Avis sur Une Fille formidable

Après un dernier assistanat sur un film de Luigi Zampa "Processo alla città", le cinèaste Mauro Bolognini rèalise le sympathique "Ci troviamo in galleria" en 1953, où il dècouvre la jeune Sophia Loren! Cette comèdie musicale, avec le goût du tableau à faire, de la belle image, survole tous les clichès et garde encore aujourd'hui beaucoup de fraîcheur et de charme avec des numèros très rèussis! Sophia Loren nous chante du Edith Piaf avec son joli accent italien et Carlo Dapporto nous gratifie d'une jolie imitation de "Monsieur Verdoux"! Premier essai à la mise en scène de Bolognini plutôt agrèable mais qui èclatera dans ses reconstitutions historiques et ses adaptations de romanciers fameux..

C’est avant tout une comédie musicale d’un charme suranné.Cette bande de ratés sympathique fini par être touchante de naîveté et de gentillesse.La chanteuse possède une voix d’une grande douceur que la langue italienne met particuliérement en valeur.C’est 100% caractéristique du pays dans les années 50 et cela doit être regardé comme tel,il ne ferait pas 10.000 entrées aujourd’hui.C’est fort agréable de découvrir notre Sofia si jeune et si pulpeuse,sa façon de danser pour imiter les américaines est à se tordre de rire.J’aimerais bien savoir ce qu’elle en pense maintenant.La fin de ce film est particulièrement bien réussie,monsieur Verdoux y est fort convaincant et l’émotion arrive alors qu’on ne l’attend plus.Une bonne surprise.
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Souvent les cinéastes commencent par des oeuvres purement commerciales pour pouvoir se tourner ensuite vers des oeuvres plus personnelles. C'est le cas de ce premier film de Mauro Bolognini, visiblement très commercial mais qui reste honorable si on fait exception d'un fil scénaristique un peu mince, du remarquable manque total de charisme de Nilla Pizzi et d'une séquence ratée avec Alberto Sordi. Autrement on a plaisir à voir une quasi-débutante Sophia Loren apparaître dans le casting du film et quelques numéros musicaux sont plutôt réussis, en particulier celui qui rend hommage au "Monsieur Verdoux" de Chaplin. Honorable sans être mémorable.

Ce film n'est ni raté ni réussi, ce n'est qu'un film commercial italien des années 50. D'ailleurs, pour ceux qui n'aime pas l'Italie, abstenez-vous, car ce film, par ses dialogues, ses personnages, ses décors respire l'Italie à pleins poumons, et c'est ce qui est agréable. On le suit d'un sourire discret et clément qui est la preuve qu'il n'est pas si mauvais que ça. Il suffit de lui pardonner ses quelques faiblesses et on s'apperçoit qu'il porte en lui de belles choses qu'on peut apprécier.

Je n'ai pas d'atomes crochus avec le cinéma de Bolognini, que je trouve en général assez insipide et ennuyeux (Les garçons et Le bel Antonio ne sont pas si mal malgré tout). Patrick Brion, l'homme du Cinéma de minuit, l'adore, d'où ce nouveau cycle qu'il lui a consacré sur plusieurs semaines, avec des films assez rares, il faut être honnête. A commencer par Une fille formidable, son tout premier film, de commande cela va sans dire, qui se veut comédie, en partie musicale. C'est assez pitoyable, en vérité, et seuls les inconditionnels de la Loren (19 ans), s'amuseront à la découvrir, dans un rôle d'appoint, où elle ne fait guère d'étincelles, hormis le choc de la voir en rousse.

Seul intêret du film, la participation de Sophia Loren ( qui jouera plus tard Lucilla dans " la Chute de l'Empire romain " d'Anthony Mann ) dans le rôle de la sublime rousse Marisa.
Pour le reste, ce premier long métrage de Mauro Bolognini ne rentrera pas dans les annales, car cette comédie musicale possède une histoire somme toute très banal, une mise en scène assez ennuyeuse et des numéros de chant sans aucune originalité.
Bref, voici un film des années 50 italien très décevant et que je ne vous conseil pas.

Le sujet assez classique des films italiens de l'époque, la tournée d'une troupe de music hall fauchée. Si certains de ces films ont été marquant ce n'est pas vraiment le cas de celui-ci qui n'a pas un scénario très recherché et ne compte pas de personnages très intéressants seul Sophia Loren se fait remarquer.

MUSIC-HALL A LA ROMANA
Contemporain de The Band Wagon (Tous en scène) de Vincente Minnelli, le premier film de Mauro Bolognini à une trame très semblable. Il est évident que les numéros chorégraphiques et l’interprétation souffrent au regard de ceux d’Astaire et Charisse, une Sophia Loren de 19 ans ne pouvant pas se comparer à la sublime Cyd.
Pour son premier film Bolognini réalisait une œuvre de commande très commerciale, donc avec des compromissions, comme l’inutile et consternante scène avec Alberto Sordi (sans doute pour avoir son nom sur l’affiche).
Mais c’est un film bien italien, avec son humour romain, sa truculence et son côté bon enfant qui exprime avec un bonheur évident une histoire pas toujours reluisante, plaquée sur un arrière plan social qui se devine douloureux. Loin du chef d’œuvre américain, l’ensemble se regarde néanmoins avec plaisir, et la fin nous gratifie d’un bel hommage à Chaplin, puis d’un moment de tendre émotion, même s’il est assez convenu. Molto sympatico.

Premier film de Mauro Bolognini, avec à l'affiche sofia Loren ( dans un second rôle) , l'affiche semble attrayante et pourtant le film ne présente pas un grand intérêt. Un artiste à la tête d'une troupe de seconde zone, rencontre une chanteuse amateur de talent. Elle connait le succès, mais pas lui. Film en couleur qui comprend plusieurs chansons de variétés, il n'intéressera aujourd'hui que les aficionados les plus stricts de Bolognini. Alberto Sordi apparaît dans une courte scène. C'est un film anecdotique qui fut une déception à mes yeux.