Mon compte
    Cheval de guerre
    Note moyenne
    3,9
    7200 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Cheval de guerre ?

    964 critiques spectateurs

    5
    204 critiques
    4
    344 critiques
    3
    219 critiques
    2
    110 critiques
    1
    52 critiques
    0
    35 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 142 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 août 2012
    Woh ! Un début qui pique comme ça, il y avait bien longtemps que je n'en avais pas vu ! J'avoue que je ne sais plus trop à quoi m'attendre quand je vais voir un film de Steven Spielberg, mais il est clair qu'en entrant voir ce "Cheval de guerre", je ne m'attendais certainement pas à ce que la première heure ressemble à une sorte de générique allongé de "la petite maison dans la prairie", avec les musiques guimauves, personnages cul-culs et toutes les nounouilleries d'usages qui vont avec ! Franchement, le simple fait que Spielberg se rabaisse à se servir d'une oie en guise de running joke pendant plus d'une heure est en soit tout un symbole du degré zéro de subtilité auquel plafonne ce "Cheval de guerre". Parce que oui, autant je suis d'accord pour dire que tourner avec des animaux c'est casse-gueule et que par conséquent il faut savoir se montrer indulgent, autant je pense qu'il ne faut pas se mentir non plus sur le rendu que cela donne lorsqu'un réalisateur manque totalement de subtilité. Pour humaniser son personnage de cheval, Spielberg y va avec les gros sabots (ho ! ho !) et franchement, pour ma part, cela m'a paru insupportable tant cela joue de la sensiblerie de bas-étages. Malgré tout, je dois bien reconnaître que, sur la seconde moitié, au beau milieu des combats, j'ai enfin trouvé la lumière. Il n'y a pas dire, Spielberg reste Spielberg, et certains plans ou certaines scènes sont tout simplement remarquables. Par moment, le film atteint même une certaine forme d'état de grâce qui m'en aurait presque mis la larme à l'œil. Quel dommage du coup que chaque tentative réussie soit sabordée dans les deux minutes suivantes par le ridicule et le grotesque - voire parfois même la stupidité - des situations mises en images. Je veux bien accepter l'idée qu'un cheval c'est mignon, mais voir deux armées ennemies fraterniser pour sauver un gentil canasson, certes cela donne lieu à des scènes attendrissantes avec la caméra de Spielberg, mais pour moi cela flingue aussi totalement notre capacité d'immersion. Du coup, à faire un bilan de tout ça, je me dis parfois que je suis bien sévère avec un film qui au final s'est révélé assez couillu, plein de bonnes initiatives, et doté qui plus est de véritables moments forts. Seulement voilà : qu'on me propose d'y retourner et alors je freinerai immédiatement des quatre fers (holalala ! Quel humour ! Je suis déchaîné !). Car oui, bien qu'étant une bonne initiative, ce film fut aussi et avant tout pour moi l'enchaînement de grands moments d'ennui et d'exaspération, beaucoup trop pour si peu de plaisir en final. Et quand je me souviens comment Spielberg a déjà su éviter ce genre d'écueil par le passé, je ne peux m'empêcher d'en nourrir encore plus de regrets...
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 803 abonnés 3 956 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 22 février 2012
    Il y a des films où parfois je me demande ce qui a bien pu intéresser un réalisateur, et c'est le cas ici. Enfin, je me doute bien de ce que voulait raconter ici Spielberg, mais bon, je me pose quand même la question : pourquoi ?
    Je n'aime pas les films avec les animaux, du moins pas ceux où on les traite en héros avec une sorte de glorification de l'animal, ça pue la niaiserie, la guimauve, c'est insupportable, infecte !
    Et honnêtement je pensais que Spielberg serait assez subtile pour ne pas se vautrer là dedans, cette sorte de complaisance malsaine avec le spectateur qu'on assoit avec de la musique bien nulle et triste pour faire chialer, tellement ce qu'accompli le cheval est beau.
    En fait j'aurai pu partir après 10 secondes de film, rien que le début avec la naissance du poulain (pas gore du tout, bien sûr, ne choquons personne), puis le garçon qui vient lui donner une pomme, qu'est ce que c'est niais. Et devinez qui vient acheter le cheval que le garçon aime bien ? Son papa ! comme c'est mignon !
    Et tout le film est comme ça, les bons sont ceux qui croient dans le potentiel du cheval, qui veulent le protéger, les autres sont les méchants.
    Alors je ne sais pas si je suis seul, mais le fait qu'ils parlent tous anglais ça me gave à un point colossal. Non parce que pour savoir dans quel camp est le cheval, est ce que c'est des français, des allemands, des anglais ? comment le savoir ? ils parlent tous anglais, et j'ai l'impression que les allemands n'ont pas forcément un pic sur le casque. Je ne sais pas si c'est pour donner une impression que chaque camp est pareil, mais en fait je trouve ça juste con. Surtout qu'à un moment et là c'est génial un soldat allemand parle à un soldat anglais et le soldat anglais lui dit qu'il parle bien anglais, et après ce même soldat allemand parle en anglais avec ses troupes… AGggg mais c'est quoi cette merde ? Putain… si Mel Gibson arrive à faire un film dans une langue qui n'existe plus, putain Spielberg pourrait aussi le faire non ?
    Le souci du film c'est qu'également tout est cousu de fil blanc, rien n'est surprenant et tout dégouline de bon sentiments, s'en est tout bonnement écœurant. Je veux dire, le type part à la guerre pour retrouver son cheval… Non mais là le mec il faut l'interner hein. Déjà si un fils partirait retrouver son père je trouverai ça niais, mais là…
    Et puis on a tout un tas de péripéties improbables, genre le soldat qui rachète le cheval est super sympa et pense même à faire des beaux dessins du cheval pour le pauvre garçon qui a dû s'en séparer, si ce n'est pas trognon… Putain non ce n'est pas trognon… c'est la guerre, je ne sais pas, parle stratégie, entraîne toi au tir, ne fait pas des dessins de cheval… Aberrant.
    franchement si c'est pour voir un film avec un cheval autant voir le cheval de Turin, ce n'était pas aussi génial que ça aurait pu l'être, mais au moins ça n'est pas chiant, parce que je me suis fait chier devant ce War Horse, une catastrophe, tout est lourd, surappuyé avec cette musique dégueulasse pour faire pleurer dans les chaumières.
    Et les personnages je les trouve tous cons comme la Lune, impossible de s'attacher à l'un d'entre eux, tellement c'est des têtes à claques.
    Non et puis vers la fin dans l'infirmerie, mon dieu qu'est ce que c'est nul, c'est le comble de la niaiserie, musique triste, moment émotion avec de la neige… Putain intérieurement je bouille.
    Non c'est simplement mauvais comme film.
    Alors il faut sauver un truc l'aspect reconstitution est pas mal fait, la photo est plutôt jolie (bien que ça aurait bien mieux rendu je pense en technicolor (mais il semblerait que ça ne se fasse plus), et la mise en scène est pas mal, mais parfois elle en fait trop, je veux dire, ça pue parfois la fausse bonne idée de mise en scène pour cacher un détail qu'il ne faudrait pas montrer pour éviter de choquer le jeune public. Et du tout ça rajoute au côté ultra artificiel de l'histoire.
    Pour moi c'était un véritable calvaire.
    stallonefan62
    stallonefan62

    236 abonnés 2 467 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 décembre 2013
    spielberg nous glorifie d'un film touchant, é tout magnifiquement interprété et filmé
    MC4815162342
    MC4815162342

    366 abonnés 1 489 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 mars 2014
    Un très jolie film avec un très bon casting, une superbe réalisation et une splendide bande son, un scénario mi réaliste mi surréaliste avec des trucs gros voir insupportable mais bon ça reste un bon film.
    Mais loin d’être le meilleur Spielberg.
    Akamaru
    Akamaru

    2 797 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 février 2012
    Ce retour aux sources de Steven Spielberg divise son public.Entre mélodrame épique et lyrique,ou film familial boursouflé,quel est mon avis?C'est le premier choix qui l'emporte.Je reste un indécrottable sentimental doublé d'un nostalgique,et "Cheval de guerre" a ravivé tout ce que j'aimais dans les productions Amblin.Influençé par John Ford,Howard Hawks et Frank Capra,le réalisateur d"E.T" livre une fable à l'ancienne,sans trucages,certes excédentaire en bons sentiments,mais tellement sincère,sensible et de surcroît divinement filmée.Plastiquement,le film est d'une beauté infinie.Qu'il filme le Devon verdoyant,ou les tranchées boueuses sous un ciel de plomb,on sent l'hommage à l'âge d'or du Cinémascope.La musique de John Williams retrouve un élan frissonnant,qui mêle l'intime au spectaculaire.La forme est donc extraordinaire,le fond n'est pas mal non plus.Cette histoire d'amitié incroyable entre un jeune fermier et son cheval nommé Joey,prend des allures de feuilleton historique.Séparés de longues années,les deux êtres fusionnels semblent voués à se retrouver.Rarement un animal n'aura fait passer autant d'émotions.Cet équidé dressé à la perfection,est plus important que les acteurs eux-mêmes.C'est par ses yeux que l'on suit les ravages de la guerre.Les scènes où il titube dans le no man's land,ou lorsqu'il est coincé dans les barbelés ont de quoi faire pleurer.Ce film qui parle de honte,de lâcheté,de courage,de fierté est déjà un classique.On en sort revigoré et croyant de nouveau à l'humanité.
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 950 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 février 2012
    Courage et fidèlitè! Ce conte d'apprentissage sur fond de guerre offre avant tout un regard touchant sur l'innocence perdue! En raison de l'aspect essentiellement narratif et optimiste de ses oeuvres, l'inèpuisable Steven Spielberg recueille comme toujours l'adhèsion du grand public avec une fresque alliant le romanesque et l'èpique! Le film adapte le roman èponyme de Michael Morpurgo et raconte la destinèe d'un magnifique cheval qui va traverser les horreurs de la première guerre mondiale! Le scènario multiplie les rencontres et les petites histoires avec des images de toute beautè, des bons sentiments et une mise en scène virtuose! Avec "War Horse", Spielberg est vouè une fois de plus, mais avec brio, à la superproduction populaire! Même si ce n'est pas le meilleur film de sa prestigieuse carrière, il s'avère plus accessible que d'autre car la violence du conflit est peu montrèe, voir presque cachèe! Disons que le cinèaste de "Saving Private Ryan" a voulu èvoquer cette violence autrement et non de filmer par exemple une cavalerie en train de se faire dècimer dans un bain de sang ou de mettre au point des stratègies militaires pour que ça finisse en boucherie! D'où, une belle histoire d'amitiè, faite d'abord pour le jeune public même si l’ensemble verse parfois dans l'excès et la naïvetè! Mais qu'importe puisqu'il n'y a qu'au cinèma que l'on puisse voir ce genre d'aventure avec une èmotion palpable et un souffle indèniable! Rien à redire sur sa durèe, "War Horse" est filmè avec beaucoup d'authenticitè et d'èmotion, c’est un film colorè, illuminè par des jeux de lumière exceptionnels avec un ciel qui flamboie, une campagne verdoyante et une guerre qui fait rage entre peur et souffrance! Mais c’est aussi une histoire à la gloire des bourrins avec la musique touchante de John Williams, collaborateur attitrè du rèalisateur! A voir sur grand ècran pour que l'immersion soit totale...
    Malevolent Reviews
    Malevolent Reviews

    895 abonnés 3 207 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 avril 2013
    Après ses triomphales Aventures de Tintin en motion-capture, revoici Steven Spielberg pour son classique deuxième film de l'année. Adapté du roman pour enfants éponyme de Michael Morpurgo, Cheval de guerre nous entraîne dans l'Angleterre des années 1914, à la veille de la Première Guerre Mondiale, dans une petite province calme aux temps difficiles. C'est ici que le jeune Albert va hériter malgré lui d'un sublime cheval qu'il nomme Joey, et qu'il va le dresser comme un véritable animal de compagnie, fidèle et obéissant. Mais à l'heure où la guerre est lancée, Joey est envoyé au front comme cheval de guerre, l'occasion pour son maître de lui prouver qu'il ne l'abandonnera jamais... C'est sur cette histoire simple voire naïve mais toutefois bouleversante que Spielberg nous offre son nouveau chef-d'œuvre plein de poésie, de rage et d'émotions. Porté par une interprétation haut de gamme (mention spéciale au jeune Jeremy Irvine ainsi qu'à l'excellent Peter Mullan, Emily Watson, Tom Hiddleson et Benedict Cumberbatch, méconnaissable), des décors impressionnants, une photographie de luxe et l'immense musique de John Williams, le long-métrage nous guide vers une incroyable histoire d'amitié au cœur de la Première Guerre Mondiale, époque douloureuse que Spielberg n'avait jamais encore approché malgré ses nombreux films de guerre. Certes long du haut de ses 130 minutes, Cheval de guerre suit avec une continuité alarmante les mésaventures d'un cheval hors du commun qui va traverser de multiples épreuves et se retrouver ami avec de nombreux maîtres, que ce soit notre héros Albert, un capitaine anglais, deux jeunes allemands déserteurs, une petite française vivant avec son grand-père (Niels Arestrup, terrassant) ou encore un soldat britannique. Sans temps mort, Spielberg narre une péripétie envolée, magique et improbable, mais toujours avec cette maestria qui lui est propre, faisant du scénario un monstrueux film épique où chaque plan est d'une force abasourdissante (le labour du champ, l'attaque dans les tranchées de la Bataille d'Amiens, l'échappée fabuleuse de Joey dans celles-ci...). Ainsi, avec ce qu'il faut d'humour - comme ce jars haineux - et de moments bouleversants, Spielberg nous tire la larme à l'œil avec aisance et sérieux comme seul le roi d'Hollywood sait le faire, faisant de Cheval de guerre une magnifique épopée d'époque et un énième chef-d'œuvre à afficher dans son palmarès déjà bien glorieux. Chapeau bas.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 006 abonnés 4 090 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 juillet 2012
    L’homme et le cheval est un thème récurrent du cinéma romantique américain qui jalonne toutes les décennies de l’histoire du cinéma, du Grand National de Clarence Brown en 1944 à Pur-sang , La légende de Seabiscuit de Gary Ross en 2003. Le sujet s’inscrit tout à fait dans l’univers de Spielberg, encore lui fallait-il trouver un sujet qui lui permette de renouveler le genre en variant la thématique habituelle du cheval qui emmène son jeune maître (fille ou garçon suivant les époques) vers les plus grands succès hippiques. Le roman de Michael Morpurgo, contant le destin hors norme d’un cheval ayant servi au combat pendant la Grande Guerre était le véhicule idéal pour permettre à Spielberg de déployer son savoir-faire. L’entame du film sans aucune parole exprime de manière majestueuse la fascination si particulière qui relie l’homme à l’animal. Le contexte de la Grande Guerre permet d’ajouter une dimension spectaculaire au récit et surtout de montrer que dans sa folie destructrice l’homme est capable d’emmener avec lui la nature toute entière. Que peuvent bien comprendre ce pauvre Joey et ses compagnons d’infortune à ces joutes meurtrières ? Spielberg n’a pas son pareil pour nous faire vibrer devant les misères petites ou grandes de la condition humaine. L’asservissement qui lie depuis la nuit des temps le cheval à l’homme conduira Joey dans différentes mains tout au long des périples de cette guerre dont on dit qu’elle la plus horrible. Mais Spielberg comme sans doute Morpurgo sont des optimistes forcenés et il y aura toujours une âme secourable pour prendre soin du bel équidé. Bien sûr le réalisateur n’évite pas toujours les effets faciles mais il le fait avec une telle délicatesse que c’est presque un plaisir de sentir la larme chaude couler le long de notre joue rosie par l’émotion qui nous étreint. Comme toujours chez Spieblerg le film s’articule autour de scènes très fortes destinés à rallier le spectateur à sa cause. Ici c’est le beau cheval de course qui par amour pour son jeune maître apprend le labour, là c’est le même cheval devenu fou par toutes les horreurs que lui font subir les tranchées qui s’empale sur les barbelés, ailleurs c’est la trêve momentanée entre les troupes allemandes et française pour libérer Joey de ses entraves. Enfin ce sont les retrouvailles de Joey et Albert par le plus grand des hasards à la fin du conflit alors que tous deux sont brisés par les épreuves et que Joey va finir sa vie sous le feu du véterinaire parce qu’on le juge inapte pour le service. Pour bien des intellectuels, s’en sera trop de tant de mièvrerie et d’invraisemblances et le film sera à jeter aux chiens. Pour ceux qui veulent croire que l’anthropomorphisme n’est pas une si « bête » invention de l’homme, Le cheval de guerre sera l’expression d’un grand humaniste qui montre à ses semblables à travers son art que la vie pourrait être meilleure si chacun voulait conserver un peu de son âme d’enfant.
    NewBoorn
    NewBoorn

    54 abonnés 576 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 mars 2013
    Du Spielberg tout craché, qui joue encore et toujours sur l'émotion pour captiver son spectateur. Même si l'on est pas dupe, il faut quand même avouer que notre Steven a le don unique de raconter des belles histoires.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 mai 2012
    Éblouissant, ce film est vraiment magnifique ! On visite la guerre à travers tous les fronts en suivant ce cheval magnifique. Un regroupement d'excellents acteurs notamment l'agréable surprise de Tom Hiddleston, avec un jeu vraiment excellent. Ce film est très émouvant, les scènes de guerres m'ont vraiment soufflées, tellement réalistes que j'avais hâte qu'elles se terminent. Vraiment un excellent film, j'appréhendais un peu, la bande annonce et le synopsis ne laisse rien présager d'original, mais quelle claque ! La musique, la qualité de l'image, des costumes, la beauté des chevaux, le jeu des acteurs. Mérite ses 5 étoiles !
    Benjamin A
    Benjamin A

    646 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 19 avril 2015
    C'est avec un immense bonheur que le jeune Albert s'occupe de Joey, le cheval que son père lui a acheté à prix d'or, alors que sa famille doit faire face à d'importantes dettes.

    C'est la deuxième fois que j'ai l'occasion de voir Cheval de guerre et à nouveau je me demande ce qu'avait en tête Steven Spielberg lorsqu'il a décidé d'adapter cette histoire. Il s'intéresse surtout à ce cheval, son parcours de sa naissance jusqu'à la guerre et les différents maîtres qu'il va avoir et auxquels il va s'attacher ou non. Mais malheureusement il tombe dans presque tous les défauts de ce genre d'exercice (niaiserie, ennuie, longueur, glorification, manichéisme...).

    Retour au classicisme raté pour Steven Spielberg qui livre là un film assez plat où, dès les premières secondes, la niaiserie devient énervante (bien aidée par des dialogues adéquats) et jamais belle ou touchante, comme il l'aurait surement voulu. Passé ce long début où il instaure une relation entre le cheval et le jeune adulte, l'intérêt commence parfois à venir lorsque la guerre commence, avec des segments vraiment réussis à l'image de celui où, dans les tranchées, il met l'homme face à ses peurs et face à la guerre mais c'est bien trop court et insuffisant, Spielberg préférant braquer sa caméra sur d'héroïques, fantastiques et magnifiques (et toute sorte de superlatif) chevaux que sur la guerre, sa noirceur, sa psychologie ou sa stratégie.

    Finalement le problème c'est que Steven Spielberg ne m'a pas emporté, ni fait croire à cette histoire, il ne rend son film que trop rarement intéressant et il en devient trop long et ennuyant. De plus, les artifices qu'il utilise deviennent vite insupportable à l'image de la sur-utilisation de la musique, de la glorification du cheval (j'ai vraiment du mal à comprendre pourquoi il a cherché à adapter ça) et de ceux qui l'aident, de l'importance donnée aux chevaux (donnant lieu à quelques séquences hallucinantes où, en ces temps de guerre, les deux camps se donneront la main pour en sauver un... ridicule) et dans l'ensemble du côté un peu trop larmoyant du film et malheureusement l'émotion n'est jamais au rendez-vous. Ajouté à cela des acteurs assez fade et trouvant le moyen de se faire voler la vedette par les chevaux, il ne reste que la reconstitution et quelques plans dont Spielberg à le secret à sauver (notamment lorsqu'il filme la guerre, de manières parfois aussi sombres que réalistes), mais c'est bien évidemment trop insuffisant.

    Bien plus proche du ridicule et de l'ennuie que du lyrisme et de l'émotion, cette ode aux chevaux parait bien pale et plate et se place comme l'un des plus mauvais films de Steven Spielberg, malgré un certain savoir-faire de ce dernier...
    maximemaxf
    maximemaxf

    324 abonnés 260 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 mai 2014
    Et ben dis donc, même après avoir fait des chef d'oeuvre comme la saga "Indiana Jones", "Jurassic Park", "Il faut sauver le soldat Ryan" ou encore et surtout "La liste de Schindler", ce bon vieux Spielberg a encore plus d'une pellicule dans sa caméra en adaptant ici le roman du même nom écrit par Michael Morpurgo. Avant tout, une petite anecdote : "Cheval de guerre" est un film historique et de guerre réalisé pour rendre hommage aux 8 millions de chevaux qui ont perdu la vie durant la première guerre mondiale, ils étaient utilisé comme des objets pour transporter les blessés ou des armes et les soldats qui avaient recours à ces pauvres bêtes ne le traitaient même pas comme des animaux normaux ou des êtres vivants. Et je vais pas m'attarder sur le fait que la guerre était, est et sera toujours une énorme connerie tellement pleine d'horreurs qu'on ne pourrait pas tout répertorier, ce film nous montre d'ailleurs la bataille de 1918, celle de la deuxième bataille de "La Somme" ou plusieurs centaines de milliers de soldats ont perdu la vie que ce soit du côté allemand ou du côté des alliées de la France, c'est à quel point l'homme peut être atteint par la bêtise au point de sacrifier ses semblables pour des raisons et des biens souvent superflus.

    Au départ, l'histoire est simple voire même enfantin, l'histoire d'un jeune fermier qui se lie d'amitié avec un cheval qu'il nomme Joey, mais qui sera racheté par l'armée à cause de la première guerre mondiale, c'est un scénario de début classique mais avec un bon fond dramatique qui débarque pour donner plus d'atmosphère au récit, à savoir la guerre, un sujet ô combien utilisé mais qui marche toujours lorsqu'il est bien traité dans un film. On suivra alors les péripéties du cheval Joey qui, par son attitude et son caractère, influencera le destin et les choix des soldats et des gens qu'il rencontrera au cours de son périple. Sur le papier, tout cela est très passionnant, dans les faits la réalisation et la mise en scène sont parfaitement maîtrisés avec des plans de paysages magnifique visuellement et aussi un cadrage bien géré sur les batailles, et suivre l'histoire personnelle des soldats et autres protagonistes par les yeux du cheval est une idée très sympa, en plus on a le droit à quelques bons moments avec lui et on sent que le film veut nous faire ressentir des émotions fortes, on voit que la mise en scène et les péripéties du cheval Joey (à qui je met un mention spécial pour son jeu d'acteur) sont là pour nous bouleverser, et ça marche plus d'une fois.

    Seulement, le film n'échappe pas à des longueurs dont on se passerait bien, de plus les bons sentiments interviennent très souvent que ce soit avec les chef d'infanterie ou de simples soldats. Je dois dire que j'aimes bien ce genre de détail, ça donne de l'humanité aux personnages et avec les soldats que l'on rencontre constamment, ça nous montre qu'ils ne sont pas totalement déshumanisé et même que certains ont une vie et ne sont pas des crétins finis atteint du bourrage de crâne et de la propagande de l'époque. D'un autre côté, je conçois que certains n'apprécient pas qu'il y ait tant de bons sentiments avec un sujet pareil et je ne cache pas que parfois c'était exagéré et que ça prenait un peu trop de place, parce que ça gâche le réalisme du contexte actuel, ainsi que la gravité de la situation dans lequel nous sommes plongés à cette époque.

    En dehors du cheval, les acteurs aussi s'investissent encore une fois : Jeremy Irvine était persuasif et touchant en tant que jeune fermier britannique qui deviendra le meilleur ami du cheval dont on parle, Emily Watson était bien pour le peu de scène que l'on voit d'elle sur les 2 heures et 20 minutes de film, Peter Mullan s'est montré excellent en tant qu'ancien soldat ravagé par son passé sombrant dans l'alcoolisme et ayant du mal à aller de l'avant, le casting était bien fichu encore une fois.

    Pour parler de la composition musicale de John Williams, le grand collaborateur de Steven Spielberg, pour une fois je suis très mitigé : par moment la musique sait être forte, belle et nous insuffler des émotions fortes au point de lâcher sa larme comme celle que l'on entend à la fin du film, mais souvent elle est juste banale et bien sans vraiment nous en mettre plein les oreilles, je suis resté sur ma faim pour une fois.

    Quant à la version française du film elle est encore une fois excellente, surtout que j'adore entendres la voix de Donald Reignoux qui doublait l'acteur Jeremy Irvine, c'est vraiment un de mes comédiens de doublage préféré, en plus c'est aussi lui qui double Spider-Man dans les deux films de Marc Webb, donc si ça c'est pas la classe. Le reste des comédiens de doublage s'en sortent bien aussi : Yoann Sover, Patrick Raynal, Alexis Tomassian, bref, rien à redire de ce côté là.

    "Cheval de guerre" : une nouvelle approche de la guerre sous un nouvel angle signé Spielberg, des maîtres de Joey plus ou moins attachants rencontrant un tournant dans leur vie grâce à l'animal, une bande-son qui reste de qualité mais moins efficace qu'à l'accoutumé, un peu trop de bons sentiments à plusieurs moments mais une fin émouvante avec des plans sublimes, Steven Spielberg sait toujours surprendre et faire de très belle réalisation contrairement à d'autres qui se sont cassé la gueule ces dernières années.
    Kevin dioles
    Kevin dioles

    39 abonnés 668 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 mars 2020
    SPIELBERG nous avait déjà impressionné par des réalisations retraçant la deuxième guerre mondiale, ici, il récidive en s'attaquant au premier conflit. Ce sculpteur de l'image, nous conte l'histoire d'un héros sans parole, il se nomme JOEY, un cheval passant de main en main pour évoquer l'horreur de la grande guerre. Un innocent qui essaie de survivre à la bêtise de l'homme. Cet acteur silencieux sera le fil rouge d'une suite de situations dramatiques. Un e histoire qui fait circuler de grandes émotions par l'addition de plusieurs personnages prisonniers de cette apocalypse. SPIELBERG met en image à la façon d'un grand peintre accomplissant plusieurs tableaux, plusieurs toiles faites de lignes d'horizons aux tonalités sombres sur fonds de ciels colorés semblables à des aquarelles. Un scénario attachant, aux dialogues prenants, mais surtout des regards qui font passer des messages bouleversants. Encore une fois, ce réalisateur arrive à créer des scènes qui emportent le spectateur (JOEY sautant pardessus les tranchés,et bien d'autres.....). Un film qui rentre dans les réalisations bien mesurées, bien maîtrisées, bien abouties. CE SPIELBERG, UN GRAND PERFECTIONNISTE.
    maxshreck
    maxshreck

    50 abonnés 296 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 23 février 2012
    C'est plus possible les films comme ça. Ok. C'est bien de faire un film sur un cheval. C'est mignon. Encore que c'est terriblement téléphoné et beaucoup trop infantin. Meme certains Disney sont beaucoup plus adultes et intelligent que ce genre de film sans fond. Pour un vrai film sur une magnifique histoire chevaline, Seabiscuit est 100 fois mieux. Passons également le charisme d'huitre de l'acteur principal. Et puis ça suffit les films anglos saxons sur la 1ere guerre mondiale. Les gentils français, peureux et sans courage, que l'on vois jamais d'ailleurs. A croire que les anglais on fait la guerre tout seul. Remplacé par les gentils courageux anglais et les méchants courageux allemands. Spielberg devait vraiment s’ennuyer sur la post prod de TinTin.
    NeoLain
    NeoLain

    4 227 abonnés 4 741 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 janvier 2017
    Cheval d'exception et d'émotion. Alors oui, Spielby se pose à merveille sur ce cheval courageux. Nous avons quelques passages de grandeurs, de la dureté aussi. Malheureusement, de mon coté je tombe du cheval, j'ai pas eu une totale satisfaction, elle est même minime. Gros malaise concernant l'acteur principal qui me revient pas des masses, la niaiserie aussi, pas une des réussies, et enfin le tout, fait d'une manière film TV genre en deux partie en version longue.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top