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lorenzo fly
16 abonnés
813 critiques
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2,0
Publiée le 6 avril 2014
Un film intéressant avec un scénario assez libre qui raconte une période de la vie des personnages sans objectif précis mais qui fonctionne plutôt pas mal...
un film inutile, lent, presque insupportable, une "jeunesse" sans intéret(s)... c'est un peu "Le vide au ranch" en moins vulgaire, c'est quand même boulogne-billancourt... seule exception la ravissante comédienne rohmerienne, étoile perdue dans cette non-histoire d'un été dont on a du mal à comprendre pourquoi les "jeunes" vont être nostalgiques vu qu'il ne se passe rien, qu'ils sont tous froids, coincés, se racontant des anecdotes sans intérets (untel est parti à la retraite, tel autre attend un bébé, l'autre n'achète plus de cd, passionnant !) détachés du monde, comme dans une bulle pathétique.... quelle vision déprimante de la "jeunesse", c'est triste !
La nostalgie étreint peut-être ces jeunes qui errent en parole futiles et en pas languissantes, mais elle refroidit rapidement le spectateur qui a envie de se dégourdir les jambes et de piquer un bon sprint pour aller voir ailleurs s’il herbe est plus verte. Ennuyeux à mourir.
Le 1er long métrage de ce cinéaste très talentueux et très original qu’est Mikhael Hers . Mais ici on ne trouve pas encore la maîtrise du scénario qu’il démontrera dans le superbe « Amanda » ( à voir absolument ). On est sur un film d’impression, de nonchalance, de nostalgie de la jeunesse , une déambulation dans les parcs de banlieue; pas vraiment d’histoire, on comprend tout juste qu’un groupe de jeunes lycéens se retrouvent quelques années plus tard ,et se souviennent d’un soirée mémorable qu’ils ont vécus ensemble à l’époque. On ne saura jamais vraiment ce qu’il y avait d’exceptionnel dans cette soirée que l’on ne verra pas : vers la fin on croit avoir des indices par une scène avec des héros plus jeunes. Mais tout cela reste assez confus. Reste une formidable approche humaine, assez étrange, qui parait être dans une veine naturaliste, mais dont la force est plutôt expressionniste. Quand il filme une jeune fille qui parle à son père atteint d’un cancer et lui fait sa déclaration d’amour on est au-delà du réel, c’est superbe et touchant . Quand le héros principal parle à sa mère gardienne du susmentionné lycée, vide au mois d’aout (formidable retrouvaille avec Maire Rivière, actrice cultissime de Eric Rohmer) , on est hors réalisme . Idem pour la scène de sexe entre les deux héros, ils mettent 45 mn pour comprendre qu’ils ont envie l‘un de l’autre, et même leurs caresses sont atypiques, la manière de filmer le désir et le plaisir sort de tout schéma habituel, ni excitant , ni sensuel , mais cru , un petit air de Gaspard Noé , en plus distancié . Malgré ses longueurs et son manque de cohérence, le film dégage un charme unique et envoutant, et l’on devine déjà que Hers sera un tout grand.
Vision désenchantée de la vie en banlieue (Sèvres), Memory Lane tenait un sujet interessant. Dommage que l'absence de fil conducteur soit un poil plombant sur la longueur. De belles scènes parsèment ce film quasi documentaire.
C’est bien tout cela, touchant, simple, beau, poétique et mélancolique, à la limite de l’insignifiance, pourtant jouant avec l’indispensable qui fonde l’essence même de nos vies que met sn scène Mikhaël Hers, d’une manière qui semble a priori maladroite et artificielle, obéissant aux tics habituels du genre (le groupe de rock, les fêtes arrosées), avant qu’elle ne devienne beaucoup plus attachante dans son air de ne pas y toucher, de composer par touches disparates les chemins de quelques amis d’enfance qui se recroisent par cet été indolent et déjà empreint de nostalgie et de spleen. Le film finit ainsi par réserver de très jolis moments, sans manifester la moindre insistance ni mettre à mal la pudeur des sentiments. On n’avait pas vu depuis longtemps la naissance d’une relation aussi progressive et délicate, où de simples effleurements se chargent d’une authentique sensualité. Instants de quelques semaines estivales, parfois doux et prometteurs, mais aussi douloureux et emplis d’angoisse face à un avenir inconnu, Memory Lane fait l’effet d’une caresse, adoucie par la belle lumière qui baigne le film.
Une fin d'été où des amis se retrouvent. Et s'aperçoivent que leur vie va changer, avec ou sans eux. Beau sujet que le moment où l'on prend conscience que ce que l'on prenait pour acquis, en l'occurrence des amitiés de longues dates, se transforme avec le temps. Mais tout est tellement flottant que l'on s'ennuie ferme. Un principe trop volatile pour susciter l'intérêt. C'est dommage, les acteurs sont plutôt bons.
Beau portrait d'une jeunesse à l'age des possibles entre Sèvres ,Boulogne et Meudon ,bercée par l'indie pop et le bruit du vent dans les feuillages ,avec du vague à l’âme devant le temps qui file et puis il y a ... Marie Rivière...
J'ai hésité entre nul et très mauvais. Au départ je voulais mettre nul, bien sûr, tant ce film est creux, fleurant bon l'amateurisme crasse... puis j'ai pensé à tous ses pauvres acteurs qui ont fait une prestation alimentaire pour espérer trouver une meilleure pioche... ces pauvres n'ont certes pas eu de grandes diatribes à apprendre tant les discours sont anodins et inutiles... Passez votre chemin, il n'y a vraiment rien à voir !
Ca fait longtemps que je ne m'étais pas autant fais c.... au ciné. J'ai suivi quelques critiques (bobo parisiennes pour le coup) enthousiastes, j'ai eu tort !! un cinéaste amateur pourrait mieux faire. - prblèmes de son, acteurs pour la plupart peu ou pas convaincants, scénario très léger ... well, film à éviter !
Dès le premier plan du film, Mikhaël Hers donne le ton : long et lent travelling depuis une colline de la banlieue sud-ouest de Paris où le réalisateur a lui-même passé son enfance. L’image est magnifique, soignée et épurée. Les immeubles de la capitale et ses grands ensembles sont bien présents mais la nature est toujours là, au premier plan. La juxtaposition de ces deux espaces donne une perspective nouvelle et élégante de Paris où le milieu urbain cohabite parfaitement avec les éléments naturels de la périphérie... La suite sur Vivons curieux !
Je croyais n'avoir pas trop aimé ce film en le voyant. Puis j'y ai repensé plus tard, et mon sentiment a évolué. Même si l'histoire ne me concerne pas personnellement, cela m'a rappelé des moments similaires que j'ai connus. Passer quelque temps avec un groupe d'amis tout se rendant compte que rien ne sera plus jamais pareil, que chacun risque d'évoluer vers des vies différentes. Un certain parfum de nostalgie plane sur le film, et cela est bien transmis. Les acteurs sont tous justes, on s'identifie à ce groupe de pote qui se trouve dans une sorte d'âge charnière (entre 25 et 30 ans).
Mikhaël Hers, c'est un œil qui pourrait être le nôtre, Memory Lane pourrait être un de nos souvenirs, avec un rythme qui est celui de la vie, où les journées d'été sont longues et les instants de fête nous tombent dessus presque par hasard et sont toujours trop courts. Alors pourquoi voir un tel film en ce cas, il suffit de fermer les yeux ! Parce qu'il nous enrichit des personnes, de beaux moments, une douce lumière, des joies intenses, d'une humanité qui nous accompagnent ensuite dans la vie. PS : et que dire de Primrose Hill ... indispensable.