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    Un 32 août sur Terre
    Note moyenne
    3,0
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    11 critiques spectateurs

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    Brady20
    Brady20

    4 abonnés 112 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 février 2007
    Humour, tendresse, émotion et étonnement.
    Un casting formidable (géniale pascale Bussières!), un scénario irréprochable ... bref un pur petit bijoux !
    A voir ou revoir à tout prix !
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 173 abonnés 7 231 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 janvier 2021
    Après un accident de la route, Simone s’en retrouve bouleversée au point de remettre sa vie en question. Elle plaque tout du jour au lendemain et demande à Philippe son meilleur ami, de lui faire un enfant. Ce dernier accepte à la seule condition qu’il soit conçu dans un désert. Les voilà tous deux partis pour le désert de sel près de Salt Lake City.

    Premier long-métrage pour Denis Villeneuve, avant qu’il se fasse connaître auprès du grand public avec Polytechnique (2009) et avant de connaître la consécration mondiale avec Incendies (2010). Avec Un 32 août sur Terre (1998), il nous entraîne au cœur d’un road-movie tragi-comique, sur fond d’errance et de drame existentiel & sentimental, où l’inattendu n’est jamais bien loin, aux côtés de ces deux âmes en peine qui se cherchent au point de remettre en question leur avenir (belle prestation de Pascale Bussières & Alexis Martin).

    Le film accuse une certaine lenteur et monotonie, face à un scénario relativement mince, alternant des moments de doute, des remises en question et du burlesque. Un drame mélancolique de 80min, passablement lancinant & complaisant avec ses personnages.

    ► http://bit.ly/CinephileNostalGeek ★ http://twitter.com/B_Renger ◄
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    88 abonnés 2 038 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 juin 2020
    Voici le film avec lequel je termine ma rétro-rétrospective de Villeneuve. C'est amusant de le voir ainsi rerentrer dans sa chrysalide après déjà plusieurs années à Hollywood, et de chercher à reconnaître sa patte.

    Il y aura donc toujours eu quelque chose de pénétrant dans son cinéma, comme si son univers se tenait juste derrière le nôtre, que seule une feuille d'eau nous en séparait et que le visionnage consistait à la traverser, à la… pénétrer.

    N'ayant pas encore mis le doigt sur sa propre technique, le réalisateur cherche à expulser les personnages de l'histoire de manière parfois très littérale et immédiate : l'accident de voiture de l'introduction va permettre à une femme de tourner la page, en l'empêchant paradoxalement de tourner celle du calendrier : elle va continuer de vivre dans le mois d'août, déconnectée de la réalité, entraînant dans un modeste voyage son meilleur ami, qui lui aussi va se trouver déraciné de son quotidien par l'intervention du cinéma dans leur vie.

    Oui, le cinéma les dérange, et Villeneuve fait là une réinterprétation très personnelle de la « tranche de vie » : ainsi coupée et mise en forme pour le bon plaisir du spectateur, leur vie saigne et souffre. Un film est un morceau d'existence estropié, et c'est dans l'art de sa ligature que repose sa réussite. À la question très légitime du « pourquoi un 32 août ? », ou « pourquoi au juste la femme est-elle éjectée de la réalité par son accident ? », la réponse est « parce que vous êtes en train de regarder le film », car chez Villeneuve, l'observateur fausse l'expérience.

    L'œuvre ne trouble donc pas mon statut de fan de Villeneuve, mais j'y vois aussi un débordement de compétence dans un cadre qui aurait mérité d'être plus grand – pas forcément grâce aux moyens d'Hollywood, du reste ; c'est au contraire en poussant davantage son côté indie (les mentions personnalisées au générique sont adorables) que l'œuvre se serait épanouie.

    Il n'y a pas de mal à ce qu'il ne se passe rien dans un scénario, mais c'est différent quand on va de rien en rien, comme si les personnages repoussaient la majeure partie de ce qui pouvait leur arriver – ce qui est voulu ici, sauf qu'à force d'explorer l'antiromantisme, le film est devenu antiromantique lui-même. Le voyage est trop simple, et finalement les personnages ne sont pas les seuls à être détachés : leur univers aussi l'est. On reste donc sur un premier film, quoique notoire.

    → https://septiemeartetdemi.com/
    Vinz1
    Vinz1

    122 abonnés 2 291 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 février 2018
    Le premier film de Denis Villeneuve dont il a également signé le scénario est une sorte de road movie mais à pied ayant lieu pour partie dans le désert de Salt Lake City. Là, Simone a embarqué Philippe, son meilleur ami, pour qu’il lui fasse un enfant. La jeune femme, depuis un accident de voiture dont elle est sortie indemne, est complètement bouleversée et remet toute sa vie en question. Ce voyage permettra aux deux amis de longuement réfléchir sur leurs envies respectives et sur l’amour d’une manière générale. Un très beau trip qui finit d’une drôle de façon mais dans le bon sens, c’est-à-dire que c’est très surprenant, mais logique, en définitive…
    ronny1
    ronny1

    29 abonnés 911 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 mars 2018
    Premier long métrage de Denis Villeneuve marqué par le personnage féminin et cette direction d’acteur très précise qui sera sa marque de fabrique. Emporté par un drame sentimental et existentiel, le scénario ne penche d’aucun bord et fini par son absence d’engagement à se résumer à un beau livre d’image avec parfois des longueurs. Quelques plans remarquables (surtout dans le désert) et un ton aigre doux permet de ne pas sombrer dans l’ennui contemplatif. Ce road movie à la fois extérieur et intérieur apparaît bien comme une première œuvre, avec par moment une impression de brouillon, dont la fin approximative et sans portée ne parvient pas à relever le niveau. Uniquement pour ceux qui veulent avoir vu « tout » Villeneuve.
    konika0
    konika0

    22 abonnés 778 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 novembre 2020
    Un jour sans fin.
    Le premier long de Denis Villeneuve, le voici. Il convient en préambule de préciser que c’est une production québecoise francophone et que par conséquent, il faudra peut-être quelques minutes pour se faire à l’accent. D’autant qu’on est pas aidé par une prise de son perfectible. C’est l’histoire d’une nana qui a un accident de bagnole. Elle a eu peur et se dit qu’il est temps qu’elle fasse un môme. Comme elle a pas de Jules sous la main, c’est vers son meilleur ami qu’elle va. Ça tombe bien, lui est amoureux d’elle depuis toujours. Sauf que bon, c’est pas si simple et il fixe une condition. Bref, les voilà tous les deux aux States à déambuler dans le désert de Salt Lake City. C’est un petit OVNI comme le suggère déjà le synopsis sus-résumé. C’est bourré d’un humour fin et malicieux et aussi d’une douce mélancolie. Les personnages sont agréables et l’intrigue fonctionne malgré l’absurdité des situations. On notera une mise en scène ample qui sera à l’avenir le style de l’auteur même s’il y a pour l’instant moins de mouvements de caméra. Ça et là, de très belle trouvailles visuelles (les images dans le désert, la chambre japonaise) rendent cet ensemble très agréable. L’élément qu’on pourra reprocher est peut-être ce rythme un brin mollasson et parfois la pesanteur dramatique du scénario. Bonne séance néanmoins.
    Kloden
    Kloden

    113 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 mars 2015
    Ce premier long-métrage de Denis Villeneuve, dont le titre projette d'emblée dans un espace-temps parallèle, est un chronique de l'impossible, de l'inachèvement de nos vies (amoureuses, surtout), et de toutes nos idées qui ne prendront jamais vraiment corps. C'est donc, forcément, un film extrêmement mélancolique, qui se maintient dans une forme de doute, d'impuissance, qui rend l'écriture des personnages justes, et leur trajectoire attachante. Avec ce calendrier qui perd la tête, qui refuse d'enclencher le mois suivant, c'est tout le monde d'Un 32 août sur Terre qui parait refuser de faire le deuil de ce qu'il donne l'impression d'avoir perdu. D'ailleurs, cette distorsion temporelle m'amène même à me questionner quant aux conséquences réelles de l'accident de voiture de début de film. spoiler: Simone n'est t-elle pas morte, en fin de compte, le reste n'étant qu'imagination ? La suite du récit, alors, ne serait plus qu'un reliquat de ce qui aurait pu être, et ce postulat, que Villeneuve ne formule jamais explicitement mais que son scénario entrouvre forcément, charrie une terrible nostalgie.
    Quoi qu'il en soit, j'aime beaucoup la pudeur qui se cache derrière la demande absurde et débridée qui déclenche le récit ; en définitive, cette bizarrerie si entreprenante n'est que la façon du personnage de dire à son ami de toujours qu'elle l'aime, peut-être même sans en avoir conscience elle-même. Et ce qui sous-tend cette proposition me parait aussi beau que vrai. En revanche, j'ai parfois eu plus de mal avec le traitement comique accolé à ce qui est in fine un drame avant tout. Certes, il est nécessaire à l'équilibre de l'ensemble, mais sur la fin, je l'ai trouvé quelque peu envahissant par moments, la musique et le montage s'avérant parfois trop brusques. Il y a aussi cette conclusion exagérée, qui tranche malheureusement avec la subtilité et la sensibilité ménagées jusque là pour tendre dangereusement vers le tire-larmes. Mais quand même, Un 32 août sur Terre reste une très belle proposition, sorte d'élégie dont le charme québécois m'a complètement bercé. Denis Villeneuve confirme, après l'étonnant REW FFDW, qu'il est un réalisateur bourré de talent.
    Alolfer
    Alolfer

    86 abonnés 873 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 février 2024
    Pour un premier long metrage, Denis Villeneuve commence par empreinter sa patte qui restera tout au long de sa filmographie : Rythme lent, contemplatif.

    Pour ce film, j'en suis resté globalement déçu par le contenu proposé. Pas grand chose à en tirer hormis une romance de "je t'aime moi non plus". Globalement le film est assez décevant mais pour un début cela reste pardonnable
    cinono1
    cinono1

    253 abonnés 1 985 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 juin 2009
    après un accident de voiture, une jeune fille décide d'aller faire un bébé avec son meilleur ami dans le désert canadien. une comédie canadienne sur le sens de la vie. C'est une sorte de version comique de 2001 l'odysee de l'espace (si,si..) Tres soigné, tres bien cadré, c'est frais, etrange, etonnant, fantasque...
    TUTUR29
    TUTUR29

    24 abonnés 1 019 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 septembre 2021
    Intéressant de voir les premiers films de Villeneuve avant de réaliser des films beaucoup plus bankables comme Prisoners ou Blade Runner 2049. L'intrigue garde un rythme lent comme on en a l'habitude avec lui, mais avec deux personnages qui ont une relation bizarre mais passionnante à suivre, notamment grâce aux dialogues qui sont très bien écrits je trouve. Cela manque cruellement d'action mais malgré tout, il y a une certaine beauté qui se dégage de 32 août sur Terre.
    zorronap
    zorronap

    2 abonnés 72 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 3 juin 2014
    Le titre est amusant, quelques beaux plans de désert, une fin ridicule.

    Un perte de temps.
    Les meilleurs films de tous les temps
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