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    Des monstres et des hommes
    Note moyenne
    3,5
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    7 critiques spectateurs

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    chrischambers86
    chrischambers86

    11 981 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 mars 2024
    Un proxènète èpileptique et son assistant au sourire inquiètant, une gouvernante perverse qui achète des photographies èrotiques, des frères siamois qui chantent la dominante...Le ton est donnè! Avec "Des monstres et des hommes" Aleksey Balabanov signe en 1998 une oeuvre pour le moins ètrange et nous livre une expèrience stylistique à nul autre pareil! Le cinèaste rêvait depuis cinq ans de faire ce long-mètrage dècadent en sèpia et le moins que l'on puisse dire c'est que Balabanov soit parvenu à retrouver toutes les vertus du cinèma muet! Influence d'un art que l'on croyait disparu mais aussi du surrèalisme dans certaines sèquences et certains dècors au tournant du siècle à Saint-Pètersbourg! Le rèsultat est fascinant (on pense à Browning), l'hommage aux peintres surrèalistes, èvident! Quelques plans extèrieurs sont superbes (cf. la promenade en bateau vapeur, la banquise brisèe...), quelques femmes, joliment fessèes et fouettèes! Un film vraiment atypique...
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    90 abonnés 2 038 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 octobre 2020
    Dans la Russie où le cinématographe vient de faire son apparition, l'image devient reine. Aux devants d'une révolution humaine, la révolution technologique ouvrit la voie aux fantasmes humains avant qu'on pût les mettre à la lumière de la morale.

    Ces fantasmes, ils ont été exploités les premiers par des monstres que Balabanov dépeint comme des bourgeois malsains, manipulateurs et taiseux, des visages terrifiants que l'on bafferait volontiers et dont les idées impures peuvent désormais s'imprimer sur la pellicule.

    Leurs machinations deviennent pour nous ce qu'elles ont été pour les premières victimes d'une pornographie balbutiante : des nouveautés constantes, des visions neuves sur l'âme humaine, et les questionnements qu'amènent ces manières de plus en plus systématiques et confortables de satisfaire aux faims du corps par le biais d'un outil artistique supposé produire de la nourriture spirituelle, et libérer les Hommes plutôt que d'asservir la Femme.

    Le filigrane est aussi discret que son horreur est accablante. Dans un style propre et clair, usant d'intertitres qui donnent un grain et une franchise particuliers à l'œuvre sans en endommager le rythme, Balabanov montre une Russie qui se cherche et où tout est possible. Y compris de banaliser le désir charnel dans un viol métaphorique de la bien-pensance.

    → https://septiemeartetdemi.com/
    stebbins
    stebbins

    458 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 décembre 2011
    Effectivement le film est très beau, bien réalisé, servi par une esthétique sépia qui ravira les esthètes de tout poil. L'histoire - quant à elle - n'a rien de révolutionnaire, malgré un sujet rarement exploré car relativement tabou. La narration, délibérément éclatée - Alexeï Balabanov s'amuse à séparer puis regrouper trois récits différents - se perd et s'effiloche pour mieux découdre l'ensemble... Il y a donc des hauts et des bas dans ce Des monstres et des Hommes, des moments de grâce étonnants mais aussi une certaine gratuité dans son amoralité. Ainsi le film de Balabanov se veut étranger à toute forme de bien-pensance, omettant par la même occasion de développer sa propre texture. Le métrage est donc tout à fait plaisant pour les yeux et les oreilles ( superbe musique, au passage ), mais cruellement ténu dans son propos. Une curiosité à découvrir, qui séduit par sa plastique avantageuse mais déçoit par la quasi inexistence de son discours. Ca ne vaut donc pas l'excellent Freaks de Tod Browning...
    Jean-François S
    Jean-François S

    41 abonnés 667 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 août 2010
    Etrange film russe qui n'a pas vraiment de scénario. C'est un agglomera de bizarreries et de fantasmes désuets. On y sent des influences kafkaienne, du cinéma expressioniste russe et de Tarkovsky. De très beaux décors, filmé en sépia à l'ancienne et atmosphère pesant. Le tout donne un film fantasmogorique à l'univers étrange, mais un brin ennuyeux tout de même.
    benoitparis
    benoitparis

    94 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 octobre 2008
    Un film de la Russie post-soviétique sur la Russie prérévolutionnaire avec une reconstitution de l’art photographique et cinématographique avec ses bas fonds érotiques et sociaux par la même occasion. L’histoire occultée se retrouve évoquée en parallèle avec la perversion voyeuriste. C’est excentrique au sens plein du terme et intrigant. Le Saint Petersbourg du film a des apparentements avec les ports de la Mer de Nord, surréalisme et vitrines érotiques incluses. Il est a penser que la Russie poutinienne ne permet plus ce genre de chose.
    Teardrop
    Teardrop

    3 abonnés 59 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 octobre 2010
    Un film bigarré au travail esthétique très poussé, qui s'interroge sur les nouvelles technologies (le train, le cinématographe...), sur le regard du pervers et l'érotisme de la flagellation... Des scènes poétiques et étranges, mais aussi grotesques. Le bizarre règne en maître, on ne sait si l'on doit rire ou pleurer. Mais c'est un malaise appréciable.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 27 janvier 2008
    Un film tres beau, profond et meconnu. L'image est tres maitrisee et le scenario est pretexte a une reflexion sur le fantasme, la photographie et le cinema.
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