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regimbald
33 abonnés
87 critiques
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5,0
Publiée le 27 juin 2011
le cinema belge demontre encore sa sincerité, sa noblesse, et son talent. prenante histoire d'une belle petite flamande de 15ans qui se fait gangrener dans un systeme qui ne connait aucunes limites.
Bo c'est l'histoire d'une pouffe qui devient pute de luxe pour se payer des pantalons. Un sujet assez casse-gueule qui a vite fait de sombrer dans le mélo larmoyant et donneur de leçon. Heureusement, Hans Herbots évite astucieusement le piège. Il traite son sujet avec une sobriété bienvenue. Le problème résiderait plutôt dans un académisme qui touche aussi bien la réalisation que la construction du récit. La trame scénaristique est la même que pour 75% des films qui traitent de sujet similaires (drogues, prostitutions, gangs). Au début, la prostitution, c'est cool. C'est le champagne, les beaux vêtements, l'argent facile, etc... Puis comme on le devine, on suit "la descente aux enfers" de l’héroïne qui se rend compte que finalement la prostitution c'est pas si génial que ça. Une sensation de déjà vu, donc, qui rappelle les films ou livres que l'on nous montrait au collège pour nous dire que la drogue / prostitution c'est mal ("Christiane F"., ou "l'herbe bleue", pour ne citer qu'eux). Un sentiments renforcé face aux scènes des sexes, inévitables mais filmés avec une pudeur pas vraiment adéquat à son sujet. Bo est une bon film, mais il manque quelque chose pour le faire sortir du lot. Un point de vue, une mise en scène, quelque chose d'original... Je ne sais pas.
Hans Herbots n'est pas content, le monde part en sucette, comment peut-on nier l'existence de ces jeunes filles mineures qui pour s'acheter un pantalon ou un rouge à lèvres sont obligées de se prostituer ? Bo est un drame social qui procède d'une envie claire d'édifier mais si le film dispose d'atouts, il n'en demeure pas moins vrai que sa démonstration ne convainc pas totalement. Déborah ( Bo ) a quinze ans et sa vie familiale est un vilain bordel, un père qui a pris la poudre d'escampette, une mère qui a perdu son job... Autant dire que niveau thune, c'est ric-rac et quand elle veut renouveler sa garde-robe autant dire que c'est une déclaration de guerre. Plus sérieusement, Bo est un petit film touchant, assez didactique et souvent caricatural. Néanmoins, Herbots sait filmer et est un bon directeur d'acteurs. Le hic en fait, c'est qu'on a déjà connu beaucoup plus cinglant dans ce genre de démarche et si l'histoire de Bo émeut, le traitement de son histoire reste très plat et sans surprise. Ainsi, le métrage enfile les mois ( ces ellipses tuent l'aspect dramatique ) et donne à son héroïne une existence, certes compliquée mais trop évasive. Rien à dire sur la réalisation, les plans avec format panoramique versent dans un esthétisme de bon aloi. Ella-June Henrard se montre très à son avantage dans le rôle principal, elle allie la beauté au talent. 3/5
Histoire dramatique assez prenante d'une ado qui va être embarqué dans la prostitution. Agréablement surpris pour un film de réalisateur belge-flamand. A voir.
Deborah, 15 ans, veut s’échapper de l’existence étouffante du Linkeroever. Sous l’insistance de Jennifer, 18 ans, elle plonge dans la vie nocturne d’Anvers. Quand elle découvre que Jennifer travaille comme escorte girl, Deborah est excitée par ce qui lui semble être une manière facile de gagner beaucoup d’argent. Sous le pseudonyme de Bo, elle fait la connaissance d’un monde pour lequel elle n’est visiblement pas encore prête. Deborah se trouve prise dans la spirale descendante de l’argent, de la drogue, des passes rapides et finit par se retrouver dans un centre fermé pour jeunes délinquants. A partir de ce jour, elle ne peut plus compter que sur elle-même pour sortir de cette spirale infernale.