Avis : La Bataille de Passchendaele - Page 3

Evocation de la Bataille de Passchendaele, qui opposa les armées anglaises, françaises et canadiennes aux allemands pendant la Première Guerre Mondiale (de juillet à novembre 1917) sur le territoire belge.
Paul Gross (qui réalise et interprète le personnage central) réalise ici une très décevante adaptation, bien plus centrée sur une histoire d'amour (niaise et dégoulinante de bons sentiments) que sur le conflit en lui-même. Malgré de très beaux décors en extérieurs et des séquences au front pour le moins crédibles, le film d'une durée de 115 minutes consacre beaucoup trop de temps à la relation amoureuse des deux personnages principaux, le conflit en lui-même n'étant que peu traité à l'image (si ce n'est à la fin, soit même pas une vingtaine de minutes !). Le DTV (2008) canadien commercialisé comme étant un film de guerre s'avère en réalité n’être qu'une piètre romance (qui fut, aussi surprenant soit-il, récompensé par 5 Genies Awards dont celui du Meilleur Film de l'année).

Rien de bien originale dans le récit : une guerre, un amour, une mission, bref du classicisme à l'état pur.
Malgré tout le film reste sympathique et regardable, dommage que tout l'histoire soit très (trop?) prévisible...

Meilleur film de l année ? Canada dry du film de guerre : ils sont canadiens ces awards. Le titre est trompeur en fait de bataille on voit 5 minutes au début puis à la fin en se prenant près d une heure de contexte canadien de participants. Sans doute très louable de faire un film souvenir mais c est très décevant en terme de restitution typée film de guerre donc "à l ouest de l Atlantique rien à signaler" en terme d originalité du traitement de cette bataille : ça manque de contexte, de "spectacle" (si on peut dire), loin des standards Hollywoodien on a une production qui est plus proche du téléfilm et galvaude un peu le film du genre ... donc les awards on a compris... c est pour du canadien : Canada dry on vous dit !

Un bon film de guerre avec des reconstitutions hyper réalistes. En plus il y a une forme de parabole qui n'est pas pour déplaire

Écrit, produit, réalisé et joué, Paul Gross à tout fait pour son film qui manque clairement de budget mais les scènes de combats sont très réussies, quel dommage quelles soient si rares et que la romance lui ait été préférée. Un film totalement passé inaperçu, tout comme l'aide des Canadiens durant la guerre, mais à voir.

Une grosse sucette mielleuse, copier/coller de ce qui se fait de plus collant aux USA (Pearl Harbor...) ; Le genre qui me casse profondément les pieds. Même en passant les scènes de blabla et autre amourettes détestables, je n'y ai rien trouvé...

Pour commencer le film a très peu à voir avec cette bataille alors pourquoi l'appeler La Bataille de Passchendaele. Le réalisateur aurait été plus précis en appelant le film La passion à Dale sur le champ de bataille ou encore Quelque chose de stupide se passe à Passchendaele. Si la bataille n'est qu'une toile de fond de l'intrigue alors n'induisez pas en erreur en l'appelant par le nom qui évoque immédiatement la bataille. Une infirmière rencontre un soldat l'infirmière tombe amoureuse du soldat et le soldat meurt avant l'infirmière. Bien sûr le sergent Gross alias Michael Dunne le protagoniste est un héros mais pas n'importe lequel. Il s'agit plutôt d'un héros canadien vous voyez ce que je veux dire le type de cow-boy silencieux un homme d'action et d'intégrité mais il n'est pas un plouc dans ce film car il peut aussi se montrer poétique en parlant de la terre devant sa fille. Il faut aussi des chevaux dans notre histoire à la fin le cheval sans cavalier est sans doute sur le point de porter l'âme de notre héros au ciel. Nous voyons son côté noble il aide sa fille à se débarrasser de sa dépendance à la drogue après tout il faut que le film soit pertinent et il semble qu'il fasse tout cela en une nuit car si la scène était censée représenter plusieurs nuits ou semaines je ne l'ai pas compris. Ce film essaie d'être un film de guerre et une romance en même temps mais ne réussit ni l'un ni l'autre et doit recourir aux clichés visuels les plus pauvres et à une intrigue mince comme du papier de soie. J'espère que quelqu'un rendra bientôt un hommage approprié aux morts canadiens de la Première Guerre mondiale parce que ce n'est certainement pas avec celui-ci que cela sera fait.

Le titre et l'affiche du film laissaient croire que nous aurions affaire, à l'image de "A l'Ouest, rien de Nouveau", à une évocation puissante de l'horreur des combats et de la condition des soldats dans les tranchées de la guerre 14-18, vue du côté canadien cette fois-ci. Loin de là, le titre et l'affiche ne sont justifiés que par les cinq premières et les vingt dernières minutes du film, très fortes malgré l'aspect trop théâtral pour être réaliste de la dernière scène (ou chemin de Croix, devrais-je dire). Le scénario est en fait centré sur l'histoire d'amour, sur fond de Rocheuses puis dans la boue des Flandres, entre un sergent endurci et dégoûté et son infirmière morphinomane, qui bien entendu va repartir au front pour veiller sur (et sauver bien sûr !) son futur beau-frère, un bleu asthmatique et inconscient. Il y a de très (trop) nombreuses longueurs, on sombre souvent dans l'ennui, et on n'échappe pas aux clichés du genre (du style le militaire de carrière, forcément étranger, qui hait le héros et veut sa perte). Un ensemble donc décevant par rapport aux attentes, mais néanmoins, les films traitant de la guerre 14-18 sont très rares, et cela permet l'évocation d'une bataille totalement inconnue, tout comme l'évocation du corps expéditionnaire canadien.

Scénario : Jean Michel Cliché. Effet Spéciaux : Jean Michel Elastique et ses obus trampoline, Acteur principal : Jean Michel Parfait. Au moins, l'image est propre.

Un sympathique film de guerre avec morceaux de bravoure et romance, durant la première guerre mondiale du côté (petite originalité) des canadiens.
Pas indispensable mais pas désagréable non plus.
Petit plus pour le générique de fin, constitué d'images d'archives.

film à ne pas voir ... Lent , cliché à souhait , bref je ne sais pas comment je suis arrivé à le voir entièrement ..

Vu le 31/07/2019.
La Bataille de Passchendaele aussi appelée 3ème bataille d'Ypres par les généraux français de l'époque a opposé les Canadiens et les Alliés à l'armée Allemande pendant l'automne 1917. Même si ça n'est pas vraiment un succès pur et dur, elle a eu un impact moral décisif pour la victoire finale. Ce film a le mérite de nous parler de cette bataille méconnue de beaucoup mais qui comme Verdun, la Somme ou le Chemin des Dames a vu son lot de carnages et de sacrifices.
Le film est divisé en deux parties avec la romance entre l'acteur principal Michael Dunne (joué par Paul Gross également réalisateur) et la très jolie Sarah Mann (Caroline Dhavernas), celle-ci devant essuyer au début du film le rejet de son village puisqu'elle a des origines allemandes (et oui, y'a des cons partout, même au fin fond du Canada). Le thème de la lâcheté et des soldats dispensés de guerre pour cause médicale est d'ailleurs assez virulent en début de film.
Ensuite place à l'action proprement dite avec le front et son quotidien de pluie, de boue, de morts. Bon, on voit d'ailleurs des soldats qui explosent dans tous les sens, sautant à 3m de haut, ça fait un peu trampoline même si c’est bien fait dans l'ensemble. La fin du film ressemble un peu à ce qui se passe dans l'excellent "Pearl Harbour" (avec Josh Harnett et Ben Affleck) où Sarah rejoint son homme au front, ils font l'amour sous les obus et ensuite Michael s'en va se sacrifier pour sauver le frère de Sarah, David (qui avait décider de s'engager pour prouver à son futur beau-père qu'il avait des "corones"). On est vraiment étonné d'ailleurs que David s'en sorte vu comment il termine sur les barbelés comme un crucifié.
Bon dans l'ensemble, le film est quand même intéressant même si ça n’est pas le meilleur sur la Grande Guerre

Très franchement c'est pas bon. L'histoire du personnage principal est elle intéressante, mais tout le reste est assez cliché et sans intéret. La première scène nous donne un bon apercu de la qualité générale du film, lorsque l'on essaye de nous faire croire à l'héroïsme incroyable d'un homme qui plus est est gentleman, gentil avec tout le monde, très méchant avec les allemands et un grand poète.

Si on cherche un film d'amour qui se passe pendant la Première Guerre Mondiale, c'est tout bon. Par contre, si on cherche un film de guerre... Où sont les avions promis par la jaquette ? Où sont les ruines et les combats de rues façon "Soldat Ryan" ? C'est un peu mensonger de ce point de vue. Par contre, il est tout de même intéressant d'avoir un film du côté canadien, plutôt que des Américains. Cela permet de connaître quelques spécificités : le côté "obligé d'y aller pour la Reine d'Angleterre", les Corps Expéditionnaires. Les scènes de combat sont finalement pas si mal foutues que ça, cadrées assez serrées parce que le budget l'est aussi. Après, pour le côté romance, c'est un peu gnangnan, mais c'est vrai que c'est pas ma tasse de thé...

Ultra classique du début à la fin, ce film de guerre plutôt méconnu a au moins le mérite de rendre hommage au Corps Expéditionnaire Canadien qui prit part à la Grande Guerre. Le scénario mêle sans trop d’originalité la grande et la petite histoire, en l’occurrence une romance entre deux êtres assez torturés et en rupture avec leur milieu. La réalisation utilise pour sa part les attributs du cinéma moderne, en particulier dans une scène de bataille impressionnante mais qui pousse un peu loin l’utilisation de certaines images symboliques. En définitive, à voir comme une curiosité.