme un impitoyable trader, séducteur, avare et irrespectueux. L'autre est une femme de ménage se débattant avec grâce dans la précarité de sa situation. Une relation explicite entre le pouvoir et les contactes humaines nous précipite ici ni plus, ni moins qu'au cœur de notre époque. Bienvenue dans la jungle. 4/5
C'est très très mauvais bien sur & Karine Viard n'est pas crédible du tout en femme de ménage censée s'occuper d'un loft immense: brushing parfait en permanence etc...Mais Lelouche n'est pas beaucoup mieux , engoncé dans un costume trop grand de gecko à la française Tout tombe à plat:les dialogues ridicules("La réalité je m'en fous moi je veux ma part du gateau!"mon dieu...), le montage parallèle vu 1000 fois (caranavl de dunkerque vs fête aseptisée entre traders) les gentils pauvres vs les méchants d'un côté plus gênant encore le rôle tenu par le(vrai celui là)leader des contis dans le film en cameo à oublier...
Pas le meilleur des Klapisch, mais j'aime la façon que ce réalisateur a de regarder la France d'aujourd'hui et ses petites gens. Le choix de Karin Viard et de Gilles Lellouche est parfait.
Même s’il frôle parfois la caricature, Cédric Klapisch nous offre une sympathique comédie dramatique bien posée dans son époque, ou comment un trader sans scrupules rencontre de façon improbable une ouvrière licenciée suite à ses récentes manipulations boursières. Si Karin Viard est crédible en ouvrière prénommée France, Gilles Lellouche, même s’il joue très bien, est un acteur beaucoup trop humain et terrien pour que l’on adhère pleinement à l’observer dans ce type de rôle.
Klapisch avec toujours autant de finesse, d'intelligence. Rivette & Rohmer peuvent (presque, c'est une boutade) gentiment aller se rhabiller car ils conservent un côté hermétique à déchiffrer, et pourtant si naturel. Ici, c'est moins "naturel", mais correctement agencé. Aucun temps mort, aucune erreur. Il reste le choix et la possibilité navrante de rester difficile et de cracher dans la soupe (soit quasiment sur le cinéma Fs) mais ce sera plus une maladie chronique, un rituel irréfléchi, plutôt que la stricte vérité. J'ai lu les critiques des spectateurs, j'ai alors pris un peu peur. Mais fort heureusement derrière, j'ai découvert la perle habituelle que cachent les habituelles mauvaises langues qui ronflent sur leur canapé en lâchant un cana_pet. Bonne nouvelle : Klapisch reste Klapisch, et n'a absolument pas faibli. Ils évolue, et plutôt avec la même qualité. Il n'y a absolument rien à jeter dans ce nouvel épisode. Et je tairai la fin puisque parait-il, elle est facile à deviner. Encore faut-il se persuader que le film (exprimer dans sa généralité) n'est pas un truc qui se résume à relier le début à la fin. Qu'entre les deux, il se passe quelque chose et que c'est important puisque cela représente 90% du temps. Une paille sans doute. Difficile de comprendre que l'on dénigre l'intelligence et la finesse. On peut naturellement y être allergique bien sûr, pour bien des raisons. Il est pourtant si rare que cela fasse du mal...Dans le cas présent, je confirme que ce film fait du bien. Autant ne pas se priver. Mais il est exact que l'affiche et le titre ne sont pas éblouissants.
C'est bien d'être dans l'air du temps, de vouloir dénoncer un capitalisme où aucune notion d'humanité n'a sa place, la toute-puissance du dieu Argent, etc... Mais il faut le faire avec justesse, sans sombrer dans la caricature. Si le personnage de femme forte très bien interprété par Karin Viard n'en souffre pas trop, celui joué par Gilles Lellouche en est véritablement une ambulante. Il y a bien quelques tentatives de rendre humain cette caricature mais on a l'impression que Klapisch a peur en contrepartie de ne pas rendre assez sympathique les ouvriers et donc le fait replonger très vite dans la peau d'un businessman incapable de ressentir le moindre scrupule. Le réalisateur veut dire quelque chose mais est incapable de le dire, et d'ailleurs franchement je pense tout simplement qu'il ne sait pas ce qu'il a envie de dire. Bref un gros ratage que ne fait qu'amplifier un final complètement grotesque.
Perdant son emploi à cause de la fermeture de son usine, une femme va devoir travailler pour le trader qui en est responsable. Voilà le point de départ d’un récit opposant de manière très caricaturale (sans jamais aller dans la franche comédie) les classes sociales et qui s’arrête au moment où il semble réellement commencer.
des acteurs excellents au profit d'une comédie sociale. Un grand bravo à toute l'équipe, réalisateur compris. PLV : si ça ne faisait pas froid dans le dos, ça pourrait faire rire ;-)
Un excellent film de Klapisch ! Le cliché du riche qui pourrit la vie du reste de la population n'est justement pas un cliché mais juste la cruelle vérité. La fin du film est superbe, mais je ne m'attendais pas à autre chose car tout au long du film tout est dans la justesse.
Le premier Klapisch que je vois et je ne m'attendais pas du tout à ça, et bien très, très belle surprise, un très beau film hyper soigné visuellement, une excellente réalisation, un casting impeccable et un scénario certes pas hyper original mais bien travaillé, voilà en somme une agréable surprise.
Quand une ouvrière au chômage devient la femme de ménage du trader qui a provoqué son licenciement. Une bonne idée de film, très bien traitée pendant plus d'une heure (on rit beaucoup), jusqu'à une fin carrément ratée, bêtement moralisatrice.
Mauvais en tout point ce qui n'est guère une surprise pour un réalisateur qui surfe sur la facilité depuis belle lurette ! Scénario téléphonée, insipide et plat ; montage à la 'in' (décors digne d'un téléfilm, enchaînement digne d'un mauvais serial lorgnant sur les ricains, etc.) ; le plus insupportable est sans doute cette fin faussement lutte des classes alors que Klapish a montré durant tout le reste sa morgue et son mépris envers la classe ouvrière (obligé de se prostituer) que ne dissimule pas la fausse critique de la finance digne du Figaro ! Ma part du gateau ? C'est sûr qu'être l'égérie de cette social-démocratie c'est être arrivé ! Pôvre M. Klapisch dont il n'y a plus rien a espérer. Chacun cherche son chat où Le péril jeune ne sont plus que des lointains souvenirs...
Sorti en 2011 alors qu'une énorme vague de chômage s'abat sur la France, "Ma part du gâteau" aborde bien évidemment ces licenciements que l'on dit économiques mais qui sont en réalité causés par la délocalisation des entreprises. Inévitablement, aborder un tel sujet amène à coup sûr à l'évocation de la bourse, des fluctuations du marché, tout cela est un vrai casse-tête et Cédric Klapisch a vu trop gros et a fini par se casser les dents sur ce sujet. Ce film fait l'apologie du monde de la finance, dans lequel tous ces requins sont obsédés par l'appât du gain, quitte à délaisser leur vie personnelle. Il n'y a que l'argent qui compte. Et on ne manque pas de se rendre compte à quel point ces gros bonnets du monde financier méprisent les simples ouvriers qu'ils mettent sur la paille. Cédric Klapisch, qui est pourtant un cinéaste de talent, se loupe ici et passe à côté de son sujet. Confus et mal maîtrisé.
Quand les petits salaires travaillent au domicile des gros . Comédie réussie de la part de Klapisch , dommage que la fin soit bâclée au niveau du scénario et de la réalisation, sinon aurait mérité 5 étoiles.
Les personnages sont un peu taillés à coup de serpe et la fin est un peu surfaite mais les acteurs sont formidables La rondeur oursonne de Gilles LELLOUCHE humanise le salaud et Karine VIARD toujours excellente évoque ses formidables ainées ici plus Bernadette Lafont que Girardot.