Avis : Mortal Engines - Page 4

Dans un monde futuriste, où l'humanité survit dans des villes mobiles suite à un holocauste nucléaire, 2 héros vont se rencontrer et basculer le destin de la ville de Londres, ville soumise sous le joug d'un chef qui cherche à gouverner le reste du monde.
Entre décors assez particulier, inventions en tout genre avec des villes motorisées et mobiles, j'avoue avoir pris du plaisir à suivre ce film même si certains aspects du scénario laissent perplexe. Les acteurs principaux ne sont pas très efficaces et une tête d'affiche aurait permis au film d'avoir une autre aura.
Néanmoins, je pense que Mortal Engines est un film à voir car assez différents de beaucoup d'autres.
Bref : un film pas mortel mais ingénieux.

Le moins que l'on puisse dire, c'est que ce film d'aventure est une sacrée dinguerie visuelle ! Et c'est d'ailleurs là son principal atout, en plus de l'idée originale de cités mobiles qui se battent entre elles. Mis à part cela, le scénario est un peu trop simpliste, les dialogues plats et les personnages ne sont pas ouf non plus. Mais en dépit de cela, la qualité des effets spéciaux, ainsi que de la bande son en font un divertissement vraiment pas mal du tout. On en prend plein les yeux !

Je met 5 étoiles pour faire remonter la moyenne. Sachant que des bouses comme "Jumanji 2017", qui a rapporté 950 millions de dollars dans le monde, que "Venom" à rapporté 880 millions", et que En eaux troubles" à rapporté 530 . Comment un excellent film d'aventure avec un scénario tiré d'un roman à succès, dopé par d'excellents effets spéciaux, de décors superbes, d'acteurs convaincant, à put rapporté que 80 millions de dollars ??? Ben moi je pense que le public adore les bouses...

Si Mortal Engines ne rutile guère, c’est parce qu’il se contente d’une machinerie abstraite où les moteurs ne sont que le fruit de créations numériques, où la saleté des pots d’échappement ne tache jamais des acteurs bien propres sur eux, où les corps s’activent devant des fonds de couleur qui les empêchent de vivre le danger, l’amour et les différentes révélations dramatiques qui jalonnent le long-métrage. Car l’entièreté du film suinte la copie de Mad Max : Fury Road : de son cadre narratif sur fond de déclin de l’humanité (et crise du pétrole) aux atmosphères sonores tonitruantes d’un Junkie XL, tout est fait pour motiver la parenté, au grand dam dudit film qui se fourvoie d’emblée sur l’essence-même du chef-d’œuvre de George Miller : donner à voir et à vivre le fracs des coups portés, le bruit des explosions en plein désert, le profond désespoir tapi derrière la brutalité ambiante. Mortal Engines n’a de profond que la bêtise de son scénario qui, sous ses louvoiements inutiles, cache mal l’ineptie d’enjeux déjà vus et revus. Il sagouine ses scènes d’action par un montage épileptique qui s’avère symptomatique du blockbuster contemporain : on n’y voit rien, ou alors si peu ; ce travers nuit beaucoup à l’énergie épique que sont censées véhiculer bon nombre de séquences par instants impressionnantes – notons à ce titre l’ouverture – mais trop vite rattrapées par une balourdise dans l’exécution, par un souci d’explication qui cassent aussitôt la dynamique globale. Et ce ne sont pas ses acteurs qui sauveront Mortal Engines de l’ennui mortel qui finit, inlassablement, par s’installer en dépit d’une certaine recherche esthétique donnant lieu à quelques trouvailles visuelles, sans plus. La machine est sans âme et sans corps, sans pièces et sans moteur. Un engin bien artificiel.

Très bonne entrée en matière . Je m'attendais à moins bien et je suis agréablement surpris par la qualité des effets spéciaux et des décors. le personnage de Shrike apporte une touche d'humanité et d'émotion vers la fin

Film qui se montre pressé sur l'aspect narratif, le spectateur n'a pas le temps de vraiment s'attacher à des personnages très intéressants, l'action s'enchaîne vraiment vite et manque parfois de temps de pause.

A côté de cela, c'est un chef d'oeuvre visuel, rien que pour la scène d'introduction et tous les décors, qui font plus vrais que nature. On découvre un univers extrêmement riche et complexe, porteur de nombreux enjeux !
Le film aurait mérité une demi-heure, voire même une heure supplémentaire de film pour développer le contexte et les personnages, sans que cela n'ait pu trop gêner, tellement on a envie d'en découvrir plus sur l'univers en le voyant !
Au niveau de la musique, il y a de très beaux moments, mais malheureusement, elle est assez oubliable, excepté la musique qui accompagne la scène d'intro, très rythmée sur des inspirations qui rappellent "la Chevauchée des Valkyries" ou encore les British Grenadiers.

A part ses faiblesses narratives, on ne peut que saluer la passion de l'équipe qui a travaillé sur ce film, on peut le sentir du début à la fin, dans les décors, les costumes, les détails de l'environnement, la manière dont le tout est filmé...
C'est une saga qui a du potentiel, qui mérite qu'on s'y attarde et que ses trois suites littéraires aient elles aussi droit à une adaptation, sur lesquelles seront peut-être alors corrigées les lacunes du premier film...

Et un dernier conseil : Courez lire la quadrilogie Mortal Engines de Philip Reeve !

Critique SPOILER pour ceux qui ont lu les romans :

spoiler: Certains éléments dans le film ont été modifiés par rapport au livre, surtout dans la seconde moitié : la romance entre Bevis et Katherine est assez effacée, ainsi que la relation entre cette dernière et son père, ce qui enlève de la profondeur au personnage de Thaddeus Valentine. Ici, celui-ci devient d'ailleurs le principal antagoniste et Magnus Crome prend un rôle de vieux maire qui a retenu les leçons du passé, un peu dommage, selon moi. La mort de Anna Fang est également très différente, mais ça semble être un choix "sécuritaire" de selon si le film fonctionne pour laisser place à une suite ou non. On entrevoit également le capitaine Khora et d'autres aviateurs de la ligue Anti-mouvement, ainsi que Port-Céleste et le Shan Guo, mais ça rejoint le point du film qui est pressé. Le premier tome contient beaucoup d'informations et d'événements, et sans doute qu'il y a eu un souhait d'en mettre un maximum dans le film, d'où le fait qu'il aurait alors mérité d'être plus long (même si c'est toujours risqué au niveau du coût et pour une licence assez inconnue du grand public). Enfin, Tom et Hester. Il y a eu un gros tollé sur la cicatrice adoucie de Hester dans l'adaptation, ce avec quoi je suis d'accord. C'est un récit qui ouvrait l'opportunité de sortir complètement des modèles de personnages manichéens et oser la défigurer complètement aurait été génial et absolument cohérent avec l'attitude des autres personnages vis à vis d'elle (qui ne se privent pas de lui faire remarquer qu'elle a une cicatrice et qu'elle "n'est pas très belle") ainsi que sa très grande haine envers Valentine (même si avoir tué sa mère devant elle est déjà un motif amplement suffisant en soi). On peut néanmoins se réjouir du choix de l'actrice, qui est inconnue au bataillon, colle très bien au personnage (j'ai beaucoup aimé son regard) et n'est ni bien maquillée ni bien coiffée. Tom est plus effacé également (encore une fois, par le scénario pressé), mais là aussi j'ai salué le choix de l'acteur, qui se montre très bien en apprenti historien pas forcément très à l'aise hors de ce qu'il a toujours connu et irrite Hester par ses réflexions (notamment une à propos des Traqueurs). Tous deux font un très bon duo à l'écran et j'étais presque émue par certains plans où on les voit dans le Jenny Haniver. Il faut dire que je suis une grande fan des livres ! Enfin, Shrike était quasiment parfait à l'écran. Sa démarche lourde, qui laissait sentir le poids du métal, était oppressante, sa figure affreuse tout en gardant beaucoup d'humanité. J'aurais juste aimé le voir avec son masque de bronze pour garder encore plus de mystère. Mais là aussi des raccourcis ont été faits sur selon si le film marche ou pas, à mon avis. Ma grosse déception par rapport aux livres a été la scène de fin. Ca ne m'a pas empêchée d'apprécier le film, car il faut garder en tête que c'est une adaptation, et que des choix sont faits délibérément par rapport à différentes raisons, dont le budget ou le succès (ou non) au box-office. Dans le roman, Londres est détruite par la Méduse et on assiste à la mort de Crome, de Katherine et son chien-loup, de Bevis, d'un Valentine désespéré et de toute la population de la locomopole. C'est une fin très forte psychologiquement et philosophiquement parlant, qui aurait méritée d'être adaptée de la même façon. Ainsi, dans le film, la Méduse ne se retourne pas contre la ville, elle reste "sur roues" et ni Katherine, ni Bevis ni aucun autre habitant de Londres ne trépasse. Mis à part Crome qui est exécuté sommairement par Valentine, ce dernier qui meurt de façon punitive sous les roues de la ville et quelques personnages secondaires occasionnels. La fin du film a finalement elle aussi un message à faire passer, certes plus optimiste, mais bien moins fort que dans le livre.


Conclusion de tout ça, ce film mérite d'être vu, et ne peut qu'encourager ceux qui ne connaissent pas cet univers à le découvrir ! J'espère très sincèrement que des suites verront le jour, avec quelques leçons tirées de ce premier jet.

Je vois rédige la critique depuis la salle pour vous dire à quel point c'est ennuyant, l'histoire avait l'air pourtant pas mal mais non... Des moments vide et trop trop long Vraiment très déçus

Le film etais pas a la hauteur de nos attentes. Nous avons ete tres decu que sa sois par l'histoire. Les personnages et le dénouement final. Film assez ennuyant...

De la piraterie "futuriste" avec un zeste de MAD MAX, j'adore ! Un genre de film peu présent au cinéma alors que ce style d'univers pousse a la créativité visuelle ce qui nous embarque dans un autre monde pendant quelques heures. Bien que le scénario s'avère simpliste et les personnages pas très intéressants (hormis Shrike incarné par Stephen Lang), c'est tout le reste qui est réussi : la survie de l'humanité grâce a d'immenses villes mobiles et a l'homme qui, malgré les erreurs du passé, s'apprête a recommencer.

Alors oui, ce film est un mélange de tout ce qu'on a déjà pu voir par ailleurs ... cela étant dit le mélange se laisse consommer avec plaisir grâce à des effets spéciaux grandioses, des acteurs très convaincants (alors qu'ils n'ont probablement pas vu la lumière du jour de tout le tournage), un scénario solide avec un rebondissement totalement inattendu et une mise en scène dynamique sans pour autant vous donner la nausée. Je recommande à celles et ceux qui ont aimé la bande-annonce : pour une fois la BO reflète bien le film. Maintenant 4 mois à attendre pour la sortie en vidéo !

Contrairement aux mauvaises langues, il s'agit d'un film engagé, pas un simple divertissement consensuel fait pour le plus grande nombre.
Notre héroïne "la Balafre" est hantée par son passé, et décide de poignarder Dark Turing, le méchant scientifique de l'Empire Britannique. Mais c'est mal de vouloir tuer des gens.
Elle retrouve la joie de vivre et l'innocence en compagnie de Roméo le prolo, son compagnon d'aventure et amoureux platonique.
Le film met en lumière les enlèvements et la traite humaine dans une séquence marquante (à mi-chemin entre l'affaire Dutroux et la Cité des Enfants Perdus, rien que ça).
Le film dénonce également les méchants cannibales, vaincu par nos héros pourfendeurs de la Justice.
Le film met aussi en avant les minorités : Historicus, le gentil afro chauve, incarnant l'humanité et la sagesse;
Trinity Kim, une femme forte asiatique, amatrice de cosplay et fan de Matrix;
Huggy les bons tuyaux, un gentil plombier très pauvre mais serviable;
Les femmes d'âge mur en la personne de la lieutenante machiavélique dénommée Twix, ainsi que les personnes âgées représentées par le sinistre Palpatoche.
On retrouve même l'équipage bigarré du vaisseau de Matrix : Tank, Apoc, Dozer.
Le film dénonce également le danger du nucléaire, avec le rayon de la mort utilisé par les méchants, et la perte de contrôle du réacteur, une référence à Fukushima évidemment.
Le plus grand message du film restera le choix final de l'héroïne : renoncer à sa vengeance et choisir l'Amour.
Je conseille donc à tous les fans de Star Wars d'aller voir ce film, en attendant la sortie cet automne de l’Épisode I : la Menace Fantôme.

j'ai vraiment adoré ce film autant dans les effets spéciaux que dans l'histoire hâte de savoir s'il y aura une suite

D'un ennui terrible. L'histoire est d'une vacuité déconcertante, les acteurs sont mauvais. Rien pour rattraper ce film dont le succès en salle est le reflet de sa qualité. 2h de perdue ...

Super moment pendant se film je pouvais continuer à regarder cette histoire encore 1h j’ai vraiment adorer

Selon l'angle sous le quel on le regarde , entre les flash back , effets speciaux et histoire ( la bande annonce ne montre meme pas 1/4 , ce film es juste grandiose et nous transporte dans un monde magique encore jamais vue .