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    Nonfilm
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    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    358 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 septembre 2014
    Premier film du cinéaste marginal Quentin Dupieux, "Nonfilm" est une entrée en matière d'un genre exclusif, celui de l'apologie de l'absurde et du non sens, qui sera la marque de fabrique du réalisateur.

    Il place le spectateur dans une sorte de ville désertique où à lieu un tournage, un type se réveille dans une voiture et interroge l'équipe technique, s'en suit une multitude de mise en abîmes plongeant le spectateur en plein doute, chaque séquence nous piège à chaque fois, l'un des acteurs tue maladroitement les techniciens mais la poignée restante décide tout de même de finir le film sans script ni caméra.
    Cette idée est tout à fait audacieuse et permet d'illustrer un propos intéressant, qu'est ce qu'un film ? Si ce n'est qu'une mise en scène. Dupieux semble vouloir prouver que la réalité n'est perceptible à aucun moment, en opérant un travail de collage et de décollage cyclique, il construit et déconstruit à l'infini, l'objet cinématographique reste pour lui comme une transparence immatérielle.
    Cette caméra embarquée agit comme un œil volontairement dépourvu de toute logique conceptuelle, il ne se veut pas "caméra" (ou du moins il essaye), ça renforce clairement l'immersion malgré le côté un peu vomitif de la forme, à ce niveau là j'ai été conquis.
    La notion de "réalité" est d'avantage mise en exergue dans la seconde partie du film, le personnage de Sébastien Tellier semble chercher le sens de toute cette mascarade, un peu comme le spectateur lambda, lui veut continuer le film pour le public, mais quel public ? Quel film ? Il veut s'accrocher à quelque chose de tangible, mais le reste de l'équipe fuit et sort du cadre, il prend conscience de son statut et se perd inexorablement dans le désert de ce "nonfilm", l'inconnu.
    C'est une bonne introduction au cinéma de Dupieux, cette fin est le début de l'exploitation de cette thématique de l'absurde et de l'illogisme, le reste du contenu n'est pour le coup pas dépourvu d'intérêt et pose un véritable questionnement malgré son apparent côté je-m'en-foutiste, où commence et où ce termine un métrage ? Quel est son degré de réalisme ? Qu'est ce que le cinéma ? Son point de vue peut vraiment se défendre car il propose quelque chose, "Nonfilm" repose sur tout et rien mais a le mérite de faire bouger les codes.
    Par contre je trouve le format un peu trop long, 50 minutes c'est encore trop, par moment j'ai trouvé inutile d'appuyer une idée qu'on avait déjà comprise, un petit excès sans trop de gravité toutefois.

    "Nonfilm" est un OVNI tout à fait particulier et audacieux, Dupieux s'amuse du 7ème art, il le tourne au ridicule, le déconstruit et brise les barrières pour mieux le reconstruire, une œuvre hautement ambitieuse et non moins intéressante sur l'acteur-acteur, en tout cas de loin le meilleur de ces films sur ceux que j'ai vu.
    Nitquen57
    Nitquen57

    21 abonnés 348 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 février 2015
    J'avais entendu de Nonfilm dil y a quelques temps et j'ai finalement décidé de me lancer pour découvrir cet court-métrage de 45 minutes. Le problème de Nonfilm, c'est qu'il faut plus le juger comme une expérience cinématographique que comme un film. Si on le jugeait comme un film, l'image est sale, les acteurs sont très moyens, à part Sebastien Tellier qui ne s'en sors pas trop mal, et la caméra tremble tout le temps. Mais c'est un peu plus profond que ça. Visiblement, Quentin Dupieux aime s'amuser avec les codes du cinéma habituel, les démontant avec panache et enthousiasme. On se retrouve donc avec cet OVNI traitant d'un film dans un film, film dans un film qui ne cesse constamment de briser le 4e mur, une mise en abîme bien profonde quoi. On ne sait donc comment apprécier ce petit objet tellement il est dur à encaisser en tant que tel. C'est donc une oeuvre à découvrir pour les plus curieux, permettant de découvrir une facette du 7e art que l'on ne connaît pas trop peu, en en tirant un enrichissement intellectuel, mais pas spécialement artistique.
    Sylvain P
    Sylvain P

    294 abonnés 1 326 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 janvier 2013
    Le plus beau film n'e'st-il pas la vie elle-même, un film sans caméra, avec seulement des acteurs qui ne vivent chaque scène qu'une seule fois? NonFilm est de cet acabit. Il faut entrer dans son esprit dérangé, sans tenter d'en comprendre tous les rouages. NonFilm est un OVNI, interessant et jubilatoire.
    willyzacc
    willyzacc

    71 abonnés 1 544 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 septembre 2010
    Excellent court-métrage, on se demande quand on est dans la fiction et quand les personnages jouent.. un non film très original.
    Jahro
    Jahro

    42 abonnés 684 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 26 janvier 2013
    C’est le récit d’une improvisation, un nonfilm dans le film. Lumineuse alternative pour qui est incapable de creuser un départ d’idée. Celui-ci a probablement germé par un soir de débauche cocaïnée entre amis, comme chez beaucoup d’autres certainement. Mais Quentin Dupieux, auréolé de son succès musical sous le sobriquet de M. Oizo, a poussé la chansonnette jusqu’à en tirer un moyen-métrage. C’est qu’il en avait les moyens, lui. Le talent en revanche, c’est une autre affaire. Nous voilà donc à suivre quarante-cinq longues minutes où des acteurs se découvrent un rôle, illustrent un texte inexistant au gré de leurs trouvailles fortuites, se cachent derrière l’absurde bien commode pour masquer leur vacuité. A chaque question posée par un des protagonistes, on lui répond invariablement « Chais pas » ou bien « OK », parfois rien. Une des répliques résume parfaitement l’esprit du projet : « C’est bizarre cette impression de vide. Tu sens pas là ? » Oh si.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 045 abonnés 7 202 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 8 mars 2024
    Vince se réveille dans une ville déserte où un tournage à lieu et dont il semble être l’acteur principal…

    Quentin Dupieux (le musicien plus connu sous le pseudo de “Mr. Oizo”) s’essaie à la réalisation (après quelques clips) à travers un moyen-métrage de 42min totalement borderline et incongru où la réalité dépasse la fiction (ou l'inverse ?).

    Comme son titre l’indique, il met en scène une bizarrerie qui n’a aucun sens, sorte de poupée russe où l’on découvre un film dans un film, à travers le “non-tournage” d’un “non-film”, le tout, interprété par des “non-acteurs”, sans caméra, ni scénario. Vous n’avez rien compris ? C’est normal.

    A la distribution on y retrouve quelques grands noms de la musique électro tels que Sébastien Tellier & Kavinsky, que l’on retrouvera d’ailleurs dans son premier long-métrage (Steak - 2007).

    Un OFNI à l’image de ce que sera Quentin Dupieux dans les années à venir dans le paysage cinématographique français, à savoir, une bizarrerie, un génie incompris pour certains ou une vaste fumisterie pour d’autres. Quoi qu’il en soit, Nonfilm (2001) finit rapidement par brasser du vent au point d’en devenir redondant.

    (critique rédigée en 2010, réactualisée en 2024)

    ● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●
    Guillaume p
    Guillaume p

    22 abonnés 283 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 mars 2011
    Il s'agit bien évidemment de tout sauf d'un film.A voir pour la prestation de Tellier!
    jamesluctor
    jamesluctor

    111 abonnés 1 704 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 mars 2011
    Un peu trop long pour son concept, mais c'est fou les mises en abîme qu'on se prend en voyant ce nonfilm. Un budget qu'on devine ridicule, des scènes qui mériteraient d'être cultes, des acteurs dans le ton, et un humour assez innovant. Quentin Dupieux, c'est un réal qui a du mérite.
    r0c-bribri
    r0c-bribri

    15 abonnés 818 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 janvier 2012
    Si Nonfilm se défend c'est grâce avant tout au nihilisme du cinéma qu'il aborde, à travers un film sans sens ou bien comme pour tous ses films le sens que chacun lui apportera on voit également la pauvreté de la réalisation qui malheureusement même sur 42 minutes ne parvient à aucun moment à nous convaincre si ce n'est à nous donner mal au crane.L'idée est néanmoins intéressante mais le choix de réalisation qui à faible dose peut être appréciable et qui ici finit par plomber le court métrage déçoit.
    toinou
    toinou

    37 abonnés 705 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 juillet 2023
    Nonfilm raconte l’histoire d’un réalisateur qui fait un film sur un réalisateur qui fait un film, mais qu’elle idée de fou sur le papier mais à l’écran c’est autre chose. A cause de Quentin Dupieux qui a voulu tenir la caméra, d’habitude j’aime bien la caméra épaule car ça augmente l’immersion dans l’histoire mais là c’est juste gerbant, la caméra est secouée dans tous les sens et c’est indigeste et 48 minutes avec l’envie de vomir c’est assez désagréable.

    Mais je ne peux m’empêcher de rire à l’humour absurde de Dupieux et d’être a fond dans ce film qui parle d’un film qui parle lui même d’un film, je trouve que la mise en abîme est extrêmement intéressante. Tous les personnages sont très drôles car ils sont à côté de la plaque et visiblement le réalisateur est d’une incompétence inouïe, ce qui rajoute une dose de rire.
    Shawn777
    Shawn777

    444 abonnés 3 298 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 avril 2023
    Dès son premier film, Quentin Dupieux affirme son style peu commun mais qui fera pourtant sa marque de fabrique ; l'absurde. Et ici, on est dans le plus absurde de tous ses films (ou presque) ! Le film raconte l'histoire d'un acteur qui décide de continuer un film sans équipe technique, caméra ni prise de son. Un concept qui peut paraitre complètement dénué d'intérêt ou se voulant, au contraire, volontairement intello, mais qui ne l'est finalement pas tant que ça ! Tout d'abord, le film a plusieurs couches de lectures qu'il met en place dès le début avec cette double scène d'introduction. Nous suivons en effet tout d'abord un personnage lui-même suivi par une équipe technique à qui il demande ce qu'il se passe : il est dans un film. Et la scène recommence ensuite mais du point de vue de l'équipe technique. Et la force du film est que, malgré ces deux points de vue, on ne sait finalement pas lequel dépend du réel et lequel dépend de la diégèse. Car Dupieux tente en réalité de nous faire comprendre qu'il n'y a pas de cadre, aspect qu'il va accentuer jusqu'au boutisme puisque les acteurs joueront finalement dans un film aveugle et muet. Alors oui, ça peut paraitre intello et nombriliste mais le réalisateur casse heureusement ce côté avec l'humour qui réside dans le côté complètement absurde, à la fois de l'histoire (s'il tant est qu'il en ait une) et les personnages. Alors oui, le réalisateur déconstruit en quelques sortes le cinéma en posant la question de ce que l'on regarde ou non, surtout ici avec ce cadre inexistant mais tout de même présent, mais le fait avec une certaine désinvolture : il n'est clairement pas là pour ramener sa science. Seulement, le film est quelques fois un peu long, ce qui est bien dommage, surtout qu'il ne dure que quarante-cinq minutes, et puis la réalisation donne très vite mal au crâne. Pourtant, c'est également volontaire, Dupieux tente d'effacer la caméra pour presque mettre son spectateur dans la poche des personnages, étant alors non pas spectateurs d'un film mais d'une certaine réalité. "Nonfilm" est donc un film certes très particulier, comme la plupart des œuvres du réalisateur, mais également un des plus intéressants !
    Alain D.
    Alain D.

    480 abonnés 3 193 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 mars 2021
    Première réalisation de Quentin Dupieux, ce court métrage a été tourné en 2001, avec des acteurs non confirmés mais néanmoins bien présents. Conforme au futur univers absurde et surréaliste du réalisateur, cette comédie décalée nous montre un film dans le film, avec une caméra qui donne le tournis; énormément de dérision, peu de dialogues, pas de BO et un non-scénario bien travaillé.
    Kloden
    Kloden

    110 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 octobre 2014
    D'ordinaire, je ne note pas les court-métrages. Si celui-ci fait exception, c'est d'abord pour son format assez long (44 minutes), d'ailleurs un peu trop, mais aussi pour saluer l'entreprise unique de Quentin Dupieux, artiste qui m'intrigue et que je compte découvrir dans les jours qui viennent. Entamant une déconstruction du cinéma par l'absurde et de constantes mises en abyme, le cinéaste fonde ici toute son oeuvre, qu'on dit basée sur le non-sens, en rebâtissant justement ce qu'il avait détruit selon des codes nouveaux et uniques qui interrogent vraiment sur le but, la nature, la matérialité et l'essence du septième art. Une expérimentation complètement étonnante, suivie par une caméra aux lignes informes, qui veut autant que possible faire oublier sa présence et la nature matérielle de ce qu'elle filme. Tout ça reste très intangible, et un peu répétitif, mais je sens quand même que Nonfilm est l'ébauche d'une vraie personnalité, la construction d'un monde totalement déconstruit, comme si Dupieux voulait par cette introduction nous prouver que son art n'est pas celui du n'importe quoi, ou plutôt qu'il est celui du n'importe quoi organisé. Intriguant, Nonfilm l'est lui-même et le rend encore plus son auteur.
    Kill-Jay
    Kill-Jay

    59 abonnés 928 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 avril 2014
    Moi qui m'attendais à vénérer tous les films de Dupieux, je tombe de haut. Bon, on va dire que c'est son premier coup d'essai donc il n'est pas totalement dans le bain. Il y a de l'originalité ça, c'est sûr. On a même, ce que Christian Metz appelle, un troisième degré de mise en abyme et ça c'est franchement balèze. Sauf que ce troisième degré doit servir le récit pour être entièrement intéressant, et on s'ennuie vite devant ce moyen métrage de 48 minutes. Au bout d'un moment le film devient vite répétitif, on voit où le réalisateur veut en venir et on décroche tout doucement (surtout pendant la nuit, quand on est fatigué). J'ai l'impression qu'il n'y a pas assez pour faire un bon moyen métrage et qu'un court de 15 minutes aurait amplement suffi.
    MC4815162342
    MC4815162342

    360 abonnés 1 489 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 août 2014
    En tant que grand fan de Quentin Dupieux j'avais vu ce court métrage il y a déjà un bon moment mais lors du visionnage j'ai profondément été dérangé par la réalisation qui m'a tout simplement donné le mal de mer, pas cool donc, être obligé de stopper le film plusieurs fois pour respirer c'est pas la joie, du coup mon premier visionnage n'a pas vraiment aidé à faire une critique mais en tant que fan je ne peux rester sur cette impression, voilà pourquoi je viens de me le revoir.
    Et cette fois je n'ai pas été gêné par cette réalisation éprouvante, j'ai pu profiter à fond de ce fabuleux premier petit film, on sent déjà que Dupieux est un gars à part, il a un cerveau unique, personne n'arriverait à penser à des trucs comme ça, à part David Lynch mais avec lui y a un but derrière ses projet, alors que chez Dupieux c'est le non-sens absolu, le non-sens de non-film, titre où à mon avis il ne sait pas foulé mais qui veut bien dire ce qu'il dit donc un titre extra, le non-sens de ce premier projet n'atteint pas encore celui de Rubber ou encore de Wrong mais c'est déjà un beau bordel.
    Un homme se réveille dans une voiture et en sortant de celle ci il découvre une équipe de tournage qui le filme, mais le film qu'ils tournent est celui que nous on voit, même l'acteur ne sait pas ce qu'il fait là jusqu'à ce qu'il tourne la scène où il comprend qu'il est dans un film, bon oui vous n'avez rien compris, c'est normal, au bout de quelques minutes l'équipe du film se fait tuer par un des acteurs sans faire exprès, à partir de là les membres restant vont décider de continuer le film sans caméra ni micro, ouais je sais, je sais, le NO REASON absolu, un scénario si on peut appeler ça un scénario complètement.... euh.... indéfinissable, on peut vraiment pas mettre de mot sur cette expérience, je pourrais sortir les traditionnels (déjanté, délirant, fou, barge) etc... mais à quoi bon, ce serait trop gentil comme mots et loin de ce qu'on peut ressentir devant cet ovni.
    Donc niveau scénario c'est évidement unique, niveau réalisation comme dit plus haut c'est assez dérangeant, surtout la première fois, que de la caméra à l'épaule et encore une épaule de contorsionniste parce que c'est vraiment sportif comme réal, les décors, c'est des maisons abandonnés et du désert, c'est classe et ça va bien avec le style, la bande son y'en a aucune, assez surprenant de la part d'un musicien mais ça ne manque pas, et puis niveau acteur nous avons principalement deux chanteur/compositeur que sont Sebastien Tellier et à ma grande surprise Kavinsky, je connaissais Kav pour le morceau dans le film "Drive" évidement et puis j'ai vu ce mec dans Steak et Nonfilm du coup mais j'avais jamais remarqué que c’était lui, Dupieux fait appel à deux potes compositeur pour incarner les rôles principaux de ce Nonfilm, ils y sont très mauvais et c'est justement le but, leur personnage sont indescriptible, tout ce projet est indescriptible.

    Je ne peux que dire que Dupieux commence très fort pour son entrée dans le cinéma, un court métrage à ne surtout pas rater pour les fans de ce pur génie !
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