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Un visiteur
5,0
Publiée le 13 mai 2012
Un des meilleurs film vu ces derniers temps. Une incroyable histoire d'amitié entre 3 femmes que rien ne destinait à se rencontrer. Je viens d'acheter le livre, j'achèterai le DVD c'est certain.
Dommage. Déçue. Un film qui aurait pu être extraordinaire et marquer les esprits. Comme Mississipi burning par exemple ou au pire Malcolm X, mais là, déception, les blancs sont tous de bêtes et méchants racistes ( à m époque aux USA, je veux bien le croire), puis les bonnes noires sont très gentilles, quant à la gentille petite blanche privée de l amour unique de son ancienne nounou noire, qui va braver toute sa ville et sa famille pour faire changer les us et coutumes et les lois ignobles de l État, trop manichéen, sans nuance, que des cliches. Un film qui aurait pu être moins " américain"!
Le plus gênant, dans ce film gentiment antiraciste, c'est que les femmes noires aient besoin d'une jeune femme blanche pour faire connaître leurs conditions de vie. Il existait déjà dans les années soixante toute une intelligentsia noire, des écrivains, des artistes, des journalistes, des militants politiques et syndicalistes noirs. Que des Blancs se se soient joints à la lutte des Noirs est une réalité, mais le mouvement noir s'était déjà donné des leaders nationaux qui n'apparaissent jamais dans ce film. La lutte pour les droits civiques, qui rassemblait des millions de personnes, est à peine évoquée. Cela donne à ce film un caractère paternaliste assez déplaisant. Un pasteur énergique apparait pourtant et on comprend mal qu'il n'essaie pas d'organiser un mouvement local, notamment pour protester quand une domestique noire est arrêtée par la police dans des conditions odieuses. Le film, qui prend par moment des allures de sitcom, est par ailleurs totalement manichéen. Il n'y a aucune subtilité dans les relations entre Blancs et Noirs. Comme s'il n'y avait pas eu aussi des "Oncle Tom" collaborateurs de la domination blanche. De plus, de nombreuses actrices en font beaucoup trop. Bref, les bons sentiments ne suffisent pas à faire les bons films.
J'ai été très déçue par ce film. L'histoire est belle mais le film est plat, la sauce ne prend pas. J'ai juste apprécié les petits moments entre l'enfant et sa nourrice...
Dans une petite ville du Mississippi des 60's, une jeune journaliste en herbe décide d'écrire sur la condition des domestiques noirs employés par de riches familles blanches. "The Help" est pétri de bon sentiments, et offre une perspective intéressante sur le racisme (la vie quotidienne de personnes exploitées au sein même de familles). Mais à part cela, le film s'avère très académique, ne prenant aucun risque dans la réalisation, ou dans le traitement de son sujet. De plus, le scénario a tendance à céder facilement au manichéisme (braves et pauvres domestiques, mères au foyer rétrogrades et insensibles, etc.). Cela n'empêche pas le film d'être agréable à suivre, grâce d'une part à ses actrices en forme (Viola Davis, Emma Stone, Octavia Spencer), qui campent des personnages attachants. D'autre part, grâce à une poignée de scènes touchantes ou drôles. Ainsi, "The Help" ne sera pas un classique du film sur le racisme, mais se laisse regarder.
une évocation sur les classes sociales et raciales forte, dans le carcan des années 60, avec la liberté comme point de mire. un film de femmes, porté par un casting formidable plutôt touchant et révélateur d'une époque...
Un Grand film, parlant de grandes choses mine de rien ! Les actrices toutes convaincantes jouent dans un beau film pleins de belles valeurs. Je vous le conseille et à garder pas loin de soi quelques mouchoirs car quand même très touchant.
Tate Taylor adapte ici le best-seller éponyme de Kathryn Stockett et en retranscrit une œuvre à la fois magnifique, touchante, drôle, émouvante et lacrymale (peut être un peu trop). La Couleur des sentiments (2011) nous ramène au début des années 60, dans le sud des Etats-Unis, alors en pleine ségrégation où les blancs et les noirs vivaient séparés et où les blancs exerçaient un pouvoir de soumissions sur les noirs. L’intrigue se déroule à Jackson dans le Mississippi où une grande partie des familles blanches (aisées) emploient (ou plutôt exploitent) des domestiques noires. Ces dernières sont de véritables mères de substitutions qui les élèvent jusqu’à l’âge adulte avant que ces derniers ne deviennent comme leurs parents et se mettent à exploiter à leur tour la population noire. Mais un beau jour, tout va changer pour ces dernières lorsqu’une journaliste décide de recueillir le témoignage de ces esclaves modernes, au risque de les mettre en danger et de se retrouver sans travail, elles prennent le risque et finissent par se livrer à la journaliste qui tient entre les mains, un livre qui va en faire jaser plus d’une ! Bien évidemment, ici, les blancs sont tous (ou presque) méchants et les noirs n’ont que de bonnes intentions, il n’y a pas de doute, cette adaptation très Hollywoodienne veut donner bonne conscience à la nouvelle génération et se réconcilier avec son passé. En résulte au final, une très belle œuvre, ayant parfaitement su alterner entre l’humour et le drame, le tout, étant parfaitement interprété par une formidable brochette d’actrices venues de divers horizons, où l’on retrouve dans les rôles principaux : Emma Stone, Jessica Chastain, Bryce Dallas Howard, Viola Davis, Octavia Spencer & Sissy Spacek. Du haut de ses 140 minutes, on ne voit pas le temps passer et on en rit, la larme à l’œil.
Adapté d'un best-seller américain ce film est réalisé comme si c'était une histoire vraie ce qui n'est pas le cas même si les faits relatés pourraient sans problème être véridiques. Le scénario est efficace avec un e évolution de l'histoire qui crée l'intérêt et surtout l'émotion malgré un fil conducteur sans surprise.
En effet la mise en scène et le style est très classique et la voix off parfois maladroite (inutile ?!). Le casting est excellent, si Emma Stone et Bryce Dallas Howard forment un duo inédit et piquant les vraies révélations sont Octavia Spencer et Viola Davis (malgré des années de métier), elles sont vraiment touchantes.
La bande-annonce laissait présager le pire. Mélo tire-larmes et dégoulinant de pathos comme le sous-entend aussi cet horrible titre français. Certes, il y a un peu de tout cela mais finalement pas tellement. Je me suis laissé prendre par cette histoire à la fois dure et paradoxalement terriblement drôle. Le film, un peu manichéen tout de même, enfonce, certes, quelques portes ouvertes et prêche des convertis (oui le racisme c’est mal et il n’était pas bon être noir dans le sud des États-Unis à cette époque là). Tous les ingrédients et les fils blancs attendus sont là mais c’est bien fait, et les clichés sont, la plupart du temps, évités. On ne s’ennuie pas, on rit donc beaucoup... La suite sur : http://lecinedefred2.over-blog.fr/
Très sympathique, comme film. Il y a de très bonnes scènes et des personnages très bien interprétés dans leur méchanceté, naïveté, innocence et sénilité. Une bonne BO et tout une époque avec de l'humour accompagnent ce film. Il est à découvrir :)
Je ne suis malheureusement pas surpris par les critiques très négatives de certains critiques. Une fois de plus, les spectateurs s'avèrent plus perspicaces que les critiques professionnels. Personnellement, même si j'y ai trouvé quelques longueurs, j'ai trouvé ce film passionnant et utile. Il reflète bien, malheureusement, l'atmosphère qui régnait dans les années 60 entre blancs et noirs dans le sud des Etats-Unis et qui, pour beaucoup de blancs, continue de régner en 2014. Emma Stone est excellente et c'est avec beaucoup de plaisir qu'on retrouve Sissy Spacek et, surtout, Mary Steenburgen.
Un très joli film scénarisé et dirigé de main de maitre par Tate Taylor. Avec "La couleur Des Sentiments", il nous propose une histoire qui vous prend aux tripes, un drame social se déroulant dans l'état des USA où la haine raciale est la plus exacerbée : le Mississippi des années 60. Le scénario adapté par Tate Taylor nous rapporte des anecdotes consternantes, des témoignages aussi émouvants que dramatiques. Les personnages du film sont très typés : à Jackson City, les hommes blancs sont machos ou alcooliques, les femmes blanches méchantes ou idiotes, et les femmes noires sont nounous ou bonne à tout faire. Un trio de rôles forts pour les trois actrices extraordinaires que sont Viola Davis dans le rôle d'Aibileen la nurse, Emma Stone dans celui de Skeeter la journaliste, et Octavia Spencer jouant Minny la cuisinière.
Bonne surprise que ce film réalisé "à l'ancienne" certes, et boursouflé (un peu) par les bons sentiments, mais la force du sujet, la qualité des acteurs (on a un petit faible pour Jessica Chastain découverte chez Terrence Malick dans Tree of Life) et l'époustouflante reconstitution du Mississipi - qui commence à peine à brûler- des années 60 emportent totalement notre adhésion. Le déroulement dramatique est mené de main de maître, même si on devine que l'on n'échappera pas au sempiternel "happy end" du "film tous publics". Quelques scènes d'anthologie et une bande originale dans le ton de l'époque ont suffi à compléter notre bonheur.