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    A la merveille
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    266 critiques spectateurs

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    islander29
    islander29

    756 abonnés 2 271 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 mars 2013
    Après "the tree of life", Terrence Malick récidive dans une certaine mise en scène, qui est presque un copier coller......
    Le film ressemble plus à une symphonie en voix off, à un poème visuel, qu'à ce qu'on est habitué à voir au cinéma.....
    Ce n'est surement pas le scénario qu'il faut chercher ici, ni la voix de Ben Affleck (on ne l'entend pas une fois), mais une sorte de contemplation sprituelle et hédoniste, jouir de l'image et du texte qui l'accompagne....
    Evidemment, il faut pouvoir le faire, ce qui n'est pas toujours évident au cinéma.....Car après tout nous ne sommes pas au bord d'un ruisseau, ou d'une montagne pleine d'arbres ou de neige....
    C'est la gageure actuelle du cinéma de Malick, en plus d'un fort message métaphysique sur la probabilité de Dieu.... A force d'y croire il viendra peut être....
    Quand à l'amour qui est le sujet du film, il est tantot plein de sérénité, pour ensuite tomber dans une détresse univoque et chercher la vérité du côté de Dieu, car semble dire Malick, ce que vous ne trouvez pas chez la femme, vous le trouvez chez Dieu,
    et réciproquement, ce que vous ne trouvez pas chez Dieu, vous le trouvez chez la femme.....
    On ne peut contester l'originalité du film, son déterminisme panthéiste, mais je crois qu'il faut se placer soi même, en mode contemplatif pour l'apprécier, et avoir deux heures durant, une âme de poète.....
    A vous de voir donc.....
    Kloden
    Kloden

    113 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 30 août 2013
    To the wonder n'a rien d'une merveille, hell no. Il consiste, grosso modo, à une heure cinquante minute de vide, de quoi regarder, l'oeil indifférent, Olga Kurylenko sautant bras en l'air dans des étendues herbeuses françaises puis américaines (je sais bien que priver ces images de leur portée c'est les rendre ridicules de façon bien trop facile, mais leur portée elle-même est si ridicule que j'ai plutôt l'impression de rendre service au film ce faisant). On voit aussi un Ben Affleck mono-expressif traverser le film comme un fantôme et (un peu, trop peu) Javier Bardem douter non seulement de Dieu mais visiblement aussi de la pertinence de sa présence dans ce véritable salmigondis. A la base, Malick voulait semble t-il un film sur l'isolement, qui dérive petit à petit vers un nouvel évangile biblique sur le thème de l'amour divin comme source d'inspiration et de force. Le message est ridicule, et si par le passé Malick saisissait à merveille les instants fugaces de la vie, ici sa caméra, toute en ondulations, ne fait qu'effleurer ce qu'il filme. Voilà qui nous amène à un sentiment de vide et de superficialité inquiétant. J'ai donc fini par me laisser couler moi aussi, observant la dernière demi-heure d'un oeil distrait, oubliant de sans cesse tenter de trouver des réponses à chaque plan - merde, et si c'était comme ça qu'il fallait aborder le cinéma de Terrence Malick, avec le coeur et non avec la tête ? Et bien non, pas du tout, l'ennui ne s'est pas effacé au profit de d'une lumineuse évidence, preuve que même en abordant ses images sans orientation préalable, Malick ne se révèle toujours pas capable de miracles, ni même seulement de vraiment retranscrire cette vie qu'il cherche à saisir seconde après seconde. Je suis quand même curieux de savoir ce que tout ça donnerait avec plus de simplicité, de punch et d'épaisseur scénaristique. Enfin bref, bien loin de la beauté du Mont Saint Michel (c'est quand même plaisant de voir une caméra digne de ce nom s'attarder sur les paysages de France), c'est plutôt To the boredom que Terrence Malick nous conduit. A éviter, clairement.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 140 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 28 avril 2013
    Terrence Malick... On ne le changera pas. Tant mieux, mais aussi et surtout tant pis. Encore une fois, sur les cinq premières minutes, la magie du cinéaste plasticien a totalement opéré sur moi. Oui, je le concède : ce début est bien à mes yeux une leçon de narration. Comment réussir à tout dire en cinq minutes sans passer par du bla-bla, mais par de l'image, du son, de l’émotion : c'est là toute l'essence de l’introduction de cette "A la merveille". Seulement voilà... Passé ces cinq minutes justement, le problème récurrent des films de Malick se pose : la dispersion. Certes, c'est chouette d'avoir à faire à un cinéaste qui est toujours à l'affût de la belle image, du bel instant à capturer... Mais une fois de plus, cette exigence plastique nuit à la rigueur de la narration. Très vite on tourne en rond et on s’égare. Cela ne m’avait pas trop posé de problème dans "la Ligne rouge" et "le nouveau monde" car, en fin de compte, ce mal ne touchait que la fin du film et n’empêchait pas l’intrigue et le propos de se développer. Seulement ici, dans ce "A la merveille", le syndrome "Tree of Life" est ici décuplé pour occuper quasiment l’essentiel du film. De quoi est-il vraiment question ? Quel est le propos de l’auteur ? Qu'est-ce qui justifie qu'on y passe deux heures alors que dix minutes sont largement suffisantes ? Peut-être un novice ne jugera pas ces interrogations pertinentes face à ce vrai film d'esthète. Mais bon voilà, quand tu as déjà vu du Malick, voir cette "A la merveille" apparaît un peu comme une répétition, voire une perdition. Retrouver une pelletée de plans identiques à ceux de "Tree of life" ; entendre encore et encore les mêmes interrogations judéo-chrétiennes à deux balles en voix off, moi ça me gonfle... Le néophyte pourra peut-être s'y retrouver, je ne dis pas. Mais pour moi, l'habitué, j'ai eu ma dose. A vous de voir...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 25 janvier 2014
    J'ai eu pour ce film une sorte de coup-de-coeur alors qu'il a divisé la critique, pour certains resuçée lourdingue de Tree of Life et pour d'autres géniale allégorie: .
    Plus que dans son grand-frère trop long et schizophrénique, je me suis laissé aller, porté par le rythme méditatif" de "To the Wonder" , les images somptueuses, la caméra mobile sans nervosité, les virevoltes de l'héroïne sur fond de soleil couchant... Il y a incontestablement de la magie, moins dans le propos, finalement assez banal (pauvres dialogues... le film frôle parfois l'indigence à ce niveau-là)) et le caractère ordinaire de l'histoire que dans ce qui est évoqué, au-delà de l'image. Allégorie puissante du Vide, de l'Absence, à l'image de cet étonnant Javier Barden en prêtre désespéré de l'absence de Dieu... mais pas sans foi.L'héroïne est admirablement jouée alors que le personnage joué par Ben Affleck est desservi par le jeu de ce dernier, plus que sobre: fade, insipide et inconsistant.
    Malgré ces travers, le charme est omniprésent et l’œuvre laisse affleurer des thèmes qui me parlent, qui, en quelque sorte, "soulignent l'invisible". Une qualité rare. Essayez!
    ER  9395
    ER 9395

    72 abonnés 1 337 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 mars 2013
    Les succession de scène sans vraiment liens deviennent vite lassantes et malgré l'interprétation de qualité plutôt émouvante , l'ennui nous gagne et l'on a hâte que le film se termine .
    Myene
    Myene

    17 abonnés 373 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 juin 2013
    J'ai préféré" the tree of life" On a pu dire que les acteurs y étaient fantomatiques c'est plus le cas ici à l'exception de Javier et Olga qui passent leur humanité dans " leurs apparitions" Les images restent magnifiques et "transcendantales" la voix off m'a moins touché Le propos impossible entre être et se sentir aimé et/ ou aimant parait plus clair dans les incertitudes du prêtre que dans les relations amoureuses bien énigmatiques et "hors sol" dans une plaine infinie quasi dématérialisée sans le souffle des" moissons du ciel." Je reste sur ma faim mais fan quand même.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 13 mars 2013
    Perdu depuis "Tree of Life" dans les méandres du mysticisme cosmique, cela fait plaisir de retrouver un Terrence Malick un peu plus terre à terre. "À la merveille" est plus structuré et plus linéaire, même s'il garde un côté contemplatif qui pourra en rebuter certains (les poèmes en voix-off de Kurylenko peuvent vite agacer).
    La force du film repose dans spoiler: suite sur Plog Magazine, les Critiques des Ours (lien ci-dessous)
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 5 avril 2013
    Une pub de 1h40 pour Chanel nº5... voilà ce qu'est à peu près le dernier Terrence Malick. Malgré une photo magnifique, Malick tente de nous faire croire que filmer des acteurs mutiques en gros plan, sous la lumière toujours rasante d'un soleil couchant, dans la nature magnifiée par une caméra qui ne tient pas un plan plus de deux secondes, qu'un film plombé par des sentences creuses en voix off qui rappellent le pire du cinéma d'auteur, celui qui n'a rien à dire et, comble du comble, le dit mal, c'est du cinéma sensible et profond, hé bien désolé de le dire, mais c'est du foutage de gueule. J'aurais aimé un film inspiré. Hélas... là, il n'y a que du vide.

    Au vu des réactions et critiques enthousiastes, je me dis que l'onanisme a de beaux jours devant lui.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 11 mars 2013
    Un film bouleversant et tout à fait atypique. Un genre de cinéma qui est un vrai poil à gratter pour les critiques professionnels. Mais mon dieu que cela fait du bien !
    Aram.
    Aram.

    6 abonnés 49 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 19 mars 2013
    Il fallait s'y attendre. Les critiques n'étaient pas bonnes (Positif mis à part). Elle ne se sont pas trompées. Malick semble n'avoir eu en tête que l'esthétique lorsqu'il a tourné son film. Il se regarde filmer des travellings sur des bisons, des champs de blé, des femmes. Alors oui, certes, c'est très joli, la photo est magnifique, etc. Mais on ne fait pas un long-métrage de 2 heures sans rien d'autre. Car il n'y a rien d'autre. Pas de propos, pas de scénario, quasiment pas d'acteurs - tous horriblement sous-exploités (excepté Ben Affleck pour lequel c'est tant mieux). A la merveille, c'est un album photo sans personnalité. Une véritable escroquerie. Une parodie de film d'auteur. Si vous aimez les travellings (personnellement j'adore ça), retournez voir Shining. Et laissez tomber Malick, le pseudo-disciple de Kubrick, en tout cas sur ce film. Ou alors tout simplement lui faut-il une dizaine d'années de travail pour pondre un film digne de ce nom.
    elindalo
    elindalo

    2 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 7 août 2013
    j'ai tenu 2 heures, pour voir un rebondissement quelque chose qui changerait ce rythme ennuyeux, ce spleen tout au long de ce film, mais que dalle... Acteurs superbes mais pfff que c'est long!!
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    361 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 18 décembre 2014
    Ode à la vie ou à l’ennui ? En l’occurrence dans "À la Merveille" la frontière est mince, Terrence Malick dans la foulée de son "Tree of Life" propose une sorte de spin-off, répétant les schémas continuels d’un existentialisme ici plus confiné et intimiste tout en gardant une certaine liberté d’espace, mais c’est malheureusement cette sensation de redondance qui déborde et qui fait tâche tout le long du film.

    La force (ou la faiblesse) de Malick c’est bien son opiniâtreté, narrant à coup de voix off cette sensibilité, de la complexité des sentiments humains, du rapport à la nature, métissant ses propos à l’image, d’une pureté quasi indiscutable, le rendu se veut donc avant tout sensitif envers son spectateur, une proposition au voyage, je pense que chacun y est réceptif à sa manière, une question se pose : Malick arrive t-il a nous sortir de nous ? Ma réponse : Non, ou du moins trop peu. Le problème c’est que le réalisateur est beaucoup trop démonstratif par rapport à ce qu’il veut transmettre, on le voit arriver avec des sabots énormes, déjà fragile dans "The Tree of Life" ici le cadre émotionnel fonctionne encore moins, la carte de l’intimiste par rapport à la grandiosité que pouvait avoir son prédécesseur en fait une oeuvre recentrée sur elle même sans véritable message.
    On y voit un couple qui s’aime, qui s’éloigne, qui se déchire, les caméras se braquent, fléchissent, se relèvent, la narration de Olga Kurylenko devient à un moment insupportable, l’introspection de son personnage ne peut à mon sens pas fonctionner sur nous, on n’a pas envie qu’elle nous parle mais plutôt qu’elle s’explique avec Ben Affleck, tout simplement, ou alors si on veut instaurer un mutisme dans un couple en proie au doute et bien on rend le passage totalement silencieux, ce qui lui donnerait bien plus de force à mon sens. Mais non il faut toujours que des palabres allégoriques et spirituelles soient balancées pour faire genre "je suis humain, je suis complexe, mes rapports aux autres et à mon environnement me ronge etc … ".

    Ça tourne en rond, on ne sais pas où on va, enfin si on le sait mais les longueurs sont injustifiées, l’ennui est inexorable, le pseudo parcours initiatique de cette femme (bien qu’elle soit interprétée par une des actrices les plus belles d’Hollywood) m’a laissé indifférent, reste encore et toujours cette photographie quasi parfaite qui cache la forêt du vide, le personnage de Bardem représentant la quête de la grâce semble presque inutile, tout comme celui de Rachel McAdams pour l’infidélité, ils passent par là sans trouver leur véritable place dans le récit, en quelque sorte au service de son symbolisme abscons.
    La réalisation quant à elle garde sa propre identité, c’est la patte Malick, on y adhère ou pas, personnellement je reste partagé, à trop vouloir glorifier la beauté de la nature par ses contres plongés de rayons de soleil ou ses travellings dans les champs cutés un peu anarchiquement ça me parait parfois grossièrement démonstratif dans le sens où il veut sur-filmer cette grâce ultime, c’est complètement louable par rapport à son style et ce qu’il entend transmettre mais privilégier autant la forme parait de temps à autres au détriment de ce qui est essentiel, pourtant l’utilisation des focales sont très souvent intéressantes dans son cinéma et c’est d’ailleurs ce que je préfère chez lui.

    "À la Merveille" est une ode à la beauté avec ses reliefs visuels mais également et fort malheureusement une ode à l’ennui qui ne propose qu’un point de vue renfermé sur lui même malgré ses intentions, narrant son histoire par bribes de formules, d’un symbolisme existentialiste trop poussif nous forçant à adhérer à un univers entourée d’une (belle) coquille bien trop vide. L’arbre de la vie a donc laissé virevolter ses feuilles mortes jusqu’à notre porte dont on s’empressera de balayer en attendant si les fruits malikiens pousseront un jour sous un ciel plus florissant.
    Hastur64
    Hastur64

    190 abonnés 2 289 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 mars 2014
    Regarder un film de Terrence Malick c’est accepter de regarder un cinéma différent de la majorité des productions, surtout des long-métrages américains. Là encore tout en racontant un drame amoureux, le réalisateur américain nous offre de nouveau toute la poésie visuelle dont il est coutumier et en peu de dialogue et n’explicitant pas vraiment les péripéties du couple il nous conte la difficulté du vivre ensemble et la lutte entre le sentiment amoureux et l’usure du quotidien. Comme souvent dans le cinéma de Malick on retrouve une dimension spirituelle qui est ici incarnée par un prêtre qui comme le couple recherche encore le bonheur et l’épanouissement personnel au point de remettre en cause sa foi. Alors, je serais assez d’accord avec les critiques, ce dernier opus du réalisateur n’est pas son meilleur, la force poétique et métaphysique de « The tree of life » était beaucoup plus bouleversante. Néanmoins avec un sujet plutôt banal, le drame amoureux d’un couple qui n’arrive pas à vivre ensemble malgré tout leur amour, le réalisateur arrive à sortir un film original qui malgré cette thématique classique reste bien meilleur que la plupart des long-métrages sur ce sujet. Vrai fan du réalisateur je ne puis que conseiller le visionnage de cette œuvre même si j’en perçois les limites et parfois les insuffisances.
    Uncertainregard
    Uncertainregard

    93 abonnés 1 285 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 janvier 2015
    Un américain, une européenne, une enfant, l’amour, la vie de couple et puis le manque, la désillusion, les disputes, en bref la vie quoi. Terrence Malick est un poète du cinéma qu’il n’est pas toujours aisé d’aborder et surtout de suivre dans ses délires contemplatifs et sa narration onirique. Mais comme à chaque fois, qu’est-ce-que c’est beau. On change régulièrement de décor dans cette histoire et on ne peut être que subjugué par les magnifiques couchés de soleil et autres superbes plans sur la nature parfaitement mis en lumière par le génial Emmanuel Lubezki. La jolie Olga Kurylenko s’est bien appropriée ce personnage complexe et enjoué qui ne fait que danser et tournoyer devant la camera de Malick. Javier Bardem est un curé on ne peut plus mystérieux. On peut regretter une trop courte apparition de Rachel McAdams. Sinon, que dire, le cinéma de Malick est vraiment particulier où l’on pense davantage aux sensations qu’à la compréhension de l’histoire. Faites-vous votre propre opinion, moi j’aime même si je vous recommande de le regarder le matin bien réveillé...
    Mathieu Dumont-Roty
    Mathieu Dumont-Roty

    35 abonnés 988 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 décembre 2013
    Ce film est comme un chant du cygne trés esthétique et superbement réalisé par le grand Terrence Malik. Ce style de cinéma expérimental peut séduire mais aussi totalement ennuyé. 12/20
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