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    Si tu vas à Rio... tu meurs
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    Incertitudes
    Incertitudes

    169 abonnés 2 319 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 31 octobre 2013
    Après Par où t'es rentré ? On t'a pas vu sortir et Si t'as besoin de rien, fais-moi signe, Philippe Clair reste sur deux échecs. Le comique franchouillard ne fait plus recette, et déjà l'échec de Si t'as besoin de rien, fais-moi signe montre que la comédie plus subtile ne lui réussit pas non plus. Pour espérer relancer la machine, il décide de refaire appel à Aldo Maccione, avec qui il s'était brouillé, pour Si tu vas à Rio...tu meurs, la suite de Plus beau que moi tu meurs qui avait été un grand succès en 1982. Sauf que là, on est 5 ans plus tard. Aldo Maccione, l'âge et son embonpoint aidant, n'est plus très crédible en tombeur italien. De plus, Philippe Clair confesse lui-même que s'il avait tourné cette suite dans la foulée, le succès aurait été là. Car oui Si tu vas à Rio...n'a pas fait se déplacer les foules et malgré toute l'amitié que je peux avoir pour Philippe Clair, le film n'est malheureusement pas très bon. Aldo vit désormais sur son île déserte comme Robinson Crusoé. Un jour il découvre de la drogue dans la bouche d'un requin et des dealers le forcent à aller la revendre à Rio où soi-disant il connaît tout le monde. Parallèlement à ça, son frère jumeau Marco le curé est en pénitence dans un monastère et comme de par hasard est envoyé dans la paroisse d'un bidonville à Rio. D'où les quiproquos, péripéties, malentendus, que l'on devine par avance. Oui mais non. Comme je l'ai dit, Philippe Clair ne peut plus aller vers le comique de Tais-toi quand tu parles ou Plus beau que moi tu meurs. Comme du coup, il n'a plus grand-chose à dire, ça donne un film pas vraiment réussi, pas vraiment drôle et où il ne se passe rien. Si, l'espace de quelques scènes, on retrouve le fameux humour Clairien avec des acteurs en roue libre (l'évêque) comme s'il ne pouvait finalement pas s'empêcher de revenir à ses fondements. Mais il est trop dilué dans d'interminables scènes de remplissage de danse, de carnaval, où des brésiliennes se trémoussent en string. Pour une agence de voyage, à la limite, ça peut faire office de bon spot publicitaire. M'enfin là on est dans un film comique de Philippe Clair avec Aldo Maccione. Sorti fin 1987, Si tu vas à Rio...tu meurs restera connu comme l'avant-dernier film de Philippe Clair et son avant-dernière collaboration avec Aldo Maccione.
    Phil MacGyver
    Phil MacGyver

    15 abonnés 183 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 avril 2021
    Si tu regardes ce film... Tu meurs ! Probablement d'une bonne attaque cérébrale !!

    Oubliez tout ce que pensez comprendre de l'humour en voyant cette.... "chose", oubliez toute forme de jugement, oubliez que vous avez un cerveau, oubliez également (surtout) votre amour-propre et tout ce qui pourrait vous octroyer un quelconque degré d'intelligence ou quoique ce soit qui vous identifie encore comme un être doué de pensée...
    Car on arrive ici à un tel degré de nullité à tous niveaux, que cela en devient paradoxalement génial.
    Et le fait que l'on sente bien que le réalisateur semble pleinement convaincu de livrer un film méga-drôle au 1er degré, rajoute encore plus de goût à l'incroyable friandise nanarde que voilà !
    Le goût est acide, ça colle aux dents... mais qu'est-ce que c'est bon finalement ! Reste à assumer les caries au cerveau après...

    Le scénario est d'une rare bêtise et un foutoir sans nom. Les péripéties sont d'une telle débilité et les dialogues tellement consternants que l'on croit rêver.
    Les acteurs, absolument nullissimes, surjouent à un point inimaginable. Mention spéciale à Ze'ev Revach dans le rôle de l'Évêque, qui donne tout, à fond, à l'évidence convaincu d'être incroyablement drôle à force de gesticuler et grimacer, mais qui suscite finalement la consternation, puis la pitié... puis le rire nanar salvateur ! Son "interprétation" est... comment dire... ben je sais pas comment dire en fait... ça me dépasse...
    Aldo Maccione... Que dire d'Aldo Maccione ?! Ben il a La Classe quoi... Il nous ressort ses éternelles mimiques et postures foireuses et regards de veau sous amphétamines, en en rajoutant un max des fois qu'on ai pas bien compris toute la palette d'émotions disséminées dans toute la finesse de son jeu...

    Philippe Clair, une fois de plus, signe là une comédie absolument pathétique, qui laisse pantois tellement elle est stupide et outrée; et nivelle tellement par le bas, qu'on atteint paradoxalement des sommets !
    Pas du rire à l'état brut comme il l'aurait voulu en torchant cette misérable pantalonnade pour attardés, mais du 2nd, du 36e, voire 2387461367546163413641e degré auquel seul elle peut fonctionner.
    Le pire, en constatant à quel point certains acteurs sont en totale roue libre, c'est que l'on imagine bien que pendant le tournage il devait les pousser à en faire plus, toujours plus, en les complimentant...
    Et c'est ce genre de constatation qui m'amène comme souvent à fantasmer sur le tournage lui-même. Il devait y régner une telle ambiance d'égos démesurés d'acteurs ringards, d'auto-satisfaction et de suçage de boules, que y assister devait être un pur bonheur encore plus décalé que le film lui-même !

    Humour pas drôle qui le devient à force de ne pas l'être, interprétations de fin de banquet, tout y est pour les fans exigeants de délabrement intellectuel dans cette comerdie de 1987, merdeveilleusement affligeante.
    Le résultat est atterrant, abyssal de connerie, mais également fascinant, hypnotique à force d'être complètement con et finalement pleinement représentatif du niveau de chacun des intervenants...
    Et c'est ce qui rend la chose finalement géniale à regarder, pour peu que l'on sache à quoi s'attendre. Car ici on creuse tellement, qu'on se retrouve à dire bonjour à la Chine bien avant la fin du film...

    Suite de "Plus beau que moi.. Tu meurs", gros succès au Box-office des bas-du-front, cette bouZasse bien Z qui parvient à effrayer les mouches, fut un four au cinéma pour Aldo "La Classe", dans une carrière déjà chancelante depuis quelques films.
    Quant à Philippe Clair, il tentera un dernier film, toujours avec Aldo, "Les aventures extraordinaires d'un papa peu ordinaire", plus porté sur l'émotion que sur la lourdeur.
    Mais le mal était fait depuis de nombreuses années, et le public trop intoxiqué pour retenter la malbouffe pelliculaire.
    Le 7e Art dû alors se passer de leurs compétences... Le 7e Art les remercie... d'avoir su s'arrêter !

    Note nanarde: 5/5. Artistique: -5/5.
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    13 abonnés 1 376 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 9 janvier 2024
    Aldo, petit trafiquant de drogue, débarque à Rio alors même que son frère jumeau et curé Marco s'y rend pour prendre possession de sa paroisse.
    Philippe Clair, ressuscitant les personnages de son fameux "Plus beau que moi tu meurs", exporte au Brésil le pire de la comédie française...et importe tous les clichés brésiliens: la samba, et le caranaval de Rio, les panoramas de carte postale et les filles en bikini, le stade Maracana et les travestis. Le film est d'une insondable nullité et il faut vraiment qu'à l'époque Aldo Macccione soit encore une vedette pour que Clair puisse sortir un film sur son nom dans un décor somme toute flatteur pour un film de ce niveau.
    Le scénario s'articule autour d'un trafic de drogue puis, surtout, autour de quiproquos calamiteux initiés par les chassés-croisés des sosies Aldo et Marco, l'un fanfaron, l'autre pieux (avec toutes les plaisanteries faciles et bêtes sur l'homme d'église en présence de femmes légèrement vêtues que même un anticlérical forcené n'oserait pas). L'intrigue est évidemment stupide mais ce sont encore et toujours les personnages qui caractérisent le plus la grossièreté de l'auteur. Aldo Maccione, au cabotinage exaspérant, se fourvoie dans un double rôle indigne, et les seconds rôles, spoiler: parmi lesquels un évêque grimaçant et une "folle" particulièrement gratinée
    , relèvent tous de la débilité profonde.
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