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    All That I Love
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    3,3
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    12 critiques spectateurs

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    Davynch Lid
    Davynch Lid

    1 abonné 84 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 août 2017
    La Pologne au printemps 1981. Le peuple commence à gronder contre le gouvernement communiste. Le syndicat Solidarnosc emmené par Lech Walesa déclenche des grèves, l'époque est à la contestation. Dans ce climat de rebellion, quatre amis adeptes du punk-rock gueulent le mal être d'une génération dans des micros saturés. Cette musique symbole de liberté n'est pas appréciée des autorités...Le film commence comme The Runaways, la caméra flotte sur un terrain vague et s'engouffre à l'intérieur d'une vieille caravane où quatre jeunes font un boucan d'enfer en martyrisant leurs instruments. En deux minutes, en sait que All That I Love surpassera sans forcer le film platounet de Floria Sigismondi. Avec sa reconstitution parfaite de la Pologne du début des années 80, le cinéaste nous immerge dans un quotidien maussade où le seul endroit d'évasion pour les héros du film est le bord de mer. Et encore, la mer est grise et son ciel est bas. Borcuch symbolise très bien le sentiment d'étouffement d'une partie de la population. A l'instar du film Goodbye Lenin qui représentait les années sombres du communisme comme une période un peu nostalgique, le metteur en scène filme sans détours des banlieues moroses, des bâtiments décrépits et un climat oppressant qui vous sape le moral en moins de deux. La qualité de l'image tout droit sortie d'un épisode de l'inspecteur Derrick participe à l'effet de réalisme. Ce choix esthétique volontaire a pour but de convaincre le spectateur que le film puisse dater de 1981. La pellicule saute et le son grésille comme peut le faire un bon vieux disque vinyle. Trouvaille ingénieuse qui contribue a encrer le film dans son contexte historique et politique. Ce qu'il y a de mieux dans All That I Love, se sont les séquences où les quatre jeunes produisent leur musique. Un son punk que n'aurait pas renié Sid Vicious. L'acteur qui joue le chanteur du groupe interprète ses chansons avec fièvre. Son regard incandescent et l'énergie qu'il dégage sur scène entraîne le film dans une stratosphère rock assez jouissive. En dépit de ses superbes scènes et de deux ou trois passages émouvants, le film ne sort pas vraiment des sentiers battus de la chronique adolescente avec ses amours contrariés et ses luttes face à l'autorité parentale. Cependant, l'originalité du film vient du contexte historique. C'est le seul film à ma connaissance qui fait ressentir l'atmosphère de la montée en puissance de Solidarnosc. Rien que pour ça et pour ses belles prestations musicales, le film vaut la peine d'être vu.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 février 2013
    Un véritable chef d'oeuvre, juste, beau, touchant.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 7 mars 2012
    Ce film est juste super, je l'ai vu au cinéma en VO et je trouve que les acteurs Polonais jouent merveilleusement bien , je vous le conseille!
    njer57
    njer57

    25 abonnés 322 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 septembre 2011
    Avec une idée de départ originale et solide, All that I love s'annonçait comme un très bon film et si au final le résultat n'est pas mauvais, cette évocation de la Pologne des années 80 est loin d'être parfaite. Grâce à des personnages attachants, le réalisateur Jacek Borcuch fait facilement entrer les spectateurs dans son histoire. On prend en effet beaucoup de plaisir à suivre ces quatre jeunes dans la formation de leur groupe, depuis leur répétition en pleine campagne jusqu'à leurs premiers concerts en passant bien évidemment, adolescence oblige, par les émois amoureux.

    Problème, le film souffre de plusieurs défauts assez désagréables. Le punk rock signifie contestation, anarchie, or nos quatre musiciens sont plus proches des petits garçons bien élevés écoutant papa et maman que des rebelles que l'on attend de ce genre de personnages. De plus, le contexte est extrêmement mal rendu. On ne sent que très rarement dans le film le poids du régime de l'époque ainsi que celui, écrasant, de l'URSS. Élément révélateur, il faut attendre plus d'une heure avant d'entendre pour la 1ère fois le mot censure. Durant la majeure partie du film, la Pologne et le contexte politique n'apparaissent qu'au travers de la télévision et de quelques répliques mais n'a aucune incidence, avant la fin, sur la vie des quatre personnages principaux.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 14 mai 2011
    Nostalgie quand tu nous tient :
    1981, c'était mon 1er été punk pour moi aussi !
    Nous sommes allez le voir avec notre fille (12 ans) qui a été émue, et c'est un peu, aussi, identifié a ces ados d'il y a 30 ans !
    Les sujets évoquer dans ce film sont donc universels !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 13 mai 2011
    Au printemps 1981, la Pologne est en plein mouvement contestataire, après les grèves et la naissance de Solidarnosc l'année précédente. Quatre lycéens, qui ont monté un groupe de punk, rêvent de participer à un festival. Le chanteur, Janek, partage sa vie entre son groupe et Basia, la fille d'un ouvrier gréviste. Lorsqu'ils sont acceptés par les organisateurs [...]

    Lire la suite sur: http://jul.over-blog.com/article-all-that-i-love-73184827.html
    Jean-Baptiste D
    Jean-Baptiste D

    2 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 avril 2011
    Une copine m'appelle et me dis "Viens voir ce film, il parle de musique punk, de dissidence sur fond de Pologne des années 80...". Super, le sujet me tente... le milieu alternatif, la musique contestataire sur fond de contestation sociale réprimée, régime militaire, état policier... tous les ingrédients d'un grand moment.
    Résultat ?
    Déçu.
    Pourtant le début du film est prometteur. Une caméra sur l'épaule, de la musique punk, un wagon de chemin de fer transformé en salle de répèt... et voilà.
    C'est à peu près tout ce que vous verrez de la dissidence musicale, excepté un morceau remarquablement interprété qui fait fuir un commissaire symbolisant toute la puanteur du régime en place.
    Le film s'englue à filmer ce personnage attachant, mais sans épaisseur, qui a une mère trop sympa, un père militaire mais trop sympa, un frère trop sympa, une copine trop sympa et des super copains... aucune vraie fêlure en somme... juste une allure à la Bertrand Cantat... Il tombe amoureux, il marche main dans la main avec sa copine, il marche sur une jetée en regardant au loin, parfois il court pour nous rappeler qu'il est un jeune chien fou...
    Le film ne décrit rien.. ne va dans le fond de rien, il reste à la surface de tout et du coup ne montre rien: ni la dissidence, ni la lutte sociale, ni la dualité des sentiments d'un jeune de 18 ans (l'alternatif du mouvement punk face au conventionnel d'une relation amoureuse), ni le mouvement punk polonais (on ne voit qu'eux, il n'en existe pas d'autre, il ne font rien de 'punk' ni le soir, ni le week end... excepté le bassiste qui visiblement se fait taper dessus par son père et ne va plus en cours), ni même la puissance de la musique dans les mouvements contestataires (3 morceaux de musique en 1h30 de film).

    Voilà le problème de ce film. A vouloir parler de tout, on ne traite de rien. On reste à la surface. Ce qui me déçoit le plus, c'est qu'on est pas près de revoir un film sur le mouvement punk polonais des années 80, thème qui méritait un vrai film imersif.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 26 avril 2011
    Trop personnel probablement, pas assez pertinent dans son ensemble, All That I Love reste un film parfois charmant, finalement doux, et loin d'être inoubliable.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 22 avril 2011
    Vu "à l'aveugle" par hasard sans savoir à quoi m'attendre, ça a parfois tendance à s'orienter vers une histoire classique à l'américaine, et non! Invariablement ça dévie vers un vrai film à la fois d'auteur et populaire, petit miracle en soi, avec des acteurs dont le réalisme s'il était anglais où italien serait source de nombreuses critiques favorables. Film sur l'adolescence d'un lycéen et celle d'une "révolution". Même les quelques scènes de Q sont franchement revigorantes ! Eh ouais les gars! Alors allez-y, l'humour et le drame avancent côte à côte sans qu'aucun ne distancie l'autre, et ça se la raconte pas du tout. Alors go go go! Dans les salles ! Y' a la clim...
    Julien D
    Julien D

    1 107 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 février 2013
    Cet énième film sur l'adolescence et les crises qui l'accompagnent commençait en mettant l'accent sur un jeune groupe de rock anarchiste, se prenant pour les Sex-Pistols polonais, au milieu d'une situation politique délicate puisqu'il s'agit du coup d'état de 1981, opposant ainsi la jeunesse et l'opposition libertaires au pouvoir autoritaire au point d'installer le couvre feu. Ceci dit, ce scénario va dans sa seconde moitié s'axer sur la relation délicate entre un jeune homme fils de policier et une jolie jeune fille dont le père vient d'être mis en prison, devenant ainsi un "Roméo & Juliette" polonais plus qu'un réel pamphlet sociopolitique, qui eut été bien plus passionnant. C'est ce qui s'appelle passer à coté de son sujet!
    traversay1
    traversay1

    3 104 abonnés 4 627 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 avril 2011
    All that i love (Wszystko, co kocham, en polonais, ça a plus de gueule, non ?) est une chronique adolescente comme on en a vu des tonnes. Mais ce passage à l'âge adulte, via le punk rock, intervient dans un contexte bien particulier et hausse d'un cran ce qui ne serait sinon qu'un film de plus sur la rébellion à l'âge ingrat et les premiers émois amoureux. Le film de Jacek Brocuch (son premier) se déroule dans la banlieue de Gdansk, au printemps 81, alors que, suite aux grèves déclenchées par le syndicat Solidarnosc, la loi martiale vient d'être décrétée. Un simple concert de rock peut alors être assimilé à un acte de sédition. Hymne à la résistance et à la liberté, filmé dans des couleurs chaudes et lumineuses, All that i love est une oeuvre attachante, sans être révolutionnaire. De petites histoires qui se mêlent à la Grande, dans un mélange roboratif de sexe, solidarité et rock n' roll. Avec un belle photographie, une musique réjouissante (pas excessivement punk, que les âmes sensibles se rassurent, hé, hé) et une interprétation convaincante, dominée par Mateusz Kosciukiewicz, qui finira bien par décoller cette étiquette gênante de James Dean polonais.
    Marc Guidoni
    Marc Guidoni

    171 abonnés 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 mai 2011
    ALL THAT I LOVE a été pour moi un authentique coup de foudre.


    Ce film m’a profondément touché par les résonnances qu’il avait dans ma propre histoire personnelle. Né en 1967, je fais partie d’une génération qui a été adolescente pendant que la Pologne de Solidarnosc s’éveillait.

    Nous avons été si nombreux à soutenir à distance ces combats et à partager le désarroi du peuple Polonais lors du coup d’état militaire de décembre 1981. Trente ans ont passé, mais les souvenirs de ces premiers émois militants sont intacts.

    De même que les souvenirs de la musique punk de ces années-là, et qui sans que nous le sachions traversait le rideau de fer. Musique devenue emblématique et que les jeunes générations redécouvrent aujourd’hui...

    Les luttes politiques, syndicales et sociales composent la toile de fond du film de Jacek BORCUCH, mais une toile de fond qu’il a su laisser discrète, et non péniblement didactique. Le premier plan est magnifiquement occupé par de vrais personnages d’adolescents en révolte, en désir de s’épanouir, de s’indigner, et qui découvrent la complexité de l’existence.
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