Derniers Avis sur Selma

Je ne connaissais pas bien Martin Luther King, donc le film a comblé cette partie. Le jeu des acteurs est très bon. L'Histoire (avec un grand H) demeure captivante et à la fois choquante. Quand le ciné se veut éducatif, cela donne un très bon film comme Selma

Pourtant issue du cinéma indépendant américain, la réalisatrice Ava DuVernay livre en 2014 un film historique très académique. Le récit évoque les marches civiques en Alabama, conduites par Martin Luther King (David Oyelowo), au milieu des années 1960, pour obtenir le droit de vote des afro-américains. Le sujet est sensible, puissant et bouleversant. Néanmoins, son traitement très hollywoodien, formaté pour remporter des Oscars, atténue les émotions. Bref, une œuvre qui a uniquement le mérite de faire revivre un grand combat politique.

Ça m'attriste de le dire tellement le sujet est fort et important, mais je n'ai vraiment pas apprécié ce pseudo biopic sur Martin Luther King, choisit par ma prof d'anglais, m'ayant pourtant déjà fait découvrir des films tel que Mississippi Burning ou Green Book par exemple.
Pseudo biopic car oui MLK est au centre de l'histoire, or elle ne raconte pour autant pas sa vie. En fait le film se concentre sur une campagne dirigée par MLK, consistant à réussir à faire voter les afro-américains de l'état d'Alabama, le centre de la bataille se situant dans le ville de Selma.
C'est donc un sujet fort intéressant et qui raisonne très actuel, dans une période post Black Lives Matter ou les droits et la considération des personnes de couleurs sont remises en question.
Malheureusement le film échoué en étant bien trop lisse, trop gentil et en ne creusant pas assez le sujet.
Pire encore, ce qui est fait de l'icône MLK. Alors oui on a notre dose de discours bienséant, de paix, de révolte, des qu'il rentre dans une pièce tout le monde se tait, et toujours avec la petite musique qui va bien évidemment. Pourquoi pas, mais à la longue c'est soulant. D'autant plus que dans chacun de ses discours il engraine ses frères et ses soeurs à se rebeller, mais ensuite il se barre et les laissent se faire défoncer, sympa.
Je ne parle même pas du président Lyndon B. Johnson, ni de l'apparition sans aucune raison de Malcolm X, ni des messages inutile du FBI qui s'affichent à l'écran, ni même de l'affreuse scène du tribunal (pourtant très courte).
Les seules choses qui restent à sauver sont le casting - honnêtement David Oyelowo s'en sort très bien dans son rôle de MLK - l'utilisation d'images d'archives à la fin du film, et quelques scènes marquantes, souvent les scènes violentes comme celle du pont, reconstitution parfaite de ce qui s'est réellement passé et plutôt bien filmé. Mais sinon c'est clair que c'est vraiment pas bon.

Un biopic sur Martin Luther King est obligatoire. Et il est intéressant de ne pas traiter ce qui aurait été évident de traiter : son assassinat ou sa montée en puissance, mais la marche de Selma et le droit de vote des noirs aux USA en 1965.
Même si le casting est bon et que David Oyelowo interprète bien King, il faut bien avouer que ça manque d'émotions. Même les scènes supposément fortes, comme la manifestation qui se transforme en carnage, ne m'a pas provoqué quoi que ce soit. Les personnages secondaires sont peu développés et je pense que le film aurait du développer une partie plus axée sur King lui-même et sur son fond de pensée. Même si c'est parfois le cas, je n'ai pas tant eu l'impression de voir Martin Luther King. Et sur un film comme ça, quand on manque d'émotions, c'est dur de vraiment rentrer dedans. Mis à part ça, le scénario est bien écrit et le dénouement arrive d'une bonne manière.

Un épisode de la guerre civile raciale toujours en cours aux Etats-Unis, un de ses plus célèbre épisode qui a lieu en mars 1965 et s'intitule les marches de Selma à Montgomery. C'est une guerre (nombreux affrontements ou agressions et violences surtout de la part des blancs) qui fonctionne par épisodes débutant au XVIème siècle avec les premiers esclaves noirs déportés. C'est une guerre qui va arriver vers ses 500 ans et qu'il y ait eu un président américain noir ne change pas le fait qu'il y a toujours un grand nombre de blancs qui sont profondément racistes, ce qui a davantage évolué depuis quelques dizaines d'années avec le net recul d'un christianisme authentique parmi les noirs comme celui que l'on voit dans le film est le racisme de plus de noirs envers les blancs. Le film rend très bien les circonstances et tenant de ces évènements de 1965 peut être du côtés des vainqueurs non-violents mais lorsque les blancs racistes sont appelés arriérés cela sonne juste. Ce n'est pas un biopic sur Martin Luther King même s'il a été le principal acteur des évènements, les nombreux acteurs de ces évènements sont assez fidèlement retranscrit et pris en compte dans le récit. Des scènes dures mais si c'est conçu comme un drame c'est surtout un témoignage de l'histoire réelle avec des dialogues intéressants qui ne paraissent jamais abusifs mais permette de comprendre assez bien. Excellent film qui est bien meilleur que ce que j'avais imaginé.

Cette histoire vraie inoubliable raconte la période tumultueuse de trois mois en 1965 lorsque le Dr Martin Luther King, Jr. a mené une campagne dangereuse pour garantir l'égalité des droits de vote face à une opposition violente. La marche épique de Selma à Montgomery a abouti à la signature par le président Johnson du Voting Rights Act de 1965 qui est l'une des victoires les plus importantes du mouvement des droits civiques. Cette chose est ennuyeuse comme un seau en métal. La première fois que l'on fait un voyage c'est merveilleux. Mais dans Selma nous savons tous où va ce train et c'est exactement là ou il va. Quand l'église explose au début cela m'a fait sortir de ma chaise. Après cela tout est en descente et je suis désolé de le dire. Un jeu d'acteur banal et un scénario terne ne sont pas vraiment un divertissement captivant. Lancez du rap moche comme partition musicale et vous obtenez ce film...

Une ressemblance avec Luther King incroyable et un sujet extrêmement bien traité. Rien à redire c est excellent !

Quand je regarde un film portant sur des batailles ou des personnages historiques, je souhaite apprendre et ressentir la psychologie des personnages, le contexte, etc...
Ce film est trop édulcoré et ne sait pas trouver sa voie. Ce n'est pas vraiment un film sur Martin Luther King (on n'apprend rien sur son enfance ni sur sa mort). De plus, je pense qu'il ne valorise pas vraiment le personnage, on sent trop d'hésitations et de peur chez lui (notamment spoiler: lorsqu'il fait marche arrière sur le pont
). Le choix de l'appeler Selma du nom de la ville raciste est aussi discutable. Le rôle de Malcom X et les conséquences de sa mort sont trop minimisés.
De plus, j'aurais aimé en apprendre davantage sur les blancs qui ont payé de leur vie leur soutien aux noirs (tués par le Ku Kux Klan), notamment Viola Liuzzo.
Eut égard à la violence réelle qu'on subit, les noirs et les blancs qui se sont battus j'aurais aimé que ce film évoque également la terreur répandue par le Ku Kux Klan.
Ce film manque clairement d'audace, on sent qu'il a été fait dans l'objectif de ne froisser personne (ce qui est impossible quand on parle de racisme).
En revanche, le jeu des acteurs m'a vraiment plu surtout celui de l'acteur David Oyelowo.

Un film qui suit la tendance contemporaine des biopics limités à une période très restreinte, pour dresser le portrait en situation d’une figure historique. Ce choix évite la lourdeur et la grandiloquence habituelles, mais limite en même temps la portée du film, qui reste assez mineur. Plutôt sobre et d’un classicisme moins fade qu’il n’en a l’air, Selma est légèrement plombé par son obstination à ramener la complexité historique et politique à un enjeu purement humain se jouant entre quelques individus. On a du mal à croire à cette relation très directe Johnson/King, qui se déploie au détriment d’une peinture plus ouverte de la situation politique des États-Unis, des différentes chapelles du militantisme noir ou encore du racisme lui-même et de son ancrage géographique dans le Sud. Le scénario reste dans une dialectique assez simplificatrice, qui épouse bien la ferveur religieuse de son héros, elle-même sans doute plus adaptée à un public américain qu’au spectateur français. Reste qu’au prix d’une esthétisation parfois un peu complaisante de la violence, le film réussit à produire indignation et émotion de manière très directe, assez pure et (presque) sans emphase.

Un biopic académique mais passionnant qui relate une page sombre de l'histoire américaine avec précision, sans en rajouter, à l'aide d'un scénario et d'une reconstitution d'époque soignés.

Octobre 1964, Martin Luther King Jr. reçoit le Prix Nobel de la Paix. Quelques jours plus tard, les attentats ségrégationnistes perdurent car le droit de vote n'est pas garanti pour les communautés noires dans les Etats du Sud et particulièrement à Selma, en Alabama. Ava DuVernay réalise un long métrage sur un combat historique. Et d'ailleurs plus qu'un Biopic, Selma est avant tout un drame historique. Ce n'est pas anodin si le film se nomme Selma! Le long métrage ne reconstitue pas la vie de Martin Luther King. Bien au contraire, le film évoque le combat des afro-américains de Selma. Les personnages sont très bien interprétés par un David Oyelowo très convaincant et un Tom Wilkinson juste. Tim Roth est lui aussi excellent dans les rares séquences où il apparaît à l'écran. Ce que je pourrais lui reprocher, c'est le manque de rythme, quelques longueurs qui nous font sortir de l'histoire.

Un film nécessaire. Même si il est classique, le point de vue est très intéressant: il est montré un Martin Luther King imparfait et a un moment charnière de son combat, quand il aurait été facile de montrer la vie de la figure historique qu'il est sous son meilleur jour. Nécessaire donc et important.

Nuancé, instructif , académique : un bon cours d'histoire et globalement un petit film . Didactique , et ce n'est pas un gros mot .

j'ai regardé successivement deux films traitant des rapports entre lyndon b johnson et martin luther king, selma qui montre lyndon b johnson comme un salopard qui pense seulement à sa réélection et n'est pas dérangé quand on frappe les noirs du moment que cela se passe la nuit et hors caméra et All the Way beaucoup plus nuancé qui montre un Lyndon Johnson , qui spécialiste des combinaisons politiques arrive à faire passer une loi contre la ségrégation raciale ( ce que n'a jamais réussi à faire son prédécesseur john fitzegerald kennedy)
Deux approches différentes ,l'une se contentant de montrer une image iconique de martin luther king et de la grande marche ( les noirs étant tous montrés comme ayant un comportement noble et les blancs à l'opposé comme ayant tous un comportement raciste et violent ) et l'autre montrant une image plus complexe de la réalité historique.
je préfére de loin All the way beaucoup plus analytique et documenté que Selma qui lui est beaucoup plus militant ( le militantisme même pour la bonne cause et l'art font rarement bon ménage )
Contrairement à ce que montre le film très manichéen,Lyndon B johnson est un président injustement méconnu qui plus pragmatique qu'idéaliste a fait plus pour les droits des noirs qu'aucun autre président grâce à son habileté politique ( ayant du lutter contre des membres de son propre parti , les démocrates qui bien implantés dans le sud étaient pour l'exclusion des Noirs du processus électoral ) et Martin Luther King a du faire également des compromis politiques pour faire avancer sa cause.
l' histoire est souvent plus complexe que les représentations idéalisées et simplificatrices de certains films grand public comme Selma

Pas d'accroche. Juste des gens qui cherchent à marcher pour faire valoir leurs droits aux Etats-Unis. Les acteurs ne transpirent pas de charisme. Seules les 15 dernières minutes avec ce qu'il semble être des images d'archives, vaut le coup d'oeil. Le reste est fade, même la scène du pont. On s'ennuie d'un bout à l'autre sur le jeu linéaire des acteurs et un déroulement d'un classique navrant.